Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
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 [Archives] Cérémonie d'adoubements (août 1465)

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Walan

Walan


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MessageSujet: [Archives] Cérémonie d'adoubements (août 1465)   [Archives] Cérémonie d'adoubements (août 1465) EmptyDim 8 Oct 2017 - 9:59

(HRP : afin de garder une archive du RP fait sur le forum officiel en cas de soucis, je copie à la suite les différents messages fait lors du RP "Accueil des nouveaux hommes d'armes (juin 1465)"
Disponible à l'heure actuelle ici : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2346383
Et sur RPartage : http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=22369)


Walan a écrit:
[Paris, Porte Saint-Michel
6 août 1465]


Alors que les campagnes environnant Ryes se remettaient d'un incendie qui avait ravagé une partie des champs dorés environnant, la porte Saint-Michel gardant les portes de la capitale du Royaume demeurait fidèle à elle-même : imposante mais laissant entrer une foultitude de voyageurs, chariots, charrettes, carrosses, piétons et cavaliers.

Comme c'était souvent le cas, et dans une sorte de réminiscence de ce qui s'était passé deux mois plus tôt, un chevalier entra dans la tour après que les gardes l'eurent reconnu comme membre de l'ordre de la Licorne, et gagna ce qu'il appelait en lui-même la "salle d'honneur", à savoir la grande salle ronde du premier étage qui était à nouveau aménagée de manière similaire à la salle du chapitre de Ryes.

Ainsi, de vastes tentures azur à la licorne d'argent pendaient le long des murs, cette fois intercalée avec les portraits des grands maîtres et chevaliers disparus de l'Ordre. L'estrade basse délimitant la zone dédiée au Haut Conseil demeurait présente face à l'entrée, avec sa cathèdre réservée pour le grand maître et plusieurs fauteuils disposés de part et d'autres. Sur la droite de l'estrade figurait néanmoins plusieurs nouveautés par rapport à la dernière fois : deux tables, où reposaient de nombreux objets camouflés par un drap blanc posé par dessus, et à côté de celles-ci, dans le fond de la salle, plusieurs silhouettes également recouvertes de draps immaculés. Enfin, entre les tables et les fauteuils, un pupitre dédié au héraut avait également été préparé.
En face de l'estrade, les deux longs bancs dédiés aux membres étaient quant à eux de retour, ménageant un espace de passage entre eux.

Lorsqu'il fut satisfait de son inspection, y compris de ce qui figurait sous les draps, le capitaine-prévôt alla se parer des atours qui prévalaient lors de ces cérémonies, à savoir principalement le collier de l'ordre et les gantelets de sa fonction -gardés sous le bras pour le moment-. L'épée qu'il avait reçue lors de son propre adoubement battait déjà sa hanche, comme d'habitude, et il portait sinon l'une de ses tenues de cérémonies faite de tissus fins et sobrement coupée.

Comme la fois précédente, il alla attendre près de la porte de la salle les différentes arrivées. Aux membres du chapitre, il se contenterait de souhaiter la bienvenue et de les inviter à s'installer sur le banc de gauche. Aux impétrants, il dirait quelques mots de plus, leur expliquant que les hommes et femmes d'armes n'étaient habituellement pas admis en la salle du chapitre lors des cérémonies d'adoubement, mais qu'il y avait parfois des adoubements faits plus ouvertement et que cette cérémonie en ferait partie. Il les inviterait ensuite à s'installer sur le banc de droite et à profiter des nouvelles traditions de l'ordre qu'ils allaient découvrir.

Orthon a écrit:
Remonter sur Paris, délaisser le calme de la campagne normande pour la vie trépidante de l'ancienne Lutèce. Orthon se souvenait du chemin à prendre. La première fois, il avait un peu cherché et il n'avait pas hésité à demander, il n'y aucun honte à se renseigner.

Il avait donc reçu un courrier l'invitant à participer à une nouvelle cérémonie. Il ne serait pas seul car nombre de frères d'armes et soeurs d'armes étaient de la partie. Il s'était préparé, s'habillant un peu plus richement car il ne montait pas dans la capitale pour aller rejoindre une armée.

De loin, il reconnut la porte Saint Michel. Du premier coup et il était fier de l'avoir retrouver . Sa bonne mémoire ne lui faisait pas défaut. Tout en s'approchant, il distingua à travers la foule de parisiens, de badauds, de voyageurs, de marchands, de carioles, d'équipages, une silhouette qu'il connaisssait.

Il s'approcha et se présenta.


Frère Capitaine, Frère Orthon à vos ordres ! Je viens d'arriver, le voyage a été bon. J'ai bien reçu votre courrier, évidemment dit-il en souriant sinon je ne me présenterai pas à vous. J'espère ne pas être trop en avance, mais j'ai préféré partir au plus tôt afin d'arriver avant la nuit.

Kami. a écrit:
Voila un moment que Kantin n'avait pas remis les pieds à Paris, depuis la dernière cérémonie pour être plus précis et retrouver la Tour Saint-Michel le ravissait toujours.
Le lieu était tout le temps vivants et bruyants, ce qui le changeait de son auvergne et c'était cette animation que notre errant appréciait au plus au point.
Pour autant la raison de sa venue était bien plus importante qu'une simple visite. Apparemment plusieurs licorneux allaient être adoubés, chose rare à la Licorne !
La surprise était donc de savoir qui ? Même si Kantin sa petite idée sur les heureux élus, les vieux sages pardon du Haut Conseil pouvaient toujours réserver quelques surprises.

Emboîtant presque le pas d'Orthon, Kantin salua les deux licorneux.


Chevalier, mon Frère ! Je suis ravi de vous retrouver ici.
Dites moi Chevalier, les pertes à Ryes ont pu être évaluées ? Je peux faire ramener du blé et du mais de mes réserves auvergnates aux villageois s'ils en ont perdu.

Perrinne a écrit:
Saint Paul, Tour Saint Michel, il n'y avait qu'un pas... ou presque.
Voilà bien longtemps qu'elle n'avait plus assisté à un adoubement meme s'il y en aurait un sous très peu dans un autre Ordre.
Certes, elle avait tendance à déléguer habituellement les cérémonies relevant des marches qui lui étaient encore attachées, mais ... pas cette fois ci et à plus d'un titre.
C'est donc également vetue en chevalier puisqu'adoubée elle le fut à plusieurs reprises, la tenue sobre et l'épée au flanc qu'elle arriva à la porte menant à la salle où aurait lieu la cérémonie. Habituellement, c'était à Ryes qu'elle avait été sollicitée si bien qu'elle ne connaissait pas trop les lieux et jetait un oeil curieux autour d'elle.

Dans la salle, divers portraits attirèrent son oeil averti qui figuraient des tetes connues. Mais avant d'enter plus loin, elle avisa Walan qui visiblement faisait l'accueil et le tri parmi les personnes qui se présenteraient ce jour là.

