Une coquille sur un bâton, de bon matin

Il revint à Ryes en début d'été. Aussi subitement qu'il était parti, encore qu'on puisse se demander si une arrivée peut être précipitée. Il arriva devant les antiques herses en fer piqueté de rouille de la forteresse, et sur le pont de pierre qui enjambait les douves. On le vit au levant. Peut être parce que, comme le soleil, il était mort pour mieux revivre. Râ d'ébène, mêlé de Nout parfois. Peut être, aussi, parce que c'est toujours au levant ou au couchant que, dans les belles histoires, l'on voit les personnages arriver quelque part. Peut être, enfin, parce qu'il préférait marcher de nuit, encore qu'il était assurément un peu fou pour se faire.

Il se posa sur le pont de pierre face au pont-levis, jambes écartées, la francisque sur l'épaule. Il était poussiéreux, ce qui notait qu'il ne devait certainement pas s'être arrêté en auberge avant d'arriver. Il était affamé, mais ça, ça ne se lisait pas sur un visage. En tout cas, pas encore, du moins. Il avait mal aux pieds, et sa botte droite aurait besoin d'un reprisage. Mais ça, il ne fallait pas être sorcier pour le voir, à le voir s'appuyer plutôt sur la hache que sur ses pieds. Il était vestu d'anthracite et de brun, portant en bandoulière un baluchon qui était assurément bien maigre, au vue du temps qu'il était parti.

Il avait la mine fatiguée, ce qui pouvait se comprendre, et les yeux rougis de qui n'a pas dormi depuis quelques temps. Il n'avait toujours pas de cheveux visibles sur le caillou, et à l'inverse une petite barbe commençait à lui boucler le menton. Mais, encore plus de cela, ce fut sa première action qui montra à tous que Kékidi était revenu: il sortit de son baluche une outre de vin chauffé par la route, s'en enfila une bonne rasade, puis, après avoir rôté bruyamment comme s'il était seul au monde sur une île déserte, à parler à un ballon de volley-ball esquinté et peint avec du sang, s'être nettoyé la bouche, il cria alors:

- " Hola, Quidams! N'y-a-t'il que vent en furie et herbes couchées au soleil séant, ou bien quelques gardes qui puissent se secouer les miches?

...

CHAAAAAAAAARLES! Je sais que tu es par là! "

Liagan avait pour une fois quitté son famux tabouret pour allé dans la salle de garde, au frais. Tout était calme et le matin arrivait. Psycho était partit sans doute sur les remaprts, ou en tout cas un endroit où il surveillait la porte. Il en profita pour s'allonger sur un banc et faire une peite sieste. Il s'installa le plus confortablemen possible, malgré qu'il portai son haubert, gambison, et la dureté du banc. Il commenca à fermer les yeux lorsqu'il se leva d'un bond en entendant hurler:

" Hola, Quidams! N'y-a-t'il que vent en furie et herbes couchées au soleil séant, ou bien quelques gardes qui puissent se secouer les miches?

...

CHAAAAAAAAARLES! Je sais que tu es par là! "

Liagan ronchonna, lui qui voyait faire une bonne sieste, voilà qu'on l'interrompait. En plus, Charles, Psycho et moi on l'a remplacé, cet individu devait avoir surement du déjà estre venue en Ryes, et puis cette voix était familière à Liagan. Liagan, sortit et prit une vougue pour allé acceuillir cet individu que Liagan classait comme individu potentiellement dangereux

Liagan s'avanca vers la herse et là il vit l'homme. Il reconnut sa silhouette, mais se rapprocha pour en estre sur. Il fit quelque pas en avant et reconnut Kékidi, à ce moment là, il accourut vers lui et lui lanca:

_Kékidi!! Ca alors, comment vas tu? C'est moi l'Homme d'Arme Liagan,l'ecuyer Psycho et moi ont pris en charge le poste de gardes, nous avons été nommé. J'imagine que tu dois estre fatigué, ne bouge point, je fai levé les herses.

Sans plus attendre, Liag allait commencer à faire lever la herse

_LEVEZ....

