La dernière marche

Orgerix se dirigea vers la porte de la forteresse. D'un grognement, il demanda à l'homme d'arme de service de lui ouvrire la herse. Une parti de lui même se révolta, ce n'était pas la peine de faire payer à ce pauvre homme d'arme son humeur. Mais il rejetta au loin cette idée. Qu'importe les autres, qu'ils se débouche les oreilles et se dévoilent les yeux pour voir la réelle personne qu'il était. Partout ou il alait, les gens le saluait respectueusement alors que lui même se haisssait.

Après avoir attendu quelques minutes, la herse se leva et il sorti du chateau. La campagne normande était chaude et ensolléillé. Un paysage qu'ilaurait apprécié dans un autre état d'esprit. mais la seul chose qui lui importait était d'être seul, de finir avec l'hypocrisie. Des souvenirs lui revinrent. Il se rappelait encore comme si c'était hier de son départ de la Rochelle et des quelques semaines qui l'ont précédé. Des semaines agités, ou sa seule occupation avait été de critiqué le maire, son rival.. Mais le pire fut la nouvele qui l'attendais à son retour. Un de ses anciens aprtisans avait pillé la Rochelle. Et s'il aurait pu se pardonner la permière chose, il lui était impossible de pardonner celle ci.

[HRP] Merci à ceux qui veulent participer de respecter les orientations définies ici [/HRP]

Nith se promenait sur les remparts du chateau: il n'avait pas eu l'occasion de profiter du cadre dans lequel sa nouvelle vie se déroulait. Il n'en revenait toujours pas, il était admis dans l'Ordre Royal de la Licorne...

Du haut des remparts, il comtempla les alentours: les terres normandes semblaient si calmes et si paisibles alors qu'il n"y a que quelques mois de cela, tout aurait pu basculer... L'air était agréable, l'atmosphère chaleureuse juste agrémenter d'une petite brise...

Il se rendit qu'il avait de la chance: la chance d'être toujours en vie après les rudes batailles en Bretagne, la chance d'être escuyer d'un grand et noble ordre, et la chance d'être toujours en Normandie, sa terre natale, sa patrie qu'il continue encore à servir.

Il s'accouda alors contre un moellon, les yeux dans le vague, les idées vagabondes. C'est alors qu'il entendit la herse se lever, et vit un chevalier sortir de l'enceinte de la forteresse... Un examen plus poussé lui apprit qu'il s'agissait de frère Orgerix. Décidément, il n'était pas le seul dans la forteresse à se torturer les méninges, à ressasser des vieux souvenirs... Quoiqu'apparemment, l'errant Orgerix paraissait préoccupé...

Se doutant que l'errant avait sûrement ses raisons, Nith n'y prêta plus vraiment attention et se replongea dans ses pensées, toujours accoudé aux remparts mais perdu dans ses souvenirs...

Invité

Antipaxis avait enfin arrêté d’avoir froid dans ce pays… Byzance lui manquait vraiment, depuis qu’il avait du la quitter, lorsque les Seljoukides l’avaient prise, il y avait déjà de cela deux années… Il n’aurait jamais cru que la ville lui manquerait, lui qui avait plus qu’à son tour maugréé contre cet amas de maisons de torchis, ses quartiers pauvres et sa vie de misère… Maintenant, Sainte-Sophie lui manquait, avec sa monumentale coupole, qu’il voyait parfois, des toits… La silhouette familière rassurait, à tout le moins. Puis il y avait eu la fuite, l’embarquement – clandestin – dans ce navire marchand, qui, d’étape en étape, l’avait déposé dans ce pays lugubre. Errant de ville en ville, rapidement soupçonné par les diverses maréchaussées quand un larcin était commis – souvent à raison, il devait le concéder – il avait fini par rejoindre une bande de malandrins normands, qui écumaient les chemins, détroussant les voyageurs solitaires.

