Un boutonneux à la grille

Sa jeune vie s'était paisiblement écoulée entre les murs du domaine familial. Il ne connaissait à vrai dire que peu de choses du monde extérieur, voir rien étant donné le peu qu'il lui avait été donné d en voir. Et donc sa décision avait surpris son entourage. Il n'en revenait d'ailleurs pas lui même. Lui qui n'avait jamais touché une arme jusqu'à présent.
Cette décision avait été rapide, irréfléchie lui avait on dit, tout en tentant de l'en dissuader. Mais lui était certain d'une chose. Il voulait sortir de ce cocon et appréhender la vie, la vivre à plein poumon.
Le plus simple aurait été de suivre les conseils reçus et de s engager dans l'Ost. Mais il ne le voulait pas, convaincu qu'il était qu'on lui aurait réservé un traitement de faveur en raison du nom de sa famille.
Il avait donc décidé de postuler au sein d'une institution qui lui en ferait voir, le forgerait avec rigueur, et lui apprendrait certaines valeurs qu'on lui avait contées. Et là donc un seul nom s'imposa à lui, la Licorne.
Depuis le jour où il l'avait décidé, il dormait peu, l'excitation était à son paroxysme. Il n'avait qu'une hâte, se rendre en Normandie. Mais le voyage l'avait fortement fatigué, bien qu'il n'arrive pas de bien loin, l'Orléans.
Il avait quitté Lisieux le matin et arrivait enfin à Ryes. Tout du moins en était il convaincu. Car là devant lui à la sortie d'une forêt, se trouvait un bourg assez important dépourvu de toute fortification. A son extrémité, un sentier serpentant en lacet qui menait à une forteresse sombre. C'était tel qu'on le lui avait indiqué à Lisieux, dans l'auberge où il avait passé la nuit.
Un long instant, pensif, il resta là, immobile à contempler le site. Lorsqu'un des hommes de son escorte le sorti de ses pensées. Un dernier long regard, puis ils prirent la direction du bourg. Ils prirent une rue pavée qui semblait être une des voies principales de la commune. Puis apercevant une auberge, Elias en prie la direction. Une fois devant, il stoppa son cheval et s'adressa aux trois hommes qui avaient assuré son escorte. Leur route se séparait là. Il leur donna pour consignes d'y rester quelques jours, avant de faire retour en Orléans, au cas ou il soit malheureux dans son choix et que son aventure s'arrête là.
Puis il reprit la route, continuant sur une rue pavée avant d'arriver à un long sentier, qu'il gravit pour finalement parvenir devant l imposante forteresse. Il stoppa devant une herse fermée, et scruta pour voir s'il lui était possible d'apercevoir, un homme, un garde, quiconque à qui il pourrait s'annoncer. Personne, pas âme qui vive. Tant bien que mal il scruta les hauteurs des fortifications, pas un chat. Il ne lui restait plus qu'à crier, le plus fort possible, espérant que quelqu'un entende sa voix d'adolescent

IL Y A QUELQU'UN ? HE HOOO. Y A QUELQ'UN.

Tout en se quillant le plus possible sur son cheval, comme pour mieux apercevoir quelqu'un

Le jeune Elias est loin d'être un exemple de patience, surtout à son âge. Un regard en direction de l'imposante herse, personne. Un autre au dessus de la muraille, personne.
Fichtre de fichtre, il n'y a donc personne?
Dit il d'une voix beaucoup moins forte.
Peut être n'ai je pas crié assez fort pensa t il.
Il se quille donc sur ses deux jambes, bien droites, bottes calés dans les étriers. Prend son souffle et aussi fort que ses poumons et sa voix d'adolescent le lui permettent
HEY HO. YA QUELQU'UN?
Reprend son souffle et à nouveau
YA PERSONNE? HE HO, HOHO
Il reste dans cette position espérant avoir crié assez fort pour qu'un garde l'ai entendu du haut de sa douce voix fluette d'adolescent qui n'a pas encore totalement mué. Léger mouvement de la main droite pour faire tourner le cheval sur lui même et se rassois. Fronce les sourcils, grimace, tout en scrutant autant qu'il le peut, cherchant du regard âme qui vive. Persuadé que cette fois ci on a du l'entendre, car il s'est égosillé.
Légère tape sur l'encolure du cheval
De toute façon, je ne bouge pas d'ici devant. S'il le faut, je dors devant cette herse jusqu'à ce que quelqu'un passe devant
Pour ensuite scruter à nouveau. N'imaginant même pas que la première fois il avait du appeler du voix trop légère et pas assez forte peut être pour être entendu

Boucanier avait vue arriver le jeune homme ,et surtout l’avait entendu hurler;la chaleur était accablante ,pas un souffle de vent ,et ses deux gardes n’étaient pas là ,encore un manque évident de discipline ,mais la herse étant fermée il ne leur tenait pas rigueur d’être absent ,ils devaient être parti se rafraîchir a la rivière a cause de cette chaleur;
D’autant plus qu’en cette période de grosse chaleur les gens ne se bousculaient pas au portillon ou plutôt a la herse ,même les paysans du village avaient laissaient leurs travaux des champs pour eux aussi se mettre a l’ombre a la lisière de la foret ou bien faire trempete a la rivière ;chose que le colosse aurait fait ,évidemment si son emploie du temps lui avait permis
Mais pour l’heure il était là a écouter s’egoisiller un gringalet impatient juché sur une monture qui semblait immense par rapport a son cavalier
Le géant arrivé devant la herse bien campé sur ses jambes les mains sur les hanches toisa le jeune homme un air faussement méchant accroché sur sa face

