[RP] La nouvelle grande porte à Ryes construite en 1463. (Plan et construction)

Dernière édition par Gauvin. le Sam 19 Sep 2020 - 5:11, édité 1 fois

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Mi septembre 1463.

Après avoir reçu le feu vert de la part du Haut Conseil de l'Ordre, Gauvin était partit à la recherche d'artisans don le chantier allait avoir besoin, cela lui avait pris moins de temps que ce qu'il avait prévu car la plus part était disponible vu la période tardive du chantier et qu'il avait fait annoncé dans tout le Duché que la Licorne cherchait des ouvriers et artisans. Tous était volontaire pour venir, car l'Ordre Royal payait bien, et il était sur de pas se faire rouler pour la paie.

Quelques jours plus tard, de bonne heure, avant les premiers rayons de soleil, le bourg de Ryes fourmillait de monde, des ouvriers en tous genre, tailleurs de pierre, charpentiers, maçons, terrassiers... Tous allaient dans la même direction, la forteresse de Ryes.
La garde avait été prévenu, et le responsable du poste de garde attendait déjà en bas de l'autre côté de la herse. Une petite table en bois avait été mise devant la porte par ses soin, dessus était placer des plans. Sur le premier on pouvait voir le tracé de la palissade en bois, des deux tours de guet et de la porte*. Puis d'autre plan pour la construction de la nouvelle grande porte de l'Ordre**.
Le Capitaine maître de guerre, allait superviser lui même la sécurisation du chantier et de ses abords. Gauvin lui allais s'occuper du chantier à proprement parlé. Les ouvriers était tous hébergé dans le village de Ryes.

Les deux premiers jours allait consister à monter la palissade, les tours de guet et la poste provisoire. Ce travail occupera les bûcherons, charpentiers et terrassiers. Les charpentiers fabriquerons également les échafaudages nécessaire pour le chantier à venir. Pendant ce temps, les maçon préparerons le démontage de la porte principale de la forteresse. Les forgerons se mettrons directement à la fabrication les trois herses en fer, et de toutes autre pièces métallique de la nouvelle porte, comme les chaînes du pont levis, les gonds etc. Les tailleurs de pierre commençait déjà à tailler, pour prendre de l'avance et le reste des ouvriers, pas encore à la tâche fessaient des allé et retour pour rapporté, pierres, bois, sable, chaux. L'Errant avait la charge de superviser le chantier, de régler les derniers détailles et de résoudre au plus vite d’éventuelle problème.

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Les travaux avançaient bien cela faisait presque deux semaines que les ouvriers étaient arrivés. Le démontage de l'ancienne porte était presque terminé et aucun effondrement avait eut lieu durant le démontage. Les ouvriers avaient réussi a récupérer une grande quantité de pierres de l'ancienne porte de la forteresse de Ryes. Les rotations des gardes assurait une bonne sécurité et il semblait pour Gauvin qu'aucun problème n'ait été répertoriés, au niveau de la sécurité. Les tailleurs de pierres qui avait commencé à prendre de l'avance avaient taillé plus de la moitié des pierres pour le passage des herses, des chaînes du pont levis et des meurtrières. Le pont levis était fabriqué il restait plus qu'à l’installer. Les pierres avait été triées et entassé par tailles et utilités Les échafaudage avant été monté jusqu'en haut et démonté au fur et à mesure que le démontage de l'ouvrage avançait. L’ancienne porte était désormais quasiment plus visible. Gauvin à la fin de la journée alla voir les ouvriers avant qu'il reparte pour un repos bien mérité.

Bien messieurs, le chantier avance bien demain vous aurez finit le démontage de la porte, et vous préparez la construction de la nouvelle.

Deux semaines déjà que les bruits d'un chantier ne cessaient, jour et nuit, ça s'affairait pour que tout soit mis en place le plus rapidement possible. Question de sécurité. Ryes était comme qui dirait éventré, bouclier baissé, ce n'était pas le moment de traîner, autant éviter de donner de mauvaises idées à ceux qui pourraient profiter que la Licorne ait garde baissée.

La Sombre venait de moins en moins à la forteresse, principalement pour y retirer les bilans du pôle économique et faire le sien. Plus l'envie, plus le goût. Plus vraiment sa place.

