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| [Archives] Accueil des nouveaux hommes d'armes (juin 1465) | |
| | Auteur | Message |
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Walan
Nombre de messages : 3217 Grade : Chevalier Date d'inscription : 31/08/2010
Feuille de personnage Nom: Walan de Meyrieux Rang de noblesse: Duc, Vicomte et cie Rôle/grade: Chevalier
| Sujet: [Archives] Accueil des nouveaux hommes d'armes (juin 1465) Sam 5 Aoû 2017 - 14:38 | |
| (HRP : afin de garder une archive du RP fait sur le forum officiel en cas de soucis, je copie à la suite les différents messages fait lors du RP "Accueil des nouveaux hommes d'armes (juin 1465)" Disponible à l'heure actuelle ici : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2341999 Et sur RPartage : http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=22223) - Walan a écrit:
- [Paris, porte Saint-Michel
17 juin 1465]
Sous le lourd soleil de juin, la porte Saint-Michel était toujours active et voyait passer bien du monde. Entre les nombreux chariots et charrettes entrant dans la ville pour ravitailler marchés, hostels ou palais, et parfois simplement pour rejoindre les quais et y transférer leur contenu, on voyait régulièrement passer dans l'autre sens divers étudiants des universités, bourgeois et nobles fuyant la ville, sa chaleur et ses odeurs pour rejoindre des domaines plus verts et aérés. Et au milieu du lot, on trouvait un chevalier. Chevalier, qui plus est, qui ne traversa la porte ni dans un sens ni dans l'autre, mais s'arrêta à la tour qui la protégeait pour y entrer. Il y était connu, évidemment, sans quoi l'un des soldats présents pour assurer la surveillance des lieux aurait poliment mais fermement refusé l'accès à l'intrus qui aurait tenté d'y pénétrer.
Une fois dans la tour, Walan, puisque c'était lui, examina brièvement les lieux. Servant de salle de garde, cet étage ne serait pas celui où aurait lieu la cérémonie, mais il était néanmoins de son rôle de Capitaine-Prévôt de l'Ordre de veiller à ce qu'il n'y ait aucune anomalie. Une fois satisfait de ce premier examen, le brun demanda à deux des gardes de transporter les grands plateaux de bois qui leur servaient de table dans la petite cour attenante à l'édifice et séparée d'un mur -et d'une large porte présentement fermée- du reste de la rue. Ladite cour ferait le lieu idéal pour la fin de la cérémonie, et ce d'autant plus une fois que les gardes auraient mené vers elle les domestiques encore en chemin avec leur chargement.
Ces premières consignes données, le pair monta à l'étage de la tour. Aucun noble ne résidant en permanence dans les lieux, cet étage ne servait pas d'appartements comme il était coutume mais de salle d'audience, cérémonie et autres circonstances nécessitant un minimum de calme ... et d'apparat. C'était donc là qu'aurait lieu la cérémonie, dans une certaine intimité rappelant un peu la "secrète" salle du chapitre de la forteresse de Ryès. Avant même d'arriver sur place, le chevalier avait envoyé ses instructions quant à la disposition des lieux, reproduisant en partie celle de son modèle. En partie seulement, car il fallait qu'il demeure des choses à découvrir lorsque l'on était enfin admis au Chapitre. Et aussi parce que reproduire une salle carrée dans une tour ronde n'était pas vraiment simple, de toute manière.