Liagan s'interrompit, repensant à Psycho et ne voulait point rendre sourd Kékidi, et puis, il repensa à la démonstration de Psycho avec les cornets. Liagan courut vers la salle de Garde faisant un bruit de métal. Une fois à l'intèrieur, il ordonna via le corets de faire monter la herse.
Une fois celà finit, il ressortit et se dirigea vers Kékidi. La herse montait.

Bievenue à toi Kékidi, je te laisse faire, tu connais Ryes. Au passage te plats m'ont manqué.

Liagan était content de revoir Kékidi, mais il se rappelait qu'i létait aussi grincheux, enfin dans ses souvenirs, il ne se rappelait plus très bien.....

Invité

Finissant sa ronde de nuit Psycho était sur les remparts, scrutant l'horizon en quête d'une menace potentiel, ou tout du moins d'un voyageur en visite à Ryes. La tache était rude de nuit, mais Psycho était besogneux. Mais peu à peu ça tache se facilitait avec le levé du soleil. Une lumière diffuse rouge-orangé envahissait peu à peu la plaine aux pieds de la colline sur laquelle était perché la majestueuse forteresse. Psycho se régalait du spectacle, les yeux pétillant d'admiration devant la beauté du Très Haut quand il aperçut une ombre disgracieuse qui gravissait péniblement la colline aux milieux des ronces et autre épineux.
Cette ombre jurait avec la beauté du reste du paysage, Psycho aurait préféré que l'intrus attende la fin du spectacle pour venir le déranger ainsi.
Il plissa les yeux afin de deviner qui venait, mais le jours n'était pas encore assez levé pour lui permettre cet exploit à cette distance.
Psycho l'observait donc s'approchant peu à peu de la forteresse, boitant… Boitant!?! Pensa Psycho!
Lui qui était jusqu'alors debout les mains sur les hanches, s'accroupie afin de se planquer derrière un créneau des remparts. Par peur peut-être? Par méfiance assurément! Il pensait avoir deviné qui pouvait être cette fameuse ombre, et appréhendait de le revoir.

Le doute ne fut plus permis quand soudain l'homme s'annonça de sa voix rauque.

Aussitôt Psycho prit le chemin de l'escalier reliant les remparts au corridor. Sur place Liagan était déjà en train de l'accueillir, Psycho choisi de rester discret attendant la suite des évènements.

Kékidi!! Ca alors, comment vas tu?

Grincement de dents… Qui à dit ça? pas Liagan tout de même??? et pourtant si, il n'avait pas rêvé.

La dernière fois que Psycho avait été un tant soit peu familier avec le René il s'était fait envoyer sur les roses… Psycho sorti finalement de sa cachette, la main sur le pommeau de son épée afin de se donner un peu d'assurance.

Le René aurait certes pu en coller une sonnante et trébuchante à l'homme d'arme pour cette approche familière. Mais il était content d'avoir fini son chemin. Et, à voir la poussière accumulée, il avait dû être long. Aussi, la fatigue aidant, la bonne humeur de la fin d'un voyage venant, se laissa-t-il attendrir par le spectacle touchant de ce retour en un lieu chaleureux, avec l'accueil bienveillant d'autres hommes. Pour lui, élevé à la dure, sans aucun ami, cela lui allait droit au coeur. Et personne ne crache sur une main tendue alors que l'on est fatigué.

La herse finie de monter, il se dirigea nonchalamment vers l'homme à la vouge, et l'apostropha alors:

- " Sacré Failli d'Gamin! Si j'm'attendais à voir ça! "Tendant la main, il broya vigoureusement le gantelet de l'homme d'arme qui se gondola légèrement sous le choc. Avec vigueur aussi, il actionna le bras comme on ouvre une porte, de haut en bas. Une poignée fraternelle et virile, pour qui aurait à en juger.

" 'Fectivement, cornedouille! Juste avant mon départ, tu récurais à la langue marmites et tonneaux aux cuisines! Fais b'en plaise de croiser une tête connue.

M'avez manqué, mes perdreaux! "

Au delà de la bonhommie spontanée, c'était aussi le débit qui interpellerait sûrement les habitants de la forteresse. Car, élément assez incroyable mais vrai, le René ne hurlait plus, et parlait (presque) (quasiment) (limite) normalement. Volume médian, décibels au repos. Et le seul élément de réponse que l'on pourrait entrevoir se trouvait à l'endroit le plus improbable de tous:

Sur son bâton de coudrier...