Mais depuis quelques semaines, cela avait mal tourné, depuis qu’un détachement de soldats normands s’était mis en tête de les déloger… Et avait pratiquement réussi, d’ailleurs, leur tombant dessus à l’improviste, tuant quelques-uns de leurs compagnons tandis que le gros de la troupe parvenait malgré tout à s’enfuir. Le Byzantin avait alors été séparé du groupe principal avec quelques autres… La bonne nouvelle était qu’à priori les traqueurs n’étaient pas – encore ? – derrière eux, mais la mauvaise était, elle, qu’ils n’avaient pas la moindre idée d’où ils se trouvaient précisément, n’ayant guère tardé à ce rendre compte que rien ne ressemblait plus à un coin de bocage qu’un autre coin de bocage… Des chemins, des talus, des haies, d’autres chemins… Le seul point différent était ce château, au loin, et ils avaient décidé de se diriger vers lui, pour être certain de s’éloigner en droite ligne de la zone dangereuse… Pour se demander si finalement ils avaient bien fait, à mesure qu’ils discernaient mieux le château, sombre, menaçant… Aucun étendard n’y flottait au vent, portant les couleurs du seigneur, et pourtant il semblait bien qu’il se trouve des hommes en armes sur le chemin de ronde… Il allait falloir le contourner au loin…

Invité

Depuis que le Grégeois les avait rejoint, le malheur semblait les poursuivre. Rien ne se déroulait comme prévu. Les soldats les avaient surpris alors que rien de tel ne s'était passé auparavant. La tension montait dans le groupe. Les réflexes s'acéraient. Le doubte naissait.

Mais pour une fois, son avis semblait pertinent, et Grangibus le suivit. Sur un chemin, couvert par les arbres, le petit groupe avançait donc prudemment, quand un bruit se fit jour...

Invité

La fuite avait duré des jours, les soldats normands étaient de fins traqueurs mais eux avaient l’avantage de vivre à l’extérieur et de savoir comment se fondre au paysage. Finalement ils étaient parvenus à leur fin et les poursuivants semblaient bel et bien loin derrière. Malefik observa ses compagnons d’infortune. De toute la bande ils n’étaient plus que petite dizaine… C’était bien peu… Et les autres ? Tombés aux mains des normands ? En fuite comme eux à travers les prairies ? Il l’ignorait…

Voyant au loin se dessiner l’imposante silhouette d’une forteresse, l’homme se dit que les ennuis n’étaient peut-être pas finis, il faudrait se montrer prudent. Sans un mot, les hommes avançaient, profitant des haies ou des herbes hautes pour se camoufler autant que possible d’éventuels voyageurs.

Puis d’un coup, il entendit un bruit… des pas.. En tout cas, c’est ce qu’il lui sembla… non loin mais encore hors de vue. D’un regard qu’il tourna vers ses compagnons, il s’aperçut qu’eux aussi avaient entendu. Sans un mot, sans un bruit, ils se tapirent un peu plus profondément dans les fourrés.

Chuchotant dans un souffle, il glissa à l’oreille de ses comparses :

Si l’homme est seul, son passage pourrait nous être profitable. Notre fuite ne nous a pas porté bonheur, mais la chance tourne et aucun doute que nous pourrions nous refaire quelque peu s’il s’avère que ce voyageur porte bourse pleine.

Perdu dans ces sombres reflexions, Orgerix continuait à marcher. Il se rappellait comme ci la scène c'était dérulé la veille de chaque dispute, chaque parole échangée. Comment avait t il pu être à ce point être aveuglé par l'arrogance ? A bien réfléchir, il y avait déjà des indices qui aurait du lui mettre la puce à l'oreil quant à sa personnalité. La manière dont il avait pris son premier commendement, sa réaction excessive lors d'un problème avec un de ses agents... Bref, il s'était nié et la Rochelle avait payé à sa place.

Sa déambulation l'avait amené au pied d'une rivière et il s'agenouilla pour se contempler. Il vit un visage, bien qu'encore jeune, dur et profondément marqué par des rides et des cicatrices. Une barbe bien fournit lui mangeait le bas de son visage et il pu observer des fils blanc s'entremeler au noir aile de corbeau. C'est l'age, se dit il. Pas enocre la vieillese, mais la preuve que je ne suis pas immortel. D'un geste souple, il dénoua ses cheveux. Les deuils successifs avait écourté sa chevelur, qu'il portait autrefois long jusqu'à la moitié du dos. Maintenant, il atteignait à peine ses omoplates. Will Blackney, Wanou, Enox, et tant d'autre avaient livré leur dernier combat.