Le regard gris acier parcouru ainsi la pièce du regard pour vérifier que tout était conforme à ce qu'il avait demandé. D'abord les vastes tentures azur à la licorne d'argent, qui pendaient le long des murs avec zèle et application, puis l'estrade -pas bien haute à vrai dire, une simple marche- placée à l'opposé de l'entrée de la pièce. Sur l'estrade, une cathèdre flanquée d'un unique fauteuil, faisaient face à la salle. Deux longs bancs s'étendaient côte à côte devant l'estrade, suffisamment éloignés de celle-ci pour laisser un espace vide, et suffisamment éloignés l'un de l'autre pour ouvrir un passage. Satisfait de ce qu'il voyait, le brun monta un étage supplémentaire pour y rejoindre l'une des pièces réservées aux membres de l'ordre de passage et y revêtir les attributs de sa fonction. Lorsqu'il redescendit, collier autour du coup, mantel azur sur les épaules et gantelets sous un bras -il ne les mettrait qu'au dernier moment- le bruit dans la cour l'informa que les domestiques étaient arrivés et préparaient les tablées. Ne restait plus donc qu'à attendre l'arrivée, de plus en plus proche, des membres convoqués ... - Orthon a écrit:
- Paris ! Venir à Paris, c'est entrer dans un monde fourmillant, étourdissant pour le provinçial qu'était Orthon. Le Périgord-Angoumois était loin derrière lui. Les lacs, les forêts, la campagne verdoyante avaient disparu devant une capitale bruyante aux remparts énormes et aux rues largement encombrées. De tout le royaume arrivaient spécialités, richesses, tissus transportés par des charrettes tirées par huit boeufs ou par quatre chevaux robustes, généralement de trait. Les Percherons avoisinnaient les Boulonnais et les Ardennais.
Orthon était sur son fidèle Zéphyr. Les rues n'étaient pas très larges mais la populace était nombreuse. Il se demandait si parfois son cheval marchait où si c'était les grappes humaines qui le transportait. Les jambes d'Orthon touchaient souvent les épaules des gens. Au début il s'était excusé mais à la longue, il ne dit plus rien et forçait le passage dans les ruelles. C'était suivre le flux.
Il fut obligé de demander plusieurs fois où il pouvait trouver la porte Saint-Michel. Puis il découvrit l'édifice protégé par une haute tour. Il descendit de sa monture et s'avança vers les gardes au masque guerrier.
Bien le bonjour, je suis frère Orthon et j'ai reçu convocation afin de me présenter ici. Je ne sais si je suis en retard ou en avance car la circulation n'a pas été facile depuis que je suis arrivé à Paris.
Orthon attendit une réponse en regardant autour de lui et observant vers le sommet de la tour un faucon crécerelle et des choucas. - Malwyn a écrit:
- Le jour de la cérémonie était arrivée et habillé comme il se doit, je me rendis au lieu de rendez vous. Pour une fois, je n'arrivais pas en retard. Un regard sur l'adresse indiquée pour être sur que je n'étais pas au mauvais endroit, et je me rendis à la porte. Je souris en voyant Orthon qui était déjà là. Je le laissais parler aux gardes, et une fois fait, je le saluais.
- B'jour frère Orthon, ravi de vous voir.
Un regard sur les gardes.
- B'jour, Malwyn Nicholas Cooper, je suis attendue pour la cérémonie.
J'étais content de ne pas attendre tout seul. Je posais mon regard sur l'homme d'arme.
- La première cérémonie est toujours un peu angoissante, mais je vous promets, qu'on a tous manger à notre faim.
J'éclatais de rire. Autant passer le temps en s'amusant un peu. - Orthon a écrit:
- Orthon se tourna vers Malwyn.
Bonjour Frère Malwyn ! Content de vous voir, je me sens moins seul dit-il en souriant. J'espère que nous n'allons pas attendre longtemps même si je suis partagé entre appréhension et excitation.
Orthon regardait l'entrée de la tour, sûr de voir apparaître l'hôte des lieux. - Walan a écrit:
- Bien informés, les gardes laissèrent passer les deux hommes -tout comme les autres membres convoqués qui se présenteraient par la suite- et leur indiquèrent de ce rendre à l'étage ... où attendait impassiblement Walan.
Lorsqu'il les vit arriver, il les salua d'un signe de tête avant de prendre la parole.
