[HA] Maximilien Guise (démission le 14/12/1468)

Reçu ce jour :

Citation :

De Maximilien_guise de La Fermeté Date d'envoi Le 27 Septembre 1468 à 01h48
Objet D'une candidature.
Expire le 18 Octobre 2020

Tours, ce vingt-sixième jour de septembre 1468.

Chevalier,

Lorsque j’ai demandé ce qu’il me fallait faire pour espérer intégrer votre Ordre, l’on m’a indiqué : « Lisez la charte et écrivez. ». J’ai donc lu la charte, maintes fois – et maintes fois, j’ai pris la plume ensuite pour, un moment plus tard, sottement la reposer. Point ne trouvais même par où commencer et, à dire le vrai, par trop peut-être craignais de confier combien me tient à cœur ce projet. Car j’ai mauvaise réputation, je le sais. Et si naguère j’ai œuvré sûrement à la préserver, tant il me pouvait distraire d’entendre les moult rumeurs qui à mon sujet circulaient, je m’en suis fini par lasser – or, mon nom continue d’être en de joyeux ragots souvent chanté et ce simple fait, ce me semble, pourrait représenter une valable raison pour vous d’à ma candidature toute autre préférer. A mon grand regret.

Il y a quelques mois encore, je vous le confesse, la peur de l’échec aurait suffi à me faire renoncer. Mais le temps est venu pour moi, après ces ans nombreux passés à voir devant elle mon courage abdiquer, d’enfin l’affronter. Du plus loin qu’il m’en souvienne, toujours ai pensé : un jour, il me faudrait devenir bon assez, d’âme & en armes, pour devenir un chevalier. Et quand, chaque semaine, mon Grand-Maître de mère faisait hisser haut l’étendard, je tâchais d’y être pour les voir tous se rassembler, caché une fois derrière quelque colonne, l’autre en-haut d’un escalier. Rien plus que cela, qu’autant d’êtres réunis sous les mêmes couleurs, unis par et pour les mêmes causes, ne me semblait beau – sinon peut-être les leurs retours de campagnes, en plaisants cliquetis métalliques et bruits de sabots heurtant le pavé.

Ces valeurs que vous portez, je les ai vues par d’autres porter. Enfant, je les ai gravées à mon âme – elles furent ma première promesse d’éternité. Et s’il m’est arrivé de croire que je ne me pourrais sentir que plus léger à les laisser derrière moi sur le sentier, j’y suis comme fatalement revenu en plus ou moins de virages pris sur le retour – il est toujours aisé de s’égarer et souvent bien plus difficile de chemin retrouver. Aujourd’hui j’aspire à davantage de stabilité et par cette candidature en pas premier, il s’agit pour moi de mienne promesse, d’abord, plus concrètement honorer. Avant de vouloir prouver aux autres que l’on est capable, ne faut-il pas par soi-même commencer ?

J’ai pris l’épée, à plusieurs reprises, pour la Couronne – en domaine royal, et pour diverses provinces lorsqu’elles se trouvèrent menacées. Sous le règne de Lanfeust de Troy, et probablement même avant cela ; j’étais là en Maine, ici en Alençon et pour Lafa en Anjou ; j’étais là souvent et à dire le vrai, point n’ai compté. Je n’ai guère compté non plus le nombre de conseils intégrés – trois ou quatre ? – pour les avoir tous quittés non sans oublier de porte bien fort claquer. J’étais jeune et impatient, j’étais fougueux et intransigeant, diplomate trop peu et voilà qui m’aura cher coûté. J’ai été maire, aussi, de Pau : la capitale du Béarn se sera rarement autant bien portée. En somme, j’ai vécu ma jeunesse et à présent, Dieu merci, j’entrevois à l’horizon les premières lueurs de ma naissante maturité. Si point ne suis encore le plus sage, je me fie aux voix amies qui affirment : ces quelques années chaotiques n’auront suffi à mon entier potentiel gâcher. Puissent-elles avoir raison car j’entends apporter ma pierre à l’édifice : sous vos ordres déjà, si le permettez.

Je m’arrêterai là car je viens de m’en rappeler : Baccard – épouse – m’avait demandé d’éviter de sur trois vélins mon encre étaler. Vous me pardonnerez j’espère, sinon la longueur de cette lettre, de n’en rien regretter. Et je gage qu’au pire, vous ne manquerez guère de me coller à la corvée nettoyage de latrines, en compensation de la perte de temps occasionnée.

Vale,

Maximilien Guise von Frayner

Gauvain, Boucanier , un avis ?

Nous verrons bien...

Citation :

Le Haut Conseil de l'Ordre royal de la Licorne à tous ses sœurs et frères,
Salut et connaissance de vérité !

Que connute chose soit à vous que Maximilien Guise (Maximilien_guise) a été accepté parmi nous en tant qu'homme d'armes ce jour.

Justice ! Honneur ! Bravoure !

Donné à Ryes, le neuvième du mois d'octobre de l'an de grasce MCDLXVIII.

Citation :

Bonjour,

Au nom de l'Ordre royal de la Licorne, suite à la candidature que vous avez envoyée et à l'entretien que nous avons eu, j'ai le plaisir de vous annoncer que celui-ci accepte votre intégration à l'ordre en tant qu'Homme d'Armes le temps de faire vos preuves.

Je vous invite à vous rendre si tôt que vous le pourrez à la forteresse de Ryès* muni de cette missive, où vous serez accueilli et où commencera votre vie dans l'ordre.

Puisse le Très Haut vous accorder sa grâce,
Walan de Meyrieux, grand maître de l'Ordre de la Licorne.


(* https://ordredelalicorne.forumactif.com)

(jd Max arrive , elle a eu un gros blanc des RR durant quelques jours elle poste dans le weekend)

Avec les histoires d'Anjou et le reste, j'avais oublié de le convoquer pour qu'il s'explique... et voici que je reçois ce courrier :

Citation :

De Maximilien_guise de la Fermeté Date d'envoi Le 10 Décembre 1468 à 23h41
Objet D'une démission.
Expire le 27 Décembre 2020
A vous, Walan de Meyrieux, Grand-Maître de l'Ordre royal de la Licorne.

Chevalier,

Ce jour, je suis au regret de vous faire savoir ma démission. Un jour autre, s'il plait à Dieu, je vous en exposerai les raisons. Pour l'heure, je vous prie d'acter car telle est ma décision.

Donné à Tours, le 10 décembre 1468.

Vale,

Maximilien Guise von Frayner

Je n'ai pour ma part rien a dire il a fait son choix... Qu'il assume.

Axel ne digérait pas la lettre qu'elle avait reçue mais ne comptait pas en faire étalage à Ryès ce n'était pas le lieu

Citation :

Le Haut Conseil de l'Ordre royal de la Licorne à tous ses sœurs et frères,
Salut et connaissance de vérité !

Que connute chose soit à vous que l'homme d'armes Maximilien Guise ayant présenté sa démission, nous l'actons ce jour.

Il ne pourra dorénavant plus se réclamer de l'Ordre de la Licorne, de ses droits ou de ses devoirs.

Justice ! Honneur ! Bravoure !

Donné à Ryes, le XIVe jour du mois de décembre de l'an de grasce MCDLXVIII