Bien le bonjour jeune homme ,cessez de hurler de la sorte et descendez de ce cheval !
Je suis l’écuyer responsable du poste de garde je m’appelle Boucanier,j’ai cru comprendre que vous vouliez entrer dans la forteresse,mais avez-vous une invitation?
Ici ne rentre pas qui veut et je n’ai point souvenance que l’on m’est averti de votre venue et je ne crois pas vous connaître en tant que membre de l’ordre

il s'arreta un instant pour que le cavalier puisse bien comprendre

Si votre intention est de devenir membre de notre Ordre alors écrivez a un membre du Haut Conseil en mentionnant vos noms et vos motivations ,écrivez par exemple a notre chevalier Alethea celui lui fera enormement plaisir d’avoir du courrier de la part d’un jeune homme aussi impatient que vous
En attendant apprenez quand même a être patient cela vous évitera bien des déboires et vous sera en ces lieux d’une grande utilité

Un sourire se dessina sur le visage d'Elias lorsqu'une ombre se dessina. Il avait été entendu et quelqu'un arrivait. Sourire qui se figea lorsqu'en cette ombre laissa sa place à une personne. Devant lui se trouvait un homme immense, tel un géant, mains sur les hanches, au regard des plus sévères. Cette apparition figea le jeune adolescent qui n'était pas au bout de ses surprises.
Immédiatement il se remémora ces histoires de temps anciens, de forteresses gardées par des géants à la force surhumaine, mi homme mi dieu, guerriers invulnérables sans aucune compassion et dont la force n'avait d'équivalent que leur cruauté
Cet homme s'adressait à lui d'un ton des plus austère. Et c'est donc tout naturellement qu'Elias descendit de cheval lorsqu'il lui en intima l'ordre.Une invitation? Quelle invitation? Il n'en avait point. Comment aurait il pu en détenir une, l'ordre ignorant sa venue. Ainsi donc il fallait détenir ce précieux sésame pour se présenter à la forteresse. La chose était donc très mal engagé pour Elias, et cet homme le lui faisait bien comprendre.
Ainsi donc il fallait faire parvenir candidature par missive. Certes on le lui avait dit chez lui alors qu'il avait fait part de ses intentions de se rendre à l'ordre, mais il n'en avait pas fait cas, trop impatient qu'il était de s'y rendre. Et il semblait donc qu'il le paye aujourd'hui. Cet homme le répréhendant à ce sujet. Mais comment pouvait il en être autrement vu son âge, la patience, il l'apprendrait avec les années.
Le ton hésitant
Bi...Bien le bonjour Messire
Une, une invitation??? Non je n'en ai point Messire. Et vous avez raison, je ne fais nullement partie de l'ordre, à mon grand désespoir
Laissant échapper un long soupir emplein de tristesse
Oui Messire, mon intention est bien d'intégrer votre prestigieux ordreDe cela il en était certain malgré son âge et son impatience
Bien Messire, je ferais comme vous me l'indiquer. le Chevalier Alethea dites vous? je ne connais point cette personne, s'agit il d'un homme ou d'une femme?
Quand à mon impatience, veuillez m'en excuser, tant il est vrai que je souhaite vous rejoindre. Et nul doute qu'au sein de la forteresse on m'apprendra à me tempérer s'il advenait qu'il me soit permis de vous rejoindre, ou d'entrer
A ce propos, le géant ne lui avait pas laissé entendre qu'il le laissait entrer, ne serait que pour se désaltérer lui et sa monture, alors même que la chaleur était insupportable.

A l'évidence, il ne lui serait donné aucune réponse à ses questions. Et pour ce qui était d'être invité à rentrer dans la forteresse ne serait ce que pour se désaltérer, il pouvait faire une croix dessus.
Le géant restait là, immobile. Il avait surement rempli la mission qui lui était impartie, et celle ci s'arrêtait là, recadrer ce jeune visiteur et l'inviter à procéder dans les règles.
Que faire? Insister, surtout pas pensa Elias. Demander à rentrer pour se désaltérer, prétexte qu'il lui permettrait d'entrevoir l'intérieur de la forteresse, tout en épanchant sa soif? Non, il se ferait rembrouer et le géant ne l'inspirait pas. Ce devait d'ailleurs être la raison pour laquelle il devait être chargé de recevoir les visiteurs. On réfléchie à deux fois en le voyant pensa Elias.
Il ne lui restait donc plus qu'une alternative, si tant est qu'on puisse dire qu'il s'agisse d'une. Repartir comme il était venu. Mais le jeune homme avait un minimun de fierté et décida de monter sur son cheval avant de s'adresser une dernière fois au géant. Comme pour se donner un peu de prestance perché sur sa monture.
D'un geste rapide il s'installa sur la selle, se tenant droit comme un "i", fier comme artaban. Puis tirant sur ses vêtements pour se donner un peu plus d'allure.
Messire boucanier, c'est bien boucanier que vous m'avez dit vous nommer. J'ai donc pris acte et ferais parvenir ma candidature par missive, comme cela semble être la règle en ce lieux
Puis sans même attendre de réponse fit tourner son cheval pour quitter les lieux. Réponse qu'il était de toute manière certain de ne pas recevoir. Mais il souhaitait s'imposer un minimum en quittant les lieux.
Au fur et à mesure qu'il s'éloignait, on pouvait l'entendre maugréer et ruminer.
Impatient.Pfffffff. Moi impatient. Une missive. Et oui je savais bien. sacrée couillon que je suis. Tu n'a voulu n'en qu'à ta tête Elias.
Fort heureusement son escorte était restée l'attendre dans une auberge au bourg. Il les y rejoindrait donc, et après y avoir pris une chambre dans l'auberge, rédigerait cette fiche missive.

