[clos] IMPORTANT : Refonte de la Chevalerie

Issu du CORF :

Julien_giffard a écrit:

Voici donc les nouveaux textes signés. A part celui sur l'ordre souverain et le texte d'appel à création d'un ordre royal, les trois autres nous concernent directement.

Je propose d'ailleurs que nous signions de nouveau avec les GM le renouvellement de la reco vu que le texte a sensiblement évolué. Autant profiter dès maintenant des nouveaux avantages. Qu'en pensent les GM?

Citation :

Citation :

Lanfeust de Troy, Par la Grâce de Dieu, Roy de France,



A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,
Salut,

Depuis plusieurs années la Chevalerie de France n'a plus fait l'objet de réformes profondes. Une mise en conformité avec l'évolution du droit royal était notamment nécessaire tout comme de définir l'organisation de la Chevalerie de France.

Par ailleurs, nous avons souhaité ouvrir les rangs de la Chevalerie en créant un Ordre Souverain. Nous relançons également un appel aux ordres et compagnies à présenter auprès du Grand Écuyer de France, un dossier d'agrément pour obtenir la reconnaissance royale.
Les conditions pour obtenir la reconnaissance royale ont également été assouplies afin de prendre en compte la démographie et les réalités du Royaume de France.

Enfin il nous apparaissait nécessaire de définir clairement les relations avec les Ordres Royaux en dehors des levées de ban, cela était notre promesse afin qu'ils ne soient plus considérés comme des troupes gratuites utilisables à souhait et sans aucun cadre légal.

Lors de notre accession au trône, nous avons mandaté notre Grand Écuyer de France, Son Altesse Julien Giffard, afin qu'il entreprenne ces réformes en corrélation avec les Ordres Royaux et la Hérauderie de France. Nous vous les présentons ce jour à travers les documents suivants :

- Organisation générale de la Chevalerie de France
- Texte cadre de la Chevalerie
- Charte de Reconnaissance Royale
- Ordre de Chevalerie Souverain de l'Etoile
- Du défraiement des mobilisations royales des Ordres Royaux de France

L'ensemble de ses textes annulent et remplacent tous les textes précédents se référant à la Chevalerie de France, excepté le Codex Héraldique dont les modifications seront à la charge du Roy d'Armes.


Ecrit et scellé le dix huitième jour du moi de mai de l'an mil quatre cent soixante quatre.

Citation :

Organisation générale de la Chevalerie de France


I. De la Chevalerie de France



1) Les chevaliers de France

Les chevaliers de France regroupent :

- les chevaliers retirés des Ordres Royaux de France, ayant demandé auprès de leur Haut Conseil et de leur Grand Maître l'autorisation de solliciter auprès du Grand Ecuyer de France, représentant de la Couronne, la possibilité d'obtenir le titre de Chevalier de France.
- les chevaliers adoubés par le Roy de France.
- les chevaliers retirés, après 18 mois de service minimum, au sein de l'Ordre Souverain de l'Etoile, après avis favorable du Grand Écuyer de France, représentant de la Couronne.


2) Les chevaliers des Ordres Royaux de France :

Les chevaliers des Ordres Royaux de France sont adoubés par le Grand Maître de leur ordre ou le Grand Ecuyer de France, conformément à la charte de reconnaissance royale de l'ordre.


3) Les chevaliers de l'Ordre Souverain de l'Etoile :

Les chevaliers de l'Ordre Souverain de l'Etoile sont adoubés par le Grand Ecuyer de France ou le Monarque après une période probatoire de 3 à 6 mois en tant que Ecuyer de l'Ordre Souverain de l'Etoile.


4) Du cas particulier du Grand Ecuyer de France :

Le Grand Ecuyer de France est désigné par le Roy ou le Grand Maître de France, si le Roy lui en laisse la charge, selon la procédure relative aux Grands Officiers.
Seuls les chevaliers ayant été adoubés dans un ordre royal peuvent prétendre à la dignité de Grand Ecuyer de France. Cela inclus les chevaliers de France, retirés d'un ordre royal.
Le Grand Ecuyer de France ne peut pas occuper de fonctions au Haut Conseil de l'ordre auquel il appartient.



