[RP] Cours d'automne - Les champs de bataille

Camulus avait poursuivi l'exercice une belle partie de la nuit. Les cernes qui étaient apparues sous ses yeux n'avaient rien à envier aux sacoches qui étaient régulièrement accrochées aux flancs de son cheval. Il pensait à son lit de Montcaret, à la grosse Molly qui aura préparé le diner, à ce pauvre chico qui aura encore essayé d'échapper tant bien que mal aux villageois en train de le confondre avec le fils de Saladin... Ah c'est vrai que sa province lui manquait un peu, toute cette animation le remplissait toujours d'un esprit joyeux et cynique.

Ici il était dans une autre vie, un autre rythme et d'autres valeurs, il n'imaginait pas la grosse Molly faire à manger pour tous les membres de l'ordre... Non pas qu'elle n'en serait pas capable ou que ce ne serait pas comestible, mais c'est surtout qu'elle parlerait beaucoup trop pour que les hommes et femmes qui résident ici puisse le supporter. Il est vrai que Montcaret a été surpris la première fois qu'il l'a rencontré... et je dois bien dire qu'on le serait à moins, Jamais personne n'a jamais autant parlé en si peu de temps...

Le voilà parti bien loin de Ryes, ses pensées s'égarent et la brume qui s'étend sur les collines normandes commencent à prendre la forme de Chevaliers en armures et de Chevaux fougueux, de batailles sanglantes et de héros terrassant les hydres de sa démence. Puis vient la douce lueur de l'horizon, trop faible pour être le soleil ou sa sœur la lune, trop forte pour n'être qu'une hallucination supplémentaire. Puis il distingue davantage de détail, tel un spectre traversant les ombres il voit se dessiner la silhouette de leur précepteur flottant parmi la brume qui semblent s'écarter dans un respect craintif de la masse qui s'avance.

Camulus se lève et s'avance vers la figure fantomatique du précepteur revenant vers eux. Il s'arrête brusquement en distinguant finalement le cheval et reprenant progressivement conscience il regarde autour de lui et voit ses camarades, moins nombreux qu'avant, comme écrémés de couches superficielles. Puis l'homme perce le silence de sa voix, et s'adresse à Montcaret et ses camarades.

Citation :: Veuillez répondre « présent » à l’appel de votre nom, s’il vous plaît.

Eragon_Killer
Nynaeve
Gasclin
Camulus
Boucanier
Ciaram
Seleina

Camulus de Montcaret, Humblement Présent icelieu!

Le temps commençait à devenir long; quelque chose c était casse au sein du groupe
Et cette humidité tenace qui le taraudait, le glaçait jusqu aux os.
Voyant le peu d empressement a la tache de la part de Seleina, il avait pris une partie de
La botte de paille pour se faire un abri de fortune et une cachette pour attendre un éventuel
Ennemie, la il pouvait voir et entendre patiemment sans être vue et a l abri de cette humidité
Si détestée,
Une douce chaleur commençait poindre dans son nid, et son esprit commença a vagabonder
Dans ses belles collines chaudes avec seul bruits le vent et le chant des cigales il se
Remémorait les parties de pêches et de chasse dans sa Guyenne natale
La sieste au bord du Lot avec la cruche de vin dans la rivière pour le maintenir au frais
Les éclats de rires des filles qui lavaient le linge et d autre se baignant en criant
Tout cela lui donnait chaud au cœur et un sourire illumina son visage.
L ordre aurait du s installer ailleurs que dans ce pays plat.
Mais pourquoi diable la forteresse n était pas dans le sud a Queribus par exemple
Non ce n était pas sa chance c était la Normandie et ses plaines vallonnées; plutôt
Que les belles montagnes de chez lui au silence juste trouble par le cris de quelques
Aigles et le vent dans les arbres.
Mais sa rêverie ne l empêchait pas d être vigilant car soudain il aperçu oui plutôt il entendit
Plus qu il ne vit un cavalier…était ce la fameuse attaque tant attendu??
Restant dans sa cachette tout les sens en éveil prêt a bondir hors de cachette pour aider soulever la
Herse.
Mais non rien de tout ça a la lueur d une torche il reconnu frère Guidel
Enfin il était la ; sur son cheval et lui parlait de patiente.quel culot depuis que lui et ses compagnons
Était terre dans leur cachette sans broncher je crois qu ils faisait tous preuve de patiente
Boucanier le regarda longuement ; il avait sa petite idée-force Guidel était certainement coince en taverne
En train de se remplir la panse et desalterer le gosier avec d autres Licorneux.
Boucanier sorti de son tas de paille et répondit a l appel de son nom

Boucanier présent!!!Frère!
Dites moi frère Guidel avez-vous au moins penser a nous ramener un peu de gniole pour
Nous réchauffer et récompenser la patiente dont a fait preuve notre groupe,

Et il parti dans un grand éclat de rire joyeux mais aussi soulage de voir leur instructeur de retour

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