[RP]Les valeureux normands!

Le Normand l'avait déjà prévenu de son projet, aussi Guillaume ne fut-il pas surpris de l'annonce de la tenue du pas d'armes. Revestant une légère armure et s'armant d'une épée et d'un petit écu, le Flamand descendit au bas des remparts.

Avisant Zegaut: "Le bonjour à vous. Ainsi vous désirez un échange de beaux coups d'épée. Et bien soit... Mais... Qui doit encore nous rejoindre?"

Totox qui faisait sa ronde entendit la voix de Zegaut. Il ecouta attentivement et fut amusé de cette initiative.
Tres bien mon frere ! Tu peux me compter parmis les assaillants.


Puis il se dit a lui meme :

Bien presomptueux ces jeunes Normands ...va faloir leur montrer

Alcalnn avait revêtue son armure de joute à pied de manufacture Allemande. La "salade" sous le bras il souriait de la revanche qu'il pouvait potentiellement prendre sur son Frère Guillaume... Il avait opté pour le marteau de guerre, terriblement efficace, mais émoussé et emailloté pour l'occasion, ainsi qu'un écu pour se protéger.

-Et bien nous allons voir si les Normands méritent leur réputation...Puis se tournant vers Guillaume:
-Et bien mon Frère vous allez pouvoir m'administrer une nouvelle correction cela me semble! Mais méfiez vous de Soeur secret...AIE!!! Un coup sur le crane le rappela à l'ordre... euh de soeur Wellannn et de Zegaut ils sont redoutables!

Akane parée de sa fidèle armure, arriva et fit un clin d'oeil à Zegaut, Alcalnn, et Well. Elle aussi avait tressé ses cheveux bruns et rit en voyant que well avait fait de même.

Elle prit place à côté de son amie , et dit

Et une normande de plus

Souriant au neveu de son vieux frère d'armes,Guillaume lui répondit: "Le souci avec les Normands c'est qu'ils oublient jusqu'où ne pas aller trop loin... Mais bon, au vu de nostre actuelle situation, il est normal que je m'en aille vous donner quelque nouvelle leçon" et partit d'un joyeux rire sonore.

Profitant d’un moment de repos, Cyanne s’était rendue sur les remparts équipée de son épée et de son écu. L’endroit était tranquille et calme et l’écuyère l’avait choisi pour effectué quelques passe d’armes qu’elle avait longuement étudié sur les traités de Maistre Rassaln et qu’elle avait trouvé à la salle d’arme. Comptant ses pas, frappant dans le vide un adversaire imaginaire, elle s’exténuait à bien former ses gestes, effectuant seule avec son épée une danse complexe.

Soudain, perçant le calme elle entendit un appel : LICORNEUX !
La voix venait d’un peu plus loin sur les remparts lui sembla-t-il. Intriguée, la jeune femme quitta son espace d’entraînement et découvrit au détour d’une tour Zegaut qui cherchait à ameuter toute le forteresse.

Elle l’écouta avec attention : un défi était lancé ! Et déjà quelques Licorneux avaient répondu à son appel.

Messire Zegaut, je relève le défi ! Il ne sera pas dit qu’une Dauphinoise se défile face aux Normands aussi bon combattants soient-ils ! Vous pouvez donc compter sur moi.

Zalina avait suivi son Maistre en sortant de la taverne. Entendant Zegaut crier, elle leva la tête et écouta, impatiente de savoir quel était le défi dont il avait parlé quelques instants plut tôt.
La jeune fille n’avait jamais participé à un Pas d’Armes mais était toujours heureuse d’apprendre de nouvelles choses et de les mettre en pratique.

Zegaut, je relève moi aussi votre défi.
Ma mère avait mit une raclé à un normand à la boxe Castillane, voyons si je serai vous en mettre une au Pas d’armes.

Zegaut baissa la tête en direction de Zalina et afficha un large sourire.

Votre mère était une grande amazone! Vous faites honneur à son nom!

