HOLA! LA D'DANS!

Ce brave René choisit alors ce moment, ni trop tôt, vu l'heure à laquelle il était parti, ni trop tard, vu qu'il n'était pas non plus feignasse, pour se pointer à la forteresse.

Il avait parcouru une longue route, le René. Ca, la forteresse était pas simple à trouver. Et va demander à des paysans de t'indiquer le chemin de la forteresse la plus proche...
Il marchait sur son bâton, s'en aidant comme d'une attelle ou d'un bâton de marche pour avancer. Son pied-bôt le maintenait en-dessous de ce qu'il aurait pu marcher s'il avait eu un esprit sain dans un corps sain, mais, le pauvre, il n'avait hélas aucun des deux.

Noir à la naissance, sa mère avait cru qu'il était l'oeuvre du malin et l'avait jeté contre un mur. De l'expérience, il en avait gardé un tympan détruit, et l'autre à moitié inutilisable. Une enfance sans grand amour, une adolescence sans filles, l'age adulte sans travail à responsabilités...René n'était pas un homme heureux.Il n'avait été heureux qu'à un seul moment: quand il avait pu ouvrir sa taverne. Là, il était le maistre. Seul maitre après Dieu, c'était sa devise. Et ne vous en faites pas, il l'avait fait respecter d'une main de maitre...

Hélas, la vie n'est pas toujours si facile...Et c'est chassé de ses anciens lieux de prédilections qu'il avait parcouru toute la Normandie jusqu'à Ryes, où il entendait bien ne pas être mis à la porte...

Il s'avança alors, au sortir du chemin vers les murs de la haute forteresse qui lui faisait face. C'était bien aussi grand qu'on lui avait dit...Il pourrait y trouver du travail facilement, pensait-il. Ne sachant trop quoi faire, il s'avança jusqu'à la porte extérieure, d'une démarche claudiquante, et dis tout haut ( ce qui revient à dire que pour les autres, il braillait comme un âne):

HOLA LA D'DANS! Y'A-T'Y QUE'QU'UN D'VIVANT DANS C'TE TURNE, OU BIEN Z'ETES TOUS EN TRAIN DE VINASSER DANS VOT'COIN?

L'après midi était chaude, et le peu de vent qui vagabonder derrière les remparts ne suffisait pas a rafraîchir l'atmosphère...le cavalier, en bon mainois, fit honneur au comté voisin, et s'était procurer une bonne bouteille de calvados...tout droit venu de la cave à Kratos...

Sirotant la bonne boisson, il s'était habituer au grand calme du poste de garde de ces derniers jours...il était paisiblement assis au coin d'un mur,lèvre au goulot attendant que la relève arrive pour se rendre en taverne...
La plénitude et le chant craintifs des premières cigales menait l'italien aux ange, et il se surpris a somnolais...Un rêve vivant...de l'alcool a flot sous un soleil de rêve berçait par les cigales...Simonin en était conscient...c'était le pied assurée, le poste convoiter...malgré les durs heures de ce poste, celles-ci, accompagnée d'un climat de rêves, rattrapées toutes les autres...

Mais le calme fut rompit, et la somnolence qui tirée vers la sieste...était a remettre a plus tard...

HOLA LA D'DANS! ...

Rapide retour a la réalité pour le licorneux, qui en plus de sursauter tenta avec difficulté de se relevée...titubant jusqu'à la herse se redressa tant bien que mal...

Mais qu'est ce que vous avez a crier comme ça, vous est...

Le d'Albizzi se stoppa...comme l'ivrogne qui ne finissait pas sa phrase, à la différence qu'il n'était pas encore ivre...bien qu'il vouait a le devenir.Mais ces yeux s'était arrêter sur la personne qui se trouvait face à lui...elle était...différente...quelque chose changer...en plus de ses habits user a n'en point douter et de première main, l'homme avait un visage...une peau...qui ne ressemblait pas a toutes les autres...elle était noir, trés noir, pas comme les italiens, ou les hispaniques..non totalement noir...en plus d'être complètement déformée par la fatigue et la poussière...

