[RP] Élection d'un nouveau Grand Maître (mars 1466)

Salle du chapitre, le 28 mars 1466

- Cette fois, on y est, fut la première parole qui sortit de ses lèvres ce matin. Les yeux toujours fixés sur le plafond de la chambre qu’il occupait encore pour quelques heures, il ne se leva pas tout de suite, non pour profiter du prestige d’une charge qui n’avait jamais aussi bien porté son nom qu’en ces derniers mois, mais pour se confesser une dernière fois aux mânes de ceux qui, avant lui, auraient plus que lui mérité de porter le collier d’or. « Il en aura fallu du temps, mais voici la fin. La fin de mon ère, la fin de ce qui n’a que trop duré. Vous, vous tous, qu’êtes-vous tombés avant moi, que m’avez-vous fait le premier de l’Ordre, alors que je n’ai cessé de décevoir. Ils sont nombreux, désormais, les chevaliers. Même si trop nombreux sont ceux qui ne siègent plus en nos murs. Vous, les morts, comme d’autres, que j’aurais aimé adouber, que j’aurais aimé conserver. Ils augmentent en nombre, enfin, mais sans doute pas assez à l’aune de mes espoirs, de mes rêves, les frères et sœurs. Et de tout cela, je suis chaque jour moins responsable. Au moins ont-ils entendu mes suppliques, ont-ils compris mes limites. Ce soir, un nouveau chevalier rejoindra cette chambre, sauvera ce qui doit l’être, et me laissera reprendre l’ombre qui aurait dû recouvrir toute mon existence… »

Les jambes trouvèrent ensuite le sol, puis le corps l’armure chevaleresque. Alors que le soleil n’avait pas encore percé les ténèbres, il était équipé comme pour livrer le plus beau des combats. Tout, de la cubitière à la spallière, du plastron aux solerets, d’argent immaculé. Seul un cuir apparaissait çà et là, pour maintenir uni ce qui autrement se serait instantanément délité. À son flanc, l’épée chevaleresque reposait dans son fourreau parti de Licorne et de Flandres. Sous son bras dextre, il tenait le heaume. À la senestre balançait un coffret de chêne teint de rouge.

D’un pas légèrement plus vif et rapide qu’à l’accoutumée, il descendit et gravit les escaliers de la commanderie, en traversa les couloirs et antichambres pour aboutir en la salle du Chapitre. Les artisans et valets avaient bien œuvré. Des murs, on ne distinguait les pierres qu’avec peine, sous les chatoiements de tapisseries de Bruxelles figurant leur vaisseau de pierre normand et leur tour parisienne mais surtout une théorie de chevaliers et de gens d’armes des deux sexes, portant les blasons de ceux qui vivaient en Ryes ce jour comme de tous ceux qui, plus tôt, avaient compté pour l’Ordre. Les Grands Maîtres, les chevaliers, les cavaliers, errants, écuyers comme hommes d’armes, tombés sous les couleurs de la Licorne ou l’ayant quitté avant terme. Cela ne changeait rien à leur action, tout au plus ajoutait-il aux regrets du Flamand de n’avoir su les retenir. Guillaume avait usé ses yeux sur les armoriaux et les archives de leur bibliothèque tout comme sur les lettres à envoyer en terre brabançonne, mais il se sentait récompensé de ces efforts en cette journée. À l’extrémité de la pièce se dressait la cathèdre qu’il occuperait une ultime fois, comme escortée des chaises réservées aux autres membres du Conseil. Face à elles, alignés, les rangs de bancs que garniraient chevaliers, errants et écuyers.

Pour un temps, les paupières closes, le Grand Maître se retira sur ce que d’aucuns, mal informés des réalités de la chevalerie, jugeraient un trône, laissant entrer ses frères et sœurs. Il leur parlerait bientôt, mais pas avant. Il lui fallait encore trier tant de choses en son esprit, sous-peser les mots qu’il choisirait, les sens qu’ils auraient, et il ne se jugeait à même de le faire au milieu de la cordialité chevaleresque, il lui fallait, un temps, s’éloigner des rives joyeuses de leur monde pour en rejoindre les sombres recoins…

Plus tard, quand tout le monde serait arrivé – sauf si certains veulent jouer les retardataires, évidemment !