II. Des mobilisations de la Chevalerie de France



1) Les chevaliers de France :


1.1. En cas de mobilisation royale :

Les chevaliers de France qui souhaitent rejoindre une mobilisation royale, seront mobilisés sous les ordres du Grand Ecuyer de France.

1.2. En cas de levée de ban royale :

Le Chevalier de France dépend du ban d’Île de France et du héraut en charge de la marche héraldique d'Ile de France. La Chevalerie impliquant également un lige lors des levées de ban royal, le Chevalier de France qui serait fieffé par ailleurs, en Domaine Royal ou en provinces vassales rejoindra prioritairement les rangs organisés de la Chevalerie.


2) Les chevaliers des Ordres Royaux de France :

La Chevalerie impliquant également un lige lors des levées de ban royal, les Chevaliers des Ordres Royaux qui seraient fieffés par ailleurs, en Domaine Royal ou en provinces vassales, rejoindront prioritairement les rangs organisés de la Chevalerie.


3) Les chevaliers de l'Ordre Souverain de l'Etoile :


3.1. En cas de mobilisation royale :

Les chevaliers de l'Ordre Souverain de l'Etoile répondent obligatoirement à l'appel du Monarque en se plaçant sous les ordres du Grand Ecuyer de France qui les organise en lien avec l'Etat Major Royal.


3.2. En cas de levée de ban royale :

Les chevaliers de l'Ordre Souverain de l'Etoile doivent prime hommage au Souverain, qu'ils soient fieffés ou non.
Le chevalier de l'Ordre Souverain de l'Etoile dépend du ban d’Île de France et du héraut en charge de la marche héraldique d'Ile de France. La Chevalerie impliquant également un lige lors des levées de ban royale, le chevalier de l'Ordre Souverain de l'Etoile qui serait fieffé par ailleurs, en Domaine Royal ou en provinces vassales rejoindra prioritairement les rangs organisés de la Chevalerie.



III. De l'organisation de la Chevalerie de France



1) Le Conseil des Ordres Royaux de France (CORF) :

Conformément au texte, "De la reconnaissance royale pour les ordres de Chevalerie", il réunit les Grands Maîtres ainsi que deux représentants de leur ordre qu'ils auront choisi, sous l'autorité du Grand Ecuyer de France.


2) La Chambre de l'Ordre Souverain de l'Etoile :

La Chambre est définie par la "Charte de l'Ordre Souverain de l'Etoile".


3) L'Etat Major de la Chevalerie :

Afin d'organiser les mobilisations, le Grand Ecuyer de France s'appuie sur un Ecuyer Commandant (EC) et un Ecuyer Commandant en Second (ECS) pour diriger et organiser la mobilisation de la Chevalerie de France et le seconder au sein de l'Etat Major Royal.
L'EC et l'ECS doivent être des chevaliers.

L'Etat Major de la Chevalerie regroupe le Grand Ecuyer de France, les Grands Maîtres et leurs représentants militaires, l'EC et l'ECS et les deux Commandeurs de l'Ordre Souverain de l'Etoile. Les anciens Grands Ecuyers de France, s'ils en font la demande, sont associés à cet Etat Major.

Les ordres de chevalerie étrangers et les compagnies nobiliaires, liés à la Couronne par traité ou lettre de marque, peuvent y déléguer, s'ils le souhaitent, un à deux représentants après signature d'un traité mentionnant entre autre les noms et fonctions desdits représentants.


Ecrit et scellé le dix sept mai 1464.

S.M. Lanfeust de Troy






Julien Giffard, Grand Ecuyer de France

Citation :

De la reconnaissance royale pour les ordres de Chevalerie



I. Des valeurs de la Chevalerie :

La chevalerie en notre royaume n'est point un vain mot. Des valeurs morales importantes, définissant une éthique de l'honneur, rythment son nom.
Son code moral très strict donne à celle-ci les valeurs de référence de ses membres.
Le chevalier est un preux, aussi bien par ses qualités morales que physiques. Bien entraîné physiquement et psychologiquement, il est courageux, ne reculant devant aucun danger. Sa vie est dédiée à la protection des faibles. Sa loyauté est à toute épreuve et il ne reprend jamais sa parole.
Ayant suivi son apprentissage au sein d'un Ordre, il y développe des aptitudes de solidarité et d'entraide, d'aptitudes qui lui apportent pleine confiance envers ses Frères et/ou ses Sœurs lorsque vient le moment de combattre à leurs cotés. Jamais ils ne les laissent tomber, quitte à les soutenir par tous les moyens à sa disposition, faisant là acte de largesse et prodigalité.
Cependant, le chevalier est également mesuré, maître de ses émotions. Il sait réprimer les excès de sa colère, de son envie, de sa haine. Il est capable de rester maître de lui même dans le feu de l'action.

