Kenoine

Invité

Jamais la route ne paru si belle au jeune normand. En effet, il marchait la sur les dalles de son propre rêve, il suivait le destin qu'il embrassait de ses veux les plus chers depuis sa douloureuse enfance.

Ils avaient répondu, eux, les meilleurs hommes que la terre puisse porter, ils ont répondu !! A vrai dire, il n'y croyait plus, ou plutôt, il pensait que sa première demande ne ferait que leur faire prendre connaissance de son existence, de sa volonté, de son audace. Il pensait que ça l'aiderait, quand il se présenterai une seconde fois, qu'il montrerait grâce aux faits et aux efforts accomplis, la force de son engagement et de sa détermination.

Pourtant, il était là, parcourant cette route le cœur léger, les yeux brillants. Avalant les kilomètres et les quelques miches de pains acheté à la va vite. Vite ... oui, c'est bien le mot ... tout a été si vite, entre son départ pour Montélimar, la rencontre avec la pauvreté et la faim, son travail acharné, ses amis de la prévotés, son engagement à l'Ost, et maintenant ... maintenant ... la Chevalerie !! Vite, c'est aussi le rhytme auquel bat son cœur, à l'approche de cette énorme batisse. Les paysans avaient pourtant prévenu, juste derrière la forêt, on ne peut pas la raté ... mais ... trop d'émotion.

Une profonde aspiration, un gros soupire, et le jeune Coutilier le la garnison de Montélimar emprunte le chemin serpentant jusqu'aux portes.

Incapable de dire le moindre mot, tout juste ravi d'avoir obtenu le droit de conserver son uniforme afin de ne pas venir en guenille, Kenoine reste figé devant le garde. C'est le bruit de son estomac qui trahit le premier sa présence.

Sujet: Re: Kenoine Ven 28 Sep 2007 - 19:38

En train de musarder sur le rempart, l'escuyer ne regardait pour une fois pas vers l'extérieur, mais vers le pied des murs, à l'intérieur de la forteresse, là où deux hommes d'armes - enfin... l'un était une femme - se livraient à un duel factice pour s'exercer, chacun armé d'une lame longue et d'une dague. De son perchoir, il ne parvenait à bien distinguer quelle attaque portait, aussi ne savait-il guère qui menait aux touches, mais l'affrontement semblait équilibré, du moins ainsi lui en semblait-il. Les minutes passèrent, avant que finalement il ne se retourne, pour observer les abords du castel, se rappelant soudainement un voyageur dans le lointain, se demandant si c'était un paysan rentrant de son champ ou un nouvel arrivant, ce qui serait le premier depuis quelques jours. Rien à l'horizon... Ce devait être un paysan, alors.
Et, à ce moment, il entendit un bruit étrange au pied du mur, et aperçut un homme debout devant la herse, revêtu d'une tenue venant visiblement des réserves d'une milice ou d'une compagnie d'ordonnance quelconque, plus probablement la deuxième d'ailleurs, au regard de la qualité qu'il croyait deviner de là où il se trouvait. Probablement une compagnie renommée, en ce cas, celle d'un Duché ou d'un Comté sans doute. Se penchant davantage afin que l'autre puisse distinguer ses traits, il le hêla:

Holà, voyageur! Que venez-vous donc faire ici?

Invité

Kenoine sursauta et sortie de sa torpeur

Bonjour Messire, je me prénome Kenoine, Coutilier de la garnison de Montélimar. J'ai ici une lettre m'invitant à me présenter en ce lieu. Celle-ci fait suite à ma candidature pour l'Ordre Royal de la Licorne.

Le jeune homme brandit fièrement le parchemin qu'il a maintenu contre sa poitrine tout le voyage

Sujet: Re: Kenoine Mar 2 Oct 2007 - 9:59

Zalina arriva à la herse avec sa charrette et l'étalon. Elle s'apprêtait à demander l'ouverture quand elle entendit quelqu'un se présenter comme Kenoine. L'Errante se souvenait de son dossier et se permit de l'interpeler en attendant de pouvoir passer.

Bonjour Messire. Kenoine, c'est çà ?
Vous êtes le nouvel Homme d'Armes si je ne me trompe pas ? Vous tombez bien, j'ai du boulot pour vous.

Stannis, je te le pique. On repasse ce soir pour le laisser-passé. A l'extérieur y en a pas besoin. Par contre si tu pouvais ouvrir que je sorte avec la charrette, çà m'arrangerait bien.

Dès que la herse s'ouvrit, Zalina poussa le nouveau devant elle sans lui laisser le temps de poser ses affaires aux dortoirs.

Balance ton baluchon à l'arrière de la charrette. On va se mettre au travail tout de suite. J'ai besoin d'un coup de main pour charger les troncs à la forêt.
Au faite, moi c'est Zalina, je suis Errante de l'Ordre. Mais tout le monde m'appelle petite Peste. C'est surement mérité.

Invité

Essayant de ne pas se faire avoir par n'importe qui, mais voulant bien faire, Kenoine jauge du regard le garde. A priori, à sa façon de regarder la femme, elle a un vrai rôle ici.

Il jette donc le peu d'affaire qu'il avait avec lui dans la charrette puis suis la charrette sans mots dire. Ou l'emmenait encore le destin ?