- Cette fois, on y est, laissa-t-il échapper du coin des lèvres, avant que de rouvrir les yeux. Sur une salle qui le regardait, ou du moins lui paraissait-elle. Il sourit, alors, d’un air où l’on reconnaissait confiance et soulagement. Porta son regard sur chacun d’eux, calmement, sans presse aucune, des écuyers au Conseil. Adressant à chacun un hochement de tête. Oui, ils méritaient leur place en ces lieux. Oui, il avait confiance en eux. Oui, il savait aussi ce qu’il en coûtait de se trouver là.

- Il est un temps pour tout, les longues tirades comme les brèves admonestations. Pour les conseils comme pour les félicitations. Pour les bilans comme pour les testaments. Ce jour, donc, je choisis non de le placer encore sous mon influence, sous ma vision du monde. Ce que je tenais à vous dire, vous l’avez entendu lorsque certains d’entre vous sont devenus écuyers. Le reste, vous le savez, vous le devinez, vous le découvrez. La raison de notre présence à tous vous est connue. Ce jour, nous élisons le nouveau Grand Maître de l’Ordre. En notre âme et conscience, sans discussion, dans le silence de la voix et le calme de l’esprit. On n’attend de votre part qu’un mot, le nom de la personne que vous, et vous seuls, jugez la plus à même de guider l’Ordre. Rien de plus. Cette personne, vous la choisirez parmi la liste que je vous énoncerai bientôt, établie par le Conseil conformément à notre Charte. Au terme de la journée, à moins que vous ne soyez plus rapides que la course du soleil, je déposerai le collier d’or sur les épaules de notre élu. Ou nous recommencerons demain, si le choix n’a pas été possible.

Il glissa alors son regard par-delà son épaule et commença à le poser sur ceux dont il annonçait les noms.

« Boucanier.

Kantin.

Karyaan.

Marie Alice.

Walan. »

Puis il se rassit, il avait assez parlé, pour l’instant. Bref, cette fois, cela lui était paru une évidence.

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Petit rappel HRP de la procédure : Le vote s’étend sur sept jours IRL. En cas d’ex aequo, on lancera un second tour de vote, cette fois d’une durée de trois jours IRL afin de départager ceux qui auront reçu le plus grand nombre de voix. Ne seront pris en compte que les votes accompagnés d'un post RP.

Et voila que le vote pour la succession à Guillaume était lancé, les nouveaux écuyers avaient été nommés peu avant et avaient l'honneur de participer à l'élection et quand il vit le nombre de noms proposés Thiberian comprit mieux pourquoi il faudrait des votants. Nombreux étaient ceux jugés dignes d'être proposés au rang de Grand Maitre !

Mais Thiberian connaissait déjà son choix, car il était celui qu'il avait le plus vu prendre les choses en main, que ce soit les cérémonies ou simplement les directives de manœuvres, la gestion des imprévus.
Comme personne ne parlait pour l'instant, il se leva et regarda son parrain avec toujours une lueur de regret de ne pas l'avoir vu à sa belle époque mais son choix il fallait respecter et pour le Baccard le successeur était logique. D'une voix claire et grave il dit simplement :

Walan.

Il connaissait l'homme depuis aussi longtemps qu'il s'en souvenait, depuis aussi loin qu'il avait tenu une arme, depuis l'époque d'un Ost dauphinois si puissant qu'il était le fer de lance du royaume, depuis l'époque où les armées provinciales n'avaient rien à craindre des innombrables hordes de brigands.
L'homme était un soldat depuis toujours, alors qu'il était au plus haut il avait su repartir de zero comme simple recrue dans l'Ordre, avec dignité et humilité et Thiberian dans le même cas avait toujours peur de ne pas en être capable tant il était parfois difficile de se mettre dans la peau d'un bleu.

Pour lui, Walan était le bon choix, le seul choix, aussi exceptionnels que furent les autres également.

Il est venu le temps des cathédrales.... Oups non pardon c'est pas ça.

Il était venu le temps en effet mais tout à fait différent. Déjà celui de se vêtir pour la circonstance en revêtant l'armure d'apparat et tutti quanti. Bon elle flottait un peu dedans même si, petit à petit, elle recommençait à prendre un peu de poids. Il fallait maintenant se rendre là où ils étaient tous attendus et parcourir les couloirs de la forteresse. Ces couloirs qu'elle connaissait par coeur pour les avoir maintes fois arpentés par le passé. Certaines choses ne s'oubliaient pas. Et puis Ryes était une seconde maison, une famille. Famille qui devait désormais se choisir un nouveau chef.

