Arrivée d'une retardataire

Cela faisait des semaines qu'elle avait reçu cette réponse de la part de l'Ordre de la Licorne.

Plusieurs sentiments s'étaient suivis suite à la lecture de la missive du Grand Maître.
D'abord un sentiment de dégoût, du fait qu'elle n'avait point été acceptée véritablement au sein de l'Ordre. Arambour prenait cette réponse négative comme un premier échec, la première chose qui lui résistait depuis son premier souffle, ses premiers plans aux desseins bien précis.
Puis un sentiment de haine, à l'encontre de ceux qui avaient mis plus de ces fameuses trois semaines à voter son intégration ou non, à l'encontre de ceux qui avaient oser la refuser. Il en cuirait de tous ceux qui avaient voter contre le fait qu'elle devienne écuyère. Probablement toutes les personnes autorisées à voter au sein de l'Ordre, soit la plupart des licorneux.
S'en suivit donc un sentiment de résignation, la Démesquine ne réussirait point à faire payer tous ceux là, ils étaient trop nombreux, trop forts, ils avaient bien trop de notoriété en ce bas monde pour qu'elle puisse se permettre de tous les écorcher. Elle n'avait donc point d'autre solution maintenant, elle devait absolument faire ses preuves et gravir un échelon de plus.
Le sentiment qui la hantait maintenant était celui du surpassement, elle voulait, il fallait, elle se devait de faire toujours mieux afin de ne point rester cette pauvre femme d'arme dont tout le monde se contre-fiche, que tout le monde pourrait prendre comme une sous-fiente de l'Ordre, que tout le monde désignerait comme une bonne à rien, que tout le monde pourrait qualifier de "celle qui n'a même pas réussit à devenir écuyère". Il était tout bonnement hors de question qu'elle puisse être ainsi ainsi définie par quiconque, question d'honneur.

Le fait est qu'elle n'avait point le choix et qu'elle était obligée de passer par cette étape, obligée d'apprendre le sentiment d'humilité, une chose qu'elle ne connaissait même pas. Cela serait l'occasion d'apprendre plus que le maniement des armes et le fonctionnement de l'Ordre de la Licorne. Cependant c'était un apprentissage dont elle se serait bien passée : l'humilité.

Maintenant qu'elle avait réussit à enfouir au plus profond d'elle même tous les sentiments que toute personne normale qualifierait de négatifs, elle prit la route sur le dos de sa belle jument en direction de la forteresse, siège de la Licorne.
Messire Joey Vellini d'Ambroise lui avait bien dit qu'il l'accompagnerait jusque là bas, lui qui connaissait le chemin puisqu'il avait également été homme d'arme de la Licorne dans sa jeunesse. Mais, forcée de constater que ce Messire ne daignait toujours pas présenter son joli minois à la jeune demoiselle qu'était Arambour Démesquine, elle se résigna à prendre seule la route. Ne prenant même pas la peine de prévenir qui que ce soit, elle avait pris la route. Sans se soucier du fait que quelqu'un pourrait peut être s'inquiéter de son absence, elle avait pris la route. La seule personne qu'elle souhaiterait voir s'inquiéter pour elle, c'est Messire Joey, mais comme ce dernier se faisait encore moins présent qu'un artésien toujours vivant sur le sol normand, il ne se rendrait probablement pas compte de son absence.

Soupire.

La jeune femme aux yeux vert commençait à apercevoir le haut de la bâtisse où elle se rendait, et toujours pas l'ombre d'un coursier, d'un pigeon, d'un étourneau, d'une hirondelle, d'un bourdon, d'une mouche, d'un moucheron, d'un acarien, porteur d'une missive de la part de Messire Joey.
C'était à se demander si elle importait réellement pour lui. Dans un sens, elle avait à peine vingt printemps, il en avait le double. Il avait de nombreuses connaissances en armes, elle n'en avait aucune.

