Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
AccueilAccueil  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G Double SIM à 599€
599 €
Voir le deal

 

 Dépêches AAP à conserver - En vrac

Aller en bas 
AuteurMessage
Sindanarie

Sindanarie


Nombre de messages : 2101
Grade : Cavalier
Date d'inscription : 05/04/2009

Feuille de personnage
Nom: Sindanarie
Rang de noblesse: Vicomtesse, Dame
Rôle/grade: Cavalier

Dépêches AAP à conserver - En vrac Empty
MessageSujet: Dépêches AAP à conserver - En vrac   Dépêches AAP à conserver - En vrac EmptyMer 13 Juil 2011 - 23:58

13 juillet 1459

Citation :
Provence, ne vois-tu rien venir ?

Avignon (AAP)- Quelques jours à peine après la fin du vote de confiance envers la Marquise des Alpes Occidentales*, Hersende de Brotel, celle-ci se retrouve enlevée.

Cet enlèvement a été revendiqué par l'ancien chancelier comtal Iskander. La Comtesse illustre de Provence**, Algaranna de Ludchance dicte Misslafan29, a reçu un courrier signé de son nom le 9 juillet 1459. La doyenne de l'assemblée des nobles provençaux, Jehanne Audisio von Gobseck dicte Delta., a attesté de l'identité de l'auteur qu'elle connait bien.

La Marquise a disparu, le Marquisat se retrouve sans personne à sa tête. On pourrait se dire que ça va mal tourner, que les Provençaux sont dans la panade... ou heureux, enfin débarrassés. Certains arguent que la Marquise aurait tout prévu.

En effet, le cinquième jour du mois de Juillet 1459, Hersende de Brotel a publié un courrier désignant Constance de Champlecy, dicte Milady, au poste de régente du Marquisat. Poste qui n'est pas prévu dans les Statuts du précité Marquisat, ceux-ci ne permettant pas non plus la création dudit poste.

L'on pourrait préciser que le vote pour la régence n'est pas terminé au sein du Conseil comtal, qu'en sus, l'acte n'est pas contresigné par la future Régente et qu'en l'occurrence, la régence n'est pas valide... Mais Constance de Champlecy en a décidé autrement. Elle a pris la tête du Conseil marquisat, demandant expressément que l'enlèvement ne soit pas ébruité, afin de préserver d'éventuelles relations diplomatiques que le MAO pourrait avoir, sachant qu'il n'est reconnu par personne. « J'ai bien pensé à lancer un mandat d'arrêt via la Chancellerie mais si les contrées ennemies apprenne que le MAO est sous régence et que la Marquise a été enlevé... je crains le pire.»

Le bâtonnier de Provence, Savié Audisio dict Ref1, et le maître d'armes de l'Assemblée des hérauts des Alpes Occidentales, Prunille de Cianfarano dicte Prunille., plaident la non-validité de la régence depuis la première fois qu'elle a été évoquée. Ils ne sont pas les seuls à défendre cette idée.

Le vote de confiance bloque les contestataires durant deux mois, ceux-ci ne peuvent lancer aucune procédure qui pourrait nuire à Hersende et à sa place au sein du Marquisat. « Comme par hasard. » a dit le bâtonnier. La régence bloquerait également les protagonistes si elle était valide.

Certains émettraient même une légère déception. « L'invalidation de la régence replongerait le Conseil marquisal dans sa léthargie habituelle alors que la régente prend les choses en mains et, dès le premier jour de sa prise de fonction, entame un travail et une réelle écoute des doléances du peuple provençal. »

Ernest de Zagrebcki, conseiller comtal dont la place au conseil fut plus que contestée au vu des faits s'étant déroulés en Arles dernièrement***, a d'ores et déjà annoncé aux Provençaux la disparition de la Marquise, arguant que son absence fait qu'il n'y a plus de Marquisat. Il prétend que la Marquise a été enlevée par un prétendant amoureux. Détail qui n'était pourtant nullement mentionné dans le courrier du ravisseur.


PlanB, pour l'AAP


* : Marquise des Alpes Occidentales : Le Marquisat des Alpes Occidentales (MAO) a été créé en 1455 un an après que la Provence a décidé de faire sécession du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ. Depuis lors, les Comtes de Provence dite Libre prêtent allégeance à un Marquis élu par les diverses assemblées (Maires, Noblesse, Parlement (inexistant à l'heure actuelle) Conseil comtal et Conseil marquisal) qui composent les provinces du MAO. Actuellement, il n'y en a qu'une, la Provence.
Tous les six mois, un vote de confiance envers le souverain. Si le vote est négatif, le Marquis doit abdiquer et un vote est mis en place. en cas de vote positif, il ne peut être intenté aucune action légale pour faire destituer le Marquis. (Le dernier vote de confiance, achevé le 3 juillet 1459 a été positif à 52 voix contre 28.)
Il n'existe actuellement aucune procédure légale pour sortir du MAO.

** : Comte(sse) illustre de Provence : En Provence il n'y a pas de Duc, mais un Comte. L'Illustre est le Comte en exercice, celui qui dirige le Conseil Comtal (CC).

