Salle de soins

Invité

Avec plaisir, je n'ai pas pratiqué depuis quelques temps...

Se gratte la tête, manquant sa bosse de peu.

Les remparts d'Angers si ma mémoire est bonne... Enfin, n'hésitez pas à venir me chercher au besoin.

Alors qu'elle innondait le linge d'alcool, Sinjid frémit.

Je sers les dents !

Puis il s'exécuta pour ne point crier. Cela effraie le breton sur un rempart, mais ici, ce n'est pas recommandé de réveiller le Lieutenant Commander Bralic...

Je m’en souviendrai Ecuyer.

Zalina appliqua le linge, d’abord un petit coup, puis plus longuement en frottant de la plaie vers l’extérieur. Elle était désormais suffisamment propre pour se poser la question.

Et là, à vostre avis. On recoud ou pas ?
Recousue, elle cicatriserait un peu plus vite. Mais si vous rester tranquille quelques temps, ce ne sera pas nécessaire. Un bon bandage et çà guérira tout seul.

Invité

Sinjid regarda son épaule et soupira.

Ca serait mieux avec quelques points, c'est sûr. Vous savez coudre ?

Sinjid ne s'était jamais recousu, et espérait n'avoir jamais à le faire. Dans l'armée, il avait toujours une barbière cruelle pour s'occuper de lui, ou son épouse pour le reste du temps.

Zalina se recula sur son tabouret avec des gros yeux. Faire des mixtures avec des plantes, çà allait, mais traficoter une aiguille… Il n’avait pas peur Sinjid.

Coudre ? Moi ? Je ne sais déjà pas rafistoler les vieux bas de mon père… alors vostre épaule, il vaut mieux pour vous que je ne m’y aventure pas.
C’est vous qui avez dit que vous aviez une bonne formation de barbier.

La jeune fille tendit une aiguille à l’écuyer et lui fit signe de se débrouiller. Elle ne voulait pas être responsable d’un carnage.

Invité

Sinjid haussa les épaules.

Bon, vous avez quelques plantes anesthésiantes tant qu'à faire ?
Ca fait toujours mal d'être recousu, mais si c'est le couseur qui a mal aussi, ça risque de mal tourner... Ajouta-t-il s'efforçant de faire de l'esprit.

Et un miroir aussi si possible.

Un anesthésiant…

Zalina se leva et s’approcha des étagères. Elle parcourut les étiquettes du doigt.

Pas çà… mal au ventre, à la gorges…
La Camomille, cela ne sera pas assez fort comme calmant, je suppose.
Ah essayé çà. Ca devrait faire vostre affaire.

Zalina lui tendit un flacon contenant un mélange d’huile essentielle de Menthe Poivrée et de camomille. De son autre main, elle tendit à Sinjid un nouveau linge propre pour l’appliquer en petite dose sur son épaule.

Et ce n’est pas à boire.

Invité

Sinjid attrapa le flacon et le linge.

Pas à boire ? Dommage, j'en aurais bien besoin Dit Sinjid en riant.

Vous pourriez me tenir un miroir ainsi si vous avez ça sous la main ?

Sinjid montra alors au dessus de son épaule. S'il voyait la plaie, tourner la tête et regarder si près de ses yeux le fatigueraient rapidement.

Imbibant le linge de potion en faisant attention de ne point en renverser car Zalina semblait être juste sur les réserves, Sinjid l'appliqua ensuite autour de la plaie.

Laissons agir un peu, et je commencerai. J'aimerais que vous restiez pas trop loin, juste au cas où, sauf si Caturix a besoin de soins rapidement.

Caturix… Zalina avait faillit l’oublier. Elle s’approcha de lui pour voir comment il allait. Il était toujours avec Stannis et conscient. Un peu de fièvre mais il allait bien.

Zalina trouva un morceau de verre qui ferait parfaitement l’affaire. Elle le prit en prenant soin de ne pas se couper et revient vers le barbier.

Cela fera l’affaire ?
Ah çà, je reste là. Je ne vais pas rater une occasion de prendre un cours de couture.

Zalina orienta le miroir improvisé pour que Sinjid voit son épaule sans tourner la tête.

C’est bon comme çà ?

