Du conflit Berry-France

Bon je sais que ce n'est pas à moi d'en parler.

Mais Victoire de Joncheray-Devirieux m'a déjà demandé plusieurs fois si nous allions nous joindre aux autres ordres français déjà mobilisés.

Elle n'arrive pas à la croiser. Enguerrand s'est retiré. Et elle me dit que Marie ne répond pas à ses missives.

Je serais pour y aller  . Le DR, le Royaume est menacé même si rien officiel par le volontariat.

Toute façon le chouineur que je suis va chez les moines

Je voudrais plutôt interpeler les chevaliers qui gèrent tout ça, pas lancer une mobilisation sauvage, ce n'est pas dans mes compétences.

Je suis là même si cela ne se voit pas.

Pour mobiliser il faut du monde, et nous savons déjà que la période estivale est la plus mauvaise saison pour le faire, nous avons déjà notre MDG qui s'est retiré chez les moines, et certains d'entre vous le seront également jusqu'à la fin juillet (pour l'instant)

en l'occurrence je ne mobiliserais pas l'ordre, surtout aprés la dernière débandade qui a bien fatigué tout le monde moi y compris.

Par contre si nous avons des volontaires je veux les noms et vos dispositions (on évite d'y aller sachant que si le conflit persiste il faudra ne pas être en retraite juillet & aout)

Arthur puisque tu t'es fait porte parole, c'est toi qui fait le décompte et me fait un rapport rapidement.

En parenthèse, le Haut Conseil ne se limite pas à Bess, Enguerrand et Marie.

Comme l'a déjà précisé Bess, le Haut Conseil ne souhaite pas mobiliser vu que la dernière campagne est encore récente.

Si vous voulez un conseil, refaites plutôt vos stocks de vivres et focalisez vous sur la défense du royaume. Laissez l'attaque à ceux qui déclarent des guerres sans les préparer.

Le problème c'est que nous revenons d'une mission qui a coûté cher à tout le monde... sauf la Couronne. A ce jour la Couronne ne lève pas le ban, ce qui veut dire qu'elle ne financera strictement rien, ou qu'elle promettra mais fournira le minimum. Pour l'instant il n'ait d'ailleurs fait mention de rien à ce sujet.

Donc il n'y aura pas de mobilisation.

Et juste pour rappel, Victoire n'est pas la Licorne, elle n'est pas non plus le GEF. Il serait bon de s'en souvenir, si elle a besoin de me trouver elle y arrive parfaitement.

Moi je peux être présent 2 / 3 semaines avant de partir chez les moines, mais bon officiellement comme l'a dit Bess rien est fait, mais je reste volontaire quoi qu'il arrive.

Je suis en à Sémur, que j'aiderai à défendre si nécessaire, mais comme je l'ai dit à divers autres endroits également, à l'heure actuelle s'il n'y a ni mobilisation de l'ordre, ni levée de ban, je ne me déplacerai pas.

Je suis au Mans, je peux donc vous rejoindre, n'ayant point été présent au moment de la dernière campagne... Et j'ai de quoi tenir un petit temps sur fonds propres. En attendant, je me promène sur les murs de la capitale mainoise.

Citation :

Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France et Empereur consort du Saint Empire Romain Germanique ;

Savoir faisons à tous présents et à venir que le conseil renégat du Berry ayant refusé de remettre sa reddition et que les tenants de l'indépendance s'échinent vainement à résister à l'autorité légitime de la Couronne de France, nous avons décidé de remercier les provinces voisines et féales en leur attribuant des terres arables en Berry ainsi que les fiefs qui se trouvent sur celles-ci.

Qu'ainsi toutes les terres à l'ouest de Châteauroux et Saint-Aignan (noeuds 140 et 145) sont attribuées à la Touraine.

Que toutes les terres au sud de Châteauroux (noeuds 211 et 212) sont attribuées au Limousin et à la Marche.

Que toutes les terres au sud de Bourges (noeuds 125 et 126) sont attribuées au Bourbonnais et à l'Auvergne.

Que toutes les terres à l'est de Bourges et de Sancerre (noeuds 111, 112 et 102) sont réservées à la Bourgognes si elle désire s'en saisir.

Qu'enfin toutes les terres entre Saint Aignan et Chateauroux et au nord de Sancerre (noeuds 108 et 392) sont attribuées à Orléans.

Par ailleurs nous rappelons comme il l'a été affirmé par mes prédécesseurs que tous les anoblissements effectués par des régnants berrichons illégitimes sont nuls et non avenus, au même titre que les spoliations qui ont eu lieu à l'encontre des nobles destitués par ces mêmes régnants illégitimes. Par conséquent la seule noblesse berrichonne reconnue est celle dûment enregistrée par la Hérauderie de France. Seuls les documents consignés et enregistrés en les locaux héraldique sis en la Chapelle Saint-Antoine-le-Petit, à Paris, font foi. Soit les mentions portées au Registre de la Hérauderie de Berry et les actes enregistrés dans le Registre des contreseings du Berry. Ceux-ci seront amendés et mis à jour dès que la nouvelle mouvance des fiefs tenus sera redéfinie.

Les personnes sur ce registre possédant légitimement des fiefs sur ces terres doivent dès réception d'un courrier de la hérauderie de France les invitant à le formuler, et sous délai de quinze jours (sauf cas de retraite) formuler leur serment vassalique par écrit à leur nouveau suzerain. A défaut, leurs fiefs seront confisqués et retourneront dans le giron de la province nouvellement en possession des fiefs.

Les personnes possédant des fiefs sur les terres restant berrichonnes doivent dès réception d'un courrier de la hérauderie de France les invitant à le formuler sous quinzaine (sauf cas de retraite) formuler leur détachement de la cause indépendantiste sous peine de voir leurs fiefs également confisqués et retourner dans le giron de la Province.

Donnée et scellée le 27e jour du mois d'août 1462.