Secouant la tête, il jeta un regard vers la bouteille...aprés tout c'était peut être une hallucination...
Mais rien n'y faisait, là devant lui se trouvait cette homme, affalait sur son bâton de bois...qui était...différent !

Le premier réflexe fut de poser la main sur son pommeau, cette étrange personne avait peut être des pouvoirs dangereux, ou une vieille poupée vaudoue...oui il faisait pensée aux vieux sorcier des villages...ceux qui finissent généralement au bûcher sous les chants religieux...il était peut être noircis a cause du feu...qui sait...
Mais la main serrait fort l'épée, prêtes a être brandis...

S'éloignant un peu de la herse, par précaution pensa t'il...il demanda d'un trait..

Halte, qu'estcequevousvoullez,onvouscontacterpourvousdiredeveniràRyes?

Le jeune homme avait parlait si vite, qu'il se demandait lui même si sa phrase avait du sens...mais tachant de dissimuler sa peur de se grand homme...il ne se reprit pas...aprés tout, c'était peut être déjà un effet des sorts qu'il pouvait lancer...

Comme s'il n'avait rien entendu, le René continua à avancer vers le jeunot blondinet qui lui faisait face. Il est à savoir que cet illustre produit des malformations génétiques faisait plus de 6 pieds ( plus d'1-80), et avait en sus un embonpoint assez sympathique. Cela peut laisser imaginer en quoi le jeune homme assez fluet pouvait etre impressionné par ce géant au pied-bot qui le surplombait maintenant.

S'étant avancé jusqu'au gamin, il lui tendit la main, lui disant:

SALUT! MOI C'EST RENE! J'VIENS D'DIEPPE, AU NORD-EST, A 3-4 JOURS! ON M'A DIT QU'DANS L'COIN Y'AVAIT POSSIBILITE D'GAGNER QUE'QUES SOUS! C'EST-Y-POSSIB'?

Et il lui secoue la main, comme si c'était du beurre, d'un grand mouvement de balancier. Pauvre Simon...

Invité

Zegaut par cette belle journée s'en était allé faire un tour sur les remparts, la journée était belle et ensolleillé, Zegaut aimait s'arrêtait au poste de garde pour voir les nouveaux ainsi que les habitué entrer.

Cette fois là, quel ne fut pas sa surprise de voir un énorme molosse face à Simonin, lui serrant la mains figoureusement, le pauvre cavalier semblait un peu effrayé par cette imposante carrure...

Zegaut s'accouda aux remaprts et observa la scene de haut...

Le cavalier se sentait de plus en plus mal en point, son coeur palpité, au point d'en faire trembler ces tempes.
Reculant au fur et à mesure que le géant "noir" s'avançait, sa main ne quittait plus son pommeau d'épée...il pensa d'abord a la saisir...mais l'homme lui tendit la main...au début l'italien eu peur de se faire frapper d'une grande tape, ce genre de molosse devait avoir une force pas croyable...

Mais l'homme, se mit à scander, sans prendre en compte la parole du jeune licorneux...
Etant très prés de celui ci, les oreilles et tympan du mainois jusqu'alors sain et sans défense, eurent une douleurs...bien spécial.Il chercha tout de même a réfléchir a son sujet...

*Le vagabond se nomme donc René, bon, pourquoi pas, venant de Dieppe, sa tien la route et explique qu'il n'a pas de cheval, mais cherchant a gagner de l'argent ? c'est une drôle de motivation pour entrer a Ryes...*

Simonin fut rapidement de retour a la réalité lorsqu'il se vu arraché la main de son épée pour être saisis au sein de cette grande paluche abîmé qu'était la main de cette homme...balancé,écrasé et malaxé...sa main passait un salle moment...le licorneux tenta donc de se débattre de son mieux..

AÏE, mais arrêtez ! lachez moi !

Invité

Zegaut regrettait de n'avoir pris son arc, qu'il utilisait très peu ses temps ci, avec lui. Simonin semblait se faire agrçer du haut des remparts Zegaut...

Frère Simonin! Vous avez besoin d'aide?