Ce n'était pas la première fois qu'il en était ainsi. Marie aurait préféré une autre nouvelle pour son retour au sein de la Licorne mais ce n'était pas la seule à laquelle la brune avait dû faire face. D'ailleurs, il lui faudrait se rapprocher de la hérauderie. Gros soupir à l'idée de se rendre à nouveau en ce lieu mais guère le choix. Du regard, elle embrassa le bouclier frappé de l'animal cabré avant de quitter la pièce. Le seul titre qui lui restait en propre avait toujours été le plus important à ses yeux. Le reste, elle s'en était facilement remise, bien plus que Walan qui ne digérait pas la situation. Sans compter qu'un sentiment nouveau de liberté s'était emparé d'elle. Etrange peut-être mais il en était ainsi.

Une fois les portes de la salle passées, la licorneuse avait salué puis s'était assise. Guillaume semblait plus serein que la dernière fois, sans doute la décision prise en était-elle la cause et elle le comprenait fort bien. Il fallait passer la main à un moment plutôt que de s'obstiner.

Lorsqu'elle entendit les noms, la brune ouvrit grand les yeux. Pardon? Elle? Euh.... Ahem.

Thib fut le premier à s'exprimer. Rapide regard autour d'elle avant de le faire à son tour.

Walan.

et voila cela devait arriver ..et c est arrivé !la boucle est bouclée ,le Grand Maitre avait décidé
de quitter son poste ,le géant en été très attristé mais faisait de gros efforts pour ne point le
montrer ;il avait été là au tout debut du géant dans cet ordre ,il était l'homme que Boucanier
respectait peut être le plus au monde ,une autre époque se profile a l horizon ,dure tache pour
le nouveau Grand Maitre... qui choisir ? parmi les candidats tous étaient apte sauf lui bien sur
mais ca c était un petit clin d 'œil de sa Sœur de cœur il n avait rien a faire dans cette liste!
a ce jour il fallait reconnaître le travail effectué par le capitaine ,on voyait déjà pointer la stature d un nouveau Grand Maitre ,quand a sa sœur de cœur il la voyait bien a la place de capitaine
elle en avait la rigueur
mais le choix été dur, le cœur ? la raison ? non il fallait laisser les sentiments de coté ,elle comprendrait !

WALAN !

[Juste avant, dans sa cellule, pour quelques minutes encore seul]

Nouveau séjour à Ryes, et ce jour était d'importance. Il était assis sur sa literie pour s'attacher soigneusement ses cheveux grisonnants. Chaque instant passé en ces lieux était encore un moment de découverte, d'exploration. Il s'était mis la veille à regarder dans l'infirmerie, qui semblait un peu abandonnée depuis quelques temps et commençait ça et là à y mettre un peu d'ordre. Il avait mis son nez dans les fichiers et rassemblé les notes qu'il avait prises lors des consultations qu'il avait fourni lors du dernier rassemblement. Sachant la journée qui les attendrait aujourd'hui, il s'était couché tôt, juste après le repas du soir pris dans la cantine où ils se retrouvaient tous, frères et sœurs, indistinctement de leur rang.
Il s'était astreint, depuis qu'il avait reçu l'invitation visant à désigner le Grand Maître de l'ordre, à une hygiène intellectuelle qu'il appliquait pour son métier de juriste. Ne pas penser à l'affaire ou, en l'occurrence, ne pas penser aux potentiels candidats.. Evidemment, ne pas y penser était un exercice quasiment impossible, mais cette façon de procédé lui interdisait une réflexion trop poussée, à peser le pour et le contre de chacun et de tirer des conclusions.
Il passa son mantel d'écuyer, en laine grise, par dessus une chemise pour éviter les frottement. Les jours n'étaient pas si chauds que ça encore en Normandie malgré l'équinoxe de printemps qui avait été célébrée dans tout le Royaume une semaine plus tôt. Des braies noires, des bottes du même acabit compléteront l'affaire. Le calme Chancelier se sentait prêt a affronter cette journée qu'il voyait comme une réelle épreuve mentale, une sorte de saut de la foi psychologique. Tout en descendant les différentes volées de marches, en traversant les différentes cous et autre salle qui le séparait de sa destination, il commençait à réfléchir Choisir un Grand Maître scellait le sort de l'ordre pour des mois, sinon des années. Un choix douteux, hasardeux, basé sur de veines promesses, pouvait être un réel risque pour le futur, tout autant qu'un choix porté sur la confiance aveugle, la facilité ou bien d'autres choses. Aujourd'hui, il était a Ryes, et il portait les attributs de son rang d’écuyer. C'est ce qu'il serait, ayant un profond respect pour la hiérarchie et la place de chacun dans le monde, tout autant qu'une attirance profonde et sincère pour les parcours initiatiques qui forgent des hommes et des femmes. Il serait donc cet écuyer, et il se prononcerait dans le respect des règles énoncées. Mais il n'était plus le jeune homme de ses 20 ans. Et, d'une autre façon, tout aussi intense mais non moins dépourvue de sacrifices, il avait vécu un parcours initiatique, au sein du Parlement. L'expérience engrangée pendant ces années, il ne pouvait pas s'en défaire, et faisait celui qu'il était, ce bonhomme aux poils blanchissant avec les années, le visage placide, détaché des émotions autant qu'il le pouvait comme moyen de protection quant à sa charge. Tout écuyer qu'il était en ce jour, et d'autant plus pour les besoins qui les occuperaient jusqu'au couché du soleil, le Chancelier serait tapis dans les recoins de son esprit.