Le Chevalier est un homme engagé, loyal, capable de prouesse et de sagesse en subtil équilibre qui subit un long apprentissage en vue d'avoir la maîtrise de ces valeurs. Au terme de cet apprentissage, il se voit adoubé, suprême honneur indiquant par là ses qualités.


II. Du droit d'adoubement :

Outre la reconnaissance de son Ordre, indiquant par celui-ci la maîtrise par le membre des valeurs sus-mentionnées, l'adoubement en notre Royaume est anoblissant. De ce fait, il est régit par certaines règles héraldiques.
A ce jour, et selon les textes héraldiques en vigueur depuis l'édition des textes fondateurs de la Hérauderie Royale, en le Royaume de France, seuls le Roy de France, le Grand Ecuyer de France, et les Grands Maîtres des Ordres de Chevalerie ayant reconnaissance royale peuvent adouber à l'exception de toute autre entité ou organisme.


III. Des Ordres Royaux :

Outre l'adoubement, les Ordres Royaux se voient autorisés à implanter leurs commanderies dans le Royaume de France, selon les termes et conditions repris dans le texte de reconnaissance royale discuté et scellé entre l'Ordre concerné et le Grand Ecuyer de France.
Cette reconnaissance les rend vassaux du Roy avec les mêmes droits et devoirs que ceux afférents à tout vassal. En outre, l'Ordre se voit accorder, selon, droit de siège ou de représentant à la Hérauderie Royale, au Conseil des Ordres Royaux et à l'Ost Royal.

Néanmoins, certaines contraintes sont liées à cette reconnaissance, telle que l'exigence de haute moralité au sein de l'Ordre et plus particulièrement des membres de son conseil, l'obligation d'avoir une branche militaire active, l'obligation pour le Grand Maître de faire Hommage Lige au Roy au nom de son Ordre, le respect par l'Ordre de la législation propre mise en place, la possibilité pour le Grand Ecuyer de France de refuser un adoubement et l'interdiction pour les clercs de l'Ordre d'être un jour adoubé au sein de l'Ordre.


IV. Des critères d'évaluation :

Différents critères sont pris en considération lors de l'évaluation des candidatures ou des reconductions de reconnaissance.
En outre, si un Ordre Royal vient à ne plus répondre à l'un de ces critères, sa reconnaissance peut se voir suspendue voir supprimée.

Entre autres critères, sont considérés :

• le projet de vie de l'Ordre, qui le distingue des autres Ordres de Chevalerie et guide la vie de l'Ordre. Les Ordres Royaux ne sont point de pâles copies les uns des autres, il s'agit donc d'avoir un projet innovant et original.
  
• le nombre de membres de l'Ordre et sa représentativité au travers du Royaume. Si un nombre de 10 à 15 membres réguliers et actifs semble être un minimum, il est également attendu de l'Ordre qu'il ne se restreigne pas à une poignée de provinces quant à la représentativité de ses membres.
  
• le respect, par ses membres, des valeurs chevaleresques en tous temps et en tous lieux est indispensable. La Haute moralité de l'Ordre et principalement des membres les plus représentatifs de celui-ci, dont le Conseil de l'Ordre sont pris en considération afin que nul crime ou trouble n'entache l'Ordre Royal.
  
• l'activité de l'Ordre est également un des facteurs pris en considération. Son implication, la manière dont il développe son projet de vie, son ancienneté et les hauts faits qui jalonnent son histoire, sont autant d'éléments évalués.