AAAAAHHHH, C'EST CHEZ TOI ICI? T'AS QUAND MEME L'AIR P'TIT, GAMIN, POUR ET'SEIGNEUR, NAN?

ALLEZ! J'VOIS QU'TU M'FAIS MARCHER, VA!

Et se faisant, il lui lâche la main et lui expédie une tape sur l'épaule qu'il aurait voulu amicale. Hem...On peut donc dire que c'est miracle si le pauvre Simonin ne se fait pas déboiter la clavicule sous le choc. Regardant Zegaut, qui regardait des remparts:

-J'SUIS POINT MENDIANT, ALORS MODERE TON LANGAGE!

'PARAIT QUE DANS TOUTE LA REGION Z'AVEZ CHERCHE DES PEQU'NOTS POUR AIDER DANS C'T'ENDROIT? DROLE D'ENDROIT D'AILLEURS...

Y'S'TROUVE QUE J'TAIS TAULIER, pardon...TAVERNIER, V'LA ENCORE QUE'QUES MOIS! MAIS LE BAIL COMTAL M'A COLLE DEHORS, C'T'EMPAFFE DE BAILLI AVEC...

ALORS, J'CHERCHIONS TRAVAIL ET PITANCE, ET QUAND ON M'A PARLE D'L'ENDROIT, J'ME SUIS DIS QU'CA AURAIT PU ETRE INTERESSANT...ALORS SOLDAT? TU M'LAISSES PASSER OU ON SE TAILLE LA BAVETTE?

Invité

Je n'est point dit que vous êtiez mendiant, pourquoi penser celà...

Il laissa à Simonin le soint de répondre a cette homme qui se voulait être tavernier apparament...

Simonin était en bien mauvais posture quand l'homme d'arme interpella "l'agresseur"...il réussi a bou de nerf, alors que sa main perdait toute sensation a huer...

Tu ne me sera d'aucune utilité percher là haut !!

Mais l'intervention fut plus utile que prévus, le géant, déconcentrer avait lâcher le cavalier, le laissant reprendre ses esprits...la douleur avait était assez forte...et il se remettait difficilement de l'écrasement...le vagabond noir avait une sacré poigne...
Et il fut rapidement de nouveau concentrée sur le pauvre italien...

Vous êtes tavernier ? baah on a une taverne mais c'est pas moi qui en décide...

Voyant que le grand noire ne l'écoutait pas, une autre solution vint a son esprit...

Errant ??!! peux tu dire a Bralic de venir...j'ai un nommer Renér qui voudrait lui parler...

Priant pour qu'il n'est pas a sortir l'épée, le jeune licorneux, s'écarta de son mieux de cette immense personne...qui n'inspirait pas du tout confiance, il espérait que le caractère du ronchonnant Bralic, suffirait a reprendre le dessus sur ce difforme...il se demanda cepandant quelques instants, si il aurait du préciser a Totox, l'envergure du sujet...en Attendant il fallait distraire la chose...mort de trouille, il fallait trouver une activité occupante, et qui intéresserait ce vieux bougre...

Cherchant il tomba sur sa bouteille de Calva...a contre coeur il lui tendit, en espérant qu'il ne prenne que la bouteille...

Vous avez soif ?

Il le regarde, avec l'air étonné de celui qui ne s'attend pas à ça. Il s'attendait à se faire traiter en larbin, et on lui propose à boire. Il n'a rien pigé à la conversation entre les deux chevaliers, mais il a vu la bouteille. Et une bouteille tendue, ça met en confiance. Surtout quand celui qui la tend n'est surement pas un fieffé coquin...

Heureux de l'attention, il prend la bouteille des mains du blondinet italien, et la porte à ses lèvres, réfléchissant un instant le soleil décroissant derrière lui qui allait bientôt disparaitre derrière l'horizon.

En deux goulées, les 3/4 de la bouteille partent d'une traite. La rendant au jeunot, il lui dit:

L'MERCI, 'SEIGNEUR. CA F'SIONS BIEN DEPUIS MATINES QUE N'AVIONS BU AUT'CHOSE QUE D'L'EAU D'PUIT INSALUBRE ET BOUEUSE! Z'ETES BIEN BON!