[Dans la salle du chapitre]

Il écoutait attentivement le discours de celui qui était leur Grand Maître pour encore au moins une journée. Ce soir, peut être, son successeur lui emboîterait le pas. Pour l'heure, l'ordre tout entier était réuni pour en décider. Et surtout, décider de qui. Les vagues successives opérées depuis l'année dernière, réintégration, puis d'élévation à la dignité de chevalier et enfin d'acceptation au sein de l'ordre convergeaient vers ce moment ultime, et manifestement nécessaire, pour faire perdurez la Licorne. Et si tout n'avait pas forcement été admis, réfléchit, de manière consciente, le Très Haut avait mis alors en place ces étapes successives, s’enchaînant avec une facilité implacable jusqu’à la décision de Guillaume cédant sa place. Décision qui pouvait en réalité être prise bien plus longtemps que ne le laissait supposer son annonce publique, mais il était toujours difficile de donner un seul point d'origine aux événements. Le faisceau d'indice était cependant là.
Les conditions étaient données, cette journée aurait des senteurs d'étape monastique. Le silence fut cependant assez rapidement rompu, bien qu'il n'ait en réalité aucune manière de le mesurer su ce n'est le soleil, qui, a travers les fenêtres de la salle, n'offrait que peu de moyen précis de s'orienter temporellement. Cela n'avait de toute façon aucune importance. Il regarda Thiberian se lever et prononcer un nom. Ysa, avant même que son camarade ne fut rassi, repris la position qu'il avait depuis la fin du discours du Grand Maître: Droit sur son banc, le visage fermé, les yeux clos, les mains posées sur ses cuisses. Il se répétait inlassablement les noms des personnes qui constituaient la liste des chevaliers candidats à cette élection. Il en connaissait certains mieux que d'autres, mais cherchait à se remémorer tout ce qu'il pouvait savoir de chacun afin d'en définir un profil psychologique, les confrontant à des situations fictives, dans le secret de son esprit, pour éprouver leur personnalité. Certainement que d'autres parleraient avant lui. Peut être sera t il le dernier à s'exprimer. Pour l'instant, ce n'était pas ce qui l'intéressait, il ne s'agissait pas d'une course, mais de définir un choix porté par la raison et le cœur. Et pour cela, il puisait au fond de lui même, en prenant le temps qu'il faudrait pour cela.
Il était méditatif.

Gauvin arriva vêtu pour une fois légèrement, non pas nu mai sans ferraille. Si, si c'est possible, juste un braie des bottes, une chemise simple. La douceur du printemps ne l'avait pas poussé à prendre un mantel. Simplement posé sur lui sa cape azur, frappé de la licorne d'argent. Il prit place avec les autre membres du haut conseil, après avoir salué les présents. Il écouta les premier vote tomber avant de se lever à son tour et de citer son choix avant simplement de se rasoirs.

Walan.

Arrivé tout juste avant le discours de Guillaume, Kantin s'était placé du côté des Chevaliers non sans avoir salué ses Frères et Soeurs d'armes. Il écouta silencieusement les paroles prononcées ainsi que les premiers votes. Il se leva à son tour et ajouta

Walan

J'étais pour une fois pas l'un des retardataires. Je pris place près de mes camarades que je saluais et écoutais le discours de Guillaume. Ca me faisait bizarre de savoir qu'il ne serait plus le GM, mais les choses changent alors il fallait bien l'accepter. Je me levais quand mon tour vint et je votais à mon tour.

