[RP] A la recherche de Gerfaut

Blackhorn et Mélisende venaient d'arriver à l'entrée de Ryes, par le nord.
Obliquant à gauche ils chevauchaient maintenant vers la place de la Licorne, en face de l'église Saint Sauveur.
Du haut de son Frison "Black Pearl", Jak dévisageait les personnes qui rentraient dans son champ de vision, saluant aimablement les hommes, gratifiant d'un sourire les femmes dont il croisait le regard.
Mélisende était à ses côtés, légèrement en retrait, la tête de son cheval à hauteur de sa cuisse.

Où donc était ce fameux Gerfaut? Serait-il à cheval? Sa tenue permettrait-elle de le reconnaître?

Au pire, s'ils ne rencontraient personne qu'ils puissent identifier, ils iraient à l'Auberge du Vieux François, lieu habituel de passage des Licorneux en visite ici.

Se retournant un peu, il fit un signe de tête à Mélisende, lui indiquant la direction de la Grand Rue, de l'autre côté de la Place....

Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 11/11/2011

Mélisende était arrivée depuis peu à Ryes, elle était ravie de faire équipe avec une personne qui connaissait déjà les lieues. Après être passée au dortoir pour changer sa robe contre des braies et une chemise beaucoup plus approprié surtout pour monter à cheval, la jeune fille se rendit au écurie où son partenaire l'attendait.

On lui confia une jument nommée kamelot, à première vue elle semblait assez docile. La jeune d'Euphor n'était pas une cavalière émérite, mais elle montait à cheval depuis son plus jeune âge, cela faisait parti de l'éducation donné par son père. Tous deux sur leur monture, Blackhorn et Mélisende se rendirent au village. La prochaine étape était de trouver ce Gerfaut, où se trouvait-il? Comment le reconnaître sans avoir aucune indication à son sujet.

Un signe de tête du frère fit comprendre à la jeune fille qu'elle devait le suivre. Elle lui fit confiance, il connaissait les lieues beaucoup mieux qu'elle.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

[Deux heures avant.]

Bon alors la patronne avait été clair. Il devait se rendre à plusieurs endroits à la suite, y attendre deux personnes, leur remettre un message puis les laisser se débrouiller. Bien. La récompense pour services rendus? La question une fois posée, vu le regard de la brune pour réponse, il avait pris les messages sans demander son reste et avait filer plus vite que le vent jusqu'à sa chambrée à Ryes. Du moins le lieu qui était le sien quand Marie lui ordonnait de rester à la forteresse.

Posant soigneusement les parchemins avec les noms des destinataires et les lieux où ils devaient être donnés, le rouquin, les mains dans les poches, réfléchissait. Elle avait dit où, à qui et même comment. Il fallait corser l'affaire et donc qu'il se déguise. A la base il n'avait rien contre sauf que dans la pièce, se trouvait le déguisement en question. Et là, lorsque la brune lui avait montré, il avait tenté, vainement cela va sans dire, de la faire changer d'avis. Marie était restée inflexible. Et vu qu'il ne souhaitait pas se retrouver dans une cage à corbeaux, il avait dû s'incliner.

Il se retrouva donc à se grimer, seul, faisant de son mieux pour que tout soit en place, grognant entre ses dents mais pas trop fort. Avec la patronne on ne savait jamais. Elle avait un espèce de don pour lui tomber dessus quand il ne fallait pas.

[Attention devant]

C'était à se demander comment faisaient ces dames pour marcher avec ces trucs en guise de chausses. Il avait dû clouter de petits bouts de bois pour faire les talons sous les semelles et le voici qui déambulait en robe et en perruque, prises toutes les deux à Gontrand l'intendant d'Enguerrand mais ceci est une autre histoire. Le tout était de paraître féminine et de rester debout. Autant vous dire que le un était à oublier et que le second menaçait de s'effondrer rapidement. Bref, il se dirigeait vers la rue principale, bon an mal an, sous l'oeil goguenard de bon nombre d'habitants du village à qui, pour l'heure, il était obligé de faire un grand sourire, rôle oblige, tout en notant qui se fichait de sa trogne. Une fois cette comédie finie, cela allait faire mal!

