Un duo de choc!

Nombre de messages : 406 Grade : Chevalier Date d'inscription : 11/09/2011

Après moultes péripéties législatives, administratives, parfois humaines nécessitant de tout reprendre à zéro, à commencer par une nouvelle rédaction du texte de reconnaissance royal entre la Licorne et le Royaume, le GEF et sa comparse du jour, Montjoye, étaient fins prêts. L'avantage d'avoir du envisager tous les cas de figure ainsi que réécrire une partie des documents, c'est que désormais le GEF était incollable sur la législation des OR. Certes, pour ce que cela peut être utile en société... mais au moins il gagnerait du temps dans ses missions quotidiennes.

Ayant cheminé ensemble depuis Paris, Montjoye et le GEF avaient fait étape en Alençon. Julien aurait bien proposé de pousser un peu plus loin histoire de se reposer en ses terres de Cambremer, mais d'une, son épouse et amie d'Agnès était retiré depuis des mois au monastère donc ils ne profiteraient pas de sa compagnie, et de deux, mais ça faut pas le dire trop fort, mine de rien, l'âge commençait à se faire sentir et un peu de repos serait le bienvenu.

Le lendemain, lorsqu'ils reprirent la route, à l'approche de la Normandie, le GEF un peu taciturne en temps ordinaire, endossa la tenue de guide touristique, se remémorant anecdotes amusantes, histoire des batailles passées sur les terres traversées, et, plus surprenant peut être pour Montjoye, description bucolique et un tantinet fleur bleue de la végétation bourgeonnante. Ce n'est pas parce qu'on a toujours vécu les armes à la main qu'on doit forcément être un bourrin, non? Le fait est que la pauvre Montjoye devait avoir la tête comme une courge.... Heureusement pour elle, les murs et le village de Ryes étaient bientôt en vue.

Une fois arrivé, le GEF héla le garde.

Le boujou frère. Pouvez vous annoncer le Grand Ecuyer de France et Montjoye? Nous sommes attendus par le chevalier de Jeneffe.

Nombre de messages : 10 Grade : Chevalier Date d'inscription : 13/10/2013

Venant de la Citadelle du Rey, je cheminais depuis plusieurs jours vers le village de Ryes, Montjoye ayant fait appel à mes services.Arrivée à la porte d'entrée, je la reconnus ainsi que Monsieur Le Grand qui hélait le garde de la porte.
Je m'approchai les saluant d'un sourire respectueux

Bonjorn à Vous Montjoye ainsi qu'à vous Monsieur le Grand.

Et j'attendis avec eux l'ouverture des portes précisant au garde que je me nommais Sépulcre.

Gauvin était tranquillement installer au poste de garde au dessus de la herse, ou il regardait les registres des arrivants. Une personne était attendu à la forteresse pour y devenir Homme d'arme. Gauvin entendit des bruits de sabots, il jeta un coup d’œil rapide par la meurtrière pour voir deux personnes en contre bas et une autre qui approchait non loin. Retour au registre pas de groupe de trois personnes attendu. L'écuyer qui était déjà en arme dévala les marche quatre à quatre, ce qui avec la cotte de maille et les quelques autres pièces d'armure faisaient un boucan métallique pas possible. Quand je jeune licorneux passa la porte, l'homme devant la herse s'annonça. Gauvin parcouru les derniers mètres au pas de course et s'arrêta devant la herse. Dans ça tête il nota les informations les plus importante, Grand Écuyer de France, Montjoye, et la dernière personne arrivant salua les deux autres puis ajouta Sépulcre.
Le jeune écuyer s'inclina en guise de salut et ajouta:

Bien le bonjour à vous Mesdames, Monsieur le Grand. Je vais faire quérir le Chevalier de Jeneffe.

Puis il se tourna vers Maurice et lui demanda d'aller annoncé la venu du Grand Ecuyer de France, de Montjoye, et de Sépulcre. L'homme partie rapidement exécuter l'ordre donné. Gauvin reporta son attention sur les arrivants, la herse étant toujours abaissé par mesure de sécurité.

Excusé moi je ne me suis pas présenté Gauvin, écuyer de l'Ordre Royal de la Licorne.

Puis il attendit comme eux la venue du dit Chevalier.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 15/04/2015

A dire le vrai le Grand Ecuyer de France avait plutôt agrémenté le voyage que soulé de paroles son acolyte de virée. La Saint Just connaissait peu le Domaine Royal, surtout en voyage de plaisance et non avec une armée aux trousses ou en armée tout court.

Elle ne se souvenait même pas la dernière fois qu'elle avait mis les pieds en Normandie, probablement avait-elle traversé les terres normandes lors de son exil d'Artois mais après... Orléans lui aurait surement donné du "Mamie Zinzin" pour le coup. Ah si... Les Etats Normands, quand elle était consort. Pas la visite la plus facile qui soit, quoiqu'elle en eut gardé à la finale un agréable souvenir.

