Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
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 Vieux courrier de Rhuyzar de la place des OR

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Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


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Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

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MessageSujet: Vieux courrier de Rhuyzar de la place des OR    Vieux courrier de Rhuyzar de la place des OR  EmptyMar 28 Jan 2014 - 11:43

Citation :
De la Place des Ordres Royaux dans le Royaume




De Rhuyzar de la Louveterie, dict Le Chevalier aux Ailes Noires, Vicomte de Delle, Maréchal de France pour le Languedoc et le Lyonnais-Dauphiné, Chevalier Royal de l'Ordre de la Licorne.

Ancien Grand Maistre, Maistre de Guerre, Capitaine, Chef des Imperceptibles de l'Ordre Royal de la Licorne.



L'indépendance du Chevalier est un fléau. La liberté du Serviteur Royal est dangereuse. Il faut édicter force règles pour les cadrer. Si seulement ces propos avaient quoi que ce soit d'original...

Depuis sa création la Chevalerie du Roy livre un combat titanesque et indispensable au bon service de Sa Majesté: la défense de son indépendance et de son efficacité. La Licorne représente, à ce titre, l'exemple parfait. Il n'est point besoin de chercher loin pour comprendre la gloire et la réputation qui l'auréolent. L'Eglise et nombre de politiques s'y sont cassés les dents et se les briseront mille fois encore si cela est nécessaire. La Licorne n'appartient qu'à elle-même et à Son Roy. Nulle ambition personnelle ne la poussera jamais, nulle malveillance ne viendra la corrompre. Car elle est libre, fière et apte au sacrifice.

Ceci vous ne le comprendrez jamais. Personne ne l'a jamais compris hormis ceux qui servent le Roy de tout le poids de leur vie et de leur âme. Et ceci n'est pas une légende:

_ Erwyn, ancien Capitaine, devenu fou à lier de payer le prix du sang et disparu mystérieusement avant de réapparaitre.
_ Bralic, ancien Lieutenant-Commandeur, massacré par une armée pour sauver un peuple.
_ Rassaln, usé, vidé, mort tué par des brigands.
_ Will Blackney, mort au siège de Laval.
_ Julios, rejeté par les politiques occitans pour avoir trop bien défendu l'Oc des années durant.
_ Enguerrand de Lazare, blasé, usé jusqu'à la corde, pour avoir, trop de temps, tenté de servir le Roy efficacement.
_ Rhuyzar de la Louveterie, passé du jeune idéaliste vigoureux au vieux Chevalier fatigué sans espoir, mutilé dans son âme et dans sa chair.

etc, etc...


Le Chevalier n'est pas un soldat comtal. Ce qui fait sa force est son code et sa liberté. Combien de fois avons-nous agi pour compenser l'incompétence d'un Comte ? D'un Duc ? D'un Capitaine ? D'un Maréchal ? Combien de vies avons-nous données pour sauver le peuple, le Roy ? Vous n'en savez rien, vous vous en fichez. Nous sommes un poids, un boulet, parce que partout où nous allons, nous sommes les seuls à avoir le courage de vous affronter, de vous considérer comme des humains et non comme des symboles.

Et c'est pourquoi nous devons rester libre. Il ne doit pas exister de pouvoir sans moyen de combattre ses dérives. La survie du Royaume en dépend, celle qui aujourd'hui vacille à l'heure même où se prolonge le crépuscule des Ordres.

Nous avons toujours servi avec bravoure, discrétion et efficacité. Nous étions là en Bretagne. Nous étions là en Maine pour combattre les rebelles angevins, nous avons tenu Laval et Montmirail quand les sombres imbéciles se nommant "stratèges" se jetaient tête la première dans le piège dressé par les armées ennemies. Nous avons arrêté, il y a des années, les francs-tireurs provençaux venus piller l'Oc. Nous avons sauvé la frontière est du Rouergue, délaissée pour chasser un brigand. Nous avons conseillé la Bourgogne pour récupérer son Château. Nous nous sommes battus mille fois, souvent sans attendre l'accord d'un quelconque "officiel", afin de sauver une situation rendue catastrophique par l'incompétence de chefs ou les rivalités politiques entrainant des absences totales de communication. Et toujours nous sommes repartis, en silence, sans rien demander.

Alors assez. Assez de cette jalousie puérile et déplacée. Assez de ces mesquineries de pouvoir. Si vous désirez la mort des vrais Ordres, vous aurez la guerre. Et quand nous serons tous morts ou tellement bridés que notre efficacité ne sera qu'un lointain souvenir vous regarderez vos terres bruler sans même pouvoir compter sur l'espoir d'un renfort providentiel. Vous aurez tué la providence et le salut.

Qui a détruit la Pieuvre Noir et le Dragon Rouge ? Nous. Qui a révélé et empêché la trahison des Flandres ? Nous. Qui a défendu le Maine ? Nous. Qui a traqué les brigands mille fois, repris les villes, défendu des provinces gracieusement ? Nous. Qui est le seul service de Sa Majesté à venir aider l'Oc dans la destitution du tyran ? Nous. Qui conseille, analyse, prévient ? Nous.

Si vous n'êtes pas capables de voir votre intérêt dans notre existence, vous êtes des imbéciles. Nous sommes votre seul allié désintéressé. Vous n'avez pas à payer, pas à donner de compensation, nous ne menacerons pas votre réélection. Tout ce que nous demandons c'est de n'avoir pour seule loi que celle du Roy lui-même et notre code d'honneur. Comme il en a toujours été. Et je pense que nous avons largement justifié cet état de fait.

Réfléchissez bien à cela mes Seigneurs, car si demain vous nous abattez, c'est à vous qu'il reviendra de vous damner à notre place. Et rares sont ceux qui en ont les épaules. Aussi rares que le nombre de Vrais Chevaliers.
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