Se tournant vers Psycho, il lui administra de même son bon sourire du jour.

Liagan fut content de revoir nostre bon René de Kékidi. Liagan ne pensait plsu le revoir, et ne plus pouvoir humer ses bons plats. Liagan tendit la main à Kékidi, dans ses sovenirs, Kékidi n'était point très sociable, mais depuis leemps Liagan s'en fichait. Liagan avait du grandire encore, ansi que prendre lu poid, car dans sessouvenirs, Kékidi , était u ngéant, ue montagne de muscle quoi, mais là il paraissait moins impressionnant, enfin à première vue, car celui-ci lui broya a mains, juste après lui avoir adressé quelques mots.

- " Sacré Failli d'Gamin! Si j'm'attendais à voir ça! "Tendant la main, il broya vigoureusement le gantelet de l'homme d'arme qui se gondola légèrement sous le choc. Avec vigueur aussi, il actionna le bras comme on ouvre une porte, de haut en bas. Une poignée fraternelle et virile, pour qui aurait à en juger.

Kékidi continua sur sa lancée

" 'Fectivement, cornedouille! Juste avant mon départ, tu récurais à la langue marmites et tonneaux aux cuisines! Fais b'en plaise de croiser une tête connue.

M'avez manqué, mes perdreaux! "

_Et oui Kékidi, j'ai encore grandit, aussi bien dans le physique que dans le mentale, mais je vois que vous n'avez point perdu vostre force d'antan. Enfin remarque en un an, heureusement. Vous m'avez manqué vous aussi, et je pense que je ne dois point estre le seul.

Liagan finit par ses mots et vit Kékidi, regarder et adresser un sourire vers l'escalier, et Liagan vit Psycho. Liagan allait taquinner un tantinet Psycho, après tout après les oreilles, il devait tout accepter? Il pri son air de mauvaise humeur.

_Tiens donc, tu restes là cacher, je me serais fai tué, tu n'aurais pas mesme pas bougé, et ben, moi qui me croyait en sécurité auprès d'un Ecuyer, ppfff, merci Psycho...

Liagan regarda Psycho, de son air insolent qu'il avait du mal à faire et ne put sempécher de rire.... après quoi, il rajouta:

_Tu as vu, Nostre chèr Kékidi est revenue en Ryes, après ce poste de garde, je pars en taverne moi

Sourit et regarda Kékidi et Psycho

Invité

Contre toutes attente le René n'envoya pas Liagan paître, bien au contraire il avait l'aire content d'être accueilli ainsi à la forteresse. Tout deux s'était échanger une poignée de mains vigoureuse, si vigoureuse que Psycho fut heureux d'être à suffisamment bonne distance pour que le René ne le salut que d'un sourire… Un sourire? De mieux en mieux! René semblait transformé, il ne beugler plus pour parler, et il semblait de fort bonne humeur. Il ne fallait pas gâcher ça.
C'est tout de même incrédule que Psycho s'avança vers les deux autre et dit:
Oui bienvenu à la forteresse, la taverne n'est plus la même sans vous!
Psycho n'en dit pas plus laissant à chacun le soin de donner le sens de ces mots selon ses affinités avec le René. ()

Après quoi Ligan l'apostropha. Ce à quoi il répondit souriant:

Et comment que je t'aurais laissé te faire tuer, un diable comme toi je serais bien débarrassé.
Il lui fit un clin d'œil.
Et puis, c'est la forteresse que je dois protéger, pas ton séant!Après quoi il laissa échapper un rire à gorges déployé.

Bon trêve de plaisanterie, je vais vous faire ouvrir la seconde herse.

Psycho disparut alors dans la salle de garde, après quoi la première herse se baissa, puis la seconde se leva; le tous dans ce bruit si particulier de chaine d'acier, et de crissement des herses. Laissant le passage libre à Kékidi.
Puis perplex Psycho regardait tour à tour les deux herses... Tien tien? il serait peut-être temps de les refaire graisser et de repasser un bon coup de peinture... pensa t-il.