Puis, soudain, il se redressa. Quelque chose avait changé. Quoi, il ne le savait pas trop. Peut etre était ce une variation dans le chant des oiseaux, peut être autre chose, mais il était sur que l'athmosphère était différente. Se redressant, il posa sa main sur la garde de son épée.

Invité

"Fatja, ce foutu Grégeois avait l'oeil" se dit Grangibus quant il vit Orgerix à genoux, cible tentante. Puis aussitôt "Mais qu'il croive pas qu'c'est avec ça qu'on va lui faire confiance, l'aut'." Et Grangibus d'un geste, qui à ses yeux devait lui donner le commandement, ordonna à ses compains de mettre la main à leur court arc. Pointant sa flèche vers le chevalier, d'un sourire sadique qui trahissait son envie de vaincre sans péril, il la décocha, mais elle rata sa cible.

"Bord... de m... Pourvu qu'es aut' l'manquent nin" jura-t-il intérieurement.

Invité

Un bruit, ouais... Facile à dire. Le Byzantin n'avait, lui, rien entendu... Se glissant doucement vers le bosquet le plus proche dans la direction indiquée, il avait là vu qu'en effet, il y avait bien un individu, seul. Agenouillé devant un petit cours d'eau. Les compères se saisirent alors tous de leurs arcs, l'un visant soigneusement l'individu tandis que les autres attenaient... Il était bien habillé, et ferait sans doute une prise de choix, mais le manquer alerterait sûrement les gardes... P'tet pas une si bonne idée... A ce moment, il se releva, étrangement rapidement et l'Grangibus manqua son coup... Jurant à mi-voix, il banda alors son propre arc, alors que l'homme se retournait, et décocha à son tour une flèche, qui alla se ficher dans sa cuisse. Jaugeant rapidement la situation, il se rendit compte qu'il n'aurait sans doute pas le temps de tirer une seconde fois avant que l'homme ne soit trop près d'eux, et laissa donc choir l'arme au sol, tirant son braquemart ébréché, prêt à s'élancer contre lui... Mais pas en premier, tout d'même.

Dès qu'il fut debout, une flèche siffla à coté de sa tête. Il dégaina alors son épée. Une attaque. Il regretta alors son armure et son écu, qu'il avait laisser au chateau. Bien sur, comment aurait il pu savoir ? Les environs du chateau était came et jamais des brigands avait osé s'approcher à moins de 2 lieues de la forteresse.

Ces réflexions furent interrompu par une douleur aigue sur la cuisse. Baissant les yeux, il vit une flèche dépsser de sa cuisse gauche. D'un geste sec, il l'arracha et releva les yeux. Il les vit alors. Une petite dizaine d'homme en haillon, portant des armes ébréchées et usées. Des armes de mauvaise facture, mais elles restait des armes. Ils étaient à l'oré du bosquet , à une vingtaine de mètre. La encore, il se sentit vieux. Dans sa jeunesse, nul n'avait pu s'approcher à moins de 50 mètre sans qu'il l'entende. Les archers n'avaient pas encore rechargeés leurs arcs. Cependant, ils le feraient à la moindre occasion. La fuite était impossible, et négocier le répugnait. Il chargea alors en hurlant son cri de guerre.

Par le fer et le feu je traquerai la souillure !

Invité

L’homme en vue, tout avait été vite, trop sans doute. Une flèche était partie, manquant sa cible puis une autre et une autre encore. Une seule toucha son objectif, blessant l’homme à la cuisse.

*Voilà qui va faire notre affaire. L’a une belle vêture le bougre, doit être châtelain là bas et avoir quelques écus sonnant et trébuchants au fond de son escarcelle. *

Pensées rapides avant l’escarmouche. L’homme était blessé mais point à terre, le voilà qui sortait une épée avec l’air d’un homme prêt à en découdre et habitué à le faire.
Le fou, il chargeait les gueux, à un contre dix il n’avait aucune chance, c’est ce qu’avait du penser son comparse qui se jeta sans peur sur le voyageur navré. Malefik laissa faire, pensant que cet échange de coups lui permettrait de jauger de la valeur de l’homme sans risques. Il eut bientôt réponses à ses questions, après quelques habiles passes d’arme, le brigand fini par manger la poussière, mortellement blessé par la lame d’acier du voyageur qui était sans doute bien plus que cela.