V. Des documents à fournir pour toute demande :

Les documents suivants sont à fournir au Grand Ecuyer de France lors de l'introduction de tout dossier de candidature :

* Une lettre de motivation indiquant pourquoi l'Ordre souhaite la reconnaissance royale et ce qu'il pourrait apporter à la Couronne.
* La Charte de l'Ordre
* La Composition du Conseil et une présentation succincte des principaux membres de l'Ordre
* Une liste des hauts faits de l'Ordre ou événements où l'Ordre s'est distingué au service de la Couronne
* Le soutien d'au moins 3 feudataires du Royaume en poste dont au moins un du Domaine Royal


En cas d'absence d'événements où l'Ordre s'est distingué au service de la Couronne, une période d'observation probatoire sera exigée pendant laquelle l'ordre se devra de participer à une mobilisation royale.


VI. Du document de reconnaissance royale

Par délégation de pouvoir, c'est au Grand Ecuyer de France qu'a été octroyée la possibilité de sceller des actes de reconnaissance royale d'Ordre de Chevalerie au nom de Sa Majesté.
Après évaluation du dossier de candidature, discussions avec certains membres de l'Ordre candidat, il est en droit d'accorder ou non cette reconnaissance. Si accord est trouvé quant aux termes du texte de reconnaissance, le document produit est alors scellé pour accord par le Grand Maitre de l'Ordre et le Grand Ecuyer de France.
Cette reconnaissance doit etre reconduite explicitement à tout changement de Grand Maitre dans l'Ordre ou de Grand Ecuyer de France.


Ecrit et scellé le trois mai 1464.

S.M. Lanfeust de Troy

Julien Giffard, Grand Ecuyer de France

Citation :

Charte de reconnaissance royale de l'Ordre de XXX

Par le présent document, la Couronne de France reconnaît officiellement l'existence de l'Ordre de XXX.
Le Grand Maître de l'Ordre de XXX, ainsi que ses successeurs, doivent de cela hommage au Roy de France, jurant ainsi fidélité et obéissance à la Couronne de France pour les terres, domaines et commanderies situées en le Royaume de France. L'hommage du Grand Maître de l'Ordre de XXX engage celle des membres de l'Ordre qui résident ou voyagent en le Royaume de France, quelque soit leurs rangs et leurs fonctions au sein d'icelui.
Le présent acte implique engagements autant de la Couronne de France à l'Ordre de XXX que de l'Ordre de XXX à la Couronne de France.
De surcroit, l'Ordre s'engage à respecter les principes fondateurs de "La Reconnaissance Royale pour les Ordres de Chevalerie".


I. Engagements de la Couronne de France envers l'Ordre de XXX.

Article 1 :
Par cette reconnaissance, la Couronne reconnaît la noblesse issue de l'Ordre de XXX. Ainsi, le Grand Maître de l'Ordre peut adouber chevalier. Le Grand Maître ou le Haut Conseil de l'Ordre doivent au préalable solliciter l'accord de la Couronne par l'entremise du Grand Écuyer de France avant de procéder à un adoubement auquel le Grand Écuyer de France et le Roy d'Armes peuvent opposer leur veto. En cas d'absence ou d'impossibilité du Grand Maitre de l'Ordre de procéder à un adoubement, sur dérogation du Grand Ecuyer de France et en sa présence, le chevalier le plus ancien disponible adoubera l'impétrant (à voir selon l'ordre). En l'absence de disponibilité d'un chevalier, le Grand Ecuyer de France pourra procéder à l'adoubement, conformément aux principes fondateurs de "La Reconnaissance Royale pour les Ordres de Chevalerie".

En outre, l'adoubement et le serment vassalique à la couronne doivent avoir lieux sous les auspices d'un officier héraldique, voire également de la présence du Grand Écuyer de France.
Une fois la cérémonie terminée, le nouveau chevalier peut désormais entrer de plein droit au sein de la noblesse du Royaume de France, intégrant le ban royal par l'entremise de leur ordre. Les Chevaliers adoubés de l'Ordre de XXX doivent afficher leur statut au moyen d'un écu ancien, sur lequel leurs armes seront blasonnées.

Article 2 :
Par cette reconnaissance, la Couronne permet à l'Ordre de d'implanter des commanderies sur le sol français et reconnaît celles déjà existantes. Cette implantation devra cependant se faire avec l'accord des dirigeants locaux. L'Ordre de XXX et ses membres s'engagent à respecter la législation des provinces dans lesquelles ils seront présents.
Pour ce qui est des domaines royaux, l'accord du Grand Écuyer de France sera également demandé, ce dernier pouvant également servir de médiateur entre le Domaine Royal et l'Ordre de XXX.