La Démesquine fronça les sourcils quelques secondes afin de s'empêcher d'y penser. Pourquoi se laisser pénétrer par un tel sentiment lors qu'elle était en route pour son avenir de Licorne. Pourquoi penser à lui lors qu'elle était en route pour une chose qui n'avait rien à voir avec lui. Pourquoi Messire Joey était un sujet auquel elle pensait au moins une fois par jour. Pourquoi se poser tant de questions et faire preuve d'hésitation lors que dans quelques heures à peine, il faudrait faire preuve de sureté et d'assurance.

Afin d'y arriver plus rapidement, elle caressa l'encolure de sa belle monture, donna deux légers coups de talons dans les flancs de sa jument et elle lui chuchota quelques mots à l'oreille.
La jument n'eut pas à se le faire répéter deux fois et elle accéléra la cadence. Ceci faisant qu'elles arrivèrent un peu plus tôt que prévu à destination. Ce qui n'était point un mal quand on voyait que le soleil avait déjà fort bien avancé là haut. Cela n'aurait certainement point été de bonne augure que d'arriver en fin de soirée, à cette heure où les gardes doivent joyeusement ripailler.

Arambour descendit alors de sa monture qu'elle laissa aller brouter dans les herbes sur les côtés du chemin, puis elle leva la tête.
A première vue, il n'y avait point de gardes devant l'entrée, mais pour autant, elle n'avait point envie de s'abîmer la voix en beuglant à tout va comme ces animaux abrutis que sont les ânes.
L'idée lui vint de regarder au travers de la herse, au cas où elle y trouvait une personne susceptible de l'empêcher de se détruire les cordes vocales. Seulement, cela n'était pas des plus corrects que de venir coller son nez à la herse d'une telle forteresse et de scruter l'intérieur de la dite forteresse à la recherche désespérée d'un garde.

Il fallait bien qu'elle s'approche, et elle s'approcha donc un peu, lorsqu'elle vit du mouvement derrière la herse. Fort probablement celui qu'elle pourrait appeler son sauveur vocal.
Ses pas se firent plus rapides, pour ne point le perdre de vue, et elle s'adressa à lui, le mur de ferraille entre eux, ce n'était point des plus agréables pour discuter, mais soit.

-Bonjour Messire ! Je me nomme Arambour Démesquine. J'ai reçu missive de la part de votre Grand Maître m'annonçant mon intégration à l'Ordre de la Licorne en tant que Femme d'armes. Etant également écrit qu'il me fallait venir à cette adresse, me voilà donc à présent.

Certainement qu'on lui demanderait cette fameuse missive, une fois que le garde aurait pris la parole, afin de prouver ses dires. Fort heureusement, elle y avait bien songé avant de partir et l'avait dans sa besace.
Besace qui se trouvait sur la jument, jument qui se trouvait à quelques pieds de là. Missive qui n'était donc point perdue.
Arambour attendit donc une réponse, en s'armant de son éternel sourire en coin.

La routine toujours la routine, rien a l’horizon, selon son habitude des quérir entendait les éclats de rire
Des jeunes paysannes, il allait les voir au travers de la grille, avec le fol espoir des que sa garde serait terminée de les rencontrer au village;
Au loin un cavalier soulevait un nuage de poussière mais cela ne l’intrigua outre mesure, aussi c’est d’un pas nonchalant que le colosse revint s’asseoir sur sa chaise la faisant basculer dangereusement pour l’appuyer contre le mur et les yeux fermes continua a penser aux jeunes filles du village et parti a une grande brune en particulier

Quand soudain une voix le tira de ses rêves, la devant lui derrière la herse une jeune femme couverte de poussièrel’interpella; il se leva pour s’approcher d’elle mais s’arrêta a trois pas de la grille de manière a ne pas forcer la jeune dame a trop soulever la tête pour lui parler; il l’écouta poliment et au fur et a mesure qu’elle parlait un sourire intérieur naissait chez lui; elle ne doutait de rien la petite dame
Rentrer comme ça dans la forteresse juste avec des paroles un joli sourire.

Je vous aie bien entendue Damoiselle,mais vous savez ,même si vous affichez votre plus beau sourire sur votre joli minoi,et qu’avec vos beaux yeux vert vous lanciez des œillades a damner un Saint ;vous n’arriverez jamais a faire lever la herse.