Blackhorn et Mélisende traversaient la Place de la Licorne au pas, juchés sur leurs montures, dévisageant les rares passants.

Quelques étals proposaient de la nourriture, des vétements d'une facture assez rudimentaire ou des ustensiles divers, tant pour la cuisine, les champs ou la vie courante. Ryes n'était qu'un bourg, essentiellement paysan, avec quelques rares artisans.

Alors qu'ils avaient fini de traverser la place, son regard fût attiré par une étrange créature, attifée d'une robe dépenaillée et mal ajustée et, le plus extraordinaire, une perruque de guingois! Quand à son visage, il lui revint aussitôt en mémoire un morceau de phrase latine: "cum geulam horribila fardata...." qui définissait à merveille son aspect!

Enfin, à merveille, c'était façon de parler... mais elle faisait si anachronique dans ce village de paysans que Blackhorn se demandait si ce n'était pas une de ces hétaïres que l'on croisait parfois sur les routes et qui allaient vendre leurs charmes de bourgades en villages.
Elle restaient en général peu de temps, le temps de se faire chasser par les matronnes du cru... les même qui venaient, la nuit avancée, rechercher leurs maris ivres en taverne en les tenant par l'oreille!

Il approcha de la donzelle, bien que plus il approchait, plus il doutait qu'elle en fût une, le côté "hommasse" de sa démarche hésitante qui lui faisait se tordre les chevilles un pas sur deux et la barbe naissante sous sa couche de fard, lui donnaient de sérieux doutes.

Il se pencha vers "elle":

- "Dis-moi la gueuse, je ne t'ai jamais vue ici. Connais-tu ces gens autour de nous? Nous cherchons avec ma compagne, un certain Gerfaut, Intendant de la Licorne Marie-Alice. Cet écu pour toi si tu sais où je peux le trouver..."

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

Ils étaient deux à se diriger vers lui, la question était s'agissait-il des 'bons' Deux équipes avait-elle dit, une comportant deux hommes et une autre un homme et une femme. Licorneux en devenir mais en même temps, entre ceux qui l'étaient, ceux qui voulaient le devenir, ceux qui s'en moquaient, pas simple de les reconnaître. Du moins pour lui.

Se réajustant aussi discrètement que possible, et autant vous dire que lorsqu'on parle de Gerfault, la discrétion... Ahem.... Et de tirer sur ses jupons d'une main, et de redresser sa perruque de l'autre, tendu comme un arc prêt à péter. En mission, il était en mission. Allons, haut les coeurs. Et de sortir sa merveilleuse voix de fausset.

Dites-moi beau militaire, il y a marqué agent de renseignements sur mon séant?

Cela posait son homme, pardon sa femme, d'avoir une patronne qui vous force à parler correctement en public. Hop demi-tour et dandinement du derrière sous le nez, ou du moins c'était l'idée, de Black.

Non je ne crois pas. Donc vous me disiez chercher? Un certain intendant. Croyez-vous que je connaisse toutes les personnes du cru?

Comment allait-il s'en sortir. Le truc c'était de leur donner le message mais après tout il pouvait bien jouer un peu non?

Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 11/11/2011

Les deux Licorneux arrivèrent au centre du village de Ryes, des personnes vaquaient à leurs occupations pendant que d'autres faisaient tranquillement la causette. Tout comme son compagnon, la jeune fille observait chaque personne, où pouvait bien se trouver ce Gerfault...

Une personne attira son attention, pas seulement la sienne puisque Blackhorn s'approcha d'elle. Cette personne avait l'apparence d'une femme mais tout chez elle évoquait le contraire. Certes Mélisende n'était pas une experte en anatomie, le corps masculin était encore tout un mystère pour elle, mais elle avait assez souvent assisté sa mère dans son dispensaire pour savoir reconnaitre un homme d'une femme. Et la personne devant ses yeux qui voulait se faire passer pour une femme, malgré son accoutrement, sa perruque, ses chausses n'en était pas une.

Le bougre y mettait pourtant du sien, même s'il donnait l'impression de marcher sur des oeufs, il faisait beaucoup d'efforts pour tenir en équilibre dans ses chausses à talons. Sans se mêler à la conversation, Mélisende observa son compagnon, allait-il se faire duper ou bien se rendrait-il compte de la supercherie?