Tout en descendant le sentier, il continuait à marmonner. Quand il arriva finalement au bourg. Où se trouvait l'auberge? Léger moment de doute, tant il était pris par ses pensées.
Calme toi Elias, calme toi, et réfléchie. Où se trouve cette fichue auberge? Ah oui là bas
Il y trouva les hommes de son escorte attablés, buvant des grandes rasades de vin. A n'en pas douter ils en avaient bu plus que de raison. C'est donc tous penauds, qu'ils se levèrent à le vue de leur maître.
Il n'entra pas dans les détails et ne leur founit aucune explication, leur faisant juste signe qu'ils pouvaient se rassoir et continuer à boire jusqu'à plus soif
Lui voulait une chambre, et avant d'y monter demanda au tavernier qu'on lui porte le nécessaire à écrire.
Ce nécessaire n'arrivait pas assez vite. Il ralaît après le tavernier lorsqu'enfin on frappa à sa porte. Enfin se dit il
Bon comment procéder? Que mettre? Sous quelle forme? Rester naturel ou se vendre? Humble? Vantard? Prétencieux?
Tout se bousculait dans sa tête. Un mot, puis deux, trois, une rature. Il recommence. Ainsi pendant plus d'une heure. Enfin il parvient à écrire une lettre qui lui convient. Il la relie une dernière fois.
C'est bon à présent. J'espère que ça ira.
Il était conscient que son âge était un handicap, mais priait pour qu'il ne soit pas un motif de refus.
Il était temps à présent de faire porter la missive à la forteresse. Hélas il n'avait pas vu qu'il faisait déjà nuit. Il était trop tard. Il l'a ferait porter le lendemain.
Sans même manger, il se coucha. Sa tête allait exploser. Il ne pouvait dormir. Les idées se bousculaient dans sa tête, et l'angoisse d'un refus le hantait. C'est finalement au petit matin éreinté qu'il s'endormi. Pour finalement être réveillé par les premiers rayons de soleil qui passaient au travers de la fenêtre.
Un bond, hors du lit. Se saissit de la missive et la porte à l'un de ses hommes. Lui demandant de la remettre à un garde à la forteresse de l'ordre.
A présent il ne lui restait plus qu'à prendre son mal en patience

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Jeu 1 Sep 2011 - 18:36

La forteresse ne s’endormait jamais complètement mais on était encore entre chien et loup, quand chaque bruit prend plus que la place qui lui est due. Le grincement de la lourde porte en bois de la salle d’armes ne fit pas exception, passant de couloirs en couloirs aussi vif qu’un coup de clairon. Mais le pas du Chevalier si. Il était encore lent, il manquait de cette assurance qui le faisait habituellement claquer sur la pierre. La main sur la nuque, elle maudissait ces migraines qui ne renonçaient toujours pas. Elle n’avait pu que commencer ce qui aurait habituellement dû être un simple échauffement. Au début elle avait essayé d’ignorer la douleur mais chaque effort augmentait les vertiges qui allaient avec. Alors le grincement de la porte s’était ponctué d’un claquement de colère mais à présent son pas restait mesuré.

Un mois de repos chez les nones du Poitou n’y avait pas suffi. Ça n’avait pourtant pas été si grave. Un coup de gourdin sur la nuque et ses fontes dépouillées. C’est sa fierté qui avait pris le plus cher. L’autre Capitaine, le Maître de Guerre, montait une armée en Touraine et elle, elle en était réduite à quémander l’autorisation des médicastres pour revenir en Normandie en promettant qu’elle s’en tiendrait aux tâches administratives. Maudite paperasse qui lui avait fait prendre la fuite dans une mission aussi périlleuse que puérile. Elle avait besoin de s’en échapper et voilà qu’on l’y assujettissait sous peine de n’avoir pas le droit de revenir chez les siens. C’était pourtant une question de survie… fuir le Poitou félon… Alors elle avait promis. Et elle allait même être obligée de tenir sa promesse. Pas d’entrainement… que de la paperasse…

Arrivée devant les remparts le Capitaine prévôt salue le garde en faction et descend les marches qui mènent à son bureau. En fait de bureau ça ressemblerait plus à une grotte cachée dans les entrailles de la muraille, sous le poste de garde. De jour comme de nuit la lumière est celle des bougies. Un long arrêt devant la porte lui permet d’évaluer l’étendue de ce qui l’attend. Elle hurle quelques ordres pour que la pièce soit dépoussiérée et fait porter le courrier en instance et de quoi y répondre dans l’une des salles au-dessus de la taverne. Un tour de rempart et une tisane plus tard elle entreprend le premier tri qui lui permettra de dégager le plus urgent…