Karyaan

Les votes avaient été lancés par d'autres que lui. Il en était heureux, au fond. Son silence ne demeurait pas un obstacle pour l'Ordre, d'autres trouvant que dire ou que faire à sa place. Sa décision de retrait s'en trouvait donc une nouvelle fois confortée. Non que ce fut une surprise pour lui, mais il goûtait fort ce sentiment de ne pas être irremplaçable. Au fond, cela le soulageait. Ils sauraient continuer à guider leur chimère en terre de France et ailleurs, ils sauraient trouver en eux la chevalerie, multiple et en cela vive. Il les regardait autant qu'il les écoutait, prendre chacun la parole. Un écuyer en premier. Il y vit un symbole alors qu'il souriait à son filleul. Puis ils poursuivirent. Sans doute hésitaient-ils pour certains, alors que d'autres avaient peut-être maturé leur choix au cours des journées précédentes. Il se souvenait, lui, de toutes les occasions où il avait dû faire de même. Si elles ne furent pas nombreuses, au fond, chacune d'elles avait illustré les facettes de la chevalerie licorneuse. Il savait donc que celle-ci s'inscrirait dans cette tradition.

A son tour, il se leva, les yeux loin au-delà de la salle qui les abritait. Un seul mot sortit de ses lèvres avant qu'il ne regagne sa cathèdre.

- Walan.

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HRP: Mea culpa. J'avais oublié de préciser quelque chose en ouverture du topic. Lors des élections, l'usage est de ne pas donner lieu à des discussions, cela est précisé de façon RP dans la charte. Mais la coutume HRP - certes implicite - est d'en faire de même avec les pensées, pour éviter - ce qui n'est pas le cas ici - des "débats" par pensées interposées. J'ai bien conscience que personne ne l'a fait avec de mauvaises attentions, mais je préfère donc - après discussions avec les joueurs du HC - faire ce petit rappel.

Suivant la tradition, elle se leva à son tour et donna son vote.

Marie-Alice

Encore une page de l'ordre qui s'apprêtait à se tourner. Pour autant qu'il s'en souvienne, il s'agissait de la troisième fois que Walan devait participer à l'élection d'un nouveau grand maître, et ça avait à chaque fois été source de sentiments contradictoires. En silence, le chevalier avait observé et écouté, mais il était temps qu'il s'exprime à son tour. Il le fit donc d'une voix claire.

Kantin.

Axel était la depuis le début et fut assez déstabilisée par le fonctionnement du vote. Choisir était délicat.

Elle se leva à la suite de sa marraine et annonça le plus distinctement possible, à voix forte pour son petit corps.

"WALAN"

les différentes personnes présentes donnaient leur choix, une par une. Ysa à mesure que les minutes passaient, confrontait tous les candidats aux différents arguments qu'il estimait recevables, retranché dans son esprit. Puis, il se leva pour donner son choix

Walan

Ainsi, tout le monde avait voté. Ou plutôt presque. Il n’en manquait qu’un, mais il en savait les épreuves, au moins en partie. Aussi, quand la journée s’acheva, emportant avec elle les espoirs d’une apparition vespérale, Guillaume fut amené à reprendre la parole, pour achever ce qu’il avait initié. Ses traits s’étaient détendus, avec les heures qui avançaient. Un choix avait été posé, clair, net. Il n’en jugerait pas encore en ce moment, il se réjouissait simplement que cela soit relativement net. Sans doute des discussions naîtront-elles, si elles n’avaient pas précédé cette journée. Mais il laissait cela au futur. Il laissait cela aux futurs maîtres de l’Ordre. Les rênes qu’il avait laissé échapper de ses mains étaient désormais maintenues avec poigne par d’autres que lui. Certains qu’il adouba, certains qu’il vit adouber. Sa voix, aussi, se faisait moins tendue, les syllabes s’écoulaient plus aisément. Le cœur n’en demeurait pas moins comme rarement noué, car il savait qu’il refermait un chapitre capital de sa propre histoire, persuadé, cette fois, qu’on ne jugerait plus avoir besoin de lui pour littéralement reprendre le collier.