II. Engagements de l'Ordre de XXX envers la Couronne de France.

Article 1 :Par cette reconnaissance, l'Ordre de XXX s'engage à lutter pour la paix au sein du Royaume de France. Il s'engage également à servir la Couronne de France.

a. En cas de levée de ban royale, l'Ordre et son Grand Maître sont placés sous le commandement du Grand Ecuyer de France afin de renforcer l'Ost Royal. Le Grand Maître de l'Ordre peut, de droit ou de représentant par l'entremise du Grand Écuyer de France, participer à l'État Major de l'Ost Royal. Le Grand Maitre et son représentant militaire siègent de droit à l'Etat Major de la Chevalerie de France.

b. En cas de guerre ou de mission royale hors levée de ban, demande pourra être formulée par la Couronne à venir renforcer l'Ost royal. Le Grand Maître de l'Ordre peut, de droit ou de représentant par l'entremise du Grand Écuyer de France, participer à l'État Major de l'Ost Royal. Le Grand Maitre et son représentant militaire siègent de droit à l'Etat Major de la Chevalerie de France.

Dans le cas où l'Ordre de XXX choisirait une orientation médicale, il lui est reconnu le droit de soigner tous les combattants, sans distinction de camp. Il est admis que les campements de soins établis par l'Ordre sont du seul ressort de celui-ci et sous sa seule autorité. Si litige il devait y avoir quant à l'établissement en terres de conflits de ce campement, le Grand Écuyer de France pourra être saisi au titre de médiateur. Si d'autres Ordres Royaux choisissaient la même orientation, la coordination entre les différents campements se feraient par l'entremise des Grands Maîtres des Ordres concernés ou leurs délégués.
Enfin, dans le cas où l'Ordre de se dirigerait vers une action diplomatique, il lui est octroyé un statut d'impartialité envers les camps opposés, sans qu'on puisse l'accuser de trahison envers la Couronne, sauf preuve dûment constatée et produite.

c. En temps de paix, l'Ordre garde son autonomie, tant qu'il ne s'oppose pas aux intérêts directs de la Couronne de France.

Article 2 :
Par cette reconnaissance, l'Ordre de XXX dispose d'un Héraut obligatoirement membre de l'Ordre, portant le nom de XXX et qui siégera à la Chapelle héraldique Saint-Antoine, en Paris, sous la présidence du Roy d'Armes de France.
a. Ce heraut aura passé les sélections usuelles de la Herauderie Royale mais devra également fournir l'autorisation du Grand Maître au préalable à sa candidature.
b. A noter que le serment heraldique prononcé lors de son entrée en fonction fait de lui également un officier royal avec les droits et devoirs inhérents à son statut heraldique.
c. A chaque nouvel adoubement, il devra rapporter icelui dans le registre héraldique de son Ordre, ainsi que fournir un rapport prealable sur les mérites du nouveau chevalier au Grand Écuyer de France et au Roy d'Armes de France pour véto.
d. Il aura également en charge supplémentaire de communiquer au Grand Écuyer de France tout changement dans la charte de l'Ordre, dans sa hiérarchie, toute nouvelle commanderie ouverte, ainsi que tout traité signé avec une région de France.

Article 3. L'Ordre Royal de XXX siège de droit au Conseil des Ordres Royaux de France à hauteur de trois membres dont le Grand Maître.


III. De la validité de la présente reconnaissance.

Article 1 : La présente reconnaissance est valide dès l'apposition des sceaux du Grand Écuyer de France ainsi que de celui du Grand Maître de l'Ordre de XXX par iceux.

Article 2 : A chaque changement de Grand Écuyer de France et/ou de Grand Maître de l'Ordre, la présente Charte de Reconnaissance Royale devra être confirmée et reconduite. Une simple missive scellée du Grand Écuyer de France et du Grand Maître, lue en public par le Grand Maître de l'Ordre pouvant suffire si nulle modification n'a eu lieu depuis la dernière reconduction.