Après quelques minutes elle s’arrête sur une lettre. Elle les reconnaît celles-là maintenant, avant même de les avoir ouvertes. C’est celle d’un impétrant. Il y en aura surement d’autres dans la pile qu’elle doit encore explorer mais elle a envie de commencer par ça. Le froncement de sourcil agacé qu’elle arborait depuis son entrainement raté s’estompe un peu pendant qu’elle décachète le pli. La lecture est rapide et le courrier prend place sur le tas des dossiers à soumettre au Haut Conseil. Un instant seulement. La brune la récupère, la relit et se lève pour reprendre place sur une autre chaise devant un vélin et de l’encre…

Spoiler:

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Ven 2 Sep 2011 - 11:45

Prendre son mal en patience. Certes, mais ce n'était pas du plus facile.
Il tournait en rond dans sa chambre. Retourner à la forteresse? Rester là? Rentrer en ses terres? Attendre une hypothétique réponse, quelle qu'elle soit. Même si au plus profond de lui même il escomptait et priait pour qu'elle soit positive.
Son sentiment premier était de retourner à la forteresse. Mais il ferait alors preuve d'impatience. Mauvaise idée, surtout après ce que lui avait dit le géant lorsqu'il s'y était rendu.
Rester à Ryes? Il ne pouvait rester en ce bourg indéfiniment. D'autant plus que des rumeurs de guerre se faisaient de plus en plus importantes. Nombreux étaient les clients de l'auberge qui en parlaient.
Rentrer chez lui? C'était à priori le choix le plus raisonnable le concernant. Il était de son devoir, lui le petit fils de Pair de France, malgré son jeune âge, de rentrer en Orléans et d'apporter son aide si le conflit devenait plus important. Certes le choix le plus raisonnable, mais ce choix lui faisait mal.
Il était donc tout à ses réflexions lorsqu'on frappa à la porte de sa chambre. Rapide regard en direction de la porte. La réponse peut être? Large sourire. Ou l'un de ses hommes? Grimace
D'un ton sec
ENTREZ
C'était l'aubergiste. Ce dernier lui remit missive.
Le regard d'Elias s'illumine, ses yeux pétillent.
Il remercie l'aubergiste, pressé d'ouvrir ce courrier qui semble venir tout droit de la forteresse.
C'est bien celà. Le courrier émane du Chevalier à qui il a envoyé sa candidature.
Première lecture, très rapide, pour en deviner le contenu. Bon ce n'est pas une lettre d'admission certes, mais pas non plus un refus. Soulagement. Il soupire. Nouvelle lecture. Nouveau sourire. Il faut répondre.
Il s'assoit, se saisi du nécessaire, et se lance sans grande réflexion sur ce qu'il va écrire. Après tout on en lui demande qu'une chose, donner son âge.
Ah, son âge, le seul obstacle véritable selon lui à son acceptation en tant qu'impétrant. Mais bon il va sur ses 15 ans, et n'est donc plus très loin de ses 16 ans et donc de la majorité. peut être a t il une chance de voir sa requête acceptée.
Il commence donc à écrire, lorsqu'il se rend compte que le Chevalier est également héraut de l'ordre. Il décide donc de recommencer son courrier en mettant donc Licorne et non Chevalier. Il ne connait pas vraiment grand chose en héraldique, mais sait qu'un héraut est appelé par le nom de sa marche, et donc par celui de son ordre pour son interlocuteur.
Il termine en donnant son âge et après avoir expliqué qu'il va dans les jours à venir quitter le bourg. Oui son choix est pris tout en écrivant. Il voudrait rester et attendre mais se doit de rentrer apporter son aide.
la réponse peut donc parvenir à l'ordre.

Spoiler:

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Ven 2 Sep 2011 - 21:18

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas

Sa réponse était partie la veille. Il réfléchissait depuis à quand rentrer chez lui. Encore une journée se dit il. Nous partirons demain matin au lever du soleil. Il ne restait plus qu'à en aviser ses hommes. Alors qu'il descendait les escaliers menant des chambres à la salle de restauration, il croisa l'aubergiste qui fut tout heureux de l'apercevoir quasiment tout en bas des escaliers. Sans doute s'évitait il ainsi de monter toutes les marches.
Sourire au visage, l'homme lui tendit une missive.
Elias le remercia, tourna les talons et entreprit de regagner sa chambre. Son coeur battait fort, vite. L'inquiétude avait gagné Elias. Déjà un nouveau courrier à peine une journée après sa réponse. C'est trop tôt, déjà, c'est pas bon, pas bon du tout. Tout en se disant cela il remuait la tête de droite à gauche puis de gauche à droite. Non pas bon du tout.
Il en était certain, la réponse était négative.
Il commença à lire, tenant la lettre de la main droite, et s'appuyant sur la table avec sa gauche. A peine quelques mots et cette main se crispait déjà, ses ongles s'enfonçant dans le bois.

Citation :: Item qu'il est explicitement mentionné dans la Charte de l'Ordre qu'aucune personne âgée de moins de seize années révolues ne saurait être acceptée au sein de l'Ordre de la Licorne.