Hesitant un instant car dans les autres lieux où ils se croisaient, les titulatures étaient de mises, elle finit par choisir la simplicité qui était de mise entre chevalier. A savoir le tutoiement et l'usage des prénoms. Coutume étonnante pour le profane mais qui rappelait la fraternité des Ordres Royaux et les nombreuses batailles menées cotes à cotes à défendre le royaume.


Walan, bien le bonjour, c'est un plaisir d'etre parmi vous. J'ai informé Guillaume que tout était en ordre et que je serais le témoin héraldique. Je ne sais s'il t'a averti ?

Dénotant dans la silhouette se trouvait sous son bras l'écritoire de voyage qu'elle emmentait pour toute cérémonie. Ecritoire chargée d'histoire s'il en était car provenant d'anciennes chevaliers.... aimées et détestées, Kirah et avant elle Morgwen.

Où puis-je poser ceci ?

Sitot qu'elle aurait eu la réponse, elle poserait l'ensemble et se tiendrait discretement à disposition du Grand Maitre qui avait déjà par le passé travaillé de concert avec elle poru d'autres adoubements. Autant dire que "Papy" et elle c'était une vieille histoire...

Walan a écrit:
Peu à peu arrivaient les membres de l'ordre, mais aussi d'autres chevaliers.
Lorsque Orthon se présenta le premier, le brun ajouta quelques mots après l'avoir salué et avoir fait ses explications*, il ajouta quelques mots.


Mieux vaut arriver tôt que tard. D'autant que bien souvent, les portes sont closes lorsque débute la cérémonie.

Puis arriva Kantin, qui n'en était pas à sa première cérémonie et connaissait mieux tout les rituels pouvant avoir lieu, quand bien même la salle elle-même était différente. Là encore, après les saluts, Sans Repos répondit à la question et à la proposition.

Merci de ta proposition. Pour l'instant nous ne savons pas encore exactement l'étendue des dégâts. Plusieurs dizaines d'acres ont brûlé, mais une partie des champs avait déjà été fauchée et il ne restait plus que du chaume. La proportion est encore à déterminer.

Enfin arriva Perrine, qu'il accueillit à son tour, répondant avec un léger sourire.

Bonjour Montjoie. Je savais bien sûr qu'il y aurait un héraut, mais Guillaume ne m'avait pas dit que ce serait le roy d'armes en personne.
Un pupitre a été préparé avec tout le nécessaire, normalement.
ajouta-t-il avec un geste en direction de l'estrade en réponse à la seconde question.


(* cf le dernier paragraphe de mon message introductif.)

Boucanier a écrit:
le voila de nouveau a Paris ,lui qui n'aimait pas cette ville ce devait d'etre là
mais avait il le choix ? non !alors contre mauvaise fortune...

habillé pour la circonstance ce remémorant tout les adoubements auquel il avait
assisté et en particulier le dernier ,mais laissons le passé ou il est ,il se promis
juste de suivre les conseils de l'ancien Grand Maitre en gros "ferme ta gueule et suit"

le géant arriva devant la salle ou ce tenait le Capitaine,

bonjour Chevalier comment allez vous ?y aura t il du monde en cette periode de
l'année ?


Gauvin. a écrit:
Gauvin avait reçu également sa convocation pour une cérémonie d'adoubement à la Tour Saint Michel. L'Errant avait alors préparé et nettoyé son armure et ses vêtement qu'il allait porter pour la cérémonie. Il avait fait la route tôt le matin à la fraîche, l'homme et la monture s'en portait tout deux bien mieux.

L'Errant arriva paré de ses atours d'Errant de l'Ordre Royal de la Licorne. A savoir, son épée batarde au pommeau frappé de la Licorne de l'Ordre, reçu lors de son passage à écuyer, sa cape azure frappé de la Licorne d'argent sur les épaules avec par dessus attaché son écu azure frappé de la licorne reçu pour son passage à Errant de l'Ordre.

Gauvin salua les gardes de l'Ordre en bas de la porte avant de monter dans la Tour. Il arriva à l'étage où il y avait déjà du monde. Il salua les deux Chevaliers présent, puis Kantin et enfin il alla voir son filleule Orthon.


Bonjour ma soeur, bonjour mon frère.


Puis vers Kami:


Bonjour Kantin comment va tu?


Et enfin:


Bonjour Orthon, comment va tu? A tu des question ou des remarque à faire depuis ton arrivé dans l'Ordre?

Axel_baccard a écrit:
Axel était en pleine réflexion aristotelicienne estivale lorsque le pigeon de Walan se posa sur la fenêtre de sa cellule . Elle avait donc pris sur elle d'interrompre sa retraite spirituelle et s'était dirigée vers Paris. Un adoubement ça ne se ratait pas d'autant qu'elle avait eu l'impression que dans l'ordre de la licorne s'était plutôt peu courant...



Bonjour chevaliers, mes frères, mes soeurs... Je suis navree de n'avoir guere ete presente depuis plusieurs semaines... Je tâcherai d'être plus assidue prochainement.


Un léger sourire et ma Blonde se dirigea vers un banc.

Guillaume_de_jeneffe a écrit:
Enfin il y était. Certes l’Ordre ne s’était pas resurpeuplé comme il l’avait espéré, ou plutôt rêvé, mais au moins allait-il enfin adouber. Pour la première fois depuis trop longtemps, il en était lui-même convaincu. Aussi avait-il briqué de près l’épée qu’il apposerait sur les épaules de ceux des Licorneux qui recevraient ce jour le tortil. Pour le reste, il avait conservé ses habitudes. De noir vêtu des bottes de cuir au pourpoint doublé de cuir couvrant une chemise de maille. D’azur paré sur sa cape frappée de la Licorne blanche et cabrée. D’or brillant sur le collier de Grand Maître. Et d’argent sur la garde de la lame qu’il garderait, pour l’instant, dans son fourreau parti de Licorne et de Flandre.

Il gagna la salle depuis les remparts. Car, cette fois, il s’était retiré dans ses pensées en s’exposant à tous les vents de la capitale. Il savait qu’une tradition voulait que les futurs adoubés passent la nuit précédant leur élévation en veille, dans une chapelle ou ailleurs. Mais la Licorne n’avait jamais agi de la sorte. La surprise, plus ou moins profonde, était toujours de mise. Car l’on ne réussit jamais de hauts faits en y étant prêts. Être prêt, voilà bien un sentiment qu’il était persuadé de n’avoir jamais connu. C’est sur cette constatation qu’il gagna la salle que les ordres experts de Walan avait rendue digne d’éloges.