Le frère semblait bien connaitre la gente féminine, pour sûr il comprendrait qu'il s'agissait là d'un homme. Une telle personne pouvait-elle se trouver là par hasard? Etait-ce ce Gerfault? Que devait-il faire exactement? Que de questions que se posait la jeune fille. La suite des évènements répondrait peut-être à certaines de ses interrogations.

Le sang de Blackhorn ne fit qu'un tour. Ce langage chatié n'est pas celui d'un paysan et le fait de refuser un écu, même en l'échange d'un renseignement faux, n'était pas dans l'habitude d'une hétaïre.

Sa réaction fut vive: il colla le flanc de son frison contre le travesti d'un coup sec sur les rênes, se pencha sur le côté pour prendre l'individu sous les bras et d'un coup de reins puissant le posa en travers de sa selle!

La perruque que portait l'homme tomba par terre dans le mouvement, révèlant une tignasse rousse.
Puis Black pris un des lacets de cuir passés dans un anneau de sa selle et attacha les poignets de l'homme, puis le faisant basculer tête en bas un peu plus, il lui attacha les pieds de la même manière!

- Alors faquin, tu te moques de nous? A mon tour maintenant de jouer avec toi!
Je t'emmène dans cette tenue à l'Auberge du Vieux François, il y a bien quelqu'un là-bas qui pourra me dire qui tu es!

*Se tournant alors vers Mélusine médusée...*

- Suis-moi Soeur, nous allons présenter ce plaisantin à l'Auberge afin qu'on le reconnaisse!

*Se retournant vers l'homme au travers de sa selle*

...à moins qu'il ne souhaite pousser le ridicule plus loin et qu'il se décide à parler et à dire qui il est!

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

La mignonette ne disait rien quant à elle, l'observant tandis que son compagnon prenait la parole et finalement les choses en main. Plutôt fort le gaillard soit dit en passant puisqu'une fois contre le flanc de son cheval il l'attrapa, le souleva de terre pour le coucher en travers de sa selle comme il l'aurait fait de la première donzelle venue. Certes Gerfault se savait plus maigrelet que son compère Gontrand mais tout de même il n'était pas non plus un jeune perdreau de l'année pesant à peine une dizaine de kilos.

Bien évidemment le déguisement ne fit pas long feu dans pareille situation et tandis que l'intendant regardait tomber sa perruque sans doute, le voici qu'il se retrouvait ligoté sans plus d'effort. Vu qu'il avait tout de même la tête libre et qu'il n'avait pas eu droit, en plus du reste, dieu merci, au baillon, il réussit à en placer une à défaut de pouvoir bouger, prenant un tout autre ton.

Bon! Si on peut m'me plus s'marrer! J'vous signale que l'message je l'ai dans l'corsage.

Rester à le détacher pour qu'il puisse le donner parce que si le licorneux en devenir s'amuser à le fouiller, pour le coup, il y en a une qui serait avisé et qui pourrait lui remonter les braies façon Aella. Et pour qui la connaissait la patronne, cela risquait fort de ne pas être plaisant.

Gerfault a écrit:: Bon! Si on peut m'me plus s'marrer! J'vous signale que l'message je l'ai dans l'corsage.

Retenant un mince sourire, Blackhorn sorti une dague de sa botte droite et coupa prestement les liens de cuir des jambes d'abord, puis redressant Gerfaut, ceux des mains, avant de le laisser glisser les pieds en bas cette fois-ci, le long de son cheval tout en le retenant pour ne pas qu'il s'affale au sol avec ses chausses à talons...

"Quelle mouche vous a piqué, Gerfaut, d'avoir voulu vous moquer de nous ainsi? N'était'il pas plus simple de vous faire reconnaître comme je vous en ai laissé l'occasion?
Je suis Blackhorn et voici Soeur Mélisende et nous vous cherchions pour ce fameux message que vous deviez nous confier.
Finissons-en, nous avons suffisamment perdu de temps!"

*Se retournant vers Mélisende...*

"Approchez-vous ma Soeur, ne restez pas en arrière, c'est bien l'Intendant que nous cherchions."

et il tendit sa main gantée vers Gerfaut, attendant qu'il lui remette les documents....

Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 11/11/2011

Les faits s’enchaînaient à une telle vitesse que Mélisende n'eut pas le temps de réagir. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Blackhorn souleva le perruqué et d'un geste sûre le hissa sur son cheval et lui ligota les mains et les pieds. Ce qui est certain, c'est que cela fit son effet, l'homme avoua qu'il était bien le Gerfault recherché. Après avoir coupé ses liens et remit ce dernier sur ses pieds, le frère se tourna vers sa partenaire.

"Approchez-vous ma Soeur, ne restez pas en arrière, c'est bien l'Intendant que nous cherchions."

Mélisende s'approcha et attendit que l'intendant remette à Blackhorn le nouveau message.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

Bon ben cela c'était fait.

Ce qu'il m'prend? Bah tout simplement je fais c'que m'a dit la patronne. Elle a dit qu'je devais vous faire chercher, et m'déguiser. Alors je l'ai fait. Croyez qu'je m'balade comme ça pour l'plaisir?

Non mais franchement il avait une tête à se travestir? A se grimer de la sorte? Et puis quoi encore. Pourquoi pas aussi à courir les remparts tant que l'on y était? Du revers de la manche il s'essuya le visage, retirant un peu plus de son maquillage. Il allait devoir se baigner après tout cela, enfin se remaquiller pour les autres d'abord. Raaah enfin c'était tout à fait l'enfer cette mission.

La main dans son corsage, erf le sien et pas celui d'une femme quelle horreur quand même, alla récupérer le message qu'il tendit à Melisende. Là. Juste pour montrer qu'il décidait un peu tout de même dans cette histoire.

Voilà l'message. Et faut qu'j'attende encore un peu avant d'vous laisser.

Bah oui, il savait ce qu'ils devaient trouver maintenant mais ne le dirait pas ni n'indiquerait son emplacement.

[MP parti aux deux.]

Mélisende avait lu le message et tendu le morceau de parchemin à Black. Un seul mot... qui le rendait perplexe.
Puis un sourire naquit sur son visage, il se tourna vers Mélisende lui faisant un clin d'oeil complice...

Se retournant enfin vers Gerfaut, il lui dit:

- Merci pour nous avoir remis ce message Messire Gerfaut, vous avez parfaitement remplit votre mission. Puis-je vous proposer, pour me faire pardonnez ma rudesse à votre égard, de nous suivre jusqu'à l'Auberge du Vieux François, en bas de la rue, que je vous offre à boire?
Ce déguisement ridicule et mon comportement un peu... "cavalier" ont dû vous donner soif! Je serais ravi de me faire pardonner en vous offrant de quoi vous désaltérer autant que vous le voudrez...

Blackhorn affichait un sourire aimable et sincère en regardant Gerfaut, et il l'encourageait du regard à accepter...

Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 11/11/2011

Mélisende avait lu le parchemin avant de le donner à son compagnon. Cette fois-ci, le code n'était pas aussi facile à déchiffrer. Ils devaient découvrir une arme, la jeune fille connaissait beaucoup d'armes, elle les passa en revue dans sa tête,contant mentalement ceux qui avaient 7 lettres. Elle se creusait pourtant la tête mais aucun déchiffrage. Elle jeta un oeil au frère à ses côtés, il ne semblait pas avoir plus d'idée qu'elle. Puis se tournant vers elle, il lui fit un clin d'oeil complice. Que signifiait ce clin d'oeil?

Après ce que le frère avait imaginé pour le pauvre intendant, la jeune fille s'attendait à tout. Se tournant vers Gerfault, Blackhorn s'excusa et lui proposa de se rendre jusqu'à l'auberge pour se désaltérer. Mélisende fronça les sourcils, où voulait-il en venir?

La jeune d'Euphor attendit la suite des évènements s'attendant à être surprise.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

Un habitant du village passa près d'eux, regardant Gerfault d'un air hilare. Ah ça, il devait avoir une sacrée allure ainsi habillé, sans compter que de se retrouver en travers de la selle puis redescendu les pieds au sol avait quelque peu mis sa tenue en désordre. Ah ça, il n'avait pas finir de faire rire dans les chaumières - ce qui lui déplaisait déjà - mais surtout dans la taverne du village, bien connue dans le coin. Aussi quand Blackhorn lui proposa de s'y rendre pour sceller la paix, il secoua farouchement la tête.

