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26-08-2010 Les institutions bretonnes


Rennes (AAP) – Dans le cadre de son grand dossier sur les différents systèmes institutionnels à travers les royaumes, l’AAP pose son regard sur le régime breton.



La première particularité de la Bretagne tient au fait qu’elle est un Etat souverain. Son indépendance a totalement façonné son paysage institutionnel depuis une époque lointaine où la France avait encore des prétentions sur elle. La Bretagne est ainsi dotée d’un prince couronné et souverain, d’une Cour de Justice souveraine et d’un gouvernement également souverain. Par son histoire et par son désir de se distinguer des autres Etats, la Bretagne, depuis l’époque lointaine de Saint Jarkov, a adopté un régime définit de la sorte par la Constitution bretonne : « bien qu'ayant un Grand Duc au dessus de tous, la Bretagne n'est pas une monarchie, bien qu'ayant un groupe de dignes assurant les charges publiques, la Bretagne n'est pas une aristocratie, bien qu'ayant des élections, la Bretagne n'est pas une démocratie. Elle est un régime mixte ou ni la multitude, ni quelques uns, ni un seul, ne peuvent écarter les autres du pouvoir. » Un choix rappelant Sparte ou encore la république romaine telle que décrite par Polybe. Envisageons donc le panorama de ces institutions.

Premièrement le conseil ducal, formé par les élus du peuple, entourés de tous les anciens ducs élus ayant le droit selon la tradition de s’exprimer librement. Ce conseil constitue le gouvernement de la Bretagne et le centre du pouvoir, même si historiquement ses prérogatives ont largement diminué. Il a en charge la défense du territoire, l’économie nationale, la justice ordinaire, la culture et la protection de l’ordre public. Le duc dirige ce conseil et tous ses membres lui sont subordonnés, à l’exception du juge qui bénéficie d’une liberté totale vis-à-vis du duc. Pour accomplir ses missions le conseil ducal dispose d’une administration assez dense.

Deuxièmement le Grand Duc, prince élu à vie, qui est devenu depuis longtemps le second centre du pouvoir. Maître de la diplomatie, il assure aussi un rôle d’arbitre et de régulateur entre les institutions. Il est également le maître de la noblesse et dirige les clans bretons. Son rôle social s’étend également au domaine culturel, de manière plus informelle. Il possède quelques compétences en matière de justice, notamment la grâce et un pouvoir d’interprétation du droit. Notons également sa posture de garant de la Bretagne, de sa Constitution et de son honneur, qui lui permet de prendre la suppléance d’un conseil ducal si celui-ci venait à mettre le pays en péril. (ou un point virgule à la limite) Pouvoir qui ne fut jamais employé jusqu’ici. Il n’est pas un monarque à proprement parlé dans la mesure où il ne détient qu’une petite parcelle du pouvoir exécutif et un rôle résiduel dans le domaine de la justice. Il convient de signaler par ailleurs que son pouvoir tient aussi bien sur ses compétences officielles que sur son autorité morale et le prestige de la couronne, qui lui offrent une légitimité d’action très large.

Troisièmement le Parlement, assemblée des citoyens bretons ayant vocation à voter les lois. Cette institution démocratique faisant toutefois l’objet d’une perpétuelle remise en cause du fait de son manque d’activité. Il est important de préciser que le droit breton se divise en deux sphères : le droit public d’une part qui concerne les institutions et les administrations, et le droit privé d’autre part qui concerne les individus. Les lois ne concernent que le droit public, le droit privé étant lui régi par la coutume. De ce fait le Parlement ne peut légiférer que sur des questions d’ordre public, ce qui lui permet quand même de limiter et d’encadrer à sa guise tous les autres pouvoirs.

Quatrièmement la Cour de Justice, haute juridiction qui a longtemps fait l’orgueil de la Bretagne face à la France. En effet, contrairement à la Cour d’appel de Paris, critiquée régulièrement pour sa lenteur et pour l’esprit partisan qu’auraient ses juges, la Cour de Justice de Nantes est soumise à un statut très strict qui lui impose des délais précis (40 jours maximum) et qui veille rigoureusement à ce que les magistrats soient les plus indépendants possibles. La nomination se fait par cooptation après concours d’entrée anonyme, permettant de nommer les juges uniquement sur leur compétence à résoudre des questions de droit plus ou moins complexes. Les hauts juges bretons sont privés du droit de faire de la politique ou de diriger un clan. Leur collégialité (4 juges et 3 assesseurs en théorie) ainsi que le devoir de motivation des décisions doivent permettre d’éviter l’arbitraire. Campé sur son indépendance totale, la Cour de Justice bénéficie de prérogatives très larges. Elle peut rejuger toute affaire de première instance, quelque soit la juridiction. Elle juge également en première et dernière instance le contentieux administratif, le contentieux constitutionnel, le contentieux nobiliaire et le contentieux électoral. Elle est en outre la seule compétente pour sanctionner un juge ducal, le duc en exercice et le Grand Duc.

