Terrail était arrivé à pied. Sa modeste condition ne lui permettait, pour l'heure, que le luxe de traîner ses guêtres en soulevant la poussière de ses pieds nus. Le soleil rougeoyait, annonçant une nuit étoilée et tiède.
Terrail stoppa sa marche brusquement. Les yeux écarquillés, il ouvrit béatement la bouche devant le spectacle qui s'offrait à lui.
Dans ce ciel de sang, le "vaisseau" de pierre imposait sa magistrale présence. La forteresse était là. Dressée devant les yeux émerveillés du jeune paysan.
Après de longues minutes de marches, Terrail parvint à la herse. Ne cessant de regarder, de part et d'autre, la magistrale princesse de pierre, il intrepella le garde en faction.
Hola gentilhomme, je mande ci-maintenant, l'autorisation de pénétrer la forteresse. Je souhaite déposer un postulat et joindre la majestueuse Licorne afin de mourrir pour le Roy.