Pffffff, c'est cuit Laissa t il échapper, le désespoir venait de la gagner.
Il baissa sa main droite, ou plutôt son bras tomba, il ne put le retenir.
Il fallait toutefois finir la lettre. Peut être lui donnait on la raison de ce refus.
A la lecture de la suite, son coeur s'emballa encore plus fort. Il était pris, oui il était accepté. On ne le refusait pas. Il était reçu en tant qu'Écuyer personnel du Chevalier Bess Saincte Merveille, Capitaine Maître de Guerre selon le courrier.
Sa joie était grande à présent, il fermait les yeux et remuait la tête. Quel idiot tu es pensa t il. Tu es pris Elias, tu es pris. Tu es Ecuyer personnel du Chevalier Bess Saincte Merveille.
Suis un idiot, oui un vrai idiot. Quel couillon. A toi maintenant de faire tes preuves. A toi cette nouvelle vie.
Il ne connaissait pas ce Chevalier mais cela l'importait peu. Ni une ni deux, il replit le courrier et le range dans un pli de ses vêtements. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire fait préparer son cheval et se dirige vers la forteresse après avoir prévenu ses hommes qui à n'en pas douter vont fêter ça toute la nuit à grand renfort de vin.
Bon il faut à présent faire bonne figure en entrant dans la forteresse. Mais avant d'entrer il faudra s'y présenter. Et là nouvelle inquiétude pour Elias. Le géant. Cet homme qui l'avait tant impressionné le premier jour et qui n'avait pas hésité à le recadrer en deux temps trois mouvements.
J'ai le sésame pensa t il. Ca devrait aller. Le géant ne dira rien. Et s'il le faut ce ne sera pas lui qui me recevra lorsque j arriverais devant la forteresse. Pensait il.
Devant la forteresse? Il y était déjà, et ne s'en était pas rendu compte, pris qu'il était dans ses pensées.
Nous y voilà Elias. Aller n'ai crainte, tu es attendu à présent.
Puis criant aussi fort qu'il le pouvait
OHE. Y A QUELQU'UN? OHEEEEE

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Sam 3 Sep 2011 - 15:06

Boucanier fidèle a lui-même,après une petite virée a l’auberge décida d’aller faire un tour au poste de garde ,histoire de voir si tout ce passer bien ,car quand c est calme comme en se moment on a tendance a se relâcher ce n’est pas très bon pour la discipline ça.
Voir si frère Blackhorn et soeur Virginia_ ne s’ennuyaient pas trop ,il en profita pour leur emmener a boire ;deux bouteilles dans une musette passées autours de ses épaules il marchait tranquillement vers la herse;quand soudain un hurlement un appel ,une jeune voix qui donnait a plein poumon ;il pressa le pas pour arriver vite a la grille ,et là ,c’est sans surprise qu’il reconnu le petit homme impatient qui voulait être chevalier.
Devançant l’homme de garde histoire de faire un peut peur au petit bonhomme ,il l’apostropha

Ola jeune homme!!ce n’est pas fini de hurler ainsi on dirait un goret que l’on égorge,nous ne sommes point sourd
Il me semble vous avoir demander de faire preuve de patience non??..et déjà vous étés de retour vous étés un teigneux vous pire qu’un morpion quand vous vous accrochez pas moyen de s’en débarrasser
On vous chasse par la porte vous re rentrez par la fenêtre?

Le géant s’arreta un instant, fixant le jeune homme très méchamment, puis soudain éclata d’un immense rire[/

C’est bon,descendez de votre cheval nous avons été avertie de votre venue frère Blackhorn et sœur Virginia_ se feront un plaisir a vous expliquer tout ça et vous présenter a votre future patronne;vous verrez moi je suis un ange par rapport a elle bon courage et bienvenue a Ryes!

[i]il laissa là le jeune homme et Blackhorn pour aller porter une bouteille a Virginia et profiter de voir si elle avait les consignes concernant le nouvel arrivant car avec Bess on ne badine pas

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Sam 3 Sep 2011 - 18:26

Regardant Boucanier qui l'avait devancé à la grille, Blackhorn ne put s'empêcher de sourire en l'écoutant apostropher le gamin. Celui-ci avait perdu en clin d'oeil son attitude bravade et descendait de cheval comme on lui avait demandé...

"Holà jeune homme! Avez-vous un document quelconque à me remettre? Dépêchez-vous de me le montrer si c'est le cas. Qu'au moins je vérifie qui vous êtes et que vous êtes bien attendu!"

Puis, la main sur la hanche, dégageant au passage la cape de son épaule gauche, il posa la main sur le haut du fourreau de son épée, regardant le gamin d'un air goguenard...

