[RP] Autant en emporte le vent

[Remparts de Ryes, entre deux créneaux]

Des remparts.
Un vide vertigineux.
Des douves.
Du vent, sec et iodé.

Eragon se tient la assis entre deux créneaux, côté extérieur, les jambes ballantes dans le vide au dessus des douves. Entre deux tours de garde à la herse il vient souvent se vider (l'esprit hein) sur les remparts. Le vent aide à chasser les pensées.. ne penser à rien c'est ce qu'il aime, et les moments comme ceux-ci sont de plus en plus rares c'est pour cela qu'il s'en délecte autant.
Et pourtant, malgré que toutes les conditions soient réunies il ne peut s'empêcher de penser à ceux qui sont partis en Maine protéger une terre désormais sans défenses. La forteresse s'est largement vidée même s'il reste encore du monde. Mais la plupart de ses amis sont partis, à commencer par sa chef'taine qui il faut l'avouer lui manque un peu. Il ne l'entend plus râler lorsqu'il utilise une fois de plus son pseudonyme qu'elle ne peut supporter.
Se penchant en arrière il saisit sa besace qu'il vient poser sur ses genoux. Il trifouille le contenu, un bout de pain, du fromage et un peu de barbac' au beau milieu de quelques parchemins utilisés et d'autres vierges de toute écriture. Il en saisit un, ainsi qu'un bout de fusain qui traîne à défaut d'autre chose. Il fallait qu'il prenne des nouvelles et c'est donc frénétiquement qu'il se mit à écrire..

Citation :: Ryes, ses remparts, le 6 ème jour de Mai 1458 alors que le soleil se couche petit à petit

Chef'taine, *petit sourire pensant déjà au grognement que poussera l'intéressée lorsqu'elle lira ce "mot"*

Cela fait déjà bien longtemps que je n'ai plus de vos nouvelles.
Et oui en n'étant plus Homme d'Armes je n'ai plus ce privilège..
Il faudrait peut être penser à créer un poste de Responsable des écuyers, nous sommes lâchés la dans la nature impitoyable sans avoir quelqu'un à qui nous référer.
Trêve de plaisanterie, bien que j'espère qu'elle vous aura quand même tiré ne serait-ce qu'un embryon de sourire.
Vu la situation au Maine d'après ce que raconte les ragots de Ryes et votre attitude si.. imperturbable, cet embryon sera déjà pour moi une grande victoire.
Mince, je croyais avoir dis trêve de plaisanterie, je n'y arriverais donc jamais.. enfin si j'ai besoin de vos conseils sur un sujet un poil plus important..

En effet, je me sens un peu inutile il faut l'avouer.
Etre héraut c'est à dire avoir juré sur les saintes écritures d'être toujours neutre et de ne pas prendre les armes autrement que pour se défendre ou défendre sa terre mais je suis aussi un écuyer de la Licorne et j'ai juré devant Nith, devant vous et tous les autres licorneux de combattre le mal sous toutes ses formes.. et je doute qu'un bras de fer spirituel avec le mal puisse subvenir à mon engagement.

Je crains qu'une lourde décision ne s'impose bientôt..
Sur ce je m'en vais reprendre mon tour de garde, la pause n'a que trop duré et l'on risquerait de me le reprocher.
Soyez sûre que si je ne suis pas la physiquement aux côtés de Licorneux, je vous apporte mon soutien même si je doute qu'il vous soit d'une grande utilité.

Eragon.
[*]

Eragon ne pût s'empêcher de chercher sa matrice et sa cire mais malheureusement il n'en avait pas apporté à la forteresse, et il n'était pas à la chapelle Saint Antoine ou la il y en avait à ne savoir qu'en faire de la cire. Il prit donc son fusain et pendant les quelques minutes qui lui restait il griffonna un semblant de scel juste en dessous de la lettre. Alethea saurait au moins de qui venait la lettre.
Le jeune écuyer fourra le parchemin dans sa besace, rangea le fusain et reprit pied sur les remparts, secouant les jambes qui s'étaient habituées à pendre dans le vide et ne pas supporter le poids tout à fait relatif du Poitevin.
Direction le pigeonnier avant de retourner à la herse..

