Une fois n'est pas coutume, Julios déambulait dans la forteresse, le regard vide, hésitant toujours entre un rire hystérique et une dépression mortelle.
Au détour d'un couloir, un pauvre valet eut la malchance de lui rentrer dedans. Le chevalier l'attrapa alors et lui dit d'une voie hallucinée :
Vive le Languedoc mon gars !
Notre bon capitaine a réussi à faire de notre capitale une ville franche.
Le royaume pourra ainsi connaître la puissance renaissante de ce qui fut mon bel Ost.
Réjouissons nous !
Puis, aussi vite qu'il avait commencé, il retomba dans un mutisme que rien ne devait changer et repris son chemin, tel un spectre prisonnier de ses souvenirs.