* Il sait se battre l’animal et blessé comme il l’est il en devient plus redoutable. Faut l’attaquer à plusieurs pour le mettre à terre *

Compaing, tous avec moi, sus sus ! en avant ! Il ne peut rien contre nous tous !

Invité

Aux cris de Malefik, Grangibus se jette dans la bataille. Dressant haute l'épée batarde qu'il avait dérobé à quelque victime, et plus bas sa dague qu'il usait à finir, le plus souvent dans d'atroces souffrances, ses victimes. Partant sur le flanc droit d'Orgerix, il abat sur lui son épée, gardant sa dague en retrait. Les coups s'échangent avec de plus en plus de violence...

Après une croute charge, Orgerix se retrouva face à un brigand. Le fou,se dit il, ils sont 10 et il trouve le moyen d'être seul devant moi. Après quelques échanges, il lui fit payer son erreur de sa vie. Cependant, cette petite vicoire ne changeait presque rien. 9 contre ou 10 contre 1 revenais presqu'au même, et même sans sa blessure, il doutait de pouvoir remporter ce combat. Surtout que les brigands commençais à se rassembler pour l'attaquer conjointement et l'encercler. Il fallait qu'il trouve le chef très rapidement et qu'il le tue, en espérant que les bandits fuient après.

Un de ses assaillants s'était trop approcher et sa garde était trop basse. Vif comme l'éclaire, Orgerix en profita pour lancer une attaque au coup. Mais sa jambe blessé le trahi et le coup fut dévié à l'épaule, entaillant prodondément les os. Et une occasion de ratée, se dit t il, alors qu'il parais précipitemment un coup sur son flanc droit. Je n'ai pas le droit à l'erreur et tout mes coups doivent tuer.

Encore fallait il qu'il ait le temps de les placer. Les brigands l'attaquaient sans relache, le forçant à se mettre sur la défensive. Pour l'instant, il arrivait à parer tous les coups, mais il se fatiguerait vite, surtout avec sa blessure à la cuisse. Il ne lui restait plus qu'a essayer de pousser le combat aux pieds du rempart pour obtenir des renforts. Mais ils étaient loin. Alors Orgerix compris qu'il ne verrait pas le soleil se coucher. Quittant sa positoin défensive, il se mit a frapper tout ce qui passait à sa porté, sans se soucier des coups qui pleuvaient sur lui.

Invité

Delcapio étant de passage dévant la fortéreste comme toujours vit un chévalier qui était attaquer pas un group de brigands alors il s'approcha le plus vite que possible pour déffendre le chévalier,

Del une fois arrivé fais sortir son épée et ce mit au coté du chévalier qui était bléssé,

Delcapio prit position devant les brigands tendant son épée ...

Il garda une moyenne disance et ralentit ses mouvements.

Il fit une marche, avanca tranquillement prenant bien soin de garder appui sur son pied arrière. Pied qui est très important au maintient de l'équilibre.

Il reprit position cette fois à une grande distance et fit quelques attaque en prenant appui sur son pied avant, en un rien de temps il se retrouva près de deux brigands. Les bonds permettent de diminuer rapidement la distance entre 2 adversaires.

Il refit un bond en arriere et se retrouva hors de la portée de l'épée des deux brignds tout en retrouvant son équilibre et se tenant prête pour une action défensive.

Invité

Deux. Ils étaient deux devant eux. Mais le désespoir avait déjà fait une victime. Le chevalier avait pris sa résolution. Tuer et être tué. La rage que l'on lisait dans ses gestes effrayait Grangibus tout comme elle le motivait. Pas en rendant le combat plus intéressant, le bougre ne voyant l'affrontement que comme un moyen d'enrichissement, mais en offrant la promesse de jouir du butin s'il parvenait à se garder des coups d'Orgerix.

Aussi se décida-t-il à rester quelque peu en retrait, se contentant de distribuer quelques coups de sa longue lame au hasard, sans prendre le temps de viser, trop occupé à éviter les blessures...