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Sam 3 Sep 2011 - 22:00

Sésame ouvres toi

Contrairement à sa première visite, quelqu'un lui répond rapidement. Et ce quelqu'un n'est autre que le géant.
Aie se dit Elias, le revoilà. Crotte de zut. Et là il ne sait plus quoi dire, quoi faire, immobile. Comme frappé de plein fouet par les propos du géant
Ola jeune homme!!ce n’est pas fini de hurler ainsi on dirait un goret que l’on égorge,nous ne sommes point sourd
Il me semble vous avoir demander de faire preuve de patience non??..et déjà vous étés de retour vous étés un teigneux vous pire qu’un morpion quand vous vous accrochez pas moyen de s’en débarrasser
On vous chasse par la porte vous re rentrez par la fenêtre?
D'autant plus que le géant reste là immobile, le fixant méchamment. Elias commence à perdre ses moyens devant cet homme qui lui en impose tant par sa stature. Il laisse échapper un Messire hésitant et quasi inaudible lorsque le géant se met à rire.
Elias a perdu tous ses repères. Fort heureusement l'affaire prend une bien meilleure tournure. Le géant s'amusait avec lui. Il savait qu'Elias était attendu à la forteresse. Sans même réfléchir il descend de son cheval comme il lui est demandé alors que le géant quitte les lieux et disparaît. Non sans avoir accru l'inquiétude d'Elias.
Un ange par rapport à elle? Sa future patronne? Sans doute le Chevalier qu'il allait devoir servir à compter de son admission. Doit il le tenir pour argent comptant? Ou le géant s'amuse t il encore avec Elias?
Allons Elias, reprends toi. Tu y es presque. Tu vas entrer. Ton rêve devient réalité. C'est pas le moment de faire marche arrière
Très long soupir. Grande inspiration, comme pour se motiver. Attendre ces personnes qui doivent le recevoir. Et l'une d'elles ne tarde pas semble t il
"Holà jeune homme! Avez-vous un document quelconque à me remettre? Dépêchez-vous de me le montrer si c'est le cas. Qu'au moins je vérifie qui vous êtes et que vous êtes bien attendu!"
Puis l'homme laisse apparaitre le fourreau de son épée et y pose sa main.
Instand d'hésitation........ Faire comme l'homme. Non mauvaise solution, il en est certain. Suis bête se dit il finalement. J'ai le document qu'il me demande.
Hésitant dans sa gestuelle, mais pas tremblant, il récupère le courrier dans les plis de ses vêtements et le tend à l'homme
Elias Julianni Fauville de Cheroy Messire. J'ai été convié en ce lieux. Tenez

Citation :: L'Ordre royal de la Licorne
à Elias de Cheroy,
Salut et connaissance de vérité.

Qu'il vous soit connu que votre lettre a reçu la meilleure attention de la part dudit Ordre dans son ensemble.
Item qu'il est explicitement mentionné dans la Charte de l'Ordre qu'aucune personne âgée de moins de seize années révolues ne saurait être acceptée au sein de l'Ordre de la Licorne.
Le Haut Conseil de l'Ordre n'a donc pu prendre la décision de vous accepter au sein de l'Ordre en vous donnant le rang d'Écuyer.

Néanmoins, cette même assemblée a estimé devoir vous recevoir en tant qu'Écuyer personnel, en vous attachant à la personne du Chevalier Bess Saincte Merveille, Capitaine Maître de Guerre.

Ainsi, veuillez-vous présenter en la Forteresse sise à Ryes , et présenter cette missive aux gardes.

Faict en Ryes, ce 2ème jour de Septembre de l'an de grasce MCDLIX.

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Sam 3 Sep 2011 - 22:27

Blackhorn prit le document à travers la grille, jetta un oeil dessus... Il avait été averti que le jeune Elias était attendu par Bess.

"Parfait jeune homme, reprenez ce document, vous êtes attendu. Vous allez pouvoir rentrer"

Puis s'approchant du cornet de la salle des registres, il le déboucha et souffla dedans.

"Holà Vinou, tu es là? tu peux noter sur le registre que le jeune Elias est arrivé, l'Ecuyer personnel de Bess, enfin, de notre Capitaine de Guerre! Si tu veux envoyer Maurice la prévenir, qu'elle vienne le chercher..."

S'approchant du cornet de la salle des machines, il le déboucha et tapa avec le manche de sa dague sur le tuyau qui s'enfonçait dans le mur.

"Allez-y les gars, ouvrez-moi cette herse! Le jeune Elias est en règle, ce sera le prochain écuyer personnel de notre Capitaine Bess!"

La herse sembla hésiter un peu, puis se souleva lentement, faisant entendre parfois des grincements ou des raclements de métal.

"Rentrez jeune Elias, notre capitaine de Guerre Bess vous attend, je l'ai fait prévenir. Bienvenue, je suis Blackhorn, mais vous pouvez m'appeler Blackie...
N'oubliez pas que comme écuyer personnel vous n'êtes pas encore membre de notre Ordre, mais placé sous l'autorité et la responsabilité du Chevalier que vous allez servir. Quand vous en saurez suffisamment, que vous aurez fait vos preuves et aurez l'âge requis, peut-être alors deviendrez-vous l'un des nôtres...
Attachez votre cheval à cet anneau et entrez dans le Poste, vous pourrez vous asseoir et boire un peu d'eau en attendant que le Capitaine vienne vous chercher et vous fasse visiter les lieux ou vous aurez accès dans la forteresse..."

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Dim 4 Sep 2011 - 17:46

Plus que quelques marches

"Parfait jeune homme, reprenez ce document, vous êtes attendu. Vous allez pouvoir rentrer"
Il touche enfin au but. Cette main posée sur le fourreau n'avait sans doute été qu'un réflexe pour un homme montant la garde. Ce dernier à présent s'affère et donne quelques consignes. Tout du moins d'après ce qu'Elias peut entendre, car il ne voit pas bien ce que le garde fait. Il écoute donc. Ah la herse va enfin se lever et lui permettre d'entrer. D'un mouvement lent, elle se soulève, laissant échapper des sons stridents.
Elle doit bien faire son poids pense Elias. Encore quelques instants et c'est bon.
Le garde l'invite à entrer.
Merci MessireBlackhorn
Il faudra encore du temps à Elias pour l'appeler Blacdkie bien que celui ci l'y invite
Il lève la tête, les yeux. regard à droite, à gauche, comme pour tout voir. Son émotion est grande, il est heureux comme un enfant qui vient de se voir offrir un présent.
N'oubliez pas que comme écuyer personnel vous n'êtes pas encore membre de notre Ordre, mais placé sous l'autorité et la responsabilité du Chevalier que vous allez servir. Quand vous en saurez suffisamment, que vous aurez fait vos preuves et aurez l'âge requis, peut-être alors deviendrez-vous l'un des nôtres...
C'est ce qu'il avait cru comprendre, mais n'en était pas sûr. Bien qu'il ait lu la charte de l'ordre avant de s'y rendre pour postuler. Son père lui en avait obtenu un exemplaire. Quoiqu'il en soit, le plus dur pense t il était fait
Oui Messire, c'est ce que j'ai cru comprendre. Pourvu que vous disiez vrai et que je sois accepté comme l'un des votres un jour. Mais aujourd'hui est déjà un grand jour pour moi, et c'est un grand honneur que d'être l'écuyer personnel d'un Chevalier de l'ordre.
Bien qu'il ignore totalement en quoi cela consiste.
Il attache son cheval comme indiqué. une dernière tape sur la croupe, puis se dirige vers l'endroit indiqué en attendant qu'on vienne le récupérer
M'assoir? Non merci ça ira
A vrai dire il est trop excité pour s'assoir et n'a qu'un hâte, entrer réellement dans la forteresse.
Non merci, je n'ai pas soif pour l'instand
Ce qui est faux bien entendu, mais il est comme une puce, et a des questions plein la tête. Mais bon il faut attendre qu'on vienne le chercher à présent, et le tout sans trop montrer son impatience. Tout en continuant à regarder tout autour de lui, poussé par sa curiosité

Invité

Hein ? Quoi ? Il n'y avait même plus moyen de dormir dans la salle des registres ??? Mais depuis quand ? Bon évidemment heureusement que personne ne la voyait parce que s'endormir sur le registre par cette chaleur, ça fait de jolies tâches d'encre sur la joue ... mais bon, le ridicule ne tue pas.

Prenant le cornet, la noiraude répondit au frère.

D'accord, je prends note de l'arriver du jeune homme et je fais prévenir le Capitaine que son écuyer l'attend.

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Lun 5 Sep 2011 - 0:36

Et pendant ce temps, au fin fond de la forteresse, dans l'antre de la bête.

Une ombre penchée sur un parchemin, griffonnant sur celui-ci avec une rage coutumière, s'arrêtant de temps à autre pour prendre un autre parchemin, le parcourir et recommencer à griffoner, tandis que des bogborithme plutôt effrayant sortent de la frèle silhouette. Lorsqu'un inopportun vient la déranger, les bruits suspects se transforment en grognement, à faire fuir plus d'un... Enfin un qui ne connait pas la Bess bien évidemment.

- QUOI ???
- c'est pour vous Capitaine ...
- QUOI ???
- votre escuyer personnel est arrivé.

Nouveaux grognements

- il vous attend au poste de garde.

Un soupir suivi d'un mouvement, raclement sur le sol de pierre, cliquetis des armes que l'on remet en place, bruissement de la cape que Bess glisse sur ses épaules, toujours en marmonnant dans sa barbe (qu'elle n'a pas). Aprés tout autant impressionner comme il faut le petiot. Un sourire sardonique aux lèvres elle sort de son antre, faisant claquer ses bottes sur les marches du donjon, puis le long des couloirs, enfin traversant la cour de la forteresse, et de l'autre côté des bâtiments de la première enceinte, le poste de garde, un signe de tête, et une lueur taquine dans les yeux à l'attention de Blackhorn, lui montrant par là qu'elle a envie de jouer un peu.

Il parait que mon nouveau jouet....pardon mon nouvel escuyer est arrivé ?

Quand on est petite comme Bess, petitesse accentuée par la stature de Blackhorn, on apprend à y palier comme on peut. C'est donc les épaules et le dos bien droit, les prunelles grises aussi glaciales que le Lac de Ventadour gelé au plus fort de l'hiver, et une main négligemment posée sur le pommeau de son épée, que la Cap apostropha le nouvel ecuyer.

Alors comme ça on veut être Licorne ...

Elle jauge, fait la moue et plisse du nez, pince des lèvres et laisse échapper un grognement.

T'es bien pâlot ... et un peu freluquet .... on va s'arranger pour que ça change ... Chevalier Bess Saincte Merveille ! Et si je t'entends ne serait-ce que murmurer le mot Dame tu n'auras que le reste de tes jours pour le regretter.

Qu'as tu à dire pour ta défense ?

Plissement d'yeux alors qu'elle se penche vers le gamin dans un mouvement brusque à faire pâlir n'importe quel colosse, fusse-t-il Boucanier.