En selle, la Sombre pressa légèrement les flancs de son barbe anthracite qui fit quelques pas en direction du responsable des travaux. Vêtue de sa lourde cape qui la recouvrait entièrement jusqu'à la croupe de son étalon, capuche cachant les trois quart de son visage, elle n'était tolérée là que parce que les gardes avaient pris l'habitude de croiser celle qu'on surnomme bien volontiers, la Sorcière ou la Sombre, et forcément, savaient qui elle était.

Sa dextre tenant les deux rennes glissées entre ses doigts, posée sur le pommeau de la selle, sa jumelle posée de même. Ainsi, ses mains gantées, croisées nonchalamment alors que sa monture s'immobilise tout en soufflant et secouant sa tête, faisant teinter mors et bride.

Bonsoir mon frère.

Voix sans réelle émotion, posée. De sa hauteur, ses yeux couleur de brume trouvèrent le regard de l'Errant qui, malgré la capuche, par l'effet de contre plongé, peut, en toute logique, voir le visage du cavalier.

Cela avance bien. Cela fait bizarre de voir la forteresse sans porte. On la dirait presque nue...

Léger sourire alors que la brume se reporte sur le chantier qui est mis en pause et qui reprendra d'ici quelques heures pour une nuit de labeur.

Gauvin n'avait pas fait trop attention au cavalier qui passait par le chantier. L'Errant finissait de donner les consigne pour cette fin de journée. Les ouvriers partir sans demandé leur reste en voyant approcher le cavalier, enfin la cavalière constata le jeune homme quand il regarda sa sœur d'arme approché, perché sur sa monture.

Il était pas habiller comme un ouvrier malgré qu'il était là pour les superviser. Il avait sa cotte de maille, ses cuissardes et gantelets en fer, sa cape azure d'Errant sur les épaules, elle descendait le long de son dos, et dissimilait en partie son épée bâtarde glissé dans son fourreau sur son flanc gauche. Son casque était posé sur la table, il était posé sur les cartes de façon à éviter de courir après en cas de coup de vent. Son écu était appuis debout contre le pied de la table.

Il releva le regard pour observer sa sœur d'arme et posa une main doucement sur l'encolure de la monture.

Bonsoir ma sœur.

Puis la laissant continuer...

Oui ça avance bien on a mis des équipes de nuit il y a quelques jour pour allez plus vite, on avait commencé sans, mais la sécurité de la forteresse avant tout et le prix monte un peu mais sans être de trop non plus.

Là on peut pas faire plus nue que ça. Mais des demains les ouvriers vont commencé à construire la nouvelle porte.

Du coup dans la où les semaine à venir il faudra peut être mettre pied à terre pour passé dans le couloir d'accès surtout quand ils mettront la voûte pour le plafond, car avec les étais se sera dure de passer, sinon on trouvera un autre moyen, plus simple pour faire rentrer et sortir le temps que le couloir d'accès soit bon.

Il sourit fière que son projet pour l'Ordre avance bien.

Elle l'écouta sans quitter le chantier des yeux, et surtout là où il y avait la herse avant, là où tout avait été détruit pour construire du neuf, du plus épais, plus solide. On aurait dit que la forteresse dégueulait son trop plein de pierre et de sable.
Elle l'écouta et sourit légèrement aux explications, notamment quand il parla du prix. Lui rappelant ce jour où il était venu la trouver pour parler finance, lui exposant son projet ambitieux.

Elle reporta son regard sur lui, gardant son sourire alors que son barbe se mit à gratter la terre froide.

On s'adaptera, rassurez vous, ce n'est pas bien dérangeant d'entrer pieds à terre, ça rappellera de vieux souvenirs...
Quoi qu'il en soit, vous pouvez être fier de ce que vous avez entrepris. D'ailleurs il faudrait qu'un jour vous veniez visiter Beaumont, je pense que cela vous intéressera.

Gauvin sourit à l'invitation de sa sœur d'arme, mais se n'est pas pour le moment qu'il pourrais l’honoré, pas tout de suite.

Je te remercie de ton invitation ma sœur. Mais je pense pas pouvoir venir de suite.

Il montra d'un geste de la main le chantier et lui sourit.

Je dois finir se que j'ai commencé depuis un moment. Il marqua une petite pose puis changea de sujet.

Je vais allez au cuisine me chercher un truc à mangé avant que les ouvriers de l'équipe de nuit n'arrive. Tu veux un truc ou pas ? Je vais déjà en ramener pour l'équipe de garde, on va pas les laisser mourir de faim quand même.

Il sourit en coin et attendit de voir la réponse de la Sombre, avant d'aller dans les cuisines de la forteresse.