La il sourit ouvertement mais retint un grand éclat de rire; elle avait du caractère la Donzelle

Moi je veux bien vous croire vous étés attendue soit.dans ces cas la vous avez du recevoir une missive
Vous me la présentez et je verrais ce que je peux faire

Les bras croises sur sa large poitrine et continuant a regarder la jeune femme il attendit une réponse

La jeune femme fronça les sourcils à peine une seconde à la remarque de l'homme qui venait de lui répondre. Elle ne s'était point armée de son sourire afin d'entrer dans la forteresse sans même montrer la missive, qui d'ailleurs commençait à s'éloigner dangereusement, mais seulement parce qu'elle avait pour habitude d'avoir ce sourire sur les lèvres. Un sourire à moitié fourbe et à moitié aimable.

Cet homme homme lui lâcha un sourire lors qu'il avait fini de la flatter sur son regard, son sourire et son minois et à ce même moment, elle haussa ses deux sourcils, toujours quelques dixième de seconde. C'est qu'il avait un sourire particulièrement..... peu engageant dirons-nous.
Enfin, l'homme en lui même n'était pas des plus engageants. La Démesquine en était même à se demander comment lui, avait bien pu faire pour rentrer dans l'Ordre. Il n'était même plus grand, il était immense ! La circonférence des bras du garde devait compter au moins dis fois celle des bras de la pauvre Arambour.
Enfin, il faut dire qu'une femme avec les bras aussi larges que ses cuisses, ce n'est pas très attirant, et elle portait une attention particulière à son laisser paraître pour le moment.

Ce n'est qu'après ce sourire qu'il lui demanda de présenter le pli reçu et écrit de la main du Grand Maître de l'Ordre. Elle commençait à se demander si l'homme n'était point là simplement pour l'ennuyer, et qu'il n'était en fait que balayeur dans l'Ordre et qu'il n'avait donc rien à faire l'entrée, mais comme personne n'avait l'air d'accueillir la nouvelle arrivante, s'était dit qu'il pourrait s'amuser un peu en attendant le véritable garde.
Mais non.

Arambour siffla donc sa jument qui arriva au petit trop auprès d'elle et de la besace attachée à l'arrière train de l'animal, la jeune femme aux yeux émeraudes sortit la missive demandée par le garde, mais ne lui tendit point encore et lui posa d'abord une question.

-Je tiens ici la missive écrite par votre Grand Maître, mais avant de vous la donner, j'aimerai connaître votre identité. Ce n'est point que ma mère m'a défendu de parler à des inconnus, mais c'est tout simplement que je préfère lorsque le nom de la personne avec qui je discute m'est connu. Il est toujours plus aisé de retrouver une personne lorsque celle ci décline son identité. D'autant plus que nous aurons certainement à nous revoir, une fois que je serai entrée, autant donc vous présenter dés à présent, cela m'évitera d'avoir trop de noms à mémoriser d'un seul coup. Ce n'est point toujours chose aisée que de ne point en oublier.

Ce devait être au tour du Messire de se demander si ce n'était point elle qui se jouait de lui. Elle appréciait d'inverser les rôles, elle avait pris également cette habitude lors de ses joutes verbales avec Messire Joey. Cela se retournerait probablement contre elle un jour ou l'autre, mais point pour le moment, ce n'était point une chose pour laquelle elle risquait sa vie que de demander l'identité d'un inconnu.

Cependant, elle attendait de voir si l'homme derrière sa herse se défilerait en disant qu'il n'avait point à se présenter devant une jeune femme qui n'est rien alors que lui est au moins Homme d'Armes de la Licorne, ou bien s'il se présenterait sans rechigner.
C'était un jeu assez amusant que de ce poser ses questions avant que la scène ne se produise réellement, car l'on peut toujours être surpris par une chose que l'on avait point imaginé. C'est à ce moment là qu'on se dit que l'on ne sait pas encore tout à fait saisir l'entièreté du personnage en face de soi au premier regard.