*** : Le 17 juin 1459, Ernest Zagrebcki, alors maire d'Arles, a déclaré la sécession de la ville d'Arles du MAO dans une déclaration :
« - Arles est et reste Provençale.
- Arles se retire dès maintenant du Marquisat.
- Arles reconnaît la Comtesse élue comme seule autorité.
- Les prochains impôts d’Arles ne seront pas reversés au Comté tant que la Marquise Hersende n’aura pas renoncé à son trône, et qu’elle ne se sera pas retirée au couvent pour réfléchir à ces responsabilités qu’elle a dédaignées.
- Aucune armée n’est plus tolérée dans les murs de notre Cité. Toute tentative de pénétration militaire sera repoussée par les valeureux défenseurs de notre ville.
- Un sondage de la population sera mis en place en les murs d’Arles afin de déterminer le futur de la Ville. »
La réponse à cette déclaration fut une levée de ban et deux révoltes des Arlésiens dont la deuxième mit le capitaine des armées provençales (Max de Belastor dict Max12) à la tête de la mairie.
Ernest Zagrebcki et sa compagne Manon Delmas dicte Manon_ issus du même parti politique (Honneur Intégrité pour une Provence Solidaire) que le précité capitaine ont participé à l'élection de la tête de liste (Force Idéal Ensemble Respect) adverse, actuelle Comtesse de Provence.

Liens Forum :

http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=11171
http://chateau-avignon.forumactif.info/t1987-statuts-du-marquisat-des-alpes-occidentales

13 juillet 1459

Citation :
La guerre en Berry, première partie

BOURGES (AAP) - La guerre fait rage dans le royaume de France. Deux semaines après l'invasion du Berry par la Touraine, puis par le Bourbonnais-Auvergne, l'Alliance du Ponant est passée à l'offensive en envoyant trois armées faire le siège de Chinon, village tourangeau.

L'AAP rapportait le 27 juin l'entrée en Berry de deux armées tourangelles et d'une armée menée par le capitaine Namaycush, portant l'étendard personnel de la reine. Le duc de Touraine, Llyr, justifiait alors l'invasion du Berry par la nécessité de remplacer le duc Georgepoilu, élu à la tête du gouvernement du Berry pour la deuxième fois cette année, mais sans reconnaissance royale. Dans sa déclaration de guerre, Llyr écrivait ainsi que «la Touraine [...] a donc pris sur elle de faire justice et de prendre en main l’outrage fait à la Couronne» et que la «guerre entreprise contre le Poilu n’est en aucun cas une guerre contre le Berry, mais une guerre contre la félonie».

Le chancelier de l'Alliance du Ponant, Datan, réagit rapidement en appelant les armées d'invasion à se retirer du Berry. Il mettait aussi en garde la Touraine et les provinces qui s'en prendraient au Berry contre des représailles du Ponant, déclarant que «les provinces amies du Berry, face à cette incursion illégitime, ont non seulement le droit mais même le devoir, de venir porter assistance au peuple [berrichon] dans la défense de ses instances et de lui permettre de trouver un régnant dans les conditions édictées par la Reyne, et nulle autre personne». Pendant ce temps, les responsables diplomatiques du Ponant et du Berry ratifiaient dans l'urgence le traité d'amitié prévu de longue date entre le duché et l'alliance.

Sur le terrain, le siège de Bourges commençait par un assaut dans la nuit du 28 au 29 juin, et plusieurs voyageurs furent occis en voulant entrer dans la capitale. Selon des informations venues du camp berrichon, le duc d'Aigurande Georgepoilu et la secrétaire d'état pour le Berry Astérie, combattant pour la défense de la capitale, auraient été gravement blessés. Le lendemain, les armées d'invasion quittèrent les faubourgs de Bourges pour aller annexer les mines berrichonnes. Selon Alleaume de Niraco, procureur et de facto porte-parole du gouvernement du Berry, cela en coûte plus de 7000 écus par semaine aux finances berrichonnes, qui doivent payer une partie du salaire des mineurs malgré que la Touraine bénéficie du produit des mines.

Deux jours plus tard, les armées tourangelles mettaient à nouveau le siège de Bourges, pendant que fusaient les déclarations les plus diverses. Ainsi, la Curia Regis, dans deux annonces datées respectivement du 29 et et du 30 juin, annonçait soutenir une guerre contre Georgepoilu, félon, mais prévenait qu'elle condamnerait avec fermeté toute atteinte à la population berrichonne. Dans la seconde déclaration, les grands officiers de la Couronne évoquaient brièvement le cas du vicomte Namaycush, capitaine d'une des armées d'invasion et porteur, depuis la croisade contre Genève, de l'étendard personnel de la reine Béatrice Ière : «Nous rappelons que le vicomte Namaycush est bien capitaine de la Reine mais qu'il n'est pas pour autant mandaté par elle dans les affaires berrichonnes. Ses actes n'engagent donc que les membres de son armée avec les conséquences que cela implique au regard des textes de lois applicables.» Le Limousin, lié au Berry par deux accords d'amitié – l'un signé en mai 1458 par Jakamer et Renlie, respectivement comte du Limousin et duc du Berry, le second signé il y a trois mois par le comte Arnaut de Malemort et le duc-régent Georgepoilu – a proposé ses services de médiation. À l'étranger, le Marquisat des Alpes Occidentales déclarait être choqué par l'intervention de la Touraine et soutenir le peuple berrichon.