Orgerix était tellement pris par la fureur du combat qu'il ne remarqua pas le nouveau venu. Son changement avait porté ses fruits et les brigands ralentissaient leur attaque. Cependant, même ainsi, les coups étaient trop nombreux pour pouvoir les parer tous. Déviant ceux qu'il pouvait tout en attaquant, Orgerix fut malgré tout blessé à de nombreuses reprises. Aucun brigand n'avait réussi à lui infliger une blessure sérieuse, mais elles étaient autand de portes par lesquelles sont sang s'ecoulait.

Un brigand lui portant soudain un coup d'estoc droit au coeur alors qu'il achevait le brigand qu'il avait blessé. Sa lamme était trop loin pour lui être d'aucun secours. Dans geste desespéré, il dévia la lame à l'aide de son avant bras. Le fil tranchant lui mordit cruellement son bras mais il avait réussit à éviter le coup fatal. Encore huit à tuer, et je n'ai presque plus d'énergie.

Du haut des remparts, Nith sortit de sa rêveries. Du bruit dans les fourrées. Des mouvements à peine perceptibles et des bruits. Etait-ce seulement l'effet du vent? Non, trop violent pour n'être causé que par la brise maritime. Des animaux peut-être? En général, ils arrivent à rester discrets, et évitent de se promener aussi près de la forteresse pour ne pas finir dans l'assiette des chevaliers... Des hommes alors? Mais les visiteurs empruntent généralement la route pour accéder aux portes de la forteresse. Non, ce n'était pas normal, et cela ne présageait rien de bon... Et frère Orgerix qui n'était toujours pas revenu...

Nith était intrigué: trop d'éléments étaient inquiétants, il fallait aller vérifier. Il descendit des remparts, alla à l'écurie pour préparer sa monture et se présenta au poste de garde.

Ouvrez les portes! Il y a du mouvements dans les fourrées, je vais aller vérifier!

Nith attendit que les herses s'ouvrent puis sortit de Ryes, se dirigeant vers le lieu où à son avis provenaient les bruits.

Invité

"Il faiblissait le chevalier. Et le voila avec un bras ensanglanté. Attendre? Accélérer sa fin? Lui offrir une mort digne de lui? Un duel? Mais quelles idées stupides. Voila où le menait sa chevalerie, à la mort, seul, comme sont toujours seul ceux qui cherchent l'honneur. Et bien, si c'est ce qu'il cherche, Grangibus va pas l'en empêcher", pensait le brigand qui continuait à distribuer des coups de-ci de-là, "mais bon, on va y passer la nuit non plus."

D'un coup d'épaule, il se ménage une place dans la mêlée, saisit son épée à deux mains et engage la lame d'Orgerix. Il n'est pas le plus adroit des escrimeurs, mais assez que pour concentrer l'attention du chevalier. Ses coups pleuvent dru sur l'épée licorneuse.

"Mais foutredieu que les autres se dépêchent de le percer ou c'est ma carcasse que bèqueront les corbeaux c'te nuit" jura intérieurement Grangibus.

Sujet: Re: La dernière marche Dim 2 Sep 2007 - 21:08

Alors qu'il tenais en respect les brigands par des coups sauvages, Orgerix vit l'un d'eux s'avancer et prendre le fer. Aurait il finallement un soupson d'honneur pour lui offrir un duel ? Bizard, surtout de la part d'un brigand alors qu'il était assuré d'une victoire... L'épée de son adversaire siffla et il para l'attaque à la dernière minute, interrompant ses réflexions. Même si son adversaire n'était pas un breteur hors pair, il savait assez bien manier l'épée pour qu'il doive se concentrer sur lui, surtout avec les multiples blessures dont il souffrait.

Après quelques passes d'arme, il réussit à prendre l'avantage et commcer à préparer sa botte quand il apperçu du coin de l'oeil les birgands qui commençaient à l'encercler. La tactique paraissait à présent limpide. Le brigand le plus habile maintenant son attention par un pseudo duel tandis que les autres l'encerclaient en attendant une ouverture pour placer une coup fatal. La situation était triste à en pleurer. avec une armure et un bouclier, il aurait pu avoir une chance de les repousser. S'il n'avait pas été perdu dans ses pensés, il les aurait entendu s'approcher et il ne se serait pas fait blessé dès l'ouverture du combat. Rien que les protections qu'il portait dans sa jeunesse lui aurait éviter sa blessure au bras. Et contrairmeent à son habitude, il n'avait pas de dague cachée dans sa manche. Comme elle lui aurait été utile. Vraiment, il veillissait et ses réflexes s'émoussaient.