Donc c'est avec attention qu'elle écoutait Julien parler de son chez lui et avec un fin sourire, fleurissant au coin de ses lèvres comme les fleurs d'aubépine, lorsqu'il se laissait aller à commenter le printanier et donc forcément timide paysage. Ce qu'Agnès en avait surtout retenu c'est que si les Saints de glace restaient chez eux cette année et ne gelaient pas les délicates pommes en devenir, alors la récolte était sauvée et le calva coulerait à flots, puisque le renouvellement des stocks serait assuré.

Ce fut sur cette attrayante perspective d'avenir qu'apparurent la forteresse de Ryes et le bourg non loin.
Elle laissa Monsieur le Grand s'occuper de les annoncer et salua Sépulcre qui eut tôt fait de les rejoindre.

Le bonjour vous va, Sépulcre.

Puis elle reporta son attention sur l'écuyer qui venait de se présenter et le salua à son tour.

Salutation à vous, Ecuyer Gauvin.

Restait plus qu'à attendre que le vieux flamand.

« Bon sang de bois mais ils sont séniles ou quoi ? » Telle fut la réaction du « vieux Flamand », dixit la gamine artésienne, à la lecture des quelques mots que lui avait fait apporter Gauvin. Il aurait pourtant juré leur avoir donné rendez-vous au village. Baste ! Si ça tombe, soyons honnêtes, il n'avait encore une fois pas été clair. Ou alors... ou alors trois nouveaux et imprévus tout autant qu'improbables candidats se présentaient devant la herse. Cette pensée lui arracha un large sourire et la bonne humeur fut aussitôt de mise. Quittant son siège et repliant les papiers et parchemins sur lesquels il était jusque là penché, le chevalier enfila sa cape modèle printemps, vérifia, par réflexe tant peu il le quittait, la présence de son collier, glissa son épée dans son fourreau et descendit de ses quartiers.

La journée était belle et, l'espace d'un instant il se dit que si le temps se maintenait, la cérémonie du lendemain serait baignée de soleil. Normand le soleil mais c'était mieux que rien, d'autant plus lorsque l'on venait du plat pays. Il croisa quelques frères et plusieurs hommes d'armes, les salua, répondit rapidement à une question portant sur l'approvisionnement de la taverne en calva et en bière, pour déboucher, quelques minutes plus tard, à l'arrière du poste de garde de la forteresse.

Il héla d'abord le jeune écuyer, qu'il ne pensait pas avoir déjà croisé aujourd'hui : « Le bonjour, frère. Merci de votre courrier. Vous pouvez hisser la herse ». Il passa ensuite à un homme d'armes qui se trouvait à portée de voix : « Toi, va me chercher un cheval, avec une selle, les brides et les étriers, rien de plus. Je ne pars pas encore en guerre. Et mange un peu plus, tu m'as l'air plus vert que les ossements de Long John Silver ». Non le chevalier n'était ni grabataire ni faignantissime. Simplement, il se voyait mal conduire son trio d'invités à pied tandis qu'eux chevauchaient. C'eut été pour le moins incommode.

Et enfin, il se tourna vers ceux qui avaient couvert tant de lieues à sa requête : « Montjoye, Sépulcre, Julien, le bonjour à vous. Et merci d'être déjà là. Une auberge vous attend au village, plus confortable que ce que vous pourrez trouver ici. Sauf si vous aimez être réveillé au son de la forge, des relèves de la garde ou des cours d'escrime... »

Déjà, sa monture, une jument brune tout ce qu'il y avait de plus placide, lui était amenée. Rapidement en selle, il salua le personnel du poste de garde, passa la grille et entama le chemin qui les conduirait au village, et si tout allait bien à l'auberge du Vieux François.

« Le village a subi une attaque, dernièrement. Rien de catastrophique, si ce n'est que, comme vous le voyez, certains bâtiments ont brûlé que l'on tente désormais de reconstruire. La proximité de la Bretagne, ou de l'Angleterre, certainement. Il est, je suppose, des traditions qui se doivent d'être conservées. Mais j'espère que votre voyage, à vous, se déroulât sans encombre. »

Le Chevalier de Jeneffe, arriva peut de temps après l'envoie de Maurice. Le Chevalier salua Gauvin qui fit de même. Puis le jeune écuyer s'exécuta et monta au poste de garde pour y lever la herse avec l'aide d'un homme d'arme. Le Chevalier sortie de la forteresse à cheval et se dirigea avec le trio vers le Bourg de Ryes. Gauvin rabaissa directement la herse une fois que le chevalier fut en vu pas la meurtrière au dessus de la porte. Puis il lança un regard au loin, au cas ou que d'autre mécréant seraient en vu, mais rien à signalé, tous va bien.