Regarde sieur Stannis partir et revenir un peu plus tard paré pour le combat.

Zegaut impatient lança de nouveau un appel: LICORNEUX!

Hum on peut pas dire qu'il y a foule, moi je dis qu'ils sont mort de trouille... en Normandie on dirait qu'ils "chient dans leurs frocs"...

Le bruit avait rapidement parcouru la forteresse. Dès son arrivée aux oreilles de Sinjid, ce dernier décida de se joindre à la sauterie. Enfilant son armure du cuir, ses protections, prenant son écu dans la main gauche, et son heaume sous la main droite, Sinjid quitta le dortoir batarde à la ceinture.

Arrivé aux pieds des remparts, Sinjid s'arrêta près de Zalina et Guillaume.

Ben alors, ils ont peur de commencer ou quoi ? demanda Sinjid le sourire aux lèvres.

Du fin fond de son bureau, le vicomte reçut l'annonce du défi Normand par l'entremise d'un garde qui arriva affolé en annonçant qu'un petit groupe de gens se préparait à se battre sur les remparts. Ce à quoi, il avait répondus par un "qu'est ce que vous voulez que ça me foute, je suis pas flic de l'ordre" trés concerné. Les yeux posés sur son bureau, il cherchait en gromellant un 9 de carreau pour compléter sa réussite, ou patience comme il nommait ce jeux.

"- Mais, Commandeur, vous êtes le prévot de l'ordre...
- Trés bien vu mon vieux, vous aurez un bon point pour avoir réussit à vous souvenir de ça, maintenant cassez vous, vous me déconcentrez.
- Commandeur, ce poste de prévot prévois que la police interne de l'ordre, c'est vous...
- Moi ?
- Vous.
- Ha ?
- Oui.
- Bon..."

Délaissant à regret son jeux de carte, le Viomte attrapa sa béquille et souleva sa carcasse en gromellant que la bande de cons qui le dérangeait avait interet à avoir une bonne raison pour le faire parceque sinon, ils allaient passer un sale quart d'heure et se retrouver suspendus par des cordages à nettoyer la face extérieur du donjon avec un pinceau taille 1 en poil de martre.
Enfilant par dessus sa Besantine son éternel manteau de cuir noir orné de la Licorne de son ordre, symbole de son poste de grand méchant facho répresseur de libertés par le coup de latte dans les testicules, le commandeur Bralic sortit en clopinant, et en jurant. Mais est-ce bien utile de le préciser ?
Sa jambe brisée lors de la bataille de Fougére se remettant peu à peu, il pouvait désormait la plier et s'appuyer dessus. Cela lui causait certes une vive douleur, mais il avait connus bien pire durant ses 20 ans passés sur les champs de bataille.

Laissant derriére lui la douce tranquilité de son bureau, il prit sur lui de suivre quelques passages à l'odeur de renfermé dont seuls certains vieux membres du haut conseil avaient connaissance, passages lui permettant de rallier le rempart en faisant un minimum de chemin.
C'est donc au niveau de la place de tir Nord-Est qu'il arriva à l'air libre, sortant d'un ancien passage à moitié caché permettant l'approvisionnement en munitions des couleuvrines et des balistes. Il n'eut plus alors qu'à couvrir le reste du chemin à pied pour arriver derriére le petit groupe de Normands.

"Bon, je peux savoir ce qu'il ce passe ici pour qu'on me fasse sortir de mon bureau et qu'on me force à clopiner à travers toute la forteresse ? Y a interet à avoir une bonne explication parceque sinon, je vous garantit que je vais vous faire traverser les neufs enfers et les six-cent soixantes-six abysses à grands renfort de coups de pompes dans le cul ! Et croyez moi, c'est pas des plus touristique !"

Zegaut vit arrivé un vieux croulant clopinant (sa c'est pour le MP )

Calmez vous docn commandeur, ce nest qu'un defi que nous, normand, propossons à nos vaillants frère et soeurs d'armes...