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[*]On va dire que le dessin est délavé par la pluie du Maine ^^

[Maine, premier étage du Manoir de Leard]

Penchée en avant à travers la fenêtre d’une des chambres du Manoir, museau tendu, paupières fermées, la brune semble vouloir cueillir un peu des quelques gerbes de soleil qui passent à travers la grisaille. Son prochain tour de garde n’est que dans quatre nuits, du moins si tout reste tranquille, alors elle est rentrée pour se poser un peu.

Pour une fois elle a quitté ses armes et laissé derrière elle un peu de la mission. Pour une fois, une des premières depuis son arrivée, elle est dans cette chambre qui est censée être la sienne au sein de la demeure de Cerridween. Pour une fois, la simple robe de laine grise qu’elle a enfilée cesse de la distinguer des autres villageoises.

Quelques pas vers le lit sur lequel elle se jette, regard rivé au plafond, mains croisées derrière la nuque, le temps de se demander ce qu’elle va faire de sa journée. Quelques réflexions concentrées…ou pas… pour arriver à la conclusion que le programme ce serait… fureter ! Se promener, découvrir Leard, repérer les couloirs et les pièces qu’elle ne connaît pas encore, apprendre les noms et les rumeurs qui lui ouvriront les secrets de la demeure. Juste une journée pour elle, qui, même si allait commencer à son bureau, ne devrait pas laisser de place à la mission.

Un léger sourire avant de s’étirer et de se lever pour se diriger vers la table sur laquelle deux lettres l’attendent avec plume et vélins pour y répondre. Alethea a rapidement et machinalement ramassés ses cheveux en arrière pour les coincer d’une épingle avant de s’asseoir, de relire la première lettre et de commencer à rédiger la réponse.

Le pli partira un peu plus tard, avec les autres courriers de la mesnie. Elle le laisse donc sécher un peu plus loin sur la table et prend le second vélin pour essayer de formuler sa seconde réponse…

[Dortoir des Ecuyers, sur un lit.. enfin une planche de bois camouflée]

Eragon se reposait à moitié, les bras croisés derrière la tête, regardant le plafond.. enfin non vu qu'il avait les yeux fermés.. mais bon.
Le dortoir à cette heure était quasiment vide, les écuyers et autres Hommes d'Armes vaquaient à leurs occupations alors que le jeune Poitevin récupérait de sa nuit passée au poste de garde. Et l'on dormait presque mieux le jour dans le dortoir que la nuit.. pour cause? Personne n'avait une envie pressante puisqu'il n'y avait personne.. Personne n'avait un tour de garde à prendre.. bref le bonheur.
Il profitait donc pleinement de ce petit moment de répit en arborant un grand sourire de benêt dont lui seul avait le secret quand un gros benêt, un vrai, entra dans le dortoir en beuglant comme un singe ..

L'ECUYER ERAGON IL EST DANS L'COIN?

Grognement sourd.. le sourire s'efface pour former une mine plutôt colère avec un regard qui pourrait se résumer par "Grouille toi de dire c'que t'as à dire avant de t'prendre des coups de pieds dans l'fion". Malheureusement le bonhomme n'était pas en face du Poitevin et donc le regard ne servait à rien.. il fallait faire l'effort de parler.

Ouais.. il est dans l'coin.. et t'es pas foutu de cogiter? S'il est dans un dortoir c'est pour.. dormir. Tu suis la logique implacable?

Oui, ça y est l'écuyer était de mauvais humeur et s'était levé en face du chargé de la distribution du courrier à en juger par la lettre qu'il tenait dans la main et qu'il dirigeait à l'attention du bourru.

Courrier.. en provenance du Maine.