Article 3 : La présente reconnaissance peut être rendue caduque sur décision unilatérale de la Couronne ou du Grand Maître de l'Ordre de XXX. Tous les avantages et privilèges qu'elle octroie seront alors annulés.

Article 3bis : L'annulation de la présente Charte après décision unilatérale décrite ci-dessus prendra effet au terme d'un préavis de trois [3] jours après la notification officielle de ladite décision. La publication sera considérée officielle après que le Grand Écuyer de France ou le Grand Maître de l'Ordre l'aura publiée, dûment scellée, dans l'espace réservé aux Ordres chevalerie sur la place centrale du Royaume ou dans les annonces de l'administration royale.

Fait et signé le 3ème jour de Mai de l'an de grâce 1464, sous le règne de Sa Majesté Lanfeust

Au nom de la Couronne de France,
Julien Giffard, Grand Écuyer de France

Au nom de l'Ordre Royal de XXX,
, Grand Maître de l'Ordre

Citation :

Ordre de Chevalerie Souverain de l'Etoile

I. Définition et Buts :

L’Ordre de l'Etoile est un Ordre de Chevalerie Souverain. L’Ordre n’est pas pour autant un Ordre Royal, mais bien un Ordre de Chevalerie Souverain avant tout puisque dépendant du Monarque.
Par conséquent, dans le cadre d'une mobilisation royale ou d'une levée de ban, l'Ordre répond directement au Grand Écuyer de France qui fera ainsi le lien avec l'Etat Major Royal, sous autorité de Sa Majesté.

L'Ordre de Chevalerie Souverain de l'Etoile a pour but la récompense des plus fidèles serviteurs de sa Majesté et du Royaume, et leur offre la possibilité de servir dans un corps d'élite, de prestige, évoluant selon les préceptes de justice, d'honneur, de bienveillance et de probité.

Ainsi, les serviteurs signalés par leurs services pourront suivre la voie de la chevalerie. Ils jouiront pour ce faire des enseignements, conseils et exemples prodigués par les chevaliers et autres précepteurs évoluant au sein de l'Ordre.

Le siège de l'Ordre se trouve au château de Vincennes, près Paris.


II. Des institutions :


1) Souverain Grand Maître et Grand Maître :

Sa Majesté le Roy est le Souverain Grand Maître de l'Ordre, titre honorifique. Il a, in fine, tout pouvoir sur icelui bien qu'il en délègue la gestion au Grand Maître en la personne du Grand Écuyer de France.
La succession magistrale suit la succession au Trône de France. Ainsi, le Souverain Grand Maître sera toujours et obligatoirement le Monarque de France.


2) Du Haut Conseil :

Le Haut Conseil de l'Ordre est composé :
- du Souverain Grand Maître,
- du Grand Maître,
- de 2 Commandeurs,
- des anciens Grands Écuyers de France à titre honorifique.

Le Haut Conseil décide de la direction de l’Ordre, de ses actions, de son orientation. Il valide ou pose son veto aux propositions de la Chambre. « La Chambre propose, le Haut Conseil dispose ».


3) De la Chambre :

La Chambre est composée des Chevaliers et Écuyers de l’Ordre. La Chambre a pour vocation de proposer et de voter les promotions aux rangs d’Écuyers et de Chevaliers. Tous y ont une voix égale, si ce n’est pour le cas des adoubements, où seuls les Chevaliers de l’Ordre ont droit de vote.
Au sein de la Chambre s'organise également les mobilisations royales auxquelles participent les membres de l'Ordre.


4) Du héraut de l'Ordre :

Les chevaliers dépendant du ban d'Ile de France, le Roy d'armes (ou à défaut un maréchal ou plénipotentiaire dédié), sera le héraut attitré.



III. Des membres

La Noble Maison de l'Ordre Souverain de l'Etoile n’est ouverte qu'à certaines personnes, signalées par leurs qualités. Leur nombre ne peut dépasser les 50 chevaliers.

Les méthodes d’admissions sont les suivantes:
- sur désir du Roy lui-même, discrétionnairement ;
- par cooptation : un Chevalier peut proposer de futurs Écuyers ;
- par proposition d'un Grand Feudataire (2 propositions par mandat).

Un dossier présentant les hauts faits et services rendus pour le Royaume ou sa province d'origine devra étayer toute candidature.