Vers Liagan, avant l'arrivée de Psycho:

- " Dieu m'damne! On va peut être pouvoir faire queq' chose de toi, p'tit gars! Du fond d'bouse au fond d'harnois! Si ça c'est pas d'l'évolution! "

Reprenant là avec l'arrivée de l'écuyer, il se tourna vers le Licorneux et lança:

- " Et un flandrin, un! Le bonjour, escuyer! Par ce soleil, j'me dis que la garde doit être peinarde, nan? "

Et le René de prendre son baluchon à bras, et de l'ouvrir pour y farfouiller.

" Sur le r'tour, j'suis passé par le Languedoc, le Périgord et la Touraine. J'ai d'mandé queq'z'expéditions à la forteresse qui devraient pas être dégueux', si v'voyez c'que j'veux dire... 'Soyez pas étonnés si un charroi d'mandant le René arrive, quoi!

Et pis..."Le farfouillage s'arrête. Le René en sort un saucisson énorme, à la couleur légèrement noirâtre. Puis, une bouteille en verre blanc, au liquide ambré à l'intérieur.

- " Un Aragonais m'a vendu cette p'tite dame pour trois fois rien, su'l'marché aux putes de Montpellier. M'en direz des nouvelles! Le saucisson, c'est du sanglier. L'a été roulé dans la cendre, 'parait. M'direz c'que z'en pensez. Pour la tétine, c'est d'la goutte. J'l'ai récupérée à un Lorrain, du côté d'Angoulême. C'est d'la Tsuika. Ca vient d'l'Est. M'en direz des nouvelles aussi! "

Liagan était joyeux. L'ambiance elle aussi était joyeuse. Psycho prit bien la blague de Liagan, et celui-ci lui répondit tout en blaguant.

Et comment que je t'aurais laissé te faire tuer, un diable comme toi je serais bien débarrassé
Il lui fit un clin d'œil.
Et puis, c'est la forteresse que je dois protéger, pas ton séant!

Liagan rigola, et Kékidi lui fit encore un compliment si l'on puis dire.

" Dieu m'damne! On va peut être pouvoir faire queq' chose de toi, p'tit gars! Du fond d'bouse au fond d'harnois! Si ça c'est pas d'l'évolution! "

Kékidi avait toujours sa manière de parler, en hachant les syllabes, et pronoms, c'est pourquoi Liagan se concentrait quand René prenait la parole, il prenait bien soins de tout éouter pour ne point estre larguer.
Puis enfin, Psycho les rejoignit. Et Kékidi leur annonçcait l'approche de Chariot de nourriture.

" Sur le r'tour, j'suis passé par le Languedoc, le Périgord et la Touraine. J'ai d'mandé queq'z'expéditions à la forteresse qui devraient pas être dégueux', si v'voyez c'que j'veux dire... 'Soyez pas étonnés si un charroi d'mandant le René arrive, quoi!

Liagan répondit aussitot

_Mmmmh, rien que d penser à de nouveaux plats, bien constituant, celà me donne très faim, mesme en cette heure si matinale Sourit

Ensuite, Kékidi continua de chercher dans son baluchon, et enfin, il s'arréta et sortit un énorme saucisson, suivit d'une bouteille de verre blanc, avec dedans, un liquide de couleurs ambrés.
Liagan avait faim en voyant celà et comme il lui restait du pain, un festin s'annonçcait. Et Kékidi expliqua d'où celà provenait.

- " Un Aragonais m'a vendu cette p'tite dame pour trois fois rien, su'l'marché aux putes de Montpellier. M'en direz des nouvelles! Le saucisson, c'est du sanglier. L'a été roulé dans la cendre, 'parait. M'direz c'que z'en pensez. Pour la tétine, c'est d'la goutte. J'l'ai récupérée à un Lorrain, du côté d'Angoulême. C'est d'la Tsuika. Ca vient d'l'Est. M'en direz des nouvelles aussi! "

Liagan regarda le saucisson, celà ressemblait à de l'andouille qui se faisait en Bretagne, mais vue la grosseur, et l'explication, aucun doute que ça n'en était point.