Le brun, sans mot dire tend la main et attrape la fameuse lettre sans tilter sur le coup qu'elle provient de Théa. Retournant vers sa couche c'est à la seconde ligne que son sourire de grand benêt refait son apparition sur le visage du Lisaran. Tout d'abord une réponse en seulement quelques jours d'intervalle veut dire qu'elle se porte bien et que les choses ne se passent pas trop mal. Il se laisse donc choir sur sa paillasse perdu dans les mots de l'Errante.

Une fois la lecture finie, puis la relecture pour être sur de ne rien avoir loupé, Eragon farfouilla d'une main aveugle sous son lit à la recherche dans sa besace de son fuseau et d'une parchemin sur lequel il pourrait répondre. Une fois qu'il eût trouvé le sésame l'écuyer commença à rédiger sa réponse.

Citation :: Ryes, ses dortoirs le 10 ème jour de Mai 1458

Soeur,

Vous me voyez.. enfin non me lisez plutôt, ravi d'avoir de vos nouvelles. J'avais peur que la lettre ne se soit perdue en chemin, n'ayant pas eu de retour avant le votre sur la situation en Maine, la lettre aurait pu ne pas vous parvenir. Mais il n'est rien de cela et j'en suis fort aise.

Je comprends votre problème concernant votre installation au Maine, et puis la situation actuelle ne doit pas être la meilleure pour s'intégrer sereinement à cette Province bien qu'à ce que je lis vous ne perdez pas de temps pour vous impliquer en tant qu'ambassadrice.
Quitter une terre pour laquelle on avait beaucoup d'affections, des amis est toujours difficile et bien que je n'ai jamais eu à le faire je me doute que si cela doit arriver cela ne sera pas du tout facile, étant né au Poitou et y ayant ma famille cela me parait une tâche hors de ma portée.. bien que sur un coup de tête je serais capable de le faire.

J'ai bien peur de vous avoir vexée en vous qualifiant d'impassible, je vais donc m'efforcer d'exprimer un peu plus profondément ma pensée. Être impassible n'est, pour moi, pas forcément un défaut car c'est ne rien laisser transparaître à l'extérieur de vos sentiment. Certes cela n'aide pas beaucoup pour le côté social mais c'est pour moi une grande nuance avec l'indifférence qui elle est autant intérieure qu'extérieure.
Oui le "chef'taine" est peut être né de votre attitude, que dis-je votre carapace qui fait qu'il est plutôt difficile de savoir comment vous nous considérez.. Et je pense que cet adjectif improvisé laissait un peu de distance tout en étant "intime" à la fois. Mais promis je vais essayer de le faire disparaître du mieux que je peux.

Pour cette fille que vous devez éduquer, j'ai tout d'abord pensé comme vous. Mais vous avez cette droiture qui mérite d'être transmise et si vous y parvenez cette.. Natsuki aura sûrement rejoint le droit chemin dont elle semble s'être écartée. Mais je doute que les conseils d'un mauvais père comme je l'ai été pour mon fils méritent d'être entendus.

Dans l'attente d'une réponse.
Eragon de Lisaran

L'avantage avec le fusain, c'est que ça coule pas.. n'a pas besoin de sécher.. mais qu'est ce que ça poisse les doigts.

Leard encore, la chambre de la brune toujours. Parce qu’elle rentre à nouveau d’une nuit sur les remparts, parce que la première tentative lui a fait du bien, parce que la mission s’installe dans une certaine routine et parce qu’elle en a eu l’idée et l’envie en revoyant le sceau griffonné du poitevin. S’il écrivait encore c’est qu’elle avait répondu à côté. Elle n’avait pas levé ses inquiétudes, elle s’en doutait. Quelques banalités à la fin d’une lettre y suffisent rarement. Alors pour tout ça et d’autres choses encore, elle avait eu envie de se poser à nouveau avant de lire la seconde missive.

