[clos] Proposition de la Touraine

Bonjour, qu'en pensez-vous ?

albin. a écrit:

Citation :

De Nous, Sa Grâce Antonio Licors, Duc de Touraine,
A l'Ordre Royal de la Licorne & à ses représentants,

 
Paix et salutations.

 

Nous prenons la plume en ce jour car nous avons pour souhait d'entamer des discussions diplomatiques avec vous. A notre arrivée à la tête de la Touraine nous avons en effet constaté qu'aucun texte ne lie la Touraine et l'Ordre de la Licorne. Or, nous pensons que les deux parties auraient tout à gagner à s'entendre sur un texte, traité ou accord diplomatique, et à afficher ainsi une relation amicale, fiable et durable.

Nous disposons de plusieurs arguments et idées que nous sommes prêts à vous partager afin de recueillir votre avis pour éventuellement déboucher sur un futur accord.

 

Nous sommes disposés à vous recevoir en la Chancellerie de Touraine si vous le souhaitez, ou à nous déplacer jusqu'à Ryes si cela vous arrange, à la date qui vous sciera.

 

Bien à vous,

 



Rédigé, signé et scellé par le Duc de Touraine, en le Palais des Ducs de Touraine, le vingt-sixième jour du dernier mois de l'an 1462.

Je prépare une salle pour les discussions. Il faut au moins écouter ce qu'ils ont à dire.

J'ai nettoyé la salle d'ambassade des provinces, on peut le recevoir la bas donc.
J'envoie un courrier pour les inviter à venir, la garde les redirigera vers la bonne salle.

Lorsqu'il seront la, tu t'occuperas d'eux Ethan si tu as le temps ?

Merci Julios.
Je me charge de les accueillir

Euh... Ethan. Diplomate.
Il s'agit avant tout de voir ce qu'ils veulent et ont a offrir pour en discuter au Conseil.
Nous n'avons rien à gagner à nous mettre une province à dos.

Julios, ce Duc n'a rien à nous offrir.
Ils veut la garantie de l'assistance de la Licorne en tout lieu et toute heure.
Nous agissons pour le Royaume, pas pour ceux qui essayent de nous acheter.
Sauf à ce que je me trompe, la Licorne n'a jamais validé de tel traité, et je ne pense pas que le jour soit venu d'en valider un.
Quant à nous mettre une province à dos, ce n'est pas ici le cas, mais plutôt un duc de passage. Et il n'en a qu'après moi, pas après la Licorne.
Maintenant, si c'est l'ami d'un ami d'un frère ou d'une sœur lui ayant garanti notre aval, désolé mais en ce qui me concerne il n'a aucune primeur.

Je n'ai pas dit que nous devons accepter tout en bloc, juste de rester un minimum courtois.
En général, on écoute, on dit qu'on va en discuter puis on fait part du résultats des discussions.

Dans ce qu'il propose, tout n'est pas à jeter. C'est une négociation qu'il nous propose.

Sur un des points par exemple :
Les membres de la Licorne déjà présents sur place participent toujours si menace il y a.
Alors sans accepter l'obligation de participer sans conditions, j'aurais proposé une alternative : participation des membres sur place si pas de missions prioritaire pour l'Ordre avec l'accord au Haut Conseil et en contrepartie, ces aides sont à payer, au moins en ravitaillement, au mieux le salaire d'un soldat de l'ost.

Aucune contrainte pour nous vu qu'on peut refuser si nécessaire, et une amélioration par rapport à notre aide habituelle qui est bénévole.
Un autre avantage : au plus on aide dans les provinces, au plus on se fait connaître. La Licorne n'est plus aussi connu qu'avant, il faut aussi en tenir compte.