Oh ça n'est pas urgent, les remparts et le château de Beaumont ne vont pas disparaître de suite.

Léger sourire amusée, reportant son attention sur le chantier puis de nouveau son regard glissa sur l'Errant.

Non, je n'ai pas très faim. Allez donc, je reste ici pour surveiller en attendant votre retour. Je ne pense pas que se soit très judicieux qu'il n'y ait pas toujours au moins une présence ici.

Se redressant le cuir de sa sellerie crisse légèrement.

Après un tel chantier, je serais curieuse de savoir ce que vous avez derrière la tête en tout cas.

Gauvin lui sourit et lui dit juste avant de partir en direction du cœur de la forteresse.

Moi même je ne sais pas ma sœur.

Puis il s'éloigna. Arrivé au cuisine, il prit un pot de taille moyenne en terre cuite et le remplit de pot au feu et le cala dans un panier d'osier, il plaça a coté six bols en bois et le même nombre de cuillères et il plaça sur les deux cotés deux grosses miches de pains. Il revenu donc, une bonne dizaine de minutes plus tard, les bras chargé.

Il posa le panier sur une grosse pierre taillé du chantier, qui se trouvait juste à coté de la table. Il sourit à Karyaan et lui dit :

Alors sans regret ? En cuisine ils ont fait du pot au feu.

Puis il sortie un bol et le remplit, il y glissa une cuillère en bois dedans et rompit le pain de façon à avoir un tiers d'une des deux miches de pains. Il posa le tout sur la petite table et attendit la réponse de sa sœur d'arme. Un des homme d'arme de l'équipe de garde arrivait déjà, ils avaient le nez quand s'était l'heure du casse croûte. Il venait seul et apporterais à chacun de ses compagnons un bol remplit et une cuillère, toujours des hommes à leur poste leur avait dit le Capitaine Maître de Guerre.

Je ramenais ma gueule d'ange sur le chantier, hé oui, les anges ça existe la preuve, afin d'apporter mon aide à mon frère et ami. Je le saluais d'un sourire ainsi que la soeur qui se trouvait avec lui.

- Bonjour vous deux, est-ce que je peux vous être utile ?

Perchée sur son étalon, enveloppée dans sa lourde cape, la Sombre resta là, en silence, les yeux rivés sur le chantier, sur cette gueule béante qui éventre la porte de la forteresse.
Il n'y a pas vraiment de bruit, hormis le tintement du mors de bride quand le cheval secoue son encolure tout en soufflant d'impatience.
L'hiver naissant fait taire le monde qui s'endort lentement. Bientôt, il le recouvrira de son drap blanc pour une nuit jusqu'au printemps.

Quand Gauvin revint, elle se redressa légèrement et lentement, elle fit glissa sa capuche sur ses épaules, découvrant son visage.
Léger sourire au responsable des travaux quand s'exprima.

Non, aucun regret, il est assez rare que je mange ce que mes gens n'ont pas cuisiné eux-même. Même si ce pot au feu a l'air vraiment succulent.

Son regard de brume glissa sur le nouvel arrivant et le salua

Bonjour Frère. Aider, je ne sais pas. Gauvin semble gérer ce chantier d'une main de maître. Je me posais la même question, comment pourrait-on l'aider.

L'Errant sourit à la Cavalière, et il vit arriver Malwyn.

Bonjour Malwyn, comment vas tu ?

Écoutant sa sœur il sourit, Gauvin appréciait leur proposition d'aide, mais lui n'avait déjà pas trop à faire, s'il en passait un peu aux autres, il allait piquer des siestes sur le chantier et cela ne serait pas du tout sérieux. Mais il savait où on avait besoin de monde sur le chantier. Il dit donc à l'intention des deux autres Licornes :

Pour ma part je ne vois pas trop quoi vous confier comme mission sur le chantier, on a déjà les ouvriers et artisans pour ça. Il leur sourit et continua. Par contre je sais que notre Maître de Guerre cherchait du monde pour assurer la sécurité du chantier, comme vous le voyez on a cinq gardes au lieu des deux habituels.

Le garde qui s'était approché récupéra le panier contenant les bols, cuillères, le pain et le pot-au-feu et s'éloigna sans déranger la discussion.