Cinquièmement le Cromlec’h, assemblée des clans qui ne possède pas de grands pouvoirs. Il peut surveiller, inspecter, faire des recommandations à qui? (quitte à faire un topo, autant préciser ^^). Son rôle se résume surtout à confronter les clans aux organes du pouvoir pour permettre d’associer ces puissantes communautés qui fédèrent (et divisent à la fois) la société bretonne à des missions de service public. A l’instar du Parlement, l’institution est critiquée pour son manque d’utilité, tout comme les clans, héritiers de la tradition celte, sont contestés par l’effet d’opposition et de concurrence qu’ils génèrent entre les Bretons.

Sixièmement les villes, disposant toutes de pouvoirs assez étendus, même si ceux-ci ont légèrement été restreints dernièrement pour redonner une marge de manœuvre au conseil ducal. Par défaut les villes possèdent simplement le droit de se gérer financièrement et d’assurer l’ordre public sur leur territoire. Elles bénéficient d’une liberté d’action tant qu’elles ne vont pas contre les intérêts du duché. Toutefois via le système des chartes – sortes de contrats locaux globaux- elles peuvent recevoir du duché, ou lui concéder, des pouvoirs. De telle manière que certaines villes, notamment les marches de Bretagne, jouissent de très larges privilèges, notamment (maladroit) dans le domaine militaire. A contrario une ville comme Rennes est très largement soumise à l’autorité directe du duché, essentiellement sur les questions de défense.

Septièmement, la Bretagne compte de nombreuses administrations plus ou moins autonomes ainsi que des lieux de décision plus ou moins informels. Exemple pris de la Table ronde, ancienne institution remontant aux origines de la Bretagne, qui regroupe les maires, le Grand Duc, le conseil ducal et d’autres personnalités importantes de la Bretagne. Sans pouvoir propre, cette Table est le lieu de concertation de tous les pouvoirs. Existe aussi la hérauderie, chargée de référencer et organiser fiefs et blasons, ou encore la chancellerie qui enregistre les coutumes et livre une expertise juridique sur demande. Plus fraîchement s’est constituée une assemblée des nobles, purement consultative. Le conseil des sages également, qui octroie et retire la citoyenneté, est une administration autonome.

L’Etat breton, de par sa conception d’origine voulue par Saint Jarkov, père du premier « coutumier » des royaumes, fait la part belle à l’idée de puissance publique. Le pouvoir de chaque institution est très vaste et se limite finalement par la rencontre avec un autre pouvoir. Il reste également largement participatif. Le système des clans permet à n’importe qui, même étranger, de rejoindre une communauté qui pourra défendre ses intérêts et le faire participer à des missions publiques. Le Parlement permet à un grand nombre de personnes actives, généralement peu intéressées pour faire une carrière politique, de participer aux choix de société. Les élections enfin, ne souffrant pratiquement pas de condition d’éligibilité comparées à de nombreuses contrées voisines, sont un évènement ouvert à tous, même aux étrangers une fois encore. A contrario, les forces sociales qui ne s’inscrivent pas dans ces institutions publiques, ne bénéficient pas d’une grande autorité. Aussi en Bretagne l’Eglise ne bénéficie-t-elle d’aucune prérogative de contrainte publique, bien que l’aristotélisme soit religion d’Etat.

Il est possible de constater également que la Bretagne sépare ses pouvoirs selon qu’ils soient ou non soumis à un impératif de continuité et de stabilité. La justice et la diplomatie par exemple échappent en grande partie au jeu politique et donc aux alternances. De ce fait, la ligne diplomatique bretonne est très linéaire et ne varie que d’un Grand Duc à l’autre, changement qui a lieu avec une période de 6 mois et 1 an selon la résistance des régnants. En matière de justice, la haute Cour offre une jurisprudence particulièrement stable et cohérente malgré les années. A l’inverse, d’autres domaines plus politisés sont soumis à la volonté politique du moment. C’est le cas par exemple en économie. Mais on constate, depuis longtemps déjà maintenant une tendance à protéger tous les domaines du pouvoir des aléas électoraux. Le Grand Duc est devenu ainsi, après une crise économique sans précédent, un surveillant de fait de la gestion du duché. L’armée également prouve depuis un moment sa capacité à résister à la volonté politique.