Se pince le nez, prend une grande respiration, puis parle enfin: "Frère Ethan, il y a une vraie marge entre faire valoir son point de vue et se montrer discourtois. Quand bien même on essayerait de nous "acheter", et ce n'est à mes yeux pas le cas ici, maintenir le dialogue permet de creuser plus profondément sur la taille de la "conspiration". On peut toujours opposer une fin de non-recevoir au terme de toute discussion, d'autant plus aisément que l'on n'a pas initié celle-ci. Or j'ai l'impression que dans ce cas, vous êtes allé à la rencontre du duc de Touraine avec la décision déjà prise de vous montrer sous votre pire jour. C'est peut-être un jeu pour vous, mais pas pour moi. Je sais mes absences, et combien celles-ci ne vous ont certainement pas aidé, mais je pense avoir encore assez de clairvoyance pour exposer un point de vue sensé. Ce que nous aurions pu "gagner" ici ? C'est bien clair, c'est entre autres éviter que le cas poitevin ne se reproduise, à savoir des membres privés de leurs fiefs, pour lesquels ils se sont battus, suite à des accidents de la politique du royaume. Certes nous avons tous ici toujours fait passé la Licorne avant notre vie politique provinciale ou royale - ce sans quoi j'aurais sans doute été comte de Flandres plus d'une fois - mais cela ne doit pas nous empêcher de considérer que ces autres investissements sont également de valeur. Sans des Licorneux à droite et à gauche, dans des conseils ducaux, des institutions royales, ou où sais-je encore, le Royaume serait en bien pire état que ce qu'il n'est aujourd'hui. C'est aussi penser à cela la diplomatie. Comme savoir qu'une proposition peut toujours être négociée, discutée, modifiée..."

Il avait parlé de façon un peu désordonnée, mais cela arrivait désormais parfois lorsque le vieux chevalier abordait des sujets qui lui tenaient à cœur.

Un imbécile, ça se manipule, ça se contourne, ça s'utilise, voila ce que j'en dis, pour ma part. Il est d'ailleurs plus simple de faire de la diplomatie avec des imbéciles qu'avec des esprits brillants. Et je parle d'expérience. Notez, d'autres en disent peut-être pareillement de moi... Petite tentative pour détendre une atmosphère qu'il n'avait pas peu contribué à tendre.

Quant au petit jeu de qui a commencé, il ne m'intéresse pas. Du tout. S'il s'était mis à danser la mauresque, vous ne l'auriez pas imité, si ? Question rhétorique, il imaginait mal son frère d'armes danser avec un duc. Avec une duchesse, par contre... Ce qui m'intéresse, même si je ne suis plus Grand Maistre, c'est le bon état de notre Ordre. Et ici on est peut-être passé à côté de l'opportunité de lui apporter quelque chose, à l'Ordre.

De toute façon, il est trop tard. Vous le savez, la Licorne ne désavoue pas les siens. Nous n'allons donc pas, du moins c'est mon avis, recontacter le duc de Touraine, et de ce fait donner l'impression que nous vous abandonnons. Nous ferons avec. Le Très Haut fasse que cet incident soit vite oublié... Et qu'il ne se reproduise plus.

Sans désavouer, le diplomate n'a pas non plus à décider à lui seul de la suite à donner à une demande de traité je trouve.
Il a écouté les demandes et proposition, nous les a rapporté et, même si nous connaissons sont avis, le Haut Conseil au complet devrait avoir à plancher la dessus.

En attendant, grâce à la "négociation", l'exemption d’impôts des Ordres Royaux (ou du moins, pour nous) dans cette province semble être remise en question.

L'exemption d'impôts n'avait finalement pas sauté. Son mouvement d'humeur étant passé puis j'ai un peu montré les crocs, même si j'ignore si sa menace était uniquement due au besoin d'extérioriser un mouvement d'humeur ou si il y avait une vraie volonté derrière.

Comme pour cette exemption que j'avais fait obtenir par harcèlement initiative (et en menaçant un peu de me barrer de Touraine pour le DR si ça ne finissait pas par passer ), je pourrai toujours progressivement tenter auprès des différents régnants tourangeaux de faire appliquer par décret ducaux d'autres choses si vous voulez. Sans prendre la place du diplomate, en Touraine, on peut compter sur mon influence même si elle n'est pas celle que pourrait avoir un politicien.

J'en prends bonne note, chevalier. Merci à vous.

Si vous avez quelques connaissances disponibles non loin de la Touraine (sait-on jamais), des renforts seraient le bienvenu vu les assauts de l'armée de Finam sur la capitale tourangelle. Falco est dans le lot. Il était bien discret ces derniers temps. Les défenseurs faiblissent et trop de monde est à l'Est.

Personnellement, j'ai été appelée pour la levée de ban mais Albin, qui est sur place, va me représenter tant qu'il n'est pas lui même doté de son fief de retraite. Il me l'a proposé d'initiative, ce qui est très aimable de sa part. Ensuite, il me faudra payer une compensation, mais bon, ça... Ce ne sont pas quelques centaines d'écus ou de sacs de maïs livrés à mon retour qui vont tenir les portes les prochaines nuits.

J'ai tenté de voir ce que je pouvais obtenir comme renfort par l'intermédiaire de ma fille, mais je ne sais si cela débouchera sur quelque chose...