Il réunit alors ses dernières forces et lança un assaut désespéré. Ecartant la lame de son adversaire d'un battement, il se fendit en direction du coeur de son adversaire. Mais sa jambe déroba sous lui et son attaque atteignit le brigand au ventre. Blessure potentiellement mortel, mais tuant lentement. A genoux, il ne charcha pas à se relever, s'acchant qu'il n'en aavait plus la force. Il tint cependant son épée fermement, décidé à tuer le premier qui jetterait sur lui. Sentant sa mort venir, il poussa un dernier cri de guerre.

Pour la Licorne et pour le Roy !

Sujet: Re: La dernière marche Lun 3 Sep 2007 - 19:44

Nith chevauchait donc dans les bois environnant la forteresse. Le bruit du vent sur les feuilles, et les mouvements de potentiels animaux génaient son orientation vers l'origine des troubles qu'il avait aperçu. Il se faufila donc à travers les fourrées, tentant d'entendre le moindre son qui pourrait mieux le diriger. Mais il devait quand même faire attention à ne pas se prendre une branche, il était si distrait...

Au loin , un cri... Non, il ne l'avait pas imaginé, c'était bien un cri de guerre! Lançant sa monture au galop vers l'origine de ce son, il concentra toute sa détermination pour arriver... Cela ne présager rien de bon, il lui semblait avoir entendu "Pour la Licorne et pour le Roy !... Seul un Licorneux pouvait lancer un tel cri de guerre, et le seul qui soit sorti était Orgerix... Il devait être en difficulté pour lancer un tel appel...

Il devait faire vite et se rendre sur les lieux... Il se demandait ce qu'il pouvait bien arriver à Orgerix pour qu'il soit dans une mauvaise posture. Ce cri, cet appel... Il fallait en avoir le coeur net. Zigzagant entre les arbres, il se coucha contre l'encolure de son cheval pour éviter tout obstacle. Déjà, des bruits de mouvements d'hommes se faisaient entendre, jusqu'à ce qu'il aperçoive leur origine: Orgerix entouré d'une dizaine d'hommes armés... Il guida son cheval en direction du groupe, voulant charger et disperser ces mécréants... Mais était-il trop tard? Orgerix semblait être à terre...

Invité

"Aouuuuuuuuuuuuuuuchhhhhhhhhhhhh" hurla le brigand. Sa tunique de cuir bouilli avait été tranchée nette. Son ventre était ouvert. La douleur le déchirait... Le sang coulait, il lacha son épée, pressant ses mains contre sa blessure, essayant de stopper le flot rouge, sans plus réfléchir. Puis, tombant à terre, il se retrouva face à Orgerix. Les yeux dans les yeux, conscients que la mort les prendrait bientôt, ils se fixèrent quelques instants, puis Grangibus tendit les mains, sans plus réfléchir, uniquement guidé par la haine, afin d'étrangler le chevalier, hurlant "A moi!!!!!!!!!!!" en espérant qu'on l'aide et, qui sait, qu'on le sauve...

Sujet: Re: La dernière marche Mer 5 Sep 2007 - 13:22

Zalina revenait de l'infirmerie où elle s'était fait un bandage rapide. Elle était prête à retourner à la menuiserie quand un hurlement l'intrigua de l'autre coté des remparts. Elle grimpa sur les remparts pour jeter un coup d'œil. Une seconde lui suffit : Orgerix, un genou à terre, des brigands, Nith qui arrivait au galop.

Nom d'une pipe !!! Chevalier en difficulté à la porte !!!

Elle dégaina son épée et redescendit en courant des remparts. Une fois derrière la porte, elle attendit que la herse se lève pour aller aider ses frères.

