Dijon

Une annonce sur le sujet a été affichée tout à l'heure.

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A tous présents et à venir.



Attendu que de par sa perfide tahison et sa remise en cause de l'ordre établi tel que consacré par la Très Sainte Eglise Aristotélicienne et le Roy;

Savoir faisons que la dénommée Angélique de la Mirandole, sujet du Royaume de France, s'est sciemment placée en opposition de l'autorité Royale, a odieusement trahi la confiance des bourguignons en ouvrant les portes de Dijon au félon Eusaias et ses sbires, révelant au Royaume sa véritable allégeance;

Conséquemment, déclarons ladite Angélique de la Mirandole traître à la Couronne de France et ennemie du Royaume.

Rédigé et scellé à Paris, le treizième jour du cinquième mois de l'an de Grasce mil quatre cent soixante

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Pas de bras? Pas de chocolat!


Au Roy de France (Vonafred),
Aux Grands Feudataires de la Couronne de France,
Au Bourbonnais-Auvergne,
Au Languedoc,
Au Limousin-Marche,
A l'Alençon,
Au Béarn,
A la Touraine,
Au Maine,
Aux Flandres,
A la Guyenne,
Au Périgord,
A la Champagne,
A la Normandie,
Au Rouergue,
A tous nos fiers Bourguignons,

A tous ceux qui la présente annonce liront ou se feront lire,
Salutations et Paix!

En réponse à votre annonce commune du quinzième jour de mai mil quatre cent soixante.

Nous, membres du Conseil de Régence de Bourgogne et désignés par vous comme "des êtres dont la légitimité ne peut qu'être remise en cause", vous remercions de l'attention que vous portez à notre cause.

Par la présente, en ayant la volonté d'apaiser la situation, nous annonçons ce qui suit:

Conformément à votre demande " (...) de rendre les rênes de la Province Bourguignone au Duc fraîchement reconnu par ses Conseillers, Sa Grâce François Delamark" et parce que " (...)en tout esprit doté d'une once de raison. " notre volonté n'est pas de nuire à la Bourgogne, nous acceptons de rendre les rênes du Duché de Bourgogne à François Delamark.

Ceci à la seule, infime, et unique condition qu'il se présente en personne sur le pont-levis du Château de Dijon afin de prendre possession des clés, en main propre.
Ceci afin d'éviter qu'une personne mal intentionnée ne puisse jouer un mauvais tour et profiter abusivement de la situation.
Ceci afin que la volonté du peuple Bourguignon ne soit pas bafouée en mettant à la tête de leur duché un dirigeant non-reconnu.

Qu'il soit su dans l'ensemble du Royaume de France et même au-delà, que jusqu'à ce que Sa Grâce François Delamark ne se présente pas en personne aux grilles du Château, nous continuerons à assurer la Régence et protection de notre Bourgogne, comme nous le faisons depuis le 18 mai et ce jusqu'à l'arrivée du Duc.

Par la présente, que tous prennent connaissance de ce signe d'apaisement de la part de la Bourgogne.
Nous rappelons que nos intentions sont la sauvegarde du duché et de sa population. Ainsi, nous déplorons toute solution impliquant des armées sur notre terre.


Qu'Aristote soit témoin de l'engagement des Bourguignons et Bourguignonnes, issus de la Noblesse ou non, Maires ou simples paysans, tous regroupés pour leur duché.

Que Vive la Bourgogne!


Rédigé au Chateau de Dijon par le Conseil de Régence.

Le vingt-et-unième jour du mois de mai de l'an de grâce MCDLX.