- Nul n’est irremplaçable, nul n’est parfait, nul n’est invincible. Mais celui qui se satisfait de sa médiocrité est tout aussi indigne que celui qui se croit meilleur qu’il n’est. La Licorne a ainsi toujours vécu, et faisons qu’il en soit ainsi longtemps encore, en épuisant ses enfants autant qu’en leur offrant plus qu’on ne peut dire. Elle nous pousse à faire toujours mieux, toujours autrement. En ce jour, elle s’est désigné un nouveau Grand Maître. Chevalier Walan, tu succèdes à des noms, mais surtout à des personnalités. Variées. Sans concession ou expertes dans les manœuvres de cour. Brunies au soleil du Sud ou burinées par les pluies du Nord. Discrètes ou à la langue bien pendue. Blanche ou noire. Tu traceras la voie qui te sera propre, te reposant sur ceux qui te dissemblent et te ressemblent, ici ou hors nos murs. Tu souffriras, douteras, regretteras, je le redoute plus encore que tu ne te réjouiras et célébreras. Car la chevalerie est ainsi faite qu’elle charrie bien plus de peines que de joies. Pourtant, c’est en elle que nous livrons ce qui autrement resterait celé en nos âmes. C’est elle qui nous donne un sens, c’est elle qui distingue ceux qui peuvent de ceux qui échouent. Approche toi, maintenant, que la Licorne d’or orne les épaules que l’Ordre a jugé les plus à même de devenir les fondations de notre commanderie…

Ce n'était pas une surprise, puisqu'il avait entendu son nom répété peu à peu au fil de la cérémonie. Plus généralement, il s'y était attendu même un peu avant, lorsqu'il avait fini par constater que les membres de l'Ordre se tournaient régulièrement vers lui pour diverses demandes. Pourtant, tant que Guillaume n'avait pas repris la parole, ce n'était pas ... réel. La responsabilité n'était pas là, ou en tout cas bien moindre, et le poids qui allait avec également. Pourtant, dès lors que le flamand l'appela, ce poids se concrétisa brutalement. Walan n'avait pas peur d'exercer une charge, il avait l'expérience de ce genre de choses à divers degré, et pourtant il ne manquait jamais de s'interroger -bien plus maintenant que lorsqu'il était plus jeune- sur sa capacité à bien l'exercer. Et ce questionnement permanent n'était pas prêt de le quitter, tandis qu'il se levait pour s'approcher de Guillaume et se voir confier un commandement si différent de tous ceux qu'il avait pu exercer jusqu'alors. Brièvement, il répondit au chevalier.

Me voici, prêt à reprendre le flambeau.

C’était comme si le silence régnait autour d’eux. Son regard, le Flamand l’avait plongé dans celui du Lyonnais au fur et à mesure que celui-ci lui répondait. Ses mots furent rares, mais cela suffit. Il ne cherchait pas à sonder le chevalier, il le connaissait depuis trop de temps maintenant et ce qu’il devait savoir, il le savait, du moins le pensait-il. Il en était allé avec lui comme avec d’autres. Les traits de celui qui n’était déjà plus Grand Maistre étaient désormais parfaitement détendus, retrouvant presque l’insouciance des jeunes années. Presque. Car il restait encore tant à faire avant que de pousser son dernier souffle. Hors de la commanderie, avant tout. Aussi n’y pensa-t-il pas immédiatement. Cela serait pour plus tard, quand il aurait franchi la herse du poste de garde en direction du nord. Par-delà Loire et Picardie.

Pour l’instant, toutefois, lentement, car le moment exigeait de la retenue et de la solennité, il se tourna et pencha vers le valet qui tenait le coffret de bois écarlate. Il en fit sauter les fermoirs ouvragés en licornes et déplia le collier d’or. Sans un murmure, ses gestes uniquement ponctués du cliquetis du métal, il le déposa sur les épaules du Meyrieux. Ce fut ensuite au heaume de passer de ses mains à celles de son successeur. Dans un dernier sourire achevé d’un clin d’œil, il désigna d’un frémissement de la dextre la cathèdre avant de se retirer sur le banc des chevaliers. Aux côtés de Marie. Comme quoi, il est des couples qui ne se défont jamais vraiment…

Tout aussi silencieux que son vis-à-vis, Walan reçu collier et heaume. La geste de la main de Guillaume, bien que léger, était sans ambiguïté, aussi le brun alla-t-il se placer devant la cathèdre, restant toutefois debout pour faire face au chapitre. La mémoire d'autres cérémonies d'élection, où il était assis sur le bancs ou sur l'un des fauteuils lui Haut Conseil, lui revint. Un discours d'abord, puis le renouvellement des serments ensuite. Et la cérémonie serait alors close et le transfert scellé.