Bienvenue en la tour Saint-Michel. Vous êtes les premiers, il vous faudra donc patienter un peu.
Lorsque le moment sera venu, les hommes d'armes iront se placer sur le banc de droite, et les membres du chapitre sur celui de gauche. Mais pour l'instant, nous allons attendre les autres.
Illustrant son discours, il pointa les deux bancs de sa main. |
| | | Walan
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Feuille de personnage Nom: Walan de Meyrieux Rang de noblesse: Duc, Vicomte et cie Rôle/grade: Chevalier
| Sujet: Re: [Archives] Accueil des nouveaux hommes d'armes (juin 1465) Sam 5 Aoû 2017 - 14:40 | |
| - Axel_baccard a écrit:
- Axel et Thib avait été convoquée pour une cérémonie a la Licorne.
Très cornélien comme choix... comment s'habiller!! Une cérémonie impliquait une belle tenue mais un ordre de chevalier... elle songea que nombre de chevalier s'était présentée devant elle en robe lors de la remise des médailles. Il ne devait rien y avoir d'interdit la dessus. La Précieuse s'apprêta donc comme à son habitude. Et accompagna son Géant. Elle salua avec discrétion les présents à son arrivée.
Le Bonjour messieurs - Boucanier a écrit:
- Boucanier n'aimait pas Paris et c'est presque a reculons qu'il arriva a la Tour
Saint Michel; ce n'etait pas la premiere fois qu'il venait en ce lieu mais le geant preferait la forteresse a Ryes là bas au village il avait ses habitudes et a l'auberge on connaissait ses gouts mais contre mauvaises fortunes il fit bon cœur , apres tout c'etait pour la bonne cause , encadrer et accueillir de nouveau membres ,et surtout on ne refuse pas une convocation .
il arriva dans la salle juste au moment ou le Chevalier Walan donnait des explications a un petit groupe ,il s'approcha d'eux ;
bonjour Chevalier !bonjour sœur ! bonjour Freres ! comment allez vous? il est dur de circuler dans ces rues ! content d'etre arrivé !
sans attendre il alla poser sa grande carcasse sur un banc le temps que la ceremonie commence - Gauvin. a écrit:
- Gauvin avait reçu ça convocation également. Il calcula le temps qu'il lui faudra pour arriver à Paris à la bonne date et à la bonne heure. L'Errant c'était allégé pour le trajet et la cérémonie. Seul sa cuirasse d'acier était la pour le protéger, celle ci était posée sur un gambison sans manche. Sa cape d'Errant sur les épaules, son épée sur son flanc gauche. Il arriva en vue de la Tour Saint Michel sur son destrier. Il mis pied à terre et guida sa monture par la bride jusqu'aux écuries. Il salua les gardes en faction avant de monter dans la salle ou allait se tenir la cérémonie.
En entrant il remarqua qu'il y avait presque toutes les nouvelles recrues. Il salua alors tout le monde présent:
Bonjour Chevalier, bonjour mes frères! Bonjour ma soeur.
L'Errant était souriant. - Edouard_de_noireterr a écrit:
- Pour lui ça ne faisait pas loin, ces appartements étant au Louvre. Le bâtard souriant, avait traversé Paris fourmillante, Paris dont il était viscéralement amoureux, cette ville chaude et lascive qui s'offrait à qui savait la cueillir.
Habillé chichement comme à son habitude, il tenait sa convocation en main et entra doucement dans la salle où la réunion devait avoir lieu. Il n'était pas en retard, c'était déjà cela. ça aurait été un comble, il devait sans doute être celui qui habitait le plus près.
Sourire aux lèvres, mais très concentré il hocha la tête pour saluer les présents.
Bonjour à tous, Je suis Edouard, nouvel homme d'armes.
Pas la peine de balancer sa flopée de nom. - Karyaan a écrit:
- Toute de noire vêtue, des bottes ferrées à la légère cape qui drape ses épaules, la capuche recouvrant aux trois quarts son visage, la Sombre se présenta à la Tour Saint Michel comme le Haut Conseil l'avait demandé.