Invité

Sinjid jeta un oeil dans le miroir, puis tourna la tête pour voir si ce n'était pas mieux sans.

Parfait, je vois plus perpandiculairement à la plaie avec le miroir, faut juste que je me trompe pas de côté...

Sinjid sourit, et lança son bras dextre vers le petit plateau qui contenait l'aiguille et le fil. Approchant le bout de l'aiguille d'une extrémité de la plaie, Sinjid s'arrêta net, respira un grand coup et fit le premier point. La potion magique de Zalina avait bien fait effet, et il n'avait presque rien senti...

Tirant le fil jusqu'au noeud qu'il avait fait sans trop serrer pour ne pas que les points marquent et que la plaie respire un peu. Respirant à nouveau, il fit le deuxième point, laissant perler une goute de sang autour de la plaie.

Zalina tenait le miroir en essayant de bouger le moins possible. Elle grimaça en voyant Sinjid enfoncer l’aiguille dans sa chaire. Heureusement qu’elle n’avait pas acceptée de le recoudre. Finalement, vouloir s’engager sur la voie de la médecine n’était pas peut être pas une bonne idée.

La jeune fille retient un haut de cœur en le voyant repiquer une seconde fois. Il ne fallait pas qu’elle tourne de l’œil… surtout pas. Elle s’efforça d’observer la technique du barbier pour apprendre, gardant le miroir orienté comme il le fallait.

Ca va m’sieur Sinjid ?

Invité

Serrant doucement le second point, Sinjid sourit à Zalina.

Oui ça va, mais essayez de moins trembler quand je pique, c'est là qu'il faut que je vois.

Sinjid piqua à nouveau, et la plaie étant légérement plus profonde à cet endroit, il serra un peu plus le noeud. Plantant une dernière fois l'aiguille dans sa chair, Sinjid serra fortement le dernier point. Il fit ensuite un noeud au bout du fil, et tira légérement sur le noeud précédent pour déserrer le dernier point, et coller le noeud final à la chair.

Il se relacha sur sa chaise et soupira.

Merci Zalina. Je peux vous laisser me désinfecter une dernière fois et faire un léger bandage, je pense que ça ne saignera plus trop.

Sur ces mots, Sinjid posa ses "outils" et se tourna un peu pour mieux présenter son épaule à sa soeur.

Zalina fut heureuse de voir Sinjid faire le nœud. La jeune fille était devenue toute pale et sentait ses forces l’abandonnées. Elle se reprit en entendant la voie de l’écuyer.

Désin… euh oui bien sure…

L’Errante avala sa salive et alla reposer son morceau de verre-miroire avant de se blesser et revient avec de quoi désinfecter la plaie et faire le bandage.
Elle revient vers l’Ecuyer et se mit à son tour au travail. Un peu de désinfectant et un joli tissu plus tard, elle se redressa.

Voilà Ecuyer. Et faites attention maintenant.

Invité

Zalina apparement soulagée que Sinjid en termine alla chercher de quoi bander son bras. Cette office terminée, elle sermonna rapidement Sinjid qui en souriait.

Je ferai attention, c'est promis. Je repasserai en cas de saignement. Je vous remercie encore ma soeur.

Sinjid se leva ensuite, et quelques mouvements prudents de son épaule plus tard, il était dehors après avoir salué ses frères qui veillaient sur Caturix.

Soulager de voir Sinjid repartir sur ses jambes, Zalina sourit.

Bon, un de moins.
A vostre tour M’sieur Caturix !

Zalina s’approcha du second écuyer et nettoya sa plaie avant de la bander elle aussi. Pour lui, pas question de repartir tout de suite. Il resterait dormir à l’infirmerie quelques temps.
Elle le laissa se reposer et alla désinfecter l’aiguille dont s’était servit Sinjid pour se recoudre. Un peu de lessive suivit pour avoir des bandages propres pour les prochains blessés.

Après avoir passer quelques jours à l'infirmerie, Caturix n'en pouvait plus. Non pas que Zalina fut une compagnie désagréable, bien au contraire, mais l'escuyer s'ennuyait ferme et ne demandait qu'a quitter son lit. Il attendait despérement qu'on l'autorise enfin à se lever. Voyant Zalina passer pas très loin, il l'appella

Dites soeur Zalina, quand pourrais-je enfin quitter ce lit. je m'ennuie à mourrir et je ne souhaite que repartir courir m'entrainer et chevaucher, duell....ister ? ............enfin tout ça quoi !