Leard donc pour quelques heures de sommeil et un tour aux cuisines, une promenade aux jardins et un retour à sa table. Elle ouvre la lettre que le griffonnage a laissée libre et commence à la lire laissant naître à la fois un froncement de sourcils et un sourire sur son visage. Non décidément elle n’a pas fait son office de conseiller car celui-là même qu’elle voulait rassurer a cru utile de lui prodiguer des conseils.

[Les remparts.. Ils m'avaient manqués]

Le voila de retour aux 4 vents sur les remparts de Ryes la magnifique. D'ici on pouvait voir l'horizon.. certains disaient même que par beau temps et si on avait de la chance, on y voyait l'océan. Mais le côté extérieur n'était pas le seul intéressant bien qu'il offrait un horizon plus large que l'intérieur de la forteresse. Intérieur qui grouillait d'activité.. de la ou il était on aurait pu comparer Ryes à une fourmilière, chaque personne avait un but précis, une tâche à accomplir et ne s'arrêtait qu'une fois la nuit tombée.. C'était d'ailleurs ce qu'il se passait, cela faisait un bon moment que le Poitevin était la assis à regarder cette activité qui déclinait à mesure que le soleil se couchait.. c'était beau.
Mais c'était quand même vite chiant, alors Eragon fît une demi tour complet pour regarder l'extérieur et les paysans en contrebas qui eux aussi reprenaient la route du village, ayant une dure journée de labeur derrière eux.

Le vent lui par contre, n'avait pas perdu de sa vigueur de toute la journée.. qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit, qu'importe la saison.. si l'on monte sur les remparts de Ryes on était sur qu'il y aurait du vent.
Le jeune écuyer détacha sa natte, laissant voleter ses longs cheveux noirs et d'un geste sec déroula la missive qu'il tenait à la main. Missive qui provenait du Maine, du domaine de Chevalier de Vergy et plus précisément écrite par la main d'une Errante que le héraut appréciait plus à mesure que leur correspondance évoluait.

Petits sourires par-ci, froncement de sourcils par la.. et c'est la mine enjouée qu'il sortit pour la troisième fois son fusain qui commençait à avoir bien diminué de part les mots ou les gribouillis qu'il avait subis.. il allait falloir qu'il en fasse revenir, en même temps que de la cire de gueules pour qu'Era puisse enfin avoir des scels convenables.

Citation :: Ryes, ses remparts, le treizième jour de Mai de l'an 1458.

Théa,

Voila que cette amorce me laisse perplexe, autant ça ne me gène pas de l'utiliser lorsque nous nous voyons physiquement autant le caractère solennelle d'une lettre rend son utilisation plus significative. Enfin c'est tout de même plus convenable car moins conventionnel que le "Sœur" que j'ai employé la dernière fois.

Pour couper court à toute mauvaise supposition de votre part, non vous ne m'avez pas ennuyé le moins du monde, si c'était le cas je ne prendrais pas autant plaisir à vous répondre.

Vous ne voyez pas en quoi "chef'taine" est intime? Pourtant vous avez mis le doigt sur la source de son intimité, son caractère unique, c'est entre vous et moi et nul autre. Du moins c'est ce qui ressort de mon analyse puisqu'il faut l'avouer je n'ai pas réfléchis avant de vous appeler "chef'taine" pour la première fois. Mais je crois que c'est une chose à laquelle il va falloir que je remédie assez vite.. réfléchir avant de parler..
Mais après tout je pense que "Théa" est tout aussi bien, quoi que moins personnel et beaucoup moins marrant il faut l'avouer.
Qui était donc ce Capitaine, qui a tenté d'être aussi intime, aussi proche de vous? S'il n'avait pas été blond j'en aurais presque été jaloux..