Elle montra "patte blanche" pour entrer, même si, à force, on finissait par reconnaître son style et sa silhouette. Mais bon, sont pas fous non plus les gardes. Ils ne laissent pas entrer encapuchonnée comme ça sans vérification.
Ci-fait, elle suivit le chemin qui mène à la salle où la cérémonie devait avoir lieu. Entrant, sa senestre fit glisser le fin tissu recouvrant son visage et découvrit un minois d'opale aux yeux de brume, encadré par une tignasse noir de jais.
Mes hommages...
Saluant tout le monde à la volé, elle alla poser son fondement près de son confrère cavalier à la stature toujours aussi imposante, lui murmurant.
Tu as l'air bougon mon frère. Comment se porte ta dame ? - Thiberian a écrit:
- Paris...Ce qu'il pouvait détester cette ville !
Bien sur, il aimait servir la couronne, malgré une entente parfois chaotique avec elle, il était passé de féodaliste convaincu et donc presque indépendantiste à une certaine époque, à royaliste reconnaissant et conscient du progrès qui s'opérait...Et il montrait sa reconnaissance en servant, car les actes sont aux mots ce que la levrette est au missionnaire : c'est mieux quoi !
Mais Paris c'était quand même beaucoup lui demander...Entre les clodos le long des rues, les caniveau dégueulasses, les gens qui jetaient leurs sceaux d'immondices par les fenêtre et la ville entière qui sentait ce curieux mélange de gerbe, de pisse et de foutre...Que du bonheur ! Si on l'avait informé à ce moment là que Paris deviendrait une référence en terme de romantisme et la ville la visitée du monde il se serait marré à gorge déployée.
Mais les aléas du service sont ainsi, et sans cela il n'aurait pas la même saveur...Ni odeur dans le cas présent. Et heureusement, il ne faudrait pas entrer dans la ville mais s'arrêter aux portes !
Il arriva donc à la porte Saint Michel avec sa femme, elle se débrouillera surement très bien pour décrire sa propre tenue donc je fais l’égoïste et puis zut ! L'Impétueux avait mis une tenue qu'il affectionnait particulièrement pour les cérémonie car elle affichait avec classe un air martial et le fait d'être un homme d'arme depuis toujours et chef de guerre depuis tant d'années, était tellement ancré en lui que cela faisait vraiment partie intégrante de son identité aujourd'hui.
Il avait donc révêtu un doublet armant bordeaux de soie sauvage cousue de fil d'or sur lequel il avait passé une superbe cuirasse gothique d'acier au polissage si parfait qu'il pouvait se raser la barbe devant, les bordures étaient renforcées de laiton du plus bel effet le long desquels chaque rivet était marqué d'une tête de loup. Il portait avec ceci des chausses noires très simples mais très peu visibles à cause des bottes de cavalerie de couleur camel qui lui remontaient jusqu'à mi-cuisse. Il avait retiré les tassettes la cuirasse, si bien que ses armoiries cousues à même ses chausses au niveau de la cuisse droite apparaissait complètement. Et pour les cheveux pas de fanfreluche, il avait opté pour le plus austère et pragmatique des catogan de guerrier. Le baudrier était de cuir ouvragé de motifs floraux, mais l'épée quant à elle était d'une élégante simplicité, un pommeau français et une garde incurvée garnies de quillons si pointus qu'ils en devenaient des armes à eux seuls...Ancien maître d'arme il détestait les armes d'apparat au plus haut point !