Zalina s’arrêta près de Caturix. Il avait été sage et avait bien récupéré du dernier cours. Il y avait déjà deux trois jours qu’il aurait pu se lever et reprendre ses activités mais la jeune fille avait préféré le garder un peu plus longtemps pour être sure qu’il n’y aurait pas de problème.
Elle le regarda avec un grand sourire, ne sachant que trop comme il est pénible de rester au lit quand il y a tant à faire dehors.

Allez, fiches le camp d’ici.
Si tu ne te sens pas bien ou que la plaie s’ouvre de nouveau, tu viens me voir tout de suite. Mais pour aujourd’hui, tu peux sortir.

L'escuyer ne se le fit pas dire deux fois. Il bondit hors de son lit et plein fougue déposa un bisou sur le front de l'infirmière avant de courir hors de l'infirmerie en jetant un dernier merci. Il ne s'aperçut pas qu'il était encore en sous-vêtement et courut directement vers l'écurie pour refaire tout seul l'exrcice qu'il avait raté....

Catu…

Zalina n’eut pas le temps de retenir l’Ecuyer qui partait en courant. Elle éclata de rire en le voyant sortir en sous-vêtement.

Ben au moins, il est guérit celui là.
Pourvu qu’il ne croise pas un Commandeur et un Capitaine dans cette tenue. Ou il va être bon pour les corvées aux douves.
Ah… ces hommes…

Laissant Caturix à sa joie de sortir, elle laissa ses vêtements pliés dans un coin et refit le lit en espérant qu’il ne servirait pas de si tôt.

Sujet: Re: Salle de soins Sam 3 Nov 2007 - 12:10

Zalina fit le chemin de la taverne à l'infirmerie machinalement. Elle était trop fatiguée pour avoir conscience qu'elle marchait. Elle n'eut pas souvenir non plus d'avoir ouvert la porte et de s'être assise sur un des lits. C'est pourtant bien avachie sur un d'eux qu'elle revient à elle.

Réveilles toi ma vielle. La journée n'est pas encore finie...

Elle se releva, se passa un peu d'eau fraîche sur le visage pour tenter de rester éveillée puis alla vérifier le stock d'arnica et de thym. Une fois le défilé des ampoules commencé, elle en aurait besoin.
Une fois rassurée sur la quantité disponible, elle s'assit au petit bureau et sortit un parchemin d'un des tiroirs. En attendant que les courageux travailleurs finissent le dîner, elle pouvait commencer son rapport pour le Maistre d'Armes.

Sujet: Re: Salle de soins Lun 5 Nov 2007 - 12:59

Non !!! Pas ...
Zalina s'éveilla en sursaut. Encore ce cauchemar. Aristote soit loué, ce n'était qu'un cauchemar... Pourvu qu'il le reste.
Elle se frotta les yeux et jeta un coup d'œil autour d'elle. Elle avait passé la nuit à l'infirmerie, sa tête avait finit par tomber sur le bureau. Pas de catastrophe apparente, l'encrier était toujours debout.
La bougie avait finie par se consumer entièrement. Les premiers rayons de soleil remplaçaient déjà sa lumière. Le rapport était finit, restait qu'à l'envoyer au Maistre d'Armes. La nuit avait été courte mais pas le temps de faire la grasse matinée.
L'Errante s'approcha d'un miroir en soupirant.

Crénom de crottes de biquette ! J'ai l'air fine avec çà !

La journée commence mal. Sa joue était tombée sur le parchemin recouvert d'encre encore fraiche. En regardant attentivement, on pouvait y lire une partie du rapport qu'elle venait de terminer. Sans y prêter attention, cela ressemblait à des vagues noires.
Elle frotta énergiquement pour les effacer. De noir, ses joues devinrent rouges. Mais plus de trace et elle était plus réveillée. Un petit coup dans les cheveux et direction le chantier pour une nouvelle journée.