Mais pour l'heure, donc, un discours. Ailleurs, il était connu pour ses longues prises de paroles lorsqu'il s'agissait d'exposer et de défendre projets et principes. Ici, il chercherait à faire court.

Vous avez choisi, et je ferai tout ce qu'il m'est possible de faire pour honorer et respecter ce choix.

Sous la férule de Guillaume, notre ordre a changé et sa situation s'est peu à peu améliorée. Le chemin, comme toujours, a été un peu chaotique et n'a pas ressemblé à celui que l'on pourrait imaginer au départ. Mais après tout, c'est une habitude lorsque l'on s'engage en chevalerie.
S'il reste encore à faire, l'Ordre va pourtant mieux. De nouveaux chevaliers ont été adoubés, d'anciens sont revenus, et de nouveaux membres nous rejoignent régulièrement. L'activité reprend à Ryès et au-delà.

Il nous revient de poursuivre et de consolider tout ceci. Nous, car même si vous m'avez désigné comme Grand Maître, il ne peut s'agir que d'un travail à mener ensemble. Il nous faut nouer, renouer et toujours consolider les liens entre nous, pour que "frère" et "sœur" ne soient pas des appellations creuses que l'on emploie par tradition, mais par un réel partage des objectifs, des valeurs ... et des souffrances. Car ce ne sera pas toujours simple. La chevalerie n'est pas simple, pas plus que la vie en communauté.

N'hésitez pas à proposer, à impliquer, à discuter. Qu'il s'agisse du fonctionnement de l'Ordre, de notre vie hors de ces murs ou de toute autre chose. Tout ne sera peut-être pas retenu, des débats pourront voir le jour, mais ce n'est qu'ainsi que l'Ordre progressera et s'améliorera.

Je compte sur vous, autant que vous pouvez compter sur moi.

Laissant le silence se faire, le chevalier s'assit sur la cathèdre ...

Le temps de la tristesse était passé, Guillaume son parrain avait laissé la main, avait du prendre sur lui, sur sa fierté, pour admettre que son manque de temps l'avait rendu inapte à diriger au mieux l'ordre. Thiberian partageait cette douleur avec lui, il savait ce qu'on ressentait dans ces cas là et l'homme qu'on à l'impression de devenir lorsqu'on baisse les bras.

Le temps de la solennité était passé, Walan fut élu par ses pairs, fut soutenu de la majorité y comprit de l'ancien Grand Maitre, tous avaient donc gardé le silence et n'avaient prononcé qu'un mot, un nom et rien d'autre pour respecter l'instant et le solennel requis.

Le temps de la liesse n'était pas encore venu et même ici à Ryes, il semblait au Baccard que sans joie, tout ce qu'ils représentaient, tout ce qu'ils défendaient entre ces murs et aux quatre coins du royaume n'aurait aucun sens.
La joie était importante, la célébration était importante, pour marquer un tournant important, pour appuyer son soutient à celui qui les représenterait et les dirigerait dorénavant.
Quand Walan eut terminé son discours, un silence plana quelques secondes, puis un coup résonna, et encore un...L'Impétueux applaudissait, à l'ancienne, à la manière des soldats qui montrent à leur chef qu'ils le suivront, sa main frappant en rythme le bois du banc sur lequel il était assis, son visage ne montrant rien d'autre que la détermination.
Il se fichait pas mal qu'on le suive ou non, s'il l'était, il se lèverait pour que la standing ovation soit complète.

Quelques coups raisonnèrent suite au discours du nouveau Grand Maïtre, après que le choix de l'ensemble des membres de l'ordre eut été fait, prononcé selon les traditions du clan.
Il vit que Thiberian applaudissait a la manière martiale, qu'Ysa connaissait bien, et reprit avec lui en faisant claquer sa paluche droite sur le banc qui le soutenait, montrant par là son soutient à leur nouveau guide.

ce n était pas dans les traditions de la Licorne la façon de faire des deux Ecuyers
mais un peut de nouveauté ne faisait de mal a personne ,les laissant exprimer leur
contentement et leur soutiens pendant un instant ; le géant leva les bras pour demander
le silence il s avança d un pas et fit signe a tous de se lever puis commença

Qu'il soit su aux oreilles de tous que moi, Boucanier renouvelle mon allégeance à l'Ordre royal de la Licorne,
et par la même à la personne de Walan de meyrieux, son Grand Maître.
Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis
le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte,
nul obstacle face à moi.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté,
Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre est mienne, et que JUSTICE ET BRAVOURE sont les mots d'ordre de mon attachement au royaume.

se taisant il recula pour reprendre sa place attendant le serment de ses sœurs et freres

Les votes avaient eu lieu et le résultat était que Walan était désormais le nouveau Grand Maitre de la Licorne. Marie n'avait montré aucune réaction mais avait suivi attentivement la passation de pouvoir. Si peu à peu la brune était libérée de certains devoirs, c'était au tour de son époux d'en connaître le poids, les uns après les autres. Elle serait là, comme il l'avait été en son temps, quand l'inverse était vrai.

