Dax

Au centre.
Ressource naturelle : Peche.

Maire de Dax : Gmatt

Citation :

DAX (AAP) - Après la Guyenne, le Duché de Gascogne a lui aussi été victime de mercenaires, ceux-ci ayant pris la ville de Dax dans la nuit de mercredi onze au jeudi douze juin 1456.

L'armée franche "Zoko ad eternam", était présente depuis plusieurs jours aux abords de la ville de Dax. Plusieurs Dacquois s'étaient même inquiétés de sa présence aux portes de leur cité, mais le meneur de l'armée, le sieur Eikorc, s'était efforcé de les rassurer, et l'armée gasconne n'est pas intervenue pour tenter de la démanteler.

C'est donc mercredi dernier, que les hostilités ont débuté : l'armée franche s'est attaquée aux défenseurs de Dax, et a pris la mairie de force : en infériorité numérique, les miliciens et maréchaux de la ville n'ont pas pu résister face à cet assaut, et ont essuyé de lourdes pertes : dix morts et un disparu, selon les chiffres avancés par le maire destitué, le sieur Gmatt. Les assaillants, eux, ont affirmé à l'AAP qu'ils n'avaient subi aucune perte, même si certains témoins prétendent cependant avoir vu un membre de l'armée Zoko ad eternam perdre la vie pendant les combats.

Dès le lendemain matin, jeudi douze juin, le nouveau maire par révolte, a lancé un appel au calme aux habitants de Dax : il y annonce qu'il est " inutile [de se] révolter", et que les éventuels résistants s'engageraient dans un "combat perdu d'avance". Le meneur ne se présente pas en tant qu'ennemi de la ville, et affirme qu'accepter la présence de son armée signifierait "se simplifier la vie".

Cependant, cette annonce semble ne pas avoir porté ses fruits : de nombreux dacquois se sont mobilisés pour tenter de reprendre leur ville, sous l'impulsion de leur maire, et suite à un discours du Duc Ursin, qui dénonce la "vilenie" de l'armée Zoko ad Eternam, et appelle le "peuple silencieux à faire bloc derrière son légitime maire Gmatt", affirmant que la ville a été pillée par ses assaillants, et promet que la Gascogne, malgré ce "rude coup", "ne tombera pas". Aucune allusion à la mobilisation des armées gasconnes n'a été faite dans cet appel au soulèvement populaire.

Dans la nuit du jeudi douze au vendredi treize, un groupe d'individus s'étant attribué le nom de "résistants", ont donc pris d'assaut la mairie. Cette réaction s'est avérée être un échec, l'armée franche ayant résisté à cette contre-offensive sanglante : d'après certains mercenaires, elle n'aurait subi aucune perte, et plusieurs dacquois seraient à nouveau morts en tentant de reprendre leur ville. Aucun chiffre officiel n'a été publié pour l'heure. Malgré cette tentative infructueuse, il semblerait que de nouvelles attaques seront lancées contre l'armée "Zoko ad eternam", alors que la ville vient d'être déclarée ville franche.

Il faut aussi noter l?arrivée de l'armée béarnaise aux abords de la ville de Dax, depuis ce vendredi matin. Pour le moment, aucune allocution du Comte du Béarn, Juliano di Juliani n'est venue expliquer la présence de ses troupes sur le territoire gascon. Par conséquent, les rumeurs vont bon train : un individu a même publié le compte rendu d'un discours que le Comte béarnais aurait fait à son Ost, où il y expliquerait la nécessité d'étendre les frontières béarnaises en Gascogne.
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Le Prince de Fontainebleau, Juliano di Juliani dément formellement avoir prononcé ce discours.


Quant à l'armée ayant pris Dax, elle n'a pas, pour le moment, réagi à cette nouvelle. Interrogé par l'AAP, l'un des membres de cette alliance entre différents groupuscules de mercenaires affiche une confiance certaine en la suite de leurs opérations, et met en garde "les puissants et les dirigeants qui se croient intouchables" contre une "claque qui peut finalement vite arriver."


Ellias, pour l'AAP