Un fin sourire aux lèvres, il traversa les bancs peuplés de ses frères et des impétrants, envoya un clin d’œil de nouveaux remerciements au prince chevalier et deux courtoises inclinaisons du chef à destination de la Grand Maître de France et de
Montjoye, puis se posa sur sa cathèdre, couvrant l’assistance d’un regard bienveillant.

Après quelques instants – de silence ou de brouhaha –, il se leva devant tous, faisant au passage craquer quelques os. C’est qu’il n’était plus tout à fait sautillant comme un cabri le Jeneffe…


- La Licorne a souffert, et souffre encore. La fatigue des mobilisations s’est aggravée par les maux personnels. L’usure de la glorieuse mission de la défense du Royaume nous a souvent laissé brisés de découragements. Comment en effet croire encore que l’on peut abattre les brigands quand ceux que l’on emprisonne sont aussitôt remplacés par de nouveaux enfants de rien ? Pourquoi se battre contre les mêmes ennemis, indépendantistes ou félons, quand ils se relèvent chaque année, chaque mois ? Pourquoi ? Parce que la France et la chevalerie sont toujours nées de conflits. C’est dans les batailles que les Grands se distinguent, se signalent, naissent. C’est dans la difficulté qu’alors qu’on voit la fin proche les choses basculent sous l’effort de volontés hors-norme. Des volontés hors-norme, voilà ce que l’on célébrera ce jour. Des volontés inflexibles, toutes unies autour de la défense de la chevalerie. Aussi, comme il y a des décennies de cela, à une époque que seul j’ai connue, j’adouberai non individuellement, mais un groupe, une assemblée de nouveaux chevaliers. Car l’Ordre, ce ne sont pas que des individus, c’est aussi une cohésion, toujours à refaire, toujours à recréer, mais qui n’est jamais tant attendue que dans les épreuves. Puisse le futur voir cela se renforcer encore en Ryes.

Il y a ceux qu’on ne peut que voir, tant leur envie de faire se manifeste encore et encore, sans usure. Ils sont à droite comme à gauche, immanquables tant ils ne laissent à personne le soin de les oublier. À la Licorne, Gauvin incarne ces chevaliers. Gauvin, mon frère, mon pair, avance-toi.

Il y a ceux qui, au contraire, agissent sans en donner l’impression. Toujours présents, sans refus, sans crainte. Il n’y a pour eux que le service, et tant pis si en cela ils ne sont pas vus de beaucoup, ils savent qu’ils ont choisi la bonne voie et que d’autres profiteront de leurs actions. À la Licorne, Boucanier incarne ces chevaliers. Boucanier, mon frère, mon pair, avance-toi.

Il y a ceux qui font encore et encore, endosse les charges comme d’autres enfilent des perles, pour se livrer corps et âme à la défense de ce qu’il juge sacré, la chevalerie. Ils tempêtent quand ils se sentent seuls, mais peut-on les en blâmer quand ce n’est que par dévotion pour l’Ordre ? À la Licorne, Malwyn incarne ces chevaliers. Malwyn, mon frère, mon pair, avance-toi.

Il y a ceux qui hors des murs de Ryes diffusent les valeurs de la chevalerie dans les institutions et les centres de pouvoir. Rejoindre la commanderie ne doit pas aider leur carrière, mais guider leurs choix, pour le plus grand bienfait de leurs voisins, de leurs sujets. À la Licorne, Kantin incarne ces chevaliers. Kantin, mon frère, mon pair, avance-toi.

Il y a ceux, aussi, qui plongent dans les conflits, se salissent le corps et l’âme pour leurs valeurs. La chevalerie n’est pas que blanc harnois, elle est aussi connaissance intime de ce que l’humanité peut avoir de moins honnête. Mais qu’on ne peut combattre autrement qu’en s’y livrant en toute conscience. À la Licorne, Karyaan incarne ces chevaliers. Karyaan, ma sœur, ma pair, avance-toi.

Ensemble, car désormais au Haut Conseil comme plus tôt ailleurs à Ryes et en France vous serez un tout, jurez le serment de ceux qui rejoignent la chevalerie française, servent le monarque de toute leurs énergie, conseil, aide et soutien, se lie à lui comme des liges, se dédient à son service pour le bien du peuple et du royaume de France : « De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je reste un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Kefeya, Reine de France, à la vie et à la mort. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de Guillaume de Jeneffe, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

« JUSTICE ET BRAVOURE »

deviennent les mots d'ordre de mon attachement au royaume. »

Quand tous auraient juré le serment, il poserait sur leurs épaules son épée chevaleresque, les déclarant : « Par Saints Georges, Michael et Olivier, je te fais chevalier de l’Ordre royal de la Licorne. Que trépassent tes ennemis et triomphent tes alliés, que ta vie soit digne des plus grands, que rien ne t’effraye que de faillir à tes engagements, que renaissent l’Ordre par toi et tes actions. » Il se rassiérait ensuite, heureux de voir ainsi reconstituer une chevalerie digne de ce nom…

Boucanier a écrit:
Le Grand Maistre annonca qu'il avait decidé d'adouber en groupe pour aporter plus
de valeur plus de symbole a cette ceremonie un peut comme un bapteme collectif ,lui
le geant bien que faisant partir des quatre ou cinq plus anciens locataires de la forteresse
n'avait connu que des adoubements individuel

son nom venait d'etre cité ,il s'etait attendu a une explosion de joie ,mais non ..son visage
resta impassible ,mais au fond de son cœur la joie etait grande;bien que depuis quelques
temps il n'attendait plus ce titre , il y a bien longtemps qu'il etait Chevalier au fond de
son ame

mais aujourd'hui fallait le reconnaître pour qui connaissait son histoire un cercle se
fermer ; un autre defi commencait ,n'etait ce pas le meme Grand Maistre qui avait apposé
sa signature au bas d'une missive l'autorisant il y a tres longtemps a devenir homme d'arme
,et aujourd hui le meme Grand Maistre qui va l'adouber ?

Il eu une grosse pensé avec un petit pincement au cœur en pensant a sa marraine leChevalier
Alethea et au Chevalier Silec qui lui ,lui montra le chemin de la Chevalerie ?

Interieurement Boucanier se secoua , petit coup d'oeil a l'assemblée personne ne bouge ?
Il se leva et se dirigea vers le Grand Maistre inclinaison de la tete vers le Roy d'arme
leger sourire au Capitaine ,inclinaison au Grand Maistre puis il plia un genou a terre
les mains jointes sur son genou gauche la tete bien droite de sa forte voix il répéta

"De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je reste un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Kefeya, Reine de France, à la vie et à la mort. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de Guillaume de Jeneffe, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

« JUSTICE ET BRAVOURE »

deviennent les mots d'ordre de mon attachement au royaume. »


Inclinant la tête il attendit la suite de l adoubement le cœur rempli d'emotion !