En coulisses, le chancelier du Ponant rencontrait la Première Secrétaire d'État, Alandrisse. Cette dernière aurait notamment proposé au procureur berrichon, Alleaume, qui a repris dans les faits les rênes du gouvernement du Berry à un Georgepoilu convalescent, de monter sur le trône ducal en tant que régent reconnu par la Couronne.

Le 3 juillet, le duché du Bourbonnais-Auvergne est entré officiellement en guerre contre le duché du Berry, arguant non seulement de la non-reconnaissance royale et de la félonie de Georgepoilu, mais aussi de griefs plus anciens. Le duc du Bourbonnais-Auvergne évoque ainsi l'amitié entre le Berry et «des gredins tels l'infâme Nilas», et le bon accueil fait à ces derniers par le Berry. Le fait que le Bourbonnais ait déclaré la guerre au Berry, et non au seul félon Georgepoilu, a aussitôt été repris par le gouvernement, ce dernier arguant que, selon l'avis non contraignant de la Curia Regis, seule une guerre menée contre le régnant pourrait être légitime. Une armée auvergnate, les Bûcherons assoiffés commandée par Garcimore, entrait peu après en Berry.

Le 6 juillet, la duchesse de Bourgogne, Lenada, publiait une longue déclaration dans laquelle elle expliquait la position bourguignonne, favorable à la Touraine. Elle laissait entendre une participation armée du Grand Duché d'Occident à la guerre contre Georgepoilu. Dans le même temps paraissait une annonce de mobilisation générale en Bourgogne. Le Lyonnais-Dauphiné a quant à lui annoncé le soutenir l'intervention tourangelle.

C'est aussi mercredi 6 juillet qu'est arrivée une déclaration de la Couronne, une dizaine de jours après le début de l'offensive tourangelle, signée par la reine en personne. Si elle ne prend pas explicitement position sur le conflit en cours, elle appelle ses sujets «au dialogue, à la retenue et à la diplomatie», et déclare qu'elle ne veut pas «de guerre qui ne soit absolument nécessaire, ni ne [...] que d'autres la proclament en [son] nom, sauf à y avoir été explicitement autorisés par dérogation publique de pouvoir de notre part», précisant que seul le régent de France dispose d'une telle prérogative.

Assassinée le 8 juillet 1459, le reine laissait la gestion du royaume au Dauphin de France et régente Icie de Plantagenêt, nommée la veille, et au Grand Maître de France Dotch de Cassel. Le 9 juillet, ces dernières publiaient une déclaration commune dans laquelle elles demandaient une trêve, rappelant que seule une armée sous la bannière de France pourrait prétendre à rendre justice au nom de la reine. Elles enjoignaient aussi, une énième fois, Georgepoilu à abandonner le trône ducal, et demandaient à l'Alliance du Ponant de «ne pas céder aux provocations ni à la vengeance.»

Le papier avait par ailleurs la teneur d'un plan de sortie de crise. La régente et le Grand Maître de France proposaient qu'une armée de chaque camp porte la bannière royale et garantissent la paix en Berry, jusqu'à la tenue de nouvelles élections.

Le 12 juillet, la régente Icie précisait quelque peu sa position, précisant notamment que les attaques menées contre le duc illégitime Georgepoilu ne pouvaient en aucun cas être considérées comme visant le Berry dans son ensemble, et évoquant le fait que feue la reine n'aurait interdit à personne de destituer Georgepoilu. Elle ajoute que les guerres privées sont parfaitement légales, tant qu'elles ne s'en prennent pas au Domaine royal.

Ce dernier point sonne comme un écho aux paroles du duc du Bourbonnais-Auvergne, Tixlu. Il déclarait, le 10 juillet, que son duché menait la guerre au Berry pour mettre fin à ce qui représente, à ses yeux, une menace pour la sécurité de ses terres.

La guerre s'étend désormais sur le sol de la Touraine, à l'initiative de l'Alliance du Ponant. Dans la nuit du 11 au 12 juillet, trois armées ont attaqué la ville de Chinon, sans succès. Selon des sources internes au Ponant, d'autres troupes sont en marche contre la Touraine.

En Berry, les quatre armées de la coalition qui faisaient le siège de Bourges ont quitté le faubourg de la capitale. Elles étaient le 12 juillet sous les murs de Saint-Aignan, plus près de la Touraine.

Kartouche, pour l'AAP
Revenir en haut Aller en bas
 
Dépêches AAP à conserver - En vrac
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Idées en vrac !
» Demandes "en vrac" de la GEF (clos le 23/04/57)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne :: Le Donjon :: Base du donjon :: La Bibliothèque de l'Ordre :: Bureau des Bibliothécaires-
Sauter vers: