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31/08/1459 : Situation politique instable en Guyenne

Bordeaux (AAP) - Depuis quelques semaines, la scène politique Guyennoise est agitée par divers évènements, après que quatre personnes différentes se soient succédées à la tête de la province.

C'est lors des dernières élections ducales de Guyenne et après d'inhabituellement longues délibérations au sein du conseil nouvellement élu, que Sancte Iohannes Von Frayner a été reconnu Duc de Guyenne, alors même qu'il était de notoriété publique que ce dernier, de par sa foi réformée, était considéré comme hérétique aux yeux de l'Église Aristotélicienne Romaine.

L'accession d'un hérétique au trône de Guyenne - et le fait que bon nombre de conseillers aient voté pour qu'il soit placé sur le trône - a finalement conduit les autorités ecclésiastiques compétentes à prononcer l'excommunication du conseil dans son entier hormis celle de deux conseillers n'ayant pas voté pour Sancte.

Cette excommunication n'a cependant pas empêché Sancte de se présenter au Louvre afin de recevoir la reconnaissance royale. Cette reconnaissance lui a été refusée par la régente Icie de Plantagenêt, faisant ainsi de lui le régent illégitime Guyenne.

Peu de temps plus tard, la nouvelle Reine, dans une annonce, réaffirmait la non reconnaissance de la couronne à l'égard de Sancte et demandait à ce que soient prises les mesures qui s'imposent afin de permettre la mise en place d'un conseil de régence chargé de s'occuper de la Guyenne jusqu'aux prochaines élections.

Le 17 août , Sancte, dans une annonce, informa le peuple de Guyenne qu'il remettait sa démission au conseil afin que ce dernier désigne un régent, se conformant ainsi aux volontés de la Reine. Suite à cette démission ce fut Agnès de Saint Just - dite Gnia - qui fut reconnue régente par le conseil.

Cependant, Agnès de Saint Just ayant été excommuniée au même titre que la plupart des autres conseillers se vit refuser la reconnaissance royale pour cette régence :

« La dicte Comtesse demeurant sous le coup d'excommunication par Notre Sainte Église, la Couronne ne lui peut confier la direction de la Guyenne. »

De part ce fait, le conseil comtal de Guyenne se retrouva dans une impasse, puisque presque tous les conseillers avaient été excommuniés.

Pour pallier ce problème, la Reine - en accord avec Monseigneur Koyote de Cieux, Baron de Chevreuse et Pair de France - a imposé ce dernier comme régent de Guyenne. C'est donc à la tête d'une armée que ce dernier s'est rendu à Bordeaux.

Ainsi la Guyenne sera doté d'un conseil de régence légitime aux yeux de la couronne même si non élu par les Guyennois.

Les premières réactions officielles en Guyenne furent celles de nombreux conseillers qui donnèrent leur démission du conseil tout en exprimant leur mécontentement à l'encontre de la décision royale. Puis, fait plus rare, ce fut au tour de l'État Major de l'Ost de Guyenne d'exprimer son mécontentement par plusieurs annonces dans lesquelles il exprime sa volonté de ne pas obéir aux ordres du futur conseil :

« Nous prenons notre indépendance le temps de ce mandat car notre institution se doit d’obéir à un conseil élu par des Guyennois, et actuellement, ce n’est pas le cas. Le conseil qui arrive armé et prêt à prendre les armes n’est pas élu par la Guyenne mais par la reyne ! » Ainsi c'est indépendamment que l'Ost Guyennois protégera la Guyenne jusqu'aux prochaines élections Ducales.

En attendant la prise du pouvoir par l'armée du Pair de France Koyote, la régence a été confiée à Maylis de Do Urden Dame de Puygaillard, épouse du précédent Duc Leepo, élue au conseil comtale par le peuple et non excommuniée par l'inquisition. Régence qui a poussé Agnès de Saint Just, précédente régente non reconnue, à déclarer que dans la mesure ou la régence était placée entre les mains d'une personne qui convenait aux critères Royaux, la prise du pouvoir par les armes de Monseigneur Koyote de cieux, Pair de France, n'avait plus lieu d'être.

Pour soutenir la prise du pouvoir par Monseigneur Koyote, certains Guyennois se sont regroupés dans ce qu'eux même nomment « Les forces Libres de Guyenne. ». Un mouvement qui tente de transformer en opposition religieuse ce qui jusque là était une opposition politique, accusant ainsi les Réformés d'être à l'origine des maux dont souffre en ce moment la Guyenne.

Parallèlement à la création de cette cabale, plusieurs armées battant pavillon Gascon, Rouergat et Périgourdin prirent place aux frontières Guyennoises, menaçant ainsi d'invasion la Guyenne.

Le 23 août, le Pair de France Koyote, à la tête de son armée a renversé le conseil élu pour mettre en place son propre conseil disposant de l'assentiment Royal même si non élu.

La Guyenne est donc divisée en deux. D'une part les partisans de la décision Royale et d'autre part les partisans d'un conseil élu par la volonté du peuple Guyennois, sans que l'on sache encore ce qui en résultera.

Theodore du Lourdou, pour l'AAP

14/09/1459 - Premiers sangs à Bordeaux


BORDEAUX (AAP) - Cette nuit, deux lances de rebelles, composées de Guyennois et de mercenaires étrangers, ont engagé le combat contre l'armée ducale stationnée à Bordeaux.

Les rebelles, menés respectivement par Agnès "Gnia" de Saint Just et par Felina, se sont déplacés aux portes de Bordeaux. L'armée "L'Aguiane" dirigée par Aradiia, à qui le prévôt Archybald Hatzfeld avait donné l'ordre d'interdire l'accès aux mercenaires étrangers, s'est interposée devant eux. Les rebelles ont ainsi combattu à 12 contre les 2 membres de l'armée ducale, dame Aradiia la cheffe d'armée et la duchesse Melior, sa suzeraine et pair de France.

Les deux dames ont été respectivement blessées par la réformée Matalena et par Xanthipremier, deux Guyennoises, après avoir rendu coup pour coup en blessant à mort deux mercenaires étrangers. Les rebelles ont été dispersés sur Bazas et Castillon, et "L'Aguiane" a été détruite.

Jusqu'à présent, le mouvement de rébellion, né de la prise de pouvoir par le conseil de régence du baron Koyote, s'était cantonné à protéger les remparts de Montauban aux côtés de l'armée "Les Gobelins du Quercy" dirigée par Sancte, armée dont le régent a demandé la dissolution le 23 août dernier. Lundi, cette même armée s'est déplacée sur la ville d'Agen, tandis que l'armée de Hull19, noble Guyennois qui a combattu aux côtés des forces du Ponant, stationne toujours à Saintes et bénéficie de l'agrément poitevin, malgré la demande de dissolution formulée par le régent Koyote.

Charque, pour l'AAP

incorrigible Guyenne


Comte:
Archybald (GPS)

Porte-parole:
Evanescence (GPS)

Juge:
Koyote (GPS)

Procureur:
Eruntalon (GPS)

Prévôt des maréchaux:
Gnia (GLT #3)

Capitaine:
Kronembourg (GPS)

Connétable:
Xanthipremier (R$P)

Bailli:
Leandredecastelcerf (lbr)

Commissaire au commerce:
Armenos (GPS)

Commissaire aux mines:

Conseiller:
Dragonet (lbr)

Conseiller:
Asophie (R$P)

Conseiller:
Sancte (R$P)

en rouge les reformés du conseil refusé par la Reyne

Merci pour ces informations, Frère, même si elles s'affichent habituellement [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].