Décidemment ce petit bout de femme avait du caractère, sourire en coin, elle osait tenir tête au colosse
Elle inversait les rôles voila que c est elle qui lui demandait la raison de sa présence la derrière la herse,un comble;pourtant elle n’était pas en position de force,c’est lui qui était dans la forteresse et non elle;mais apparemment cela l’amusait de se mesurer a l’homme;

Après tout on ne risque pas grand-chose a taquiner un fauve quand on est protége par des grilles et cela amusait le garde, mais si elle avait bien connu elle aurait vue que les yeux de l’homme brillait d’un éclat malicieux et non du regard noir et froid qui faisait peur a ses ennemies
Pendant un instant il eut une pensée pour son frère la haut dans la salle des registres qui devait s être levé en entendant les bruits confus qui arrivent en haut il devait commencer a trouver le temps bien long et peut être l’envier un peut

Mais son attention se reporta a nouveau vers la jeune femme, il continua a la jauger en pensant qu’avec le temps au contact de ses futurs sœurs et frères elle apprendrait la patiente et l’humilité, mais il ne faudrait surtout pas qu’elle se ramollisse car il avait devant lui il en était sur, de la bonne graine de guerrière
Tout cela l’amusait mais il n’allait pas y passer la nuit quand même.

Oui, hormis la politesse, rien ne m’oblige a me présenter a vous ; je pourrais faire ça une fois que vous serez a l’intérieur de la forteresse lorsque j’aurais la certitude que j’ai devant moi une femme d’arme
Mais autant gagner du temps, je m’appelle Boucanier nouvellement promu Écuyer de l’Ordre et comme vous le voyez garde qui vous empêche de rentrer;
Voila et maintenant ayez l’obligeance de me présenter cette missive que je puisse vérifier que vous étés bien appelle a servir ici,sinon passez votre chemin; il y a au village une très bonne auberge

Tout cela il l’avait débité sans se départir d’un sourire espiègle et dans sa voix il n’y avait aucune agressivité pour ne point brusquer la jeune dame

Certainement en avait-il marre de se trouver planter là derrière cette herse entrain de palabrer avec une femme qui lui était inconnue, ce pourquoi il avait débité ce flot de paroles ininterrompues sur un ton d'empressement, certes empli d'espièglerie, mais l'on sentait qu'il n'avait point que cela à faire de ses journées que de s'amuser à la herse avec de belles inconnues.
Soit ! La jeune Démesquine ne pouvait donc jouer plus longtemps avec l'homme qu'elle avait devant les yeux, l'Ecuyer Boucanier, elle qui avait pourtant tout son temps à tuer. Elle lui répondit donc, toujours armée de son sourire en coin.

-Ah Messire Boucanier ! Me voilà ravie de connaître enfin votre identité. Je dois avouer que votre rang, ce n'était point cela qui m'intéressait, mais me voilà également renseignée de ceci. Cela peut toujours servir me direz-vous. Je vous présente donc cette fameuse missive que vous attendez avec tant d'impatience.

Nith a écrit:

Citation :: L'Ordre royal de la Licorne à dame Arambour,
Salut et connaissance de vérité.

En ce jour, le Haut Conseil de l’Ordre s’est prononcé en défaveur de votre intégration en notre sein au rang d’écuyer.

Néanmoins, cette même assemblée a estimé devoir vous recevoir en tant que Femme d'armes,

Ainsi, veuillez vous présentée en la Forteresse sise à Ryes , et présenter cette missive aux gardes.

Vous exprimant mes salutations.

Faict en Ryes, ce 11e jour de juin de l'an de grasce MCDLVIII.

Elle ne put s'empêcher d'ajouter une petite note après avoir tendu la missive à l'Ecuyer.

-Je ne doute point qu'il y ait une fort bonne auberge au village Messire Boucanier. Certainement pourrons-nous nous y rendre un jour prochain afin de discuter sans ces barreaux de fer entre nous deux et autour d'un bon verre de Calva. Avec quelques uns de vos Frères et Soeurs en plus de cela, qui seront d'ailleurs bientôt les miens, une fois entrée.

Et encore un autre sourire en coin, décidément, il en avait de la chance cet Ecuyer là que de la voir sourire autant que cela.