On ira boire après s'vous voulez mais pas maint'nant.

Il ne put s'empêcher d'avoir un sourire goguenard à les voir faire une drôle de tête devant le parchemin. Ils allaient devoir réfléchir pour trouver l'objet en question. Le rouquin savait que cela avait été présenté comme une arme et, en certaines mains, c'était bien le cas.

Pis vous avez un truc à trouver j'crois ben. Devriez commencer à chercher. Ah pis, connaissant l'deux qui vous font c'te truc.... Cherchez ben du côté d'la brune.

Non mais il n'allait pas leur dire non plus ce que c'était exactement hein.

Jak était un peu déçu, son stratagème n'avait pas fonctionné. Il regardait encore Gerfaut attentivement comme il avait appris à le faire à l'Ostel-Dieu.

Ce visage rubicon, ce début de couperose, ce blanc de l'oeil jaunâtre dû à une insuffisance hépatique, tout indiquait cependant que l'homme aimait tâter de la bouteille.
Etait-il plus consciencieux qu'il n'y paraissait?

Soudain, il comprit! Il avait vu le visage hilare de plusieurs personnes qui les croisaient en regardant son accoutrement et peut-être même avaient-il vu sa mésaventure.
Il devait être connu ici, forcemment puisqu'il était l'Intendant de Marie!
Ainsi sa dignité passait avant son plaisir... à moins que se soit sa mission?
Il le regardait d'un autre oeil et se dit qu'il s'en souviendrait.

"Eh bien tant pis pour vous Gerfaut, ce sera pour une autre fois. Passez une bonne journée."

Se tournant vers Mélisende qui ne les avait pas quitté des yeux et suivaient leurs propos, il lui dit:

"Je vous propose de descendre la rue et de prendre la première à droite. Nous nous arrêterons à "l'Auberge du Vieux François". C'est un lieu incontournable ici, tant pour les Licornes que pour leurs visiteurs qui s' y arrêtent parfois.
Nous pourrons y trouver une table et nous pencher plus attentivement sur la résolution de cette enigme et, si nous la découvrons rapidement, peut-être même aurons-nous le temps de faire plus ample connaissance..."

Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 11/11/2011

L'intendant déclina l'invitation du frère à se rendre dans la taverne pour vider quelques chopines. N'était-il point dupe et avait compris où voulait en venir les deux compagnons ou bien une autre raison l’empêchait d'accepter la proposition. Quel qu’en soit la raison, tous deux devaient trouver une autre solution pour résoudre avec succès cette énigme.

"Je vous propose de descendre la rue et de prendre la première à droite. Nous nous arrêterons à "l'Auberge du Vieux François". C'est un lieu incontournable ici, tant pour les Licornes que pour leurs visiteurs qui s' y arrêtent parfois.
Nous pourrons y trouver une table et nous pencher plus attentivement sur la résolution de cette enigme et, si nous la découvrons rapidement, peut-être même aurons-nous le temps de faire plus ample connaissance..."

Avec plaisir frère, je n'ai point encore eu l'occasion de me rendre dans cette auberge. Espérons que le lieu soit propice à la réflexion.

La jeune fille suivit donc le frère jusqu'à l'auberge, elle était ravie de cette rencontre et pourquoi pas de faire un peu plus connaissance. Depuis son arrivée à la forteresse, elle avait rencontrée très peu de personne. d'un naturel peu loquace, elle tenait sa timidité de sa mère. Mais la jeune fille espérait bien que son arrivée à la forteresse l'endurcirait un peu et changerait les choses.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

Haussement d'épaules du rouquin à la réaction des deux personnes devant lui.

Fait' comme vous voulez mais souv'nez vous de c'que j'vous ai dis.

Il prit alors ses jupons dans ses mains pour les relever et partit la tête haute en direction de son antre. Il fallait retaper son déguisement pour rejoindre le second groupe. Pas de bonne journée souhaitée, bah non il les reverrait pour la prochaine énigme.

En attendant, il maudissait sa maitresse et se promettait de trouver une façon de se venger de cette humiliation publique. De se venger et surtout de ne pas se faire prendre, ce qui était une autre paire de manche.

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