Une semaine plus tard :

La construction de la porte battait son plein. Les ouvriers avaient déjà monté les murs jusqu'à la hauteur du premier étage. La voûte du couloir d'accès venait d'être finit, des étais, et d'imposantes poutres en chêne la maintenait en place le temps que le mortier prenne. Des espaces vides avaient été laissés pour les herses. En attendant pour ne pas perdre de temps, les maçons continuaient de monté les larges murs extérieur de l'édifice. Deux autres voûtes avaient été faite au dessus des deux salles de tire de part et d'autre de la porte. Les archères du rez de chaussé était là, déjà utilisable. Les deux petites portes pour accédé aux salles de tire depuis la cour intérieur de la forteresse venaient d'être installée par les charpentiers et forgerons. Quatre petites portes, pas plus large qu'un homme en armure. Elles étaient en chêne les portes étaient épaisses de six centimètres et avait été renforcé par des décorations en fer, qui rendaient plus solide les portes. Une grosse poutre en chêne se trouvait derrière chaque porte, elles pouvaient glissé sur le coté pour permettre l'ouverture de la porte, seulement de l'intérieur, quand elles étaient poussé de manière à bloqué la porte en plus de la serrure elles rentraient dans le mur de chaque coté. Les petite poutre était en chêne et faisaient dix centimètres d'épaisseur. L'escalier pour accédé de la salle de tire au premier étage se trouvant dans la salle de droite était également finit.

A la fin de la journée les murs extérieurs seraient montés pratiquement à la hauteur prévu pour commencé le plafond du premier étage. Les trois herse en chêne épaisses de dix centimètres chacune avait toute été renforcé par des pièces d'aciers, un peu comme un sandwich, un centimètre d'acier, dix de chêne et un d'acier, cela ralentirait la destruction par le feu et également par un bélier ou des haches. Les trois herses était posé là juste à coté, prête, les chaînes pour le mécanisme de remonté étaient également à coté à l’abri de la pluie. La porte qui doit fermer l'accès en dernier à la coure intérieur est également prête, les deux imposants battant en chêne massif de quinze centimètres d'épaisseur, renforcé avec des pièces de fer aussi utile que belle point de vu décorative. Le pont levis lui était déjà près depuis une semaine.

Les ouvriers avait aussi re creusé les douves autour de la porte, et en avait muré les bords, une avancé en pierre avait été faite pour que le pont levis puisse reposé dessus sur dix centimètres quand il sera abaissé.

Le chantier était pour le moment dans les temps.

Mi Octobre, deux semaines et quelques jours de retard depuis la première pierre posé :

La dernière pierre venait d'être posé sur le dernier créneau au deuxième étage. Les travaux touchaient bientôt à leur fin. Le rez de chaussé avait été fini il y a de ça une bonne semaine. Les trois herses avait été mise à leur emplacement dans les pierres et les systèmes de remonté avaient rapidement été installé quand la voûte du premier étage fut fini. Une petite corde accroché au cran anti retour qui retient le système de remonté pour maintenir la herse levé, descendait dans le corridor, son bute est quand cas d'attaque le garde en faction à la herse puisse fermer le plus vite possible les trois herses en cas de besoin. Pour cela il a juste à tirer sur la petite corde de chaque herse, cela retirera le crochet qui maintient les herses ouvertes, la herse se baissera alors en quelques secondes et fermera le corridor. Le pont levis à flèche a été également installé. Une petite corde relier au contre poids permet également au garde de la herse de relever le pont levis rapidement et sans aide. La porte, dernière défense du corridor, fut également mise en place, son rôle est quand cas d'attaque, après avoir relevé le pont levis, et baissé les trois herses, le garde aidé par le garde du registre et de toutes personnes se trouvant dans la coure intérieur pousse les deux battants de la porte. Cela empêchera les assaillants de tirer des flèches entre les barreaux de la herse et ainsi de blesser où tuer les membres de l'Ordre se trouvant dans la coure.

Les assommoirs avaient également été fait au dessus du corridor. Au premier étage sera installé le bureau du Capitaine Prévôt, du responsable du poste de garde ainsi que la salle des gardes, le registre des personnes attendu y sera également, le garde de la herse pourra parlé via le système du cornet de communication qui a été réinstallé. L'escalier menant au deuxième étage est à l'opposé de celui qui même au premier. Au premier étage, on trouve également une porte de chaque côté qui donne accès au chemin de ronde.

Tous les systèmes de défense de la forteresse furent testé en présence du Grand Maître, du Capitaine Prévôt et du Capitaine Maître de Guerre aussi que d'autre curieux de la forteresse.