Dernière édition par Walan le Dim 8 Oct 2017 - 10:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Archives] Cérémonie d'adoubements (août 1465)   [Archives] Cérémonie d'adoubements (août 1465) EmptyDim 8 Oct 2017 - 10:03

Karyaan a écrit:
["Le devoir nous tient lieu d'épouse, l'honneur de maîtresse"
"Seule la mort met fin au devoir"]


C'est avec ces mots là en tête que la Sombre se rendit à de nouveaux adoubements.
Parce que c'était son devoir, même si elle s'était promis de ne plus venir après les derniers qui avaient eu lieu.
Ne pas y aller aurait bafoué le plus puissant des serments que les deux loups ont prononcé un jour, dans la pénombre, sous la fraîcheur d'une voûte, dans un silence poussiéreux.
Alors ils y vont, résignés.

Paris... étonnant, alors que normalement les adoubements Licorne se font dans le secret des murs de Ryes.
S'ouvrir au monde est la nouvelle tendance, et ce n'est pas un mal, bien du contraire même. L'Ordre en a bien besoin de ce sang neuf qui est attiré par l'azur et l'équidé légendaire brodé en fil d'argent.
Arrivant donc à la Porte Saint-Michel, les deux ombres mirent pieds à terre et se rendirent en lieu et place.

Du monde déjà, cela faisait presque plaisir à voir si elle ne se rappelait pas pour quelle raison ils étaient tous réunis.
Salut silencieux à tout le monde, son mâle rejoignit le banc des errants, alors qu'elle s'assit à côté de Boucanier.
Les deux seuls cavaliers de l'Ordre, rescapés d'un temps qui fut autre, où le grade existait encore.
Léger sourire en demi-teinte à son frère d'oublie et de silence.
Le monde arrivait, doucement, surement. Et plus les bancs se remplissaient, plus elle se murait, se blindait pour être capable d'encaisser à nouveau ce que bien peu supporterait.
C'était comme ça, depuis trois, quatre ans.

"Vous ne dégagez pas ce qu'il faut... "

Mange Brindille.
Mange et digère, parce que de toute manière tu n'as pas d'autre choix.

Le pas particulier du vieux chevalier frappa le pavé de la salle et la ramena à la réalité du moment.
Attendant que le silence s'impose, il fini par prendre la parole.
Les mots s'enchaîneraient, les phrases s'égrainaient comme le tic tac d'un métronome qui rythme toute une vie. Des évidences qu'on répète, parce qu'il le faut, pour rester debout, pour continuer malgré tout.
Un adoubement groupé, la liste commence...
Posant une main sur l'énorme paluche de son colossal voisin quand son nom fut prononcé. Félicitations silencieuses parce que s'il y en a un qui mérite le tortil ce jour, c'était bien lui. Lui qui était au sein de l'Ordre bien avant elle... lui qui n'a jamais failli, toujours présent, toujours disponible. Il y a des âmes qui n'ont pas besoin d'un titre pour être, il est de ceux là.
Il ne sourcilla pas quand son nom fut clamé. Il n'est pas de ceux qui explose de joie, mais de ceux qui vivent pleinement.
Elle l'aime ce bonhomme là... et elle était fière de lui en cet instant, fière aussi d'avoir été avec lui, les deux derniers cavaliers Licorne.

Les noms continuent de défiler, du sang neuf qui se sont donnés corps et bien à l'Ordre depuis quelques mois, voire années pour certains. Elle n'entendait pas grand chose, si ce n'est les noms de ceux qui étaient appelés et qui se levaient pour rejoindre ceux qui les avaient précédés.

Et puis le sien...
Son cœur manqua un battement, son regard trouva les onyx de son époux puis glissa sur l'ancêtre qui trônait.
Si elle s'écoutait, là, à l'instant, elle se lèverait, se planterait devant Guillaume et lui retournerait une paire de claques avant de lui faire bouffer son tortil. D'ailleurs, ceux qui la connaissent vraiment pourront percevoir la rage furtive passant en voile noir dans son regard anthracite.
Mais parce qu'elle est sanguine, elle est aussi capable de retenu. Tant elle en a pris dans les dents depuis plusieurs années, ça apprend à encaisser et à réguler le flot d'émotion qui parfois submerge et fait faire, clairement, n'importe quoi.
L'acharnement lui aura au moins servit à apprendre ça...

Elle ne se leva pas de suite, cherchant du regard ces paires qui avaient fait d'elle ce qu'elle est. Comme si ces fantômes disparus allaient réapparaître comme ça, juste pour elle...
Ces cathèdres vides où ils siégeaient au fur et à mesure qu'elle passait une étape sur ce chemin tortueux...
Mais il était trop tard à présent, elle n'aura pas l'honneur de les rejoindre sous leur regard.
Ethan... Enguerrand... Marie-Alice... Baile... et Elle... surtout elle... elle qui l'avait fait entrer là sans rien imposer. Parce qu'à ses yeux, c'était une évidence. Son héritière comme elle aimait parfois lui dire.
Pivoine, si tu savais comme j'aimerais que tu sois là aujourd'hui...
Et puis son regard embrumé se posa sur celle qui avait fait d'elle l'une des derniers cavaliers de l'Ordre.
Bess...
Bess qu'elle considérait toujours comme le Grand Maître légitime de l'Ordre, vu la manière dont elle avait été remplacé...
Si elle pouvait, si elle osait, elle arracherait l'épée des mains du vieux pour s'agenouiller devant la Saincte Merveille.

Elle fini par se lever pour rejoindre les autres déjà agenouillés, échine courbée.
Des serments, elle en a prêté un bon nombre, chacun d'eux s'imprime en fer forgé dans son âme, s'entortillant telles des chaînes, renforçant les valeurs qu'elle porte et défend de tout son cœur.
Celui-ci clôturera un chemin pour s'ouvrir sur un tout autre, plus vaste, plus difficile encore.
C'est au côté de Boucanier qu'elle se plaça et plia le genou dextre, sa main senestre placée sur son cœur, habitude prise de son mentor.
C'est au côté de Boucanier, qu'ensemble, avec lui, presque d'une même voix, elle répéta le serment.


De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je reste une fille de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Keyfeya, Reine de France, à la vie et à la mort. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de Guillaume de Jeneffe, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

deviennent les mots d'ordre de mon attachement au royaume.


C'est en fixant droit dans les yeux le Grand Maître que la Sombre parla d'une voix sans faillir, claire et tranchante.
Quand le silence revint, elle inclina à son tour le chef et attendit.

Bess.scte.merveille a écrit:
Voilà qui raviverai peut être quelque chose, ou qui lui ferait en comprendre d'autres. Allez savoir.

Ces derniers mois elle avait cependant compris une chose. Comment on pouvait passer son temps au service d'autre chose que de sa famille. Elle avait eut des regards noirs, des allusions et des soupirs à fendre l'âme (ils font ça trés bien ), mais du coup elle avait prit grand soin de revenir régulièrement, histoire de faire passer la pillule. Bref, elle comprenait donc un peu mieux cette "famille", un même but, une même cause. Même si cela semblait bien différent de ce qu'elle faisait.