Une fois devant la porte, ils furent informés par les gardes du lieu de la cérémonie et ils gravirent donc les marches dans la tour...Et il dut bien admettre que la vue de Paris depuis les meurtrières était loin d'être dégueu ! La pensée que Paris puisse être une femme dicte "belle de loin mais loin d'être belle" fit naître l'ombre d'un rictus moqueur sur ses lèvres mais il le réprima avant d'entrer dans la salle de cérémonie. Quand ils entrèrent ils virent que certains étaient déjà là et que Walan attendait de façon impassible, immobile, imperturbale...Bref de façon Walan quoi !
En s'approchant et après que sa femme eut salué l'assemblée il ajouta :
Bonjour mes frères...Et ma sœur.
Ajouta t-il après avoir aperçu Karyaan. - Walan a écrit:
- Saluant d'un signe les membres au fur et à mesure de leur arrivée, Walan attendit que chacun fut présent avant de refermer la salle et de faire signe à ceux qui n'étaient pas encore installés de le faire, en répétant sa consigne : un banc pour les hommes d'armes, l'autre pour le chapitre. Il patienta quelques instants à nouveau, puis traversa la salle pour rejoindre l'estrade.
Toujours en silence, il se plaça devant le sobre fauteuil de bois, à la droite de la cathèdre, et observa chacun des présents un par un. Puis il s'exprima, puisque c'était à lui de le faire pour le moment.
Pour bien des raisons, notre réunion d'aujourd'hui n'est pas habituelle.
Nous ne sommes pas en la salle du chapitre de Ryès, il ne s'agit pas d'une cérémonie d'intronisation, et les hommes et femmes d'armes sont présents. Si ces derniers sont là, c'est car ils seront au centre de cette réunion. Quant à la cérémonie d'intronisation, elle viendra prochainement, mais pas ce jour.
Pour autant que je me souvienne, l'Ordre n'a jamais accueilli ses nouveaux impétrants de la sorte. Mais d'un autre côté, les impétrants n'ont pas pour habitude d'arriver aussi nombreux en si peu de temps, et sont généralement intégrés un par un au fil de l'eau.
Se tournant légèrement vers lesdits hommes et femmes d'armes, le brun s'adressa à eux plus particulièrement.
Voici quelques semaines que vous avez été admis comme impétrants de l'Ordre. Il est plus que temps de vous préciser ce que cela signifie pour vous.
Durant cette période, idéalement brève, vous allez devoir faire vos preuves et montrer que vous êtes prêts à vous engager sur le long chemin de la chevalerie. Cela passera bien sûr par la participation à nos mobilisations et à la vie de l'ordre, mais aussi et surtout par la découverte de vos aptitudes et motivations. La découverte par les membres du Chapitre, bien entendu, mais peut-être aussi en partie par vous même. Vous aurez aussi à faire face à vos premières difficultés et à vos premiers choix, et de ceux-ci dépendront votre futur dans l'Ordre et votre intégration au sein de son Chapitre comme membres pleins et entiers.
Ces choix, vous devrez les faire seuls, car ils sont propres à chacun. Mais vous pourrez compter sur l'ensemble de vos frères et sœurs pour vous aider à les faire de manière éclairée. Et parmi eux, l'un en particulier vous aidera à mieux comprendre notre fonctionnement et répondra à vos questions : votre parrain.
Ou marraine, ajouta-t-il avec un furtif sourire.
Ramenant le regard sur l'autre banc, il continua.
Tous les membres du chapitre présents ont fait leur preuves envers la Licorne. Tous en connaissent les us et coutumes, mais aussi les épreuves ...
Donnant l'impression de sauter du coq à l'âne, le chevalier annonça soudain.
Femme d'Armes Axel. Devant moi je te prie. - Ysalis. a écrit:
- En retard..
Comment ne pouvait-elle ne pas l' être en venant de la lointaine Armagnac, là où quelques jours encore, elle voguait sur les routes pour escorter la famille et participer à une bonne reprise de mairie. S' en étaient suivie les traditionnels bûchers de joie qui malheureusement, n' était pas loin de parfumer les ruelles du village de cette même odeur qui règne dans quelques cours parisiennes, en sus d' une cousine qui aurait dû s' abstenir de cette vision, cherchant après sa cadette réconfort et réponse à ses questions.