Finalement la force et la faiblesse du régime breton tiennent à ses deux principes fondamentaux : la mixité et la stabilité. En voulant associer le plus grand monde, dans une logique de société unitaire et dans la droite ligne du mythe du citoyen patriote, la Bretagne se condamne à des blocages récurrents et problématiques, qui doivent empêcher les catastrophes mais qui entravent aussi les entreprises trop audacieuses. La recherche de stabilité pose le même problème. En voulant absolument garantir son indépendance, la Bretagne a craint l’aléa politique, ce qui lui permet de conserver une cohérence certaine sur la durée, mais qui peut nuire à son dynamisme. Contrairement à un duché d’Anjou pouvant d’une année sur l’autre passer d’un rang de frondeur à un rang de province douce et loyale, la Bretagne reste fidèle à elle-même ou figée, selon les points de vue.

Ce qui est certain c’est que la Bretagne, en refusant de se soumettre à la France, a développé un système original, fonctionnel et relativement équilibré. Alors qu’elle n’a la taille que d’une province de sa voisine, elle a multiplié les centres du pouvoir et permis à un nombre important de personnes de participer à ceux-ci. C’est peut être cette implication très large de la population dans les affaires publiques qui est à la source des tensions constantes en Bretagne, cause principale de son déclin actuel.

Le Kozh, pour l’AAP

Un messager est venu m'apporter ça à la chancellerie Mainoise ce matin, je ne sais pas trop où le mettre. Mais je n'aime pas bien que la Bretagne pose un œil sur nous là...

Citation :

De Nous, Son Altesse Marzina de Montfort-Penthièvre, Prinsez Breizh, Maitresse de Cour et ambassadrice bretonne en Maine,
A Vous, représentant mainois de la diplomatie du même nom, qui que vous soyez,

Demat,

En cette courte missive, je vous apprends que j’ai récemment été nommée ambassadrice bretonne en votre charmante contrée. En effet, lors de mon dernier passage, j’ai appris à apprécier votre contrée, et surtout ses habitants. Sans respit, j’ai mandé à son Excellence Tadeus de Montfort-Toxandrie, honorable vice-chambellan de ma patrie et membre de ma famille, qui était la personne qui s’occupait des relations avec le Maine. Pourpensez donc ma joïance lorsque j’ai eu cognoissance que le poste en question restait vacant ? Prestement, je lui ai mandé de présenter ma candidature et tôt, l’on m’a nommée à ce poste.

Je ne mande qu’à fatrouiller avec la gente ambassadrice de votre comté, après avoir eu quelque parlement avec Monseigneur Yvon-Ulrich de Taschereau-Diftain, gentilhomme au demeurant fort ajouré d’esprit, et dont le noble argu ne peut qu’être acclamé. Je sais que votre reyne voit d’un mauvais œil quelconque tentative visant à parler entre le Domaine Royal et les alliés ponantais, mais cela ne la conchiera point d’ouvrir un quelconque parlement, et il n’y a aucune vergogne à parler paix. Quel attrapoire pourrait bien se cacher entre quelques mots ?... Les ambassades bretonnes, elles, sont toujours ajourées, car si ce n’est point en temps de guerre que les ambassadeurs sont utiles, quand le seront-ils ?

Il est lacrimable que je n’eusse l’occasion de vous dire tout cela face à face, mais la situation étant ce qu’elle est…je ne tiens point à jouer avec ma vie. Me faire occire, je le pense, ne serait en rien acte favorable à la paix. J’aurais grande joïance également à m’entretenir avec Sa Grandeur Karyann Lomalas, si quelque coquefalue ne s’en point glissé en elle depuis sa prise de fonctions…
Ci-jointe, une copie de ma lettre de créance, pour vous prouver ma bonne foi.

Ken emberr,

Braventez a dreuz, Drougiezh a peurlazh !
SA Marzina de Montfort-Penthièvre,
Prinsez Breizh
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Citation :

Qu’il soit su de qui de droit,

Moi, Meiline Strandhögg, au nom de l'Excellence Thrandhuil, Chambellan du Grand Duché de Bretagne, nomme Son Altesse Marzina de Montfort-Penthièvre, ambassadrice de Bretagne auprès du Comté du Maine.