Il n'était évidemment pas question qu'elle manque cette cérémonie, sa première, enfin... sa dernière première, et pouvoir participer à ce qui semblait un jour important pour tous, et surtout observer, comprendre, apprendre. C'est ce que l'on fait tout le temps non ? Chaque jour un peu plus.

Elle avait abandonné l'idée de venir en robe et machin, d'abord ce n'était ni le lieu ni l'occasion, et puis de toute manière elle n'avait pas renouvelé sa garde robe - au grand damne des filles- elle était donc restée sur du classique : en gris de la tête aux pieds, enfin sauf les bottes noires, et la cape à la licorne, un peu vieillotte certes mais c'était la sienne, restée depuis des lustres au fin fond d'un de ses coffres à St Angel. La couronne était restée sagement rangée, et c'est juste avec sa longue tresse posée sur l'épaule, l'épée forgée par San glissée dans son fourreau, et une dague frappée de la Licorne dans le fourreau au creux de ses reins.

Si elle ne savait toujours pas qui elle avait été, au moins maintenant elle savait qui elle était, une assurance qui se remarquait pour qui l'avait déjà rencontrée. Cependant, peu/pas habituée, elle s'était faite discrète, saluant d'un simple sourire et hochement de tête, elle avait rejoint le banc de gauche, qui s'était peu à peu rempli. Le sourire s'était fait plus franc et plus sincère à l'arrivée de Karyaan et Rhuyzar, qui vinrent grossir encore les rangs.

Elle était restée à observer les uns et les autres, les ceuzes qui ont l'habitude, les petits nouveaux, les anciens rompus à l'exercice, lorsque l'arrivée du Grand Maistre fit peu à peu naître le silence. Dans un dernier frisson les chuchotis se turent et la cérémonie démarra sur les chapeaux de roue, une légère introduction, et des noms en pagaille. Des gens qu'elle ne connait pas, hormis une. Des gens qu'elle n'a pas non plus fait l'effort de connaitre, il faut bien l'avouer, occupée qu'elle était ailleurs.

Elle observe encore et toujours, Karyaan se débattre avec ses démons, ceux-là même dont elles ont longuement discuté il y a de cela si longtemps maintenant. L'incompréhensions, le sentiment d'abandon, de perte, la certitude de voir les chemins de la Licorne se perdre dans les ronces d'une chevalerie vieillissante qui perd ses valeurs, qui se fourvoie dans une sorte de consanguinité alors que d'autres s'ouvrent au monde, à tous les mondes, et grossit. Une Licorne qui semblait s'enterrer dans le bourbier des réfractaires aux changements.

Mais peut être sont-ce là les changements salvateurs qui vont sauver ce qui reste d'une chevalerie moribonde. Des hommes et une femme. Il suffit parfois de peu de chose pour changer le monde.

Les deux soeurs se regardent, les prunelles s'accrochent, le sourire se fait bienveillant sur les lèvres du Chevalier. Elle sait bien sûr, elle a ressassé longuement leur première rencontre, elle a perçu la tristesse de ces retrouvailles, mais également une colère tenue en laisse, certes, mais palpable. Le hochement de tête est imperceptible. Va Brindille, monte les marches, plie le genou, dis les mots, prend ce qui t'es donné, la route a été longue, plus que nécessaire et au delà du raisonnable. Dis les mots Brindille, je suis là, et je le serai encore demain.

Aucun mot n'est prononcé, peut être n'en ont elles pas besoin.


Bess observe encore et toujours, sa soeur monter les marches, et suivre son destin.

Sakurahime a écrit:
Un échange épistolaire qui l'avait quelque peu sortie de la bulle dans laquelle elle s'était enfermée depuis plusieurs jours, la coupant du monde, l'isolant de tout ce qui pouvait l'atteindre.
Coeur à vif et nerfs en pelotes, elle n'était de toute façon guère fréquentable ces derniers temps, et ne souhaitait surtout pas l'être.
Son aura s'était grisée, voire noircie et comme toujours, la nécessité du retrait s'était faite sentir.
Jusqu'aux missives.
Elle avait dû malgré elle renouer avec un semblant de vie, une presque mondanité qui l'avait conduite en ce jour jusqu'aux grilles de la citadelle.

Point de robe ni de frivolités en cette journée, la tenue martiale était sobre, toute de sinople et d'argent, complétée par la cape aux couleurs de son propre Ordre, une fois n'était point coutume.
Elle se présenta tête nue, désarmée et à pieds aux grilles de la commanderie.


Bonjour

Chevalier Sakurahime, Grand Maitre de France
.


Rapidement introduite, silencieuse, elle suivi son guide jusqu'à la salle d'honneur où la quintuple cérémonie se tiendrait, saluant les personnes croisées d'un sobre hochement de tête, cherchant de son émeraude unique le visage de son frère, qu'elle savait au nombre des impétrants.
Puis discrètement, s'installa dans un coin.




[hrp]Navrée pour le post aussi tardif que basse qualité, du fait de mes congés[/hrp]

Walan a écrit:
Après avoir accueilli les arrivants les uns après les autres -ce qui l'avait du même coup empêché de participer aux éventuelles discussions "d'attente" entre les personnes déjà présentes-, le chevalier avait refermé les portes de la salle*. Un petit geste à un page patientant à l'extérieur indiqua à celui-ci qu'il était temps de prévenir le Grand Maître que tout était prêt. Puis le brun avait traversé la pièce pour s'installer sur l'un des fauteuils voisins de la cathèdre sur l'estrade, invitant Montjoie et le Grand Maître de France à l'y rejoindre également -sur l'estrade, pas le fauteuil-, puis patientant silencieusement.

Pour encore quelques instants, il restait encore le plus récent des adoubés et des membres du Haut Conseil, mais il perdrait bientôt ce statut qui serait alors assumé plus collectivement, ce qui n'était pas un mal. Avec la chevalerie venaient nombre de nouveautés dont l'apprentissage était souvent plus facile à plusieurs, estimait-il, et ce d'autant plus que ces nouveautés impliquaient de découvrir de nouveaux lieux, fonctionnements et coulisses. Il tâcherait de les y aider, comme d'autres l'avaient aidé, mais ils devraient toujours faire l'essentiel eux-mêmes.