Puisque le travail auquel, finalement, il n'avait pas pu se joindre touchait à sa faim, et que l'Ordre avait été appelé à venir contempler les réalisations de frère Gauvin, Guillaume s'était efforcé de se libérer de ses autres obligations et, pour rendre justice à ce qui avait été accompli, il vint tout armé, de pied en épaule, son chef étant nu, monté sur un de ses sombres destriers frisons. Il rejoignit, manifestement premier arrivé – pour une fois –, l'errant.

- Diable, voici apparemment une bien belle réussite, je dois confesser en être positivement impressionné. Et je me réjouis déjà de pouvoir l'éprouver.

Non que le Flamand espérait un nouveau combat sur les remparts de Ryes mais bien qu'il commençait à développer in petto une petite idée qui pourrait apporter mouvements et actions autour de la nouvelle entrée de leur forteresse.

« Alors, dites-moi donc, comment se sont déroulés les travaux ? Des retards ? Des soucis particuliers ? Car je n'ai pu en suivre l'avancée que par rapports interposés et je suppose que tout n'y a pas été consigné ».

La conversation était lancée, restait à voir s'ils seraient seuls à y participer ou si d'autres s'y joindraient.

Gageons que cela soit le plus tard possible Chevalier...

Réponse à l'envie d'épreuve, la phrase fusa du silence derrière le flamand qui se tenait de toute sa hauteur face aux travaux achevés.
La Sombre, vêtue comme à son habitude, enveloppée dans sa lourde cape noire, capuche relevée où disparaissaient les trois quarts de son visage diaphane, ne laissant apparaître que ses fines lèvres sur peau d'albâtre.
Dextre tenant son bâton de marche de bois d'aulne légèrement plus haut qu'elle. Lourde besace portée à l'épaule senestre. Si d'aucuns s'étonnent qu'on la surnomme Sorcière, un tel tableau le fait comprendre aussitôt.

A ses quelques mots lancés, elle fit quelques pas pour s'arrêter à hauteur du vieux mâle, ne le regardant plus, son attention tournée vers cette porte nouvelle, bien plus imposante que fut son ancêtre.

Un travail remarquable Gauvin. Voilà une fort belle manière de dépenser les avoirs de l'Ordre.
A n'en pas douter que d'autres travaux d'envergures continueront à habiller la forteresse de l'armure qu'elle mérite.

Le jeune Errant, regardait les herses monter et se baisser, cela fonctionnait à merveille. Il était content de se qu'avait donné son projet. Le pont levis pouvait être relevé bien plus vite que sont prédécesseur et avec moins de monde. Gauvin était en bas au pied de la porte quand le vieux Chevalier de l'Ordre arriva. Le jeune écouta son aîné et sourit. Tester la porte lors d'un assaut, oui, mais le plus tard possible du moins avec des ennemis hostiles.

Gauvin qui se retourna pour parlé à Guillaume vit Karyann arrivé derrière celui si, il lui sourit et la salut d'un signe de tête.

Je suis d'accord avec vous ma sœur, le plus tard pour une attaque sera le mieux. Et il sourit en coin, et porta son attention sur l'adoubé.

On a trois jours de retard sur se que j'avais prévu. Un peu plus de temps pour faire la voûte du dernier étage. Mais le plus gros des travaux est finit maintenant, la porte est opérationnel à cent pour cent.

Regardant la porte à présent.

Il reste à démonter les échafaudages, rentrer les pierres en trop, elles serviront pour les assommoirs. Démonter les défenses temporaire du chantier. Nettoyer l'entrée, et aménagé l'intérieur. Savoir le poste de garde, et les deux bureaux du prévôt et du responsable du poste de garde.

Puis il porta son regard sur sa sœur d'arme et lui sourit.

Merci ma sœur, pour d'autre travaux, je n'ai pas vraiment d'idée, mais si le Haut Conseil de l'Ordre à un truc à retaper, remplacer ou autre, et qu'il juge utile de me confier cette tache je mettrais autant de sérieux et de soin que pour la porte.