Sa prise de fonction est immédiate, elle est désormais la voix du Grand Duché en ces terres et saura le représenter avec toute la dignité requise comme elle l'a fait jusqu'à présent.

d'ar Gwener 30 a viz Gwengolo 1459
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Face à ça... Le seul recours me semble la Reine, hormis vous-même, pour déterminer la conduite à tenir. Je saisis mal l'objet, par ailleurs, de ce soudain intérêt pour la diplomatie : elle veut parler de paix ? C'est vraiment curieux, de la part d'une Bretonne - et de la part d'une princesse bretonne encore plus -, de tendre ainsi la main à une province du Domaine Royal. Pour faire court, ça sent mauvais. Peut-être une manoeuvre pour tenter de vous faire déclarer félonne, qui sait.

Ce que je n'aime pas c'est l'implication de mon Evêque dans sa lettre.
Evêque qui est accessoirement aussi mon Porte Parole...

Citation :

Je ne mande qu’à fatrouiller avec la gente ambassadrice de votre comté, après avoir eu quelque parlement avec Monseigneur Yvon-Ulrich de Taschereau-Diftain, gentilhomme au demeurant fort ajouré d’esprit, et dont le noble argu ne peut qu’être acclamé.

Enfin... était...
Je l'ai révoqué ce matin pour faute grave.

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04-10-2011 Batailles décisives après un mois de guerre

Rennes (AAP) - La fin septembre et les premiers jours d'Octobre auront été meurtriers pour les deux camps en présence dans ce conflit de longue haleine.

Cela fait en effet désormais plus d'un mois que le Royaume de France se déchire et guerroie avec la Bretagne. Un mois durant lequel la coalition des frondeurs de l'Alliance du Ponant affronte le pouvoir de la Reine de France Nebisa et les provinces loyales à la couronne.

Durant ces derniers jours, tous les fronts furent mis à l'épreuve.

Tout d'abord l'Anjou, où les troupes loyalistes ont pris Saumur. Après une première tentative infructueuse, les forces armées de la Reine ont finalement réussi à vaincre les défenseurs du Ponant. Les pertes pour ces derniers seraient importantes et une armée fut détruite, alors que les autres se sont repliées sur la route d'Angers. La défense s'organise ainsi au sein de la capitale angevine pour attendre un adversaire qui a fait la preuve de sa capacité de conquête.

En Artois par contre, les faveurs de Mars se sont davantage portées sur le camp ponantais. Les armées du Domaine Royal qui avaient déjà fait une incursion et pris possession d'une mine d'or, ont lancé, plusieurs jours durant, des charges répétées et particulièrement meurtrières contre les murailles de Péronne. Dimanche 2 octobre, au cours d'une grande bataille, les Artésiens parvinrent à anéantir et à repousser les armées champenoises, délivrant ainsi Péronne de son siège.

La Normandie est encore traversée par des armées bretonnes mais malgré la défaite militaire de l'armée de Fécamp, la capitale reste aux mains du duc pour le moment. Pour l'heure le duché normand profite de l'ouverture du front en Artois pour subir une pression moindre, sans pour autant se retrouver dans un rapport de force assez favorable pour faire face aux envahisseurs.

Au Poitou, les armées loyalistes ont réussi une percée importante en triomphant des défenseurs de la ville de la Trémouille dans la nuit du 27 septembre. Après d'âpres combats, la ville est tombée aux mains des assaillants. Ceux-ci portèrent alors le fer contre Poitiers, où s'étaient repliées les forces du Ponant. L'attaque de la capitale fut repoussée le 1er octobre : cinq armées faisant face à cinq autres. Les troupes loyalistes se replièrent par la suite à la Trémouille.

Reste la Guyenne, qui vient de subir des troubles intérieurs conséquents qui ont entraîné son départ de l'Alliance du Ponant. La gouvernement élu de la Guyenne avait refusé de suivre ses alliés dans la guerre contre Paris et adoptait donc une position neutre. Il décida en outre des mesures de dissolution contre les armées guyennoises engagées sur le front dans l'hypothèse de leur retour. Une rumeur circula, selon laquelle ces soldats seraient par ailleurs menacés de procès. Il n'en fallait pas moins dans un duché assez instable où s'opposent de manière fréquente royalistes et pro-ponant, aristotéliciens et hérétiques, pour déclencher une vive opposition. Cette dernière, incarnée par les pro-ponant, décida de prendre le château par la force. Ils reçurent pour ce faire l'aide de Poitevins et d'Angevins. Il faut également signaler une armée bretonne, d'une seule personne, qui força le port de la Teste-de-Buch, pénétrant illégalement en Guyenne, pour recruter des partisans. Pendant ce temps Toulouse menait son offensive dans le sud de la province. La crise fut intense, le gouvernement légitime de la Guyenne cria à l'ingérence étrangère, au coup d'Etat et parvint à contrer les manoeuvres rebelles. La Reine de France appelant de son côté Toulouse à renoncer à ses objectifs belliqueux.