Eh bien vous allez diriger la toute une tribu à ce rythme la, je gage que le Manoir doit être des plus animés avec tous ces gens.
Et contrairement à vous je ne doute pas sur votre capacité à éduquer quelqu'un car il n'y a pas forcément besoin de le faire activement, c'est quelque chose qui est naturel qui se fait tout seul.. car vous serez à coup sûr un exemple pour cette jeune fille un exemple comme vous l'avez un peu été avec moi sans le savoir. Je pense que c'est le lot de tous les responsables des Hommes d'Armes, vous êtes notre premier contact avec la communauté et comme vous êtes plus haut gradée cela vient naturellement. Bref ne vous inquiétez pas et surtout ne changez pas.

Voyez vous, j'avais comme idée avant de rentrer au Poitou pour la prochaine allégeance de passer par le Maine pour voir les Licorneux et vous par la même occasion. Car notre correspondance me fais regretter lorsque nous nous croisions à Ryes, avant le début de la mission et c'est maintenant que vous êtes loin que je ressens ce manque.
Malheureusement il me faut l'autorisation du Roy d'Armes pour chacun de mes déplacements et je crains que celui-ci ne refuse, ne voulant pas que je prenne les armes pour défendre le Maine vu que c'est interdit pour les hérauts. Mais je dois bientôt recevoir sa réponse définitive, je vous tiendrais au courant de cette histoire.

Et bien je crains de devoir mettre fin à cette missive car le morceau de fusain que j'utilise arrive à sa fin et je suis contraint de me râper les doigts pour écrire ses derniers mots.

J'espère avoir de vos nouvelles au plus vite.
Eragon de Lisar

Crotte, il n'avait même pas pu finir d'écrire son nom.. à deux lettre près, voila qui était gênant pour le héraut tatillon, mais il ferait avec. La missive fût roulée et le Poitevin s'en fût vers le pigeonnier afin de l'envoyer au plus vite car plus vite elle arriverait plus vite il aurait une réponse.. du moins il l'espérait.

[Campement Licorne au pied des remparts manceaux]

Cette fois les seuls indices sont l’absence totale de sceau, même griffonné, et l’écriture… et même si elle commence à reconnaître les déliés distinctifs du poitevin Alethea reste un peu surprise de recevoir une réponse si rapidement. D’autant que la missive la trouve au campement, et occupée. Et puisque leurs échanges deviennent privés, il faudra que ça attende le soir, qu’elle puisse se poser, pour la lire et répondre. Elle passe donc sa journée à ses occupations habituelles, le pli toujours rangé dans l’une des poches de sa cape. Mais ce soir là se termine par une discussion de taverne un peu houleuse, arrosée et surtout… tardive. Et lorsqu’elle rentre enfin sous sa tente c’est pour s’effondrer sur la paillasse jusqu’au lendemain. Au petit jour ce n’est qu’en reprenant sa cape azur pour quitter la tente qu’elle retrouve la lettre de l’Écuyer. Une nouvelle fois elle pense pouvoir attendre le soir pour s’en occuper. Elle le pense le temps du trajet… le temps de se souvenir que ce soir elle est de garde et de remettre au lendemain et à Leard, une fois de plus, cette réponse.

Mais la nuit est longue quand on a envie d’être ailleurs. Les discussions autour des braseros, les marches entre les créneaux, les guets… et toujours ce petit regret de ne pas avoir répondu… Elle finit par envoyer chercher un vélin et un fusain et tente de s’installer sur une pierre qu’elle choisit bien plate. Mais plate c’est très relatif. Ce qui pouvait sembler suffire en y passant la paume peut révéler mille anfractuosités sous la pression du bâton. Elle essaie quand même mais après quelques mots c’est la pluie qui s’y met, ce maudit crachin qui n’en finit plus de glacer leurs nuits de veille. Un soupire un peu agacé accompagne un demi-tour rapide et un regard scrutateur à la recherche d’une Rheanne complaisante. Pas de rousse ce soir, elle est chez les nonnes, pas plus que de Grand Maître d’ailleurs. Alors elle prévient sa compagne, l’autre brune, et file dans le bureau des douaniers où elle demande qu’on lui fasse une place sur une table et qu’on lui prête plume et encre…