Dernière édition par Gauvin. le Dim 31 Jan 2016 - 8:26, édité 1 fois

Mise en service :

Gauvin avait choisi de rendre pleinement opérationnel la porte avant de faire démonter les palissades et tours de guet monté pour les travaux. Des petite cloison en bois et torchis recouverte de chaux avait dessiné les deux bureaux au premier étage. Le bureau du Prévôt se trouvait entre la troisième herse et l'escalier qui mène au deuxième étage. Il n'y avait pas de fenêtre qui donnait sur l'extérieur, une porte en bois simple donnait sur la salle des gardes qui occupe le reste de l'espace libre du premier étage. Le bureau du Prévôt avait été aménagé un peut près comme celui d'avant. Le bureau du responsable du poste de garde était une copie de celui du Prévôt en moins décorer. Les meubles qui était dans le bureau avant les travaux furent monté en même temps pour les deux bureaux. La salle des gardes fût également aménagé, une grande table, deux banc, trois tabourets, quatre râteliers d'arme, un tonneau contenant tout un stock de flèche, un autre avec quatre arcs deux arbalètes posé à coté et un troisième tonneau remplit de pierre pour les assommoirs. Le trépied avec le registre fut installé dans la salle de tir de droite ou se trouve l'escalier pour accéder à la salle des gardes.

Le pont levis fut abaissé, la premier herse également, les deux autre herses furent levé et la grande poste ouverte en grand. Gauvin avait pris place dans la salle des gardes, il restait plus qu'à démonter les système défensif provisoire du chantier.

Durant l'aménagement intérieur de la porte, les maçons avaient démonté les échafaudages. Des buissons épineux avaient été replanté dans les douves après les travaux, les ronces serait de retour rapidement de façon naturelle.

L'Errant donna le top pour lancé le démontage des tours de guets, des palissades et de la porte provisoire. Le surplus de pierre fut rentré dans la cour intérieur à coté de la porte, elles pourraient servir pour les assommoirs ou autre. Les chutes de bois, rentraire également, cela servira pour chauffer les membres de l'Ordre dans la forteresse durant l'hiver. Les maçons ramenèrent la petite charrette de sable qui restait pour faire place nette devant la porte.

Puis viens le moment de la paie, pour les ouvriers, maçons, charpentiers, forgerons etc. Tous reçurent une bourse en échange de leurs dure labeur. L'Ordre pour rester dans les temps avait du embaucher un peut plus de monde que prévus cela augmenta alors les dépenses de l'Ordre pour sa nouvelle porte. Gauvin allait se pencher sur les dépenses réel et total et les donné au Haut Conseil.

L'Errant, était monté tout en haut de la porte en fin de journée et regardant les ouvriers s’éloigner de Ryes il dit :

Et voilà une bonne chose de faite...

« Et voilà une bonne chose de faite… »

En entendant ces paroles, un léger sourire étira les lèvres où une gerçure, de froid ou d’autre origine, se remit à perler de rubis. En franchissant les derniers pas, elle suçota le goût ferreux émanant de la petite enflure. Une main gantée tapa chaleureusement l’épaule de l’Errant.

Je confirme, mon frère.

Depuis que Gauvin ébauchait ce projet, le portait en lui avant qu’il se soit proposé au Haut Conseil, elle était dans les parages. Il n’avait guère eu besoin d’elle, en réalité. Mais tout d’abord, c’était son filleul, c’était leur forteresse. Et ensuite, elle avait également suivi avec grande attention, bien que discrétion, les avancées quotidiennes et la manière dont il gérait cela, par curiosité naturelle mais aussi comme prévôt. Elle revenait d’ailleurs de la pièce qui lui était réservée, comme à ceux qui lui succéderaient, où elle avait remis en place ses registres et notes, ainsi que flacons et autres appâts d’Azazel.

Le soir tombait tôt en cette saison et elle resserra un peu ses bras croisés. Les silhouettes de la main d’œuvre rapetissaient sur le chemin.

Au nom du Haut Conseil, je te félicite et te remercie pour ce projet et cet ouvrage mené à bien, tirant des leçons du passé et oeuvrant pour l’avenir.

Sa voix glissa un ton plus bas, quitta la légère emphase précédente.

Je suis bien fière d’avoir un filleul comme toi, Gauvin. Cette nouvelle porte est une belle œuvre et quoiqu’il nous arrive un jour, il restera toujours de toi en ces murs.

Ce n’était pas l’heure de discuter des comptes et autres détails techniques pour elle. Juste de souffler à son ami l’estime qu’elle avait pour lui entre les lignes.

Faudra fêter ça et inaugurer notre nouvelle salle des gardes. J’ai fait mettre du vin épicé à réchauffer et un tonnelet de bière pour ceux qui préfèrent.

Le regard gris bleuté quitta l’horizon pour venir sourire à son second icelieu, réminiscence de toutes ces soirées de camaraderie turonne.