Lorsque Guillaume arriva, Sans Repos répondit d'un petit signe de tête assorti d'un bref rehaussement des lèvres à son clin d’œil, puis il écouta cérémonieusement le discours et l'appel du Grand Maître. Forcément, la chose ne pouvait que le ramener à son propre adoubement. La surprise l'avait dominé lorsqu'il avait entendu son nom, puis ce sentiment de devoir et de lien s'était imposé et l'avait enfermé dans une sorte de bulle. Si bien qu'à l'époque, il n'avait pas vraiment eu conscience de ce qui se déroulait dans son dos, l'esprit trop entièrement préoccupé à l'échange de serments et au reste de la cérémonie. L'aurait-il vu que, tant de temps après, il ne savait toujours pas comment il aurait réagi : colère, rage, trahison, dépit, tristesse ? Il ne savait pas, ne cherchait à savoir. Le pair n'était guère porté sur le passé et sa nostalgie, a minima concernant ses aspects sentimentaux.
Plus tard, lorsqu'il avait su ce que tous les autres sauf lui avaient vu, il s'était bien gardé d'exprimer son ressenti sur le sujet et s'était contenté d'avancer, concentré sur le présent et l'avenir. Fidèle à lui-même, en fait, taisant à tous ou presque ses sentiments, quels qu'ils soient, les masquant derrière un visage à façade de calme et d'impassibilité, que d'aucun en leurs temps appelaient son "armure de glace".

La même armure, quoique peut-être légèrement amincie, qu'il portait également ce jour tandis qu'il voyait s'avancer frères et sœur pour prêter leurs serments. Il s'assurerait néanmoins que rien de similaire à cette fameuse cérémonie ne se produise dans leur dos. Et il pouvait sentir, comme un écho à la sienne auparavant, l'émotion qui pouvait les habiter lorsqu'ils prêtèrent serment.

Conscient que ce serait bientôt à son tour d'intervenir, si tôt que le Grand Maître aurait terminer de leur apposer l'épée, Walan se prépara à se lever de son fauteuil pour se diriger vers les tables à sa droite.




(* c'est un flashback, vous pouvez évidemment toujours dire que votre personnage est arrivé avant ;-) )

Edouard_de_noireterr a écrit:
Le bâtard était entré juste avant le début de la cérémonie, boitant encore légèrement suite aux joutes dernières, mais le sourire aux lèvres.

Il allait voir à quoi ressemblait une cérémonie d'adoubement et c'était un sacré honneur. Aussi, il s'approcha de tous pour les saluer.

Arrivant vers Kantin, il s'inclina :

Bonjour mon parrain, je suis navré de ne pas vous avoir répondu plus tôt. J'espère que nous aurons le temps de parler après la cérémonie.


Puis il s'inclina et s'installa en silence.

[hrp]désolé ! j'avais oublié, du coup un post rapido pour placer mon Ed dans les lieux Very Happy [/hrp]

Kami. a écrit:
Kantin hocha la tête en réponse aux paroles prononcés par le Chevalier.

Merci de ta proposition. Pour l'instant nous ne savons pas encore exactement l'étendue des dégâts. Plusieurs dizaines d'acres ont brûlé, mais une partie des champs avait déjà été fauchée et il ne restait plus que du chaume. La proportion est encore à déterminer.

Une chance alors ! Je ferai quand même réserver une partie de mes réserves au cas où et nous verrons cela ensemble le moment venu...une fois retourné à Ryes !

Alors qu'il pénétrait dans la salle aménagée aux couleurs de l'ordre et décorée des portraits d'anciens chevaliers licorneux, Gauvin s'approcha suivi d'Edouard

Ah bonjour mes Frères ! Et bien ma foi je vais plutôt bien. Cela faisait un moment que l'on ne s'était pas croisé ! Tout se passe bien en Touraine ?
Puis marquant une légère pause, il se tourna vers Edouard
Oh pas de soucis Edouard, nous verrons tout cela après la cérémonie comme tu dis. Et puis rien ne presse !

L'arrivée de vieux marqua le début de la cérémonie et tous s'installèrent silencieux à leur place.
Chaque mot était choisi et le discours prenait petit à petit tout son sens. Le chevalier dressait en quelque sorte une définition de ce que peut représenter la Chevalerie.
Ce serait donc un groupe d'adoubés ! Soit cela correspondait à peu près à ses pronostics...
Mais vint ensuite les noms. Là aussi leur Grand Maitre présentait de plus des manières ce que chacun représentait dans l'ordre...
Si les premiers noms prononcés ne l'étonnaient pas vraiment, Kantin marqua une pause lorsque le sien fut appelé.

A vrai dire, il ne s'y attendait pas du tout et la surprise était totale. Obéissant, il s'avança toujours silencieux, remarquant au passage la présence rassurante de sa soeur adorée.
Tête baissée, le futur ancien errant se remémorait en cet instant les années passées au sein de la Licorne. Un mélange de guerre, de blessures, de périodes de doutes mais aussi de formidables découvertes.
D'une voix claire et en chœurs avec ses frères et soeurs, il déclara :


De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je reste un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Kefeya, Reine de France, à la vie et à la mort. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de Guillaume de Jeneffe, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

deviennent les mots d'ordre de mon attachement au royaume.


Nul doute qu'il n'oublierait jamais ce serment.

Walan a écrit:
Lorsque chacun des adoubés eut prononcé les paroles rituelles*, et que le Grand Maître les leur rendit en accompagnant ses propos du traditionnel passage de l'épée sur les épaules, Walan se leva de son fauteuil et alla rabattre une partie du drap qui recouvrait l'une des tables.

Posés dessus, bien alignés, figuraient des colliers ouvragés de l'ordre, aux plaquettes de pourpre et d'or desquelles pendaient la licorne d'argent. Il en souleva un pour le montrer à l'assistance, avant de se diriger vers les adoubés encore agenouillés.


Vous avez prêté serment, et c'est celui-ci qui devra vous guider et vous soutenir. Mais ce serment est intérieur, et votre nouveau statut doit être connu de tous, car vous représentez désormais pleinement la Licorne autant que la chevalerie.

Ce collier affirme votre rang. Mais vous verrez aussi qu'il peut vite se faire un rappel de la charge que celui-ci représente.


En effet, la masse de l'objet n'était pas négligeable, comme chacun des nouveau chevalier pu le constater alors que le capitaine-prévôt passait devant eux un par un pour le leur passer autour du cou. A chaque fois, il rivait quelques instants son regard gris acier dans celui de son vis-à-vis, plein de solennité.

Lorsqu'il arriva au dernier, le brun retourna aux tables pour repousser un peu plus le drap et révéler cinq étoffes azur soigneusement pliées. Il en déroula lentement une pour révéler à tous la fière bannière de l'ordre, au centre de laquelle resplendissait une Licorne d'argent. A nouveau, il passa devant chacun des adoubés pour déposer l'une des étoffes dans ses bras.


Pour affirmer davantage votre présence lorsque cela s'avère nécessaire, vous pourrez arborer cette bannière, et ainsi donner espoir aux innocents, soutien à nos alliés et crainte à nos ennemis.
A vous de la dresser haut dans le ciel, sans taches ni souillures, à l'image de la morale du chevalier.