C'QUOI VOT' NOM, QUE J'M'EN SOUVIENNES QUAND J'VOUS SERVIRAIS A BOIRE?

Orgerix était dans le corps de garde quand il vit Simonin se faire malmener par le nouveau venu. Il se jeta alors sur le cornet pour prévenir le Prévot.

Et du fin fond de son bureau, le prévot entendit la voix d'Orgerix traverser le cornet.

"Messire, un certain René est à la porte et demande à être pris comme tavernier... Il n'est pas méchant, mais ses manières semblent bouscouler Simonin. Je crois qu'il serait bon que vous veniez lui parler."

Un sourcil interrogateur se dessina sur le visage du commandeur qui, gromellant, se leva de son fauteuil... il faudrait vraiment qu'il invente un siége sur pivot pour pouvoir se retourner sans se lever... ça épargerait sa jambe... C'est sans sa béquille qu'il franchit les quelques décimétres le séparant du cornet accoustique.

"Un tavernier ? C'est surement en réponse à l'annonce... Bon... bougez pas, j'arrive."

Le commandeur Prévot récupéra donc sa béquille et s'en fut clopinant jusqu'au poste de garde. Sortant de la pénombre fraiche du Donjon pour rester quelques instants sur le pas de la porte, que ces yeux s'habituent à la lumiére. Avec sa peau blanche, on aurait pu croire à quelque vampire sortant de son antre. Puis, le gravier des allées crissant sous ses bottes, il chemina parmis la cour à l'ombre des chénes, jetant un rapide coups d'oeil aux entrainement en plein air des jeunes recrues. Il traversa le poste de garde intérieur, son pont levis, et s'engagea sur le grand pont basculant conduisant au poste de garde extérieur. C'est donc au bout de dix bonnes minutes qu'il arriva dans le poste.

Comme d'habitude, la herse extérieure était abaissée. Simonin et Zegaut conversaient avec le convive sous le regard d'Orgerix qui surveillait tout ce petit monde depuis la meurtriére.

Bon... je peux savoir ce que c'est ce bordel et pourquoi on me fait sortir de mon bureau pour me tap... crénomdedieudeputain !

Le martellement de la béquille sur les pavés du poste de garde se tût, ainsi que le vicomte dont le visage exprimait le plus grand étonnement. C'était la seconde fois qu'il voyait un Sarrasin et ces gens semblaient encore plus étonnant que les marchands Cathaïens, petits bonshommes jaunes aux yeux tirés, qu'il avait pu apercevoir lors de son séjour en Germanie. Rapidement, il passa outre sa surprise et s'avanca devant l'homme, aussi grand que lui si ce n'est plus, intimement rassuré que la herse les séparent.

Vous parlez françois ?

Nomdidju! Là, on change spontanément de gabarit. La herse relevée et le prévost avancé, c'est d'une autre paire de manches dont René doit faire preuve. Le type est grand, fort, malgré sa béquille...

Regard de prédateur...Même si ça ne l'impressionne pas plus que ça, il sent le besoin de se mettre sur la défensive. Les machoires se crispent, et le tympan déformé renvoie la phrase altérée:

Citation :: Vous allez dans l'bois?

Ce à quoi il répondit, fatalement, de ce meme ton plusieurs octaves trop hautes:

NAN MERCI, J'AI PO ENVIE D'ALLER DANS L'BOIS, ET J'VIENS PO POUR CA! 'SUIS TAULIER, MA DOUE, POINT BUCHERON OU CHARBONNIER!

RENE L'TAULIER QU'ON M'APPELAIT. MAIS ON AVAIT PRIS L'HABITUDE DE M'APPELER "KEKIDI", J'AI JAMAIS BIEN COMPRIS POURQUOI...

ET C'EST QUOI VOT'NOM, SEIGNEUR?

Le "seigneur" ne servant qu'à montrer qu'il le prend pour légèrement plus important et dangereux que les deux pets de nonnes qui lui font face...

Gné ?!