Le temps commençait a lui paraître long, toutes ces palabres pour avoir enfin la missive.
Boucanier ecoutait la jeune femme, mais son esprit était ailleurs; la bas au de la de la grille, les
Pensées pleines de jeunes filles aux robes virevoltantes au milieu des champs de blé et plus loin
La foret ; la foret et l ombre de ses grands arbres ou il ferait bon de boire l’eau fraîche d’une source
Puis de s’allonger sur la mousse le dos appuie contre le tronc d’un vénérable chêne,; fuir cette chaleur étouffante ; mais tout cela ne fut qu images brèves;la réalité le rattrapa vite.

Il prit des mains de la jeune femme le fameux sésame en fit lecture puis se dirigea vers les portes voix
Et sans trop élever la voix mais assez fort pour sortir son frère d’arme d’une torpeur certaine

Ola Fool!! Regarde dans tes grands livres si une certaine dame Arambour est attendue chez nous!

Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 25/06/2009

Fool avait du s'absenter quelques temps et ainsi Ciaram s'était retrouvée catapultée dans la salle des registres .......pffffff pas très réjouissant les registres , lugubres même !....alors elle avait pris son temps avant de rejoindre cet endroit sombre et poussiéreux car rien y faisait, elle ne s'habituait pas à cette pénombre et à ces courants d'air .....

Certes en ces temps de douce chaleur l'endroit était assez agréable , frais et reposant même , mais dès que le soleil se voilait ou que le temps se détraquait , une ombre se posait sur les livres , un voile cachait les meurtrières et le moral de la garde s'assombrissait lui aussi

Elle avait essayé d'égayer l'endroit , un petit bouquet par ci , un autre par là ....la réfection du jardin médicinal lui permettait d'errer dans les coins et recoins de la forteresse et les fleurs sauvages à profusion en cette saison ravissait ses sens en éveil , un brin de paille et voilà un joli bouquet sur pied d'amarantes couleur sang et de menthe pour le coin archives , de benoîtes des ruisseaux et de tanaisies communes pour sa petite table

Elle avait bien entendu tenté de nourrir les compagnons chers à Fool , le rat et l'araignée mais peu habitués à sa compagnie elle devait avouer qu'elle les avait guère aperçus

Somnolente , les yeux à demi fermés , elle rêvassait à son cours d'escrime et à de preux chevaliers quand elle sursauta tout à coup

Ola Fool!! Elle toussota pour s'éclaircir la voix humhum Fool n'est pas là , Frère Boucanier mais si je peux t'aider , ce sera avec plaisir Elle avait pris une voix suave et douce pour montrer à son frère d'armes que cette fois-ci , elle avait bien trouvé les porte-voix et ne lui avait pas crié dessus comme la dernière fois , elle aimait bien le taquiner même si .....enfin bref

Dame Arambour , tu dis ? ........attends je vais voir
Ciaram vérifia les nouvelles arrivées attendues et trouva effectivement la nouvelle Femme d'Armes

Frère Boucanier ?? .......c'est bon , tu peux laisser passer notre nouvelle soeur !!!!

Encore un grand cri de la jeune femme qui eut pour effet de calmer le vagabond, d’un coup d’œil
Pardessus son épaule Boucanier eut l’impression une fois le calme revenue, que ces deux là avaient l’air de se connaître et bizarrement cela n’étonna point le garde
Près du cornet il fut surpris d’entendre la voix toute douce de Ciaram méfiant, il tendit l’oreille pour bien la comprendre en évitant de trop s’approcher de l’engin sait on jamais.

Merci! Pendant un cour instant j’étais en admiration devant les talents d’imitateur de frère Fool
Mais il en est rien, content de t’entendre!

Puis s’approchant du drôle de couple qui bavardait tranquillement cette fois tout deux calmés

Voila bienvenue a toi sœur !voici la liste de ce que tu devras faire et le plan de la forteresse pour te guider, tu iras au dortoir des hommes et femmes d’arme poser tes affaires puis impérativement al'infirmerie ensuite sur le plan tu trouveras la salle d'armes pour les entrainements et bien sur la tavernela taverne ou je me ferais une joie de t’offrir une chope cela sera plus commode que d’aller au village;pour les autres lieux de la forteresse avec le plan et degourdie comme tu es ,je suis certains que tu trouveras
Bonne chance!