La faim de Liag s'était accentuer en voyant celà et celui-ci laissa échapper un gargouillement, de la bonne nourriture, il fit un grand sourire à Kékidi et rajouta.

_Tout celà me parait délicieux Kékidi, tu as le chic pour trouver de la bonne nourriture et de la bonne bibine hein.

Liagan sourit et regarda alternativement Psycho et René

Invité

Psycho était à chaque instant de plus en plus surprit, voilà maintenant que le René faisait des "cadeaux", ou peut-être est-ce simplement une sorte de pourboire pour facilité le passage de sa dite charrette...? Voulait-il qu'on ne soit pas trop regardant sur ce qu'elle pouvait contenir?
Cela lui semblait louche, toujours aussi incrédule de tel changements de comportement du René...

Cependant, ce n'était pas ainsi qu'il l'avait proposé, peut-être était-ce un réel cadeau, peut-être finalement que Psycho ne connaissait pas vraiment Kékidi... Il était vrai qu'il ne l'avait pas beaucoup croisé depuis qu'il était dans l'ordre, et encore moins copiné...

Il essaya de balayer ces questions de sa tête ne pouvant y trouver de réponses satisfaisante en l'instant, il dit donc:

Je vous remercie pour ces présents, nous les goûterons avec joie sitôt que nous aurons un peu de temps, mais au sujet de vos fournitures? Devrons nous vous faire appeler ou vous les faire mener à la taverne?

Psycho était satisfait, il avait su trouver les mots juste, de la réponse du René dépendrait donc de son niveau de vigilance.

- " A son arrivée, vous pouvez m'faire prév'nir si je suis dans l'coin. Sinon, vous la faites passer dans la cour et mettre à proximité d'la taverne. J'réussirais bien à trouver un ou deux loustics pour m'aider à décharger. "

Décidemment, même face à un niveau de langue soutenu et à une question bien articulée, le René ne pouvait répondre au même niveau. Il ne pouvait pas être attristé de ce fait, surtout aujourd'hui. Mais en être peiné, surement. Son érudition n'avait jamais été excellente. Et devant les bons mots du flandrin, il sentait aussi que sa carrure n'était plus une barrière avec le commun des mortels. Il avait fait sauter quelque chose en lui. Un verrou qui le rendait inaccessible. Ce que Psycho avait senti, et à très juste titre d'ailleurs! Peut être n'avait il plus peur des autres? Qui sait?

Le René remit sa francisque sur l'épaule, après avoir plié les genoux, attrapa son bâton de coudrier resté contre le mur. Et fit repasser son baluche contre son dos, avant de retourner à ses quartiers. Il dormirait, après manger, sûrement. Il avait fort hâte de cela. Reprenant son bâton, disais-je, une note musicale atteignit l'oreille de l'homme d'arme et de l'écuyer. Tournant la tête, peut être pûrent-ils voir la coquille Saint Jacques qui, débonnairement, se dandinait, drelindrela, en pendule autour du bâton. Peut être pas. Qui pouvait le savoir?

Invité

Psycho avait écouté la réponse du René très attentivement afin de savoir quelle conduite il allait tenir face à la dite charrette du Tavernier. Ce faisant il fut satisfait de sa réponse. Elle révélait selon lui qu'il se moquait de réceptionner la charrette lui-même et que par conséquent il n'avait probablement rien à cacher. Une deuxième solution était possible bien que fort improbable; elle consistait simplement dans le fait que Kékidi ait suffisamment changé pour devenir intelligent et rusé, à moins d'un miracle... Mais il n'y croyait guère, ho bien sure il savait Kékidi capable de ruse, mais une ruse simple et grossière.

Psycho observait alors le René traversant le corridor, soulagé que cette rencontre se soit finalement bien passé.

Un miracle se remémorât-il… soudain un éclair, un eurêka.
*Qu'y avait-il au bout de son bâton? Un coquillage?! Mais oui ce coquillage à la forme se particulière… Etait-ce possible? Lui? Le René?*

Psycho resta quoi un long moment… Se rendant compte que plus il en aprenait sur le René plus il se rendait compte qu'il en ignorait. Il avait le regard perdu en direction de la forteresse là où le René venait de disparaître.