Lorsque Guillaume vint s'asseoir près d'elle, sa main vint se poser furtivement sur celle de son ami, la serrant tandis qu'elle le regardait avec un sourire et lui murmurait à l'oreille qu'il n'avait rien à regretter et qu'il avait intérêt à rester dans le coin sinon il goûterait son lancer de chausses.

Le discours prononcé, elle hocha la tête et sourit à nouveau à la réaction de Thiberian et Ysaoth. Boucanier prononça alors le serment maintes fois entendus et elle se leva à son tour pour se présenter devant le porteur du collier d'or.

Qu'il soit su aux oreilles de tous que moi, Marie Alice de Meyrieux renouvelle mon allégeance à l'Ordre royal de la Licorne, et par la même à la personne de Walan de Meyrieux, son Grand Maître.

Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.

Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté,

Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre est mienne, et que JUSTICE ET BRAVOURE sont les mots d'ordre de mon attachement au royaume.

Avant de reculer et de rejoindre sa place.

Le choix avait été fait, le discours prononcé. Je me levais et à la suite de Boucanier et de Marie-Alice, je dis :

"Qu'il soit su aux oreilles de tous que moi, Malwyn renouvelle mon allégeance à l'Ordre royal de la Licorne,

et par la même à la personne de Walan de meyrieux, son Grand Maître.

Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis

le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte,

nul obstacle face à moi.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.

Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté,

Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre est mienne, et que JUSTICE ET BRAVOURE sont les mots d'ordre de mon attachement au royaume."

Gauvin ce leva de sa place les deux écuyers le firent sourire, c'est vrais que l'on aurait pu leur faire un topo de comment cela allait ce dérouler, mais la façon de faire le fit sourire. Il s'approcha alors de Walan et mit un genou à terre avant de récité son serment de Chevalier, dans lequel il jure allégeance à son nouveau Grand Maitre.

Qu'il soit su aux oreilles de tous que moi, Gauvin renouvelle mon allégeance à l'Ordre royal de la Licorne,
et par la même à la personne de Walan de meyrieux, son Grand Maître.
Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis
le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte,
nul obstacle face à moi.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté,
Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre est mienne, et que JUSTICE ET BRAVOURE sont les mots d'ordre de mon attachement au royaume.

Après cela il retourna à sa place.

Elle ne sourcilla pas à l'effusion des deux écuyers, visage impassible mais malgré tout serein.
Son regard se porta alors sur son frère d'âme et de cœur, un très léger sourire naquit au coin de ses lèvres. Sourire qui disparu aussi vite qu'il était apparu.
Elle se leva à son tour et prononça ce serment qui, à ses yeux, la liait à vie à cet Ordre qu'elle chérit au delà du raisonnable.
D'une voix ferme et claquante, emprunte de toute la détermination qu'elle peut avoir dès qu'il s'agit de la Licorne.

Qu'il soit su aux oreilles de tous que moi, Karyaan Lómàlas renouvelle mon allégeance à l'Ordre royal de la Licorne, et par la même à la personne de Walan de Meyrieux, son Grand Maître.

Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et les valeurs qui sont les notres.

Que la devise séculaire de l'ordre est mienne, et que JUSTICE ET BRAVOURE sont les mots d'ordre de mon attachement au royaume.

Elle se tut à son tour et retourna à sa place, près de son Colossal frère. Se penchant légèrement, elle lui murmura des mots audibles que par lui.

A son tour Kantin s'avança et déclara

Qu'il soit su aux oreilles de tous que moi, Kantin renouvelle mon allégeance à l'Ordre royal de la Licorne, et par la même à la personne de Walan de Meyrieux, son Grand Maître.
Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte,nul obstacle face à moi.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre est mienne, et que JUSTICE ET BRAVOURE sont les mots d'ordre de mon attachement au royaume.[/color]