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Lun 5 Sep 2011 - 12:42

Une nouvelle personne arrive, une femme cette fois.
Il parait que mon nouveau jouet....pardon mon nouvel escuyer est arrivé ?
Aucun doute sur cette personne, c'est le Chevalier pour lequel Elias a été nommé écuyer.
Un nouveau jouet? Aie, ça commence mal. Simple boutade comme les interlocuteurs précédents, ou réalité. Simple boutade espère Elias. Mais il n'en mène pas large. D'autant plus que cette femme n'a pas l'air des plus commodes. Elle dévisage Elias et son regard lui fait baisser les yeux. C'est déjà facile d'intimider un adolescent, mais là Elias ne bronche plus.
Main sur le pommeau de l'épée, tout comme l'avait fait l'homme. Serait ce une posture des membres de l'ordre?
Elias regarde timidement cette femme. Lorsqu'elle l'apostrophe.
Faire bonne impression, répondre correctement. Ne pas montrer qu'il est impressionné, sans toutefois être discourtois, voire arrogant.
Il lève ses yeux en direction de son interlocutrice, cette femme qui bien que plus petite que ce Blackie, en impose.
Puis d'une voix timide dans un premier temps.
Ma, ma, ma défense?.............. Liii, lico, licorne?
En, heuuuuu, enchanté Chevalier. Elias Julianni Fauville de Cheroy. Votre nouveau écuyer personnel, pour vous servir.
Etre Licorne? Non non Chevalier, je ne suis point intéressé par l'héraldique. Mais j'ai toutefois le désir d'intégrer le royal ordre de la Licorne. Et je me suis vu proposer d'être votre écuyer personnel par Licorne. C'est un honneur pour moi.
Enfin il sourit un peu. Moins hésitant.
Pâlot? Il l'avait toujours été, mais bon avec un père blond et une mère rousse comment pouvait il en être autrement. Freluquet? Pas tant que ça se dit il.
Freluquet? Je suis là pour devenir un homme sous l'enseignement de l'Ordre, et du votre Chevalier.
Se tient bien droit, comme un "i"
Quand à l'appeler "Dame", s'il y a a une chose qu'il sait c'est bien celle ci; on appelle Chevalier une personne qui en est.
Mais bon quoiqu'il en soit, elle ne semblait pas commode. L'accueil était glacial, tout autant que cette première rencontre avec celle qu'il allait devoir servir et suivre pendant un certain temps, à défaut d'un temps certain.
Il espérait que ce ne soit là qu'une façon de faire pour l'impressionner lors de son arrivée. Car autrement l'avenir promettait d'être des plus difficile. Seul en ce cas l'enthousiasme de l'ado lui permettrait de l'atténuer.

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Mer 7 Sep 2011 - 1:11

Elle essaye de retenir l'étincelle rieuse qui risque de briller dans ses lèvres. Il tient le coup le petiot, il bredouille un peu au début mais se reprend vite, bon point pour lui. Elle ne peut cependant s'empêcher d'esquisser un sourire lorsqu'il aborde Licorne. Elle a tellement l'habitude d'utiliser ce terme qu'elle en oublie que pour certains il concerne Thea et uniquement elle.

Elle laissa échapper un rire enfin, lorsqu'il aborde son "futur" état d'homme.

Et bien nous verrons cela jeune Elias de Cheroy. Allez suis moi, que je te montre la forteresse ou tout du moins les endroits auxquels tu auras accés. Nous commencerons par la taverne histoire de faire connaissance, ensuite je te montrerais les écuries, pour y voir Cardinal, il a presque aussi sale caractère que moi, ce qui est peu dire, j'en ai hérité aprés la guerre de 1456, je ne sais toujours pas lequel de lui ou de moi à dressé l'autre... enfin tu verras bien.

Sans attendre plus longtemps, elle fait demi tour sans vérifier qu'il la suit. Comment pourrait-il en être autrement ?

Allez fissa ! parce qu'ensuite je dois retourner à mes dossiers moi !

Sujet: Re: Un boutonneux à la grille Mer 7 Sep 2011 - 17:39

Ca sent bon

Il est là, tout penaud, tentant de répondre au mieux tout en se donnant un maximum de prestance. Et voilà t il pas qu'elle se met à rire. Décidément, que c'est difficile la vie parfois. d'autant plus quand on souhaite faire au mieux et faire bonne impression.
Mais bon, il semble qu'il ait réussi, car sans même l'attendre elle l'invite à la suivre à la taverne. C'est gagné pense t il. Et il laisse échapper un long soupir de soulagement, ponctué d'un large sourire à en faire pâlir le soleil.
Bon certes elle lui dit que dans un premier temps il n'aura pas accès à toute la forteresse, mais il est convié à entrer, direction la taverne, puis les écuries pour y voir à priori le canasson du chevalier. A priori, il le sent bien, cheval dont il va à présent devoir s'occuper, et qu elle décrit comme ayant mauvais caractère, tout comme elle.
Il lui emboîte donc le pas, impatient de rentrer vraiment dans la forteresse et d'en apprendre un peu plus. Puis stoppe net, et se retourne vers son cheval à lui. dans la précipitation, il a failli l'oublier.

J'arrive Chevalier, je vous suis, le temps de récupérer ma monture.