Cette fois, il fit un petit signe à chacun de se relever pour pouvoir leur remettre l'objet suivant qu'il dévoila : une série d'épées nouvellement forgées dans les brasiers de l'Ordre, chacune ornée sur sa lame d'une Licorne finement gravée, reposant dans leurs baudriers de simple cuir.

Le chevalier est une épée, un glaive au service de la justice et de la défense de la chevalerie. Puissent ces lames être pour vous ce que vous serez au Royaume.

Soigneusement, le brun boucla les ceintures auxquelles pendaient l'arme autour des hanches de chacun, prenant soin à ne pas se tromper dans la distribution puisque chaque lame avait été faite aux mesures de son futur porteur. A chaque fois, il se rapprochait donc des adoubés dans une sorte d'étrange accolade, puis s'écartait d'un pas pour observer le résultat avant de passer, sans hâte et toujours solennel, au suivant.

Le chevalier est aussi protection. Une armure pour les innocents face aux multiples périls de ce monde, tout comme pour la chevalerie, ses frères et son ordre si souvent assaillis. Mais le chevalier lui-même a besoin de protection, et ces harnois y veilleront.

Alors qu'il prononçait cette phrase, Sans Repos s'était dirigé vers les formes recouvertes au fond de l'estrade, qu'il découvrit une à une pour révéler une série de harnois. Bien entendu, ils resteraient à être ajustés finement aux mesures de chacun, mais les armuriers avaient déjà fait l'essentiel.

Ne restait plus qu'une série d'objets, et non des moindres, dissimulés sous une table. Mais pour les distribuer, le brun attendrait encore quelques instants.



(* cette fois c'est un flash forward, il est toujours possible de prêter les serments)

Malwyn a écrit:
J'étais arrivé en retard une fois de plus, mais la cérémonie débutant, je me calais au fond. Je saluais au passage mes frères et soeurs. Un oeil sur Guillaume qui commença son discours et qui parla de moi. Je haussais un sourcil et m'avançais près de lui à sa demande, ne m'attendant pas à un tel honneur.

« De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je reste un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Kefeya, Reine de France, à la vie et à la mort. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de Guillaume de Jeneffe, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

« JUSTICE ET BRAVOURE »

deviennent les mots d'ordre de mon attachement au royaume. »

Ysaoth a écrit:
Premiers adoubements auxquels il assisterait. Il s'était présenté en tant qu'homme d'arme, évidemment, parfois assez content de redevenir ce personnage discret que le manteau d'or en lui permettait plus d'être. Il avait bien entendu salué Montjoie et Sakura respectueusement, tout autant que Walan, qu'il côtoyait bien souvent au Louvre mais a qui il avait donné pour l'occasion un salut plus martial, en respect au Capitaine qu'il représentait pour lui très immédiatement.
Il s'était placé aux côté des autres hommes et femmes d'arme, plutôt arrivé en même temps d'ailleurs, pour assister a cette cérémonie.
Et il s'étonnait de la coïncidence d'assister à l'adoubement de Kantin, qui était un homme qu'il connaissait depuis maintenant des années. Cela le fit sourire légèrement.

Gauvin. a écrit:
Gauvin salua d'un signe de tête les derniers arrivent puis il écouta le Grand Maitre de l'Ordre quand celui ci débuta la cérémonie.

Son nom fût le premier a être cité pour cette série d'adoubement. Il s'approcha une fois que le Grand Maitre eut finit de tous les appeler.

Tous les noms cité méritaient d'être là ce jours. Mais au yeux de Gauvin surtout les noms de Boucanier et de Karyaan, au vu de la durée de leur engagement et du travail fournis.

L'Errant mis alors genou au sol devant Guillaume aux côtés de ses frères et de sa soeur d'arme. Puis il prononça à la suite des autres son serment:


De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je reste un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Kefeya, Reine de France, à la vie et à la mort. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de Guillaume de Jeneffe, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

« JUSTICE ET BRAVOURE »

deviennent les mots d'ordre de mon attachement au royaume.


Il les prononça à voit haute, gravant chaque mot dans sa mémoire. Il avait travaillé dure pour pouvoir porter le collier, maintenant il ne devait pas décevoir ses pairs. Après quatre années de travail il était heureux d'être là ce jour.

Puis viens la clôture du serment faite par la lame de Guillaume, posé sur les épaules des adoubés.

Le Capitaine posa le collier de chevalier par la suite sur chacun d'eux, puis il leur donna un étendard de la licorne puis une nouvelle épée. Puis il leur présenta les harnois.

Gauvin inclina la tête et sourit au Grand Maitre et au Capitaine en guise de remerciement.


[HRP: merci de votre patience, j'ai posté des que mon planning me la permis]
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MessageSujet: Re: [Archives] Cérémonie d'adoubements (août 1465)   [Archives] Cérémonie d'adoubements (août 1465) EmptyDim 8 Oct 2017 - 10:04

Walan a écrit:
Avec un coup d’œil vers le pupitre de Montjoie, le chevalier constata que celle-ci était encore appliquée à la rédaction des contreseings. Le brun se rapprocha donc de la table pour soulever le dernier pan de drap et révéler ce qu'il cachait : cinq solides écus immaculés, que Walan apporta tour à tour à ses nouveaux pairs.

Lorsque chacun eut le sien en main, il reprit la parole.


Pour vous défendre autant que pour clamer votre statut à tous sur le champ de bataille. Sa forme n'est pas la plus moderne, mais la chevalerie elle même est ancienne et suit les valeurs que nombre de nos prédécesseurs ont défendues depuis tant de temps.

Vous pourrez de plus y faire graver vos armes, anciennes ou nouvelles, puisque vous tous, désormais, faites partie de la noblesse du royaume. Cette noblesse que l'on attend du chevalier, celle qui signifie que l'on cherche à être supérieur à soi-même plutôt qu'à ses semblables.


Se reculant de quelques pas, Sans Repos observa à nouveau chacun des cinq chevaliers, laissant désormais la place à d'autres pour les derniers moment de la cérémonie.

Karyaan a écrit:
Lorsque tous les appelés prêtèrent serment, le Sans Repos se leva. La Sombre fronça très légèrement les sourcils, non pas colère ou émotion négative contre lui, mais plus par appréhension de ce qu'il se passera, entre eux, quand il arrivera à sa hauteur.
Parce que oui, lors de son adoubement, elle avait eu une attitude que d'aucun qualifierait de limite. Non contre lui, non contre sa nomination à lui, mais pour une toute autre raison, et malheureusement, il fut le dommage collatérale de son ras le bol.
Julios, alors Grand Maître de l'époque, l'avait convoqué pour discuter ou plutôt, imposer. Imposer des excuses qu'elle n'avait, au final, jamais fait. Pas par dédain pour le lyonnais, juste... parce qu'elle n'avait jamais trouvé l'occasion de le faire. Et elle ne souhaitait pas le faire via écrit.
Un jour... un jour peut-être...