Pourquoi donc cet... individus.... se mettait il beugler aussi fort alors qu'à peine une quarantaines de centimétres séparent les deux hommes. A en juger par son histoire sylvestre, il n'a rien compris à ce qui a été dit, mais au moins parle t'il dans un sabir qu'on pourrait identifier à du français sans être trop regardant sur la qualité. S'il parlait la langue c'est qu'il devait la comprendre

Dévisageant silencieusement de pied en cap le colosse noir se trouvant devant lui, le Commandeur analysa le moindre détail. Le fait que celui-ci regarde les lévres de son interlocuteur plutôt que leurs yeux, sa façon de se pencher légèrement sur le coté... Il devait être en partie sourd, en plus d'avoir un problême de claudication comme le laissait penser, le baton de marche ainsi que le pied bot.... ce qui faisait de lui un élément inutile en cas d'attaque de la forteresse... Enfin, il se présentait comme tavernier, pas comme soldat.

Les yeux sombres piquetés de vert du guerrier parcurent le corps du postulant tavernier dont il avait toutes les caractéristiques : du bide, et des mains comme des battoirs, surement à force d'essuyer les verres. Ce n'est finalement qu'au bout de longues secondes que le commandeur parla à nouveau, haussant d'un ton afin de se faire comprendre.

Je suis le Commandeur-Prévot Bralic. C'est moi qui commande les gardes ici. Et c'est moi qui dit qui qui rentre et qui qui rentre pas. Donc... René... vous venez pour le poste de Tavernier ? Vous savez Lire, Ecrire et Compter ?

Les gestes esquissés par Bralic aidèrent considérablement à la compréhension du bonhomme, qui arriva à comprendre, par les pouces, que Bralic gérait qui rentrait et qui ne rentrait pas.

Vu sa stature et la déférence des autres, il avait donc un grade important, et René le remarqua. Il ne devait pas le froisser, et tâcher de se le mettre dans la poche.

La question qui venait était plus complexe. Mais vu la prononciation, et vu le fait que c'était un mot qu'il avait souvent entendu répéter, il savait reconnaitre le mot "tavernier" lorsqu'on le prononçait. Jusqu'ici, pas de soucis...Juste pour la suite...

OUAIS, PARFAIT'MENT! J'AVIONS ESTE TAULIER D'DIEPPE PENDANT QUE'QUES TEMPS! ET MA TAVERNE, ELLE S'APPELAIT "AU GOULOT EVASE"! 'VOYEZ L'GENRE? POUR QU'CA FASSE PLUS "STANDINGUE", COMME Y'DISENT LES ROSBIFS!

Il tâcha de ne pas faire d'erreurs pour la suite, mais là...Il entendait

Citation :

ou...a-é...ir...é-ir...omté?

. Il attendit quelques instants, tâchant de retrouver la phrase correcte. Il ne fallait pas le croire lent, au contraire. Un sourd, surtout tavernier, doit savoir être rapide et efficace, surtout quand on peut le tromper.

Il repassa en réserve les possibilités qu'il voyait:

pOUrquoi AvEZ-vous dû partIR ET sortIR du comté? Boarf...

Il trouva plus prudent de le faire répéter:

KEKIDI????

Et ce ne fut que la premiere fois qu'il prononçait ce mot ici, et pas la derniere...

hum, voila qui n'allait pas faciliter la communication... visiblement il n'était pas qu'à moitié sourd...

Levant la main et présentant sa paume en signe d'arrêt, le commandeur essaya de faire comprendre à René de patienter derriére la herse. Doublant son signe d'un "ATTENDEZ LA !" retentissant.

Clopinant sur sa béquille, le guerrier se dirigea vers la porte du poste de garde dans lequel il se glissa en saluant Orgerix. Avisant la table servant à rédiger les laissez passer, le vicomte prit place, attrapa un bout de parchemin et griffona sur celui-ci la phrase précédement prononcée : Savez vous lire, écrire et compter.

Ceci fait, le guerrier se leva et revint devant le postulant tavernier, lui tendant le pli à travers la herse sans rien ajouter.