Tout membre quittant l’Ordre, sur son propre désir ou non, ne pourra garder aucun espoir de réintégrer l’Ordre, sauf sur volonté directe du Monarque lui-même. S'il a accompli au moins dix huit mois de service et avec accord de Sa Majesté et du Grand Écuyer de France, il pourra se retirer en qualité de Chevalier de France.



1) Des Écuyers :

Écuyer est le moindre rang au sein de l'Ordre. Il est octroyé aux plus fidèles serviteurs de sa Majesté pour une durée de 3 à 6 mois durant lesquels les chevaliers leurs prodigueront conseils mais procéderont aussi à leur évaluation.


2) Des Chevaliers :

Les Chevaliers sont ceux que sa Majesté estime les plus méritants de ses serviteurs et qui ont établi faits d'armes en son nom. Ils sont adoubés, obligatoirement en présence du héraut en charge de la marche héraldique d’Île de France, soit par le Grand Écuyer de France, soit par le Monarque une fois que celui ci aura lui même été adoubé.

Tout Chevalier qui déciderait de quitter l’Ordre ou serait contraint de quitter l'ordre perdrait les droits et privilèges attachés au titre de Chevalier.


3) Des Commandeurs :

Les commandeurs sont nommés par le Haut Conseil de l'Ordre parmi les chevaliers.
Leurs missions sont définies par le Grand Maître de l'Ordre - Grand Écuyer de France.


IV. Des serments et cumuls


Tout Chevalier de l'Ordre doit, à son entrée dans l'Ordre, serment d'hommage au Souverain et sera invité à le renouveler à chaque changement de Souverain. Cet hommage est, de facto, lige au Souverain.

Les Écuyers devront faire serment de fidélité et d'obéissance à Sa Majesté.

L’Ordre Souverain, n’étant pas sur le même pied d’égalité que les Ordres Royaux et les Ordres de Mérite, permet donc le cumul avec iceux.


V. Des armoiries, colliers et devise :

Les chevaliers portent le blason scutiforme, le collier et la devise de l'Ordre.


Les Écuyers portent pour insigne une étoile d'argent à huit rais, chargée en son cœur d'un tourteau d'azur surchargé d'un soleil rayonnant vidé d'or, suspendu à un ruban de sinople.



Les Chevaliers portent pareil insigne, suspendu à un ruban d’azur borduré de sinople.



Les Commandeurs portent pareil insigne, suspendu à un ruban d'azur borduré de sable.



Le Grand Maître porte pareil insigne, suspendu à un ruban de gueules borduré de sable.



Le Souverain Grand Maître porte pareil insigne, suspendu à un ruban de gueules borduré d'or.



Tout membre de l'Ordre porte obligatoirement le collier correspondant à son rang au sein de l'ordre.
La devise de l'Ordre est "In astra ostendere viam" ce qui signifie : "Les astres montrent la route".


VI. Des anciens Grands Ecuyers de France - Grands Maîtres de l'Ordre :

Le Grand Écuyer de France au sortir de ses fonctions peut décider de se retirer de l'ordre immédiatement en tant que chevalier de France. S'il souhaite demeurer au sein de l'Ordre, il portera le collier de chevalier mais sera exonéré de la période de 18 mois de service pour prétendre à devenir chevalier de France.



Ecrit et scellé le dix sept mai 1464.

S.M. Lanfeust de Troy






Julien Giffard, Grand Ecuyer de France

Citation :

Du défraiement des mobilisations royales des Ordres Royaux de France


1) Des impôts

Les membres des Ordres Royaux (OR) sont dispensés du paiement de l'impôt en Domaine Royal durant les périodes de mobilisations.
La Couronne s'engage, pour les ressortissants des Provinces Vassales, à intervenir auprès des feudataires concernés pour obtenir une exemption d'impôts.


2) Du ravitaillement

En cas d'impossibilité pour les membres des OR de travailler afin de se nourrir, la Couronne veillera à convoyer des vivres destinées à alimenter les frères et sœurs des OR.
En cas d'intégration dans une armée royale, les membres des OR recevront un ravitaillement quotidien.


