[RP][Clos] Adoubement dans l'OSE de Thiberian et Ysaoth

dans un premier temps je dirais que j ai été peiné ...pas qu ils acceptent mais
surtout du fait que  la Couronne qui nous traite par dessus la jambe
mais ce n est pas pour autant qu ils sont excusable 
en effet ils ont prêté serment a la Licorne  ,et on ne reviendra pas là dessus
ils n ont averti aucun de leurs  Sœurs et Frères en ces lieux juste vaguement
le Grand Maistre une fois la messe dite ;


ceci est mon ressenti pour les sanctions si sanctions il doit y avoir je me prononcerais plus tard !mais je vous le dit tout de suite, ceci mérite sanctions!

Tu peux laisser tomber. Aucune d'elles ne veut comprendre ou n'essaye de comprendre.
La reine vient de le dire. Depuis qu'elle a été élue, elle est chevalier et grand maitre donc selon elle, elle connait tout de la chevalerie...
Quoique tu dises tu auras tort

c est terrible les gens imbues de leur personne des qu ils sont en haut de l echelle
et pire ceux qui leurs lèchent les godasses !!et toutes ces histoires de copinages
ca gonfle sérieux (je ne sais pas si Bouc parlait ainsi en 1466)

Annonce royale ... qui malheureusement confirme que je n'ai pas réussi à me faire comprendre sur tout.

Citation :

ALVIRA par la Grâce de Dieu reine de France. À tous présents et à venir.

----------Salut.


----------Le 8 Juin dernier, j'eus l'honneur et le plaisir d'adouber Chevaliers de l'Ordre Souverain de l'Étoile deux hommes de qualité, Thibérian Baccard & Ysaoth de Noihlac, qui, pourtant, étaient déjà Écuyers au sein de l'Ordre de la Licorne.

----------En tant que Grand Maître de l'Ordre Souverain de l'Étoile, j'estime que la valeur personnelle et militaire, ainsi que le parcours royal de Thibérian Baccard et Ysaoth de Noihlac, font valeurs d'Excellence et correspondent en tout point à ce que j'attends de la Chevalerie, au sens le plus noble du terme. J'ajoute que chacun d'eux, individuellement, par son sens de la loyauté, de la bravoure, du dévouement et de la justice répond pleinement aux codes de la fine fleur Française et leurs actes font montre depuis de nombreuses années de leur engagement sans faille.

----------Ils ont, maintenant comme avant et plus encore, toute ma confiance pour servir la France, les nécessiteux et faire rayonner l'image de la Chevalerie dans le Royaume et au-delà des frontières.

----------Je tiens néanmoins à présenter mes humbles excuses pour l'étonnement suscité autour de ces adoubements, qui ne fut pas forcément positif. Je n'avais dans l'esprit que la volonté bienveillante de leur adresser une surprise qu'ils n'attendaient pas, car je sais que ce sont souvent les plus belles joies d'une vie - nous les trouvons là où on ne les attend pas.

----------Je ne doute nullement que tous sauront reconnaître et voir en eux les Chevaliers preux et endurants qu'ils sont devenus pour ma plus grande fierté.

----------Enfin, je me saisis de cette annonce pour rendre officiel au Royaume de France que l'Ecu de l'Ordre Royal de la Licorne, "D'azur à la licorne d'argent", est désormais réservé à l'usage héraldique seul de l'Ordre du même nom.

----------Par Saint Jean, Saint Georges & Saint Michel qu'ils protègent notre Royaume !



----------Pour la France, et pour Dieu !

Donné à Paris au mois de juin 1466 et de ce jour le vingt-et-unième.

ALVIRA

Par la reine, étant dans son Conseil.

Que le souverain ne comprenne pas la voie de la chevalerie, c'est un fait. J'ai même envie de dire que c'est une tradition depuis que je suis en ce bas monde. Pour autant, la chevalerie de France découlant de sa reyne ou de son roi, il est concevable - et regrettable en l'occurrence - que cette chevalerie de France évolue. Au vrai, celle que nous chérissons aujourd'hui - celle des Cerridween ou Rhuyzar, MarieAlice ou Ellesya, ou d'autres encore - n'était déjà plus celle à laquelle aspiraient Hubert, Scinarf et FrèreNico au moment de la fondation de l'Ordre. Le mouvement est hélas source de notre éternel renouvellement en même temps que de notre perpétuelle décadence. Lorsque donc la reyne Alvira dit qu'elle connaît tout de la chevalerie, elle a tort sur l'aspect historique et licorneux des choses mais raison sur le fond. Elle est par son élection - dont on peut débattre de la légitimité comme accès à la chevalerie, mais cela n'importe pas ici, hélas - à même de créer, modifier ou perturber la chevalerie selon le sens qui lui plaît le plus.

De là, son choix d'adouber deux écuyers me choque sans me choquer. Je comprends qu'elle se sente à même de le faire, elle en a le droit, mais je suis déçu que cela ait été son choix. Qu'elle n'aie pas cherché à mieux comprendre un monde auquel elle était presque parfaitement étrangère avant son couronnement.

Pour ce qui est de nos frères. J'aurais posé le même choix qu'eux. Certes ils se sont dévoués à l'Ordre. Mais ils sont dévoués au souverain également. Et si celui-ci, qu'ils ont juré de servir, directement ou indirectement, décide de les adouber, pourquoi le refuser. Parce qu'ils s'en sentiraient indignes ? Je suis le premier à m'être jugé indigne du tortil quand Thierry me l'a remis. Je l'ai accepté, car c'était là la confiance d'un homme que je m'étais engagé à servir, à accompagner qui me faisait cet honneur et il en allait aussi du bon fonctionnement de l'Ordre. Lévan m'aurait adoubé avant Thierry, je n'aurais pas refusé. Mais je n'étais encore que peu de chose sus sa dynastie, si tant est que je sois plus ce jour, ce qui fait que les choses ne se sont pas déroulées ainsi. La seule chose que je peux leur reprocher est de ne pas s'en être ouvert à l'un d'entre nous avant la cérémonie. C'est grave, mais loin d'être irrémissible.

Tout cela pour vous dire que ce monde est de moins en moins le mien. Les derniers mois ont été une succession de défis où mes plus grandes réussites étaient de passer une heure à cheval autour de Marchiennes. L'âge ne me lâche plus et me rogne chaque jour un peu plus. Je ne sais si la Faucheuse est sur ma piste, mais je n'ignore plus que mes jours ne seront plus ce qu'ils ont été quand je vous ai accueilli ou rencontré la première fois. Je ne pense pas être prochainement en mesure de revenir en Ryes, ce voyage a presque eu raison de moi. Je prie et paye des médicastres en suffisance pour curer la source de ce mal, mais tout cela en vain, pour l'instant. Je vais sans doute me retirer en Marchiennes d'ici quelques courtes semaines, vous faisant ainsi une fois de plus défaut. Je ne saurais jamais espérer que vous m'en pardonniez, mais je sais que si vous parvenez à conserver votre souple rigueur l'Ordre grandira et réussira. Vous n'avez plus besoin de moi.