Invité

L'un de ses compagnons s'était jeté comme un fou sur le chevalier... Mais qu'est-ce qui lui prenait, à lui? Il voulait se faire tuer? Bah, il le ferait seul, alors... Pendant que Grangibus- oui, c'tait lui - attirait l'attention du chevalier, Antipaxis se glissa dans son dos, juste alors que son adversaire s'effondra, plantant sa lame dans le bide du brigand... Une part de butin en plus, ça ne pouvait pas être mauvais... Par contre, à force de crier comme ça, il allait attirer du monde, il fallait faire vite pour s'en débarasser... Il lui semblait déjà entendre un galop de cheval, mais peut-être était-ce son imagination.
Le chevalier restait à terre, bon point, sinon son hésitation l'aurait fait perdre une bonne chance de frapper... Aussi, avec son vieux braquemart, Antipaxis frappa-t-il de taille le dos ainsi offert à son arme, qui, trop ébréchée, ne mordit cependant guère en profondeur, s'arrêtant en butant sur les côtes, en cassant tout au plus quelques-unes, et le repoussant vers l'avant, vers Grangibus qui luttait pour l'étrangler. Relevant alors la tête vers les autres, il cria:

Bon sang, mais grouillez-vous, vous aut'! Ach'vez-le, et qu'on s'tire rapidement, au pire on l'laisse crever sur place, les aut' vont pas tarder à arriver! C'doit êt' bourré d'aut' ch'valiers, là d'dans! Laissons l'Grangibus, y nous r'tarderait, pis l'est d'jà pas mieux qu'mort. dit-il en appuyant d'un geste du bras tenant l'épée sa déclaration, désignant de la pointe de l'arme le château qui les surplombait.

Sujet: Re: La dernière marche Lun 10 Sep 2007 - 22:26

Des cris, des bruits de lutte, le son de lames s'entrechoquant. Il fallait agir, Ogerix était attaqué de toute part. Il n'avait rien pour prévenir ses frères qu'un des leur était en danger, pas de cor pour lancer un appel. Il espérait que le fracas des armes alerterait les hommes de faction. Une dizaine de brigands, cela faisait un peu beaucoup pour Orgerix et pour lui... Surtout qu'Orgerix semblait déjà avoir combattu avant...

Il dégaina sa lame, éperonna sa monture pour la lancer au galop et chargea le premier homme qu'il vit. Il s'élança ainsi, porté par son cri:Pour la Licorne! Son cheval prenait de la vitesse, se rapprochant de plus en plus des brigands. Virant à droite et à gauche pour éviter quelques arbres, le buste toujours contre l'encolure de la bête, Nith eut enfin un bon aperçut de la situation.

Il profita de cet instant de surprise pour charger le premier homme. Le choc fut rude, mais il tint bon sur sa selle. Levant son épée au clair, il tenta de taillader tout ce qui se trouver à portée, mains, bras, cuisses... Il devait à tout prix pouvoir se rendre aux côté d'Orgerix, c'était le seul moyen de le sortir de cette situation délicate...

Sujet: Re: La dernière marche Jeu 20 Sep 2007 - 21:22

C'était la fin, Orgerix le sentait bien. Tels des corbeaux, les hommes se ressairait sur lui, prêts à la curé. D'ailleur, qu'attendaient ils ? Il était preque sans défences et ils étaient 7. Cependant, son attention s'était détourné de son adversaire et lorsqu'il posa sur lui, il vit dans ses yeux la fureur d'un homme qui se savait condamné. Comparable à celle qui l'habitait il y a quelques instant, avant d'être refroidit par sa chute.

Négligeant toute arme, il se jeta sur lui et entrepris de l'étranger. Luttant pour respirer, il passa sa main dans son dos par un vieux réflexe. Mais au lieux de trouver le stylet qu'il cachait habituellement, il ne trouva que ses blessures. Alors il se rappela les paroles de son mentor Medhiv. "Le jour ou tu commettera la moindre erreur, tes ennemis en profiteront pour te tuer dans ton lit". Même s'il n'était pas dans son lit, il allait mourir à cause d'une grave erreur, allant à l'encontre de tout son enseignement. Il avait enfreind la première règle : "Garde toujours une arme cachée sur toi."

Il commançait à suffoquer et des points lumineux tournaient de plus en plus vite et de plus en plus nombreux devant ses yeux. Le fracas de la battaille s'assourdissait graduellement et c'est à peine s'il sentit la lame trancher son dos. Avant de sombrer dans l'inconscience, il perçu un galop et le cris de guerre de ses Frères. On venait à son secourt, mais trop tard. Il était temps de rendre compte devant l'Eternel de ses actions. IL s'évanouit alors dans un dernier murmure.

La Rochelle, pardonne moi.