Quand il arriva à sa hauteur, leurs regards se croisèrent.
Est-ce que le sien exprimait excuse et regret ?
Non...
Mais respect et déférence, avec certitude oui. Car ce n'était pas contre sa nomination à lui qu'elle avait ragé ce jour là. Mais contre l'oublie, le silence, autant pour elle que pour celui qui était agenouillé à ses côtés et celui qui était encore assis sur le banc des errants alors qu'il mériterait de reprendre la place qu'on n'aurait jamais du lui retirer.

Oui, il était lourd ce foutu collier, mais ce n'était pas le métal qui le rendait si pesant, mais tout ce qu'il symbolisait.
Puis vint le tour de l'étoffe et de l'arme.
Impassible, elle laissa Walan boucler cette ceinture, elle qui ne supporte pas la proximité, d'être touchée, le moment était différent et reculer n'aurait pas été très... protocolaire.
Et enfin, les harnois... ses yeux de brume se posèrent sur celles-ci et elle sourit légèrement. Faut dire que faites aux mesures des différents adoubés, c'était assez amusant de voir la sienne, toute menue, trôner à côté de l'énorme et massive de son colossal ami et frère.

Rhuyzar a écrit:
Il était là, comme il se devait. Assis à cette place qui désormais était la sienne et qu'il avait déjà occupée par le passé. Errant. Malgré tous ses titres, ses fonctions, ses grades, il ne s'était jamais réellement départi de celui-là. Ombre furtive disparaissant dans les couloirs. Attaché à Ryes mais capable de n'y pas mettre les pieds des mois durant. Libre, comme ses ainés avant lui. Venu d'une époque où la Chevalerie ne s'était pas encore laissée mettre les fers et où les serments et les codes prévalaient sur un pouvoir dont ils étaient un contrepoids.

Comme il se devait. Il portait sa tenue sombre, sobre, ce mantel noir ne faisant pas partie de la tenue conventionnelle de son rang, tranchant avec sa chevelure blanche et grise, annonçant sans détours qui il était, ce qu'il avait vécu et tout ce qu'il serait impossible de lui reprendre et de lui confisquer. Ne pas porter le collier ne l'empêchait pas de l'avoir, comme gravé autour du cou. Les textes pouvaient retirer, mais effacer, non, ils n'en avaient pas le pouvoir.

Comme il se devait. Parce qu'il l'avait juré devant ses pairs bien des années auparavant. Parce que jusqu'à sa mort et quels que soient les affronts, il tiendrait cette parole faite à des Hommes qui avaient cru en lui, l'avaient fait entrer dans leur cercle et lui avaient appris à combattre, à vaincre, à sauver. Ne pas revenir c'était les trahir. Rester c'était témoigner qu'autre chose avait existé, avait été possible et que leur mémoire n'avait pas disparu. Pas tant qu'il serait là.

Comme il se devait. Parce qu'elle était là. Parce que même en retrait des affaires et du monde il marchait à ses côtés. Il la protégeait autant qu'elle le veillait. Deux faces d'une même pièce devenue impossible à briser. Parce que pour elle il aurait traversé les océans, gravi les plus hautes montagnes. Parce que pour elle il n'était pas prêt à mourir, il était prêt à vivre.


Sombre, il avait écouté, suivi d'une oreille distraite la cérémonie, les rituels, qu'il trouvait désormais froids, détachés, maladroitement exécutés. Malgré l'obligation pour eux de se séparer, eu égard à leurs rangs respectifs, il restait près d'elle, veillait en silence et attendait. Attendre que ça se termine et qu'il puisse repartir, comme il était venu, sans un bruit.


Et puis ce coup de tonnerre, déchirant le ciel de sa morosité, illuminant ses pensées malgré l'effet inattendu, presque illogique et pourtant tellement normal, au fond. Le nom de la Louve prononcé en public, l'Ordre reconnaissant son mérite, lui attribuant ce qu'elle aurait du avoir avant tellement d'autres et ce qu'on lui avait refusé tant de fois à l'aide de prétextes toujours plus absurdes et insultants. Ses yeux rivés sur elle il la regarda encaisser, prendre la mesure, décider de sa conduite et accepter, une fois encore, de se faire violence pour être fidèle à son serment. Il souffrit avec elle sa révolte qu'elle ne pouvait exprimer et s'essaya à lui transmettre sa fierté de la voir, enfin, à sa place.

Attentif, il écouta, regarda, veilleur perpétuel de cette âme qui éclairait sa route. Et il serait là après, une fois le silence retombé et la salle vide. Il serait cette épaule et ce coeur qui, eux seuls, comprendraient le pourquoi de cette souffrance en ce jour dont rêvaient tous les novices. Il serait là pour qu'elle puisse exprimer ce que les autres désigneraient comme de l'ingratitude. Et il se permettrait de lui dire, parce qu'il était son mâle, à quel point elle était légitime à porter ce titre, et de le rejoindre, enfin, auprès de ceux qui avaient fait la fierté de cet Ordre.


Comme il se devait.

Boucanier a écrit:
voila c 'était presque terminé ;
le crane du chauve luisait légèrement ;pas a cause de la chaleur ,mais plutôt
a cause de l emotion que lui communiquée la main de son amie et sœur ,il pouvait
sentir tout le ressentir qu elle avait car lui meme était passé par là eux les oubliés
de l'Ordre;
mais au fond de lui il n'en voulait a personne ,Chevalerie ou pas la mesquinerie est
toujours présente ou il y a des hommes ;il avait juste une pensée affectueuse pour
les deux ou trois personnes qui ont toujours crues en lui ,puis une très violente
mais très furtive envie de meurtre en pensant a un ancien Chevalier qui eu malin
plaisir a semer son chemin de milles embuches peut être était il en enfer ...
tout cela disparu vite de sa tête l heure était au pardon
le reste lui importait peut il était bien là tenant la main de son amie et sœur et
la savoir enfin a la place qu elle méritait depuis longtemps et surement meme avant
lui !
le colosse attendait la fin de la cérémonie satisfait mais modeste

Perrinne a écrit:
1, 2, 3, 4 et de 5 !
Le compte était bon pour la héraut, serment, réponse tous les ingrédients requis étaient rassemblés et d'un hochement de tete ferme et formel elle confirma que tout était bon pour elle.
Elle redigerait les contreseings une fois retournée à Saint Antoine. Sitot posés les originaux à la Bibliothèque, tout serait en ordre et une copie serait transmise aux nouveaux chevaliers.

Perrinne a écrit:
[hrp]Si nécessaire pour un justificatif[/hrp]

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