Tout pour rendre maussade la jeune fille, n' arrangeant rien à sa mine austère qu' elle affichait, bien malgré elle, au reste des présents quand elle put rejoindre la salle. L' un de ses frères siégeait et déjà, entonnait quelques sages paroles, sans qu' elle ne sache que c' était ce même Chevalier qui, auparavant, lui confirmait son premier pas dans l' Ordre. - Axel_baccard a écrit:
- Petit sursaut de la Blonde lorsqu'elle comprit que la femme d'arme Axel que Walan tutoyait c'était elle...
Walan peut donc tutoyer pour de vrai ! Passé la surprise, la Précieuse se leva non sans avoir une dernière fois serré la main du Géant. Elle savait pertinament qu'elle était le maillon faible du banc et craignait que la tribu ainsi unifiée ait voté son éviction et eteigne son flambeau ( * pardon à tous...) . Axel ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire... Elle s'avança un léger sourire aux lèvres et s'inclina arrivée devant Walan.
Me voici.
Pas un mot de plus de toute manière elle n'avait toujours pas compris comment s'adresser à chacun. Elle qui vivait selon l'étiquette depuis son enfance se sentait un peu perdue par le manque de clarté de l'étiquette chez les chevaliers. - Walan a écrit:
- Silencieux, sans pour autant avoir une mine particulièrement sévère ou austère -en fait il y avait même l'ombre d'une lueur bienveillante dans son regard-, le brun attendit que se présente la dauphinoise.
La Licorne a compté nombre de femmes valeureuses en ses rangs, occupant toutes les fonctions possibles, et en compte toujours. L'Ordre attend d'elles autant que pour tout autre, mais elles peuvent avoir à faire face à des choix plus difficiles encore que ceux des hommes.
Pour s'être marié à l'une desdites femmes, le chevalier en savait quelque chose.
Pour te guider dans l'ordre, le Haut Conseil te confie à l'une d'elle, en la personne de Karyaan. Elle pourra t'aider aussi bien à apprendre la vie militaire que les traditions propres à l'Ordre.
Indiquant Karyaan d'un petit geste de la main -étant la seule femme du Chapitre présente, l'identifier n'était cela dit pas bien dur-, il invita la paire à se réunir puis à se placer derrière les bancs, restant silencieux le tant de la manœuvre. Il comptait plus ou moins sur le fait que chaque paire nouvellement créée commencerait ainsi à nouer de premiers liens à voix basse, tandis que se poursuivait la cérémonie.
Puis il passa à l'impétrant suivant.
Homme d'armes Orthon, à ton tour de te présenter. |
| | | Walan
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Feuille de personnage Nom: Walan de Meyrieux Rang de noblesse: Duc, Vicomte et cie Rôle/grade: Chevalier
| Sujet: Re: [Archives] Accueil des nouveaux hommes d'armes (juin 1465) Sam 5 Aoû 2017 - 14:42 | |
| - Orthon a écrit:
- Son nom résonna dans la grande salle. Orthon sortit des rangs en faisant quelques pas en direction du frère capitaine. Il ne s'attendait pas à être appelé aussi rapidement. Ce n'est pas décontenancé qu'il s'avança mais il sentait son coeur cogner dans sa poitrine.
Le regard gris acier de Messire Walan semblait le sonder. Ne pas trébucher en allant à lui, rester droit, non par bravade mais montrer qu'un licorneux sait se faire à toute situation. Orthon rejoignit l'estrade sans y monter. Il avait encore à l'oreille les paroles prononcées à l'égard de soeur Axel. Il entamait donc un chemin d'épreuves ou d'initiation avant de mériter l'appartenance à l'ordre royal de la Licorne. Il avait un pied, il se devait d'écouter ses pairs et suivre l'enseignement de son futur parrain , il se devait de ne pas le décevoir et appartenir dans le futur au premier ordre à avoir reçu la reconnaissance officielle de la Couronne.