De ce tableau général il est possible de retenir que l'Alliance du Ponant domine plutôt les combats dans le nord, grâce à son succès défensif en Artois et sa campagne en Normandie, alors que le camp loyaliste prend un net avantage dans le sud et au centre, en pénétrant au coeur du Poitou, en récupérant à sa cause la Guyenne et en étant aux portes d'Angers.

Les prochains combats vont donc s'avérer décisifs puisque plusieurs capitales sont menacées pour les deux camps.

Le Kozh pour l'AAP.

Citation :

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]ous, Balmo, Duc de Bretagne,

Annonçons l'arrivée en Bretagne, sur demande du Grand Duc de plusieurs armées alliées.

Ces armées, principalement composées de ressortissants irlandais amis, viennent combattre aux cotés du Ponant dans le conflit qui nous oppose a la Couronne de France.

Les armées en questions sont :
Armée: Tyranny - NNGO I dirigée par Anto_capone, actuellement a Rohan
Armée: Retribution - NNGO 3 dirigée par Jaqk, actuellement a Treguier.
Armée : Oppression - NNGO II dirigée par Roxxane, actuellement a Rohan.

Ces armées indépendantes ont pour seul but de nous aider a vaincre les armées hostiles à la Bretagne, c'est la raison pour laquelle elle sont en Bretagne et agrémentée par le duché.

Nous demandons a tous les habitants de Bretagne de ne pas s'inquiéter de la venue de ces armées sur le sol breton, ainsi que de la visite de nombreux Irlandais dans les villes, tavernes et marché de Bretagne.

Cependant, de part des us et coutumes différents des nôtres, de mauvaises informations, et des incompréhensions dues a une langage différent, ces personnes ont déjà commis plusieurs maladresses en Bretagne. Notamment l'achat massif de nourriture sur le marché de St Pol de Léon, ainsi que des menaces adressées a certains habitants de Bretagne.

Pour tout ces désagréments, je m'excuse humblement auprès des personnes qui ont été les premières à en pâtir. Je pense surtout à la mairesse de St Pol.

Sachez également que j'ai d'ores et déjà reçus plusieurs missives d'excuses de la part du responsable Irlandais. S'excusant auprès de moi des menaces proférées a l'encontre de certains bretons qu'il pensait être des ennemis Français, ainsi que pour les achats conséquents de nourritures a St Pol.

Nous ferons notre possible pour que ce genre de situation ne se reproduise plus. Quoi qu'il en soit, je reste à votre disposition de tous pour répondre aux questions et interrogations que cette annonce pourrait provoquer.


Fait par Nous, Balmo, dict conte_de_balmora,
Duc de Bretagne,
D'ar Gwener 4 a viz Du 1459

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Citation :

A propos des évènements survenus dans la nuit de samedi à dimanche,

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]retonnes, Bretons,

Juste un petit mot pour vous informer que la reconstruction de Tours et de ses environs est en cours par nos armées. Les deux armées ennemies sont toujours en fuite.

Par ailleurs, nous nous devons de vous informer d'un revers de nos forces en Limousin. Nos troupes ont dû se replier en bon ordre.

D'autres victoires seront bientôt là, venez y contribuez !
Rejoignez nous !


Le conseil Ducal
D'ar Sul 6 a viz Du 1459

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Citation :

A propos des évènements survenus dans la nuit de dimanche à lundi,

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]retonnes, bretons,

Le front a peu évolué depuis la dernière fois. La ville de Tours est quasiment sécurisée. La garnison sur place a en effet réussi à arrêter tout les brigands lâchés dans les rues par le gouvernement précédent.
Le Duc d'Orléans a tenté avec une partie de ses troupes une audacieuse manœuvre, mais nos vétérans ont réussi à mater sa révolte. Le reste de nos armées est en train de sécuriser Loches et de pacifier la Touraine.

En Poitou nos troupes se réorganisent pendant que celles des paillassons font de même à Limoges. Rien de bien passionnant à signaler donc.

En Artois la situation se complique. La Reine de France a pris la tête des soldats normands et assiège Bertincourt depuis quelque jours. Le Comte d'Artois a dû rappeler ses hommes de Champagne. Le Roi de France et Duc de Champagne en a profité pour rassembler quelques hommes et se diriger vers l'Artois.

Le Berry quant à lui est toujours sous occupation.

Vous l'aurez compris, rien n'est joué pour l'heure. Nous avons donc besoin de vous pour faire pencher la balance du côté de la justice !
Rejoignez-nous !


Le conseil Ducal
D'ar Lun 7 a viz Du 1459

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]