3) Des armes

Dans le cadre d'une mobilisation royale, suite à des combats, la Couronne s'engage à aider les membres des Ordres Royaux qui auraient perdu leur armement, à s'en procurer un nouveau. Si la Couronne possède des armes, celles ci seront revendues à prix coûtants.


4) Des maladies

La Couronne facilite l'accès aux médecins et remèdes royaux au sein du Domaine Royal en cas de maladie.


5) Des armées des Ordres Royaux

Si les Ordres Royaux décident de s'organiser autour d'une armée commune, la Couronne s'engage à faciliter la création de ladite armée (exonération des 500 écus de création et paiement des PEA) et à l'approvisionner en vivres comme toute armée royale.


6) De la mobilisation royale à la levée de ban

Si une mobilisation royale se voyait prolongée par une levée de ban royale ou du Domaine Royal, il sera tenu compte des jours passés en mobilisation royale par les membres des Ordres Royaux et ils seront alors décomptés des jours de service dus à la Couronne.


7) Du non respect des obligations

En cas d'absence de versements supérieure à 7 jours francs des défraiement dus par la Couronne aux Ordres Royaux, ces derniers seront autorisés à suspendre leur participation à la mobilisation concernée.

De la modification du texte

La modification de ce texte ne pourra être scellée qu'après accord de tous les Ordres Royaux de France.




Faict au Louvre le 2 mai 1464

S.M Lanfeust de Troy






Julien Giffard, Grand Ecuyer de France




Julios, Grand Maitre de l'Ordre Royal de la Licorne



Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert




Victoire Giffard de Gisors Breuil, Grand Maitre de l'Ordre Royal des Hospitaliers de Saint Jean de Jerusalem



Giulietta Dandolo Du Moutier, Grand Maitre de l'Ordre Royal Equestre du Saint Sépulcre

C'est drôle comme cet ordre souverain me rappelle Saint-Ouen... Bref, à part le fait qu'il y a contradiction au sujet de qui peut adouber - la reconnaissance royale disant que le Grand Maître peut être remplacé et les autres textes ne le précisant pas - ça me semble bien.

Citation :

Lanfeust de Troy, Par la Grâce de Dieu, Roy de France,




A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,
Salut,


Après voir reçu plusieurs candidatures que cela soit à Notre demande ou sur proposition des Grands Feudataires du Royaume de France, Nous avons fait Notre choix, parmi les candidatures et après conseil du Grand Ecuyer de France, concernant la première promotion des impétrants qui deviendront Chevaliers de l'Etoile.

Sont ainsi promus de par Notre volonté :

- Sa Grâce Kali Marie Liselotte de Chéroy.
- Messire Thorain Quirinus.
- Dame Legowen de Montbazon Navailles.

- Sa Grâce Petitrusse (sur proposition du Bourbonnais Auvergne).
- Sa Grandeur Ledzeppelin de Villareal (sur proposition du Lyonnais Dauphiné)
- Messire Rhuyzar (sur proposition du Maine).
- Messire Mouflator (sur proposition de la Champagne)

Les impétrant pourront se prévaloir du rang après avoir été adoubé conformément aux règles et usages.

La Chevalerie est là pour défendre un idéal, des valeurs mais aussi pour défendre la France.
Nous sommes certain que cette première promotion est le début d'une grande aventure.


Par le Peuple et pour le Peuple.


Ecrit et scellé le treizième jour du moi de juin de l'an mil quatre cent soixante quatre.

Tiens, puisque la question va se poser, je viens de tiquer sur un paragraphe qui me m'avait pas sauté aux yeux initialement :

Citation :

Tout Chevalier de l'Ordre doit, à son entrée dans l'Ordre, serment d'hommage au Souverain et sera invité à le renouveler à chaque changement de Souverain. Cet hommage est, de facto, lige au Souverain.

L’Ordre Souverain, n’étant pas sur le même pied d’égalité que les Ordres Royaux et les Ordres de Mérite, permet donc le cumul avec iceux.

Pas sur un pied d'égalité, c'est à dire ?
Supérieur aux autres Ordres royaux ? C'est donc que si nos membres sont chevaliers de ce nouvel "Ordre", nous passerons toujours au second plan... Ce qui n'est pas particulièrement en accord avec la charte.

Tu peux le signaler au CORF pour en discuter