Après quelques pas dans le couloir, elle fit demi-tour. Les frères n'avaient pas eu le temps de venir soigner leurs ampoules apparemment. Mais ils les auraient encore ce matin. Une sacoche, quelques bandages et lotions fourrés dedans à la va vite et elle ressortit de l'infirmerie.

Suite à son duel contre Mackx où il avait entendu ses cotes craquer à deux reprises, s'était diriger vers l'infirmerie de manière peu rapide pour ne point trop avoir mal et ouvrit discrètement la porte pour aller s'assoir et s'endormir avant que Zalina ne le trouve et ne commence à le gronder pour n'avoir pas été raisonnable.

S'il dormait elle ne pourrait pas l'enguirlander tout de suite c'était déjà ça de pris. Mais de toute façon il ne se sentait pas de retirer ses protections de cuir donc il ne voyait pas trop comment elle pourrait etre peste alors qu'il avait trop mal aux cotes pour faire un geste élémentaire...

A peine rentrée de son voyage que déjà un homme d'arme lui disait qu'il y avait du monde à l'infirmerie. Pourquoi on lui disait à elle ? C'était Dragon Noir le médecin. Et les connaissances de Cerri et Flaiche était bien plus importantes que les siennes.
Ce devait être juste pour l'énerver. Tous savaient bien qu'elle se rongeait les sangs pour ses frères et soeurs à la moindre prise de risque. Et Aristote sait combien ils en prenaient des risques... Des risques bien trop souvent inutiles au goût de la fillette.

Elle soupira, haussa les épaules et se dirigea vers l'infirmerie, non sans avoir demandé à l'homme d'arme de trouver Dragon Noir, Flaiche ou Cerri. Même Fufu qui semblait avoir de bonnes connaissances en médecine.
Elle poussa la porte de la salle de soins et ne put retenir un nouveau soupire en voyant Caturix assit, à moitié endormis. Au premier coup d'oeil, il n'y avait pas de sang qui coulait abondamment. C'était déjà çà.
La Poitevine se posta devant le cobaye de MarieAlice, les bras croisés sur la poitrine, et entonna sa petite chanson.

Debout la dedans !!!
Qu'est ce que tu as encore fait ?

L'errant se leva en sursaut et émit sa plus belle grimace. Qu'estce qu'ils leur prenaient à tous de le faire sursauter. C'était Zalina evidemment...

Comment ça qu'est ce que j'ai fait ??? un duel évidemment !

Avec Mackx pour être plus précis. Et j'ai eu droit à de bons coups bien bourrins sur les cotes avec un ou deux craquements sympathiques. Enfin rien de bien grave mais je ne voulais pas me passer de te faire raler...

Et Caturix de sourire du mieux qu'il put attendant le ralage de la cavalière qui ne devait plus tarder à arriver...

Vu la grimace, ce n’était pas une simple visite de courtoisie qui l’amenait dans cette pièce.
Et en plus il se permettait d’en rajouter ? Zalina ne put se retenir de lui renvoyer son attaque mais pas comme elle le faisait d’habitude. Un petit tour à la salle d’armes lui avait déjà donné le résultat du duel.

Un duel ? Contre Mackx ? Tu n’as pas honte de t’en prendre aux jeunes recrues ? Ce pauvre Mackx. Il sort tout juste de derrière son bureau et manque d’entraînement. J’espère que tu ne me l’as pas trop abîmé.

Bon, enlèves tes protections et ta chemise. On va regarder çà.

Caturix allait répliquer que le jeune biquet allait très bien quand il sentit qu'elle essayait de faire sa peste. Il n'en rajouta donc pas et s'éxécuta du mieux qu'il put. Il lui fallut cinq bonnes minutes pour défaires les protections de cuir en grimçant à la limité du petit gémissement et en finissant en sueur.

Restait la chemise à enlever, le plus simple si on considérait que c'était sa chemise d'exercice et qu'elle s'enlevait quasiment toute seule. Quand ce fut fait, il se tourna vers Zalina et lui répondit...

Le petit se porte comme un coeur, j'ai préférer le laisser gagner quand j'ai vu qu'il tapait comme un bourrin. Il tape fort mais il manque de technique, va falloir que Totox le forme un peu....

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