Orthon salua le frère capitaine en penchant sa tête vers le sol. Sa nuque était moite de sueur par la crainte de mal faire en se présentant.
Frère Orthon, à vos ordres ! - Kami. a écrit:
- Arrivé tout juste avant le discours inaugural de Walan, Kantin alla se placer du côté des errants tout en saluant d'un signe de tête ses Frères et Soeurs.
L'heure était arrivée pour les hommes et femmes d'armes de faire officiellement leur entrée dans l'ordre. En voila une journée des plus importantes ! - Walan a écrit:
- A nouveaux, le brun observa en silence l'homme d'armes se placer devant l'estrade. Et à nouveau il s'exprima calmement.
L'Ordre accepte dans ses rangs des novices autant que les vétérans de plusieurs guerres. Car ce qu'il juge au moment d'accepter une candidature n'est pas l'expérience, mais la motivation et les aspirations. Et car c'est au sein de l'ordre que l'on demande de faire ses preuves, qu'importe son passé.
Cette fois, c'est vers Gauvin que le brun fit un petit signe.
Pour t'accompagner dans l'ordre, le Haut Conseil te confie à l'un de ses membres connaissant cela très bien : Gauvin.
Et à nouveau, il attendit que se forme la paire pour poursuivre.
Homme d'armes Edouard, c'est à toi de te lever. - Edouard_de_noireterr a écrit:
- Et le frère Edouard se leva donc, un sourire timide aux lèvres. Il était content de ne pas avoir été le premier à être appelé, ainsi il avait pu voir comment les autres avaient agi, et avait copié leur attitude.
Arrivé devant l'homme qui l'avait appelé, il salua bien bas, respectueux et un peu inquiet.
Je suis prêt. - Walan a écrit:
- Sans surprise désormais, le chevalier adressa le même regard silencieux à l'homme d'armes tandis qu'il se présentait devant l'estrade.
Au sein de la Licorne, la naissance n'a aucune importance. Seul le mérite demeure lorsqu'il s'agit de progresser en son sein, et la fraternité s'y fait avec les épreuves et le sang versé en commun, plutôt que celui donné à la naissance.
Lorsqu'il tendit la main, ce fut cette fois en direction de Kantin.
Pour t'éclairer jusqu'à ce que tu sois un frère parmi d'autres frères, le Haut Conseil a désigné Kantin.
Et encore une fois, il attendit que se forme la paire pour poursuivre.
Homme d'armes Thiberian.
Il n'avait même plus vraiment besoin d'en dire plus. - Thiberian a écrit:
- Sa femme fut la première appelée, ainsi la galanterie des chevaliers n'était point une légende.
Elle reçut ses recommandations ainsi que le nom de sa marraine, ses frères d'armes suivirent naturellement, recevant chaque fois et les recommandations, et le parrain sensé les guider sur la difficile voie de la chevalerie.
Cette fois ce fut son tour d'être appelé, il se leva donc, réprimant un grognement alors que son genou craqua légèrement, il était plus que temps de retrouver sa jeunesse la situation en attestait ! Il se dressa donc de sa haute stature et regarda en face l'homme qu'il voyait comme un mentor depuis ses plus jeunes années, répondant d'un simple :
Capitaine-Prévôt. - Guillaume_de_jeneffe a écrit:
- Tandis que les préparatifs avaient battu leur plein, le Grand Maistre avait choisi l'isolement. Tandis que le chevalier Prévôt avait fait sa tournée d'inspection, le Grand Maistre s'était recueilli dans ses pensées. Tandis que les valets charriaient les plats et boissons, le Grand Maistre avait pensé à sa mission, encore et toujours. Tandis que ses frères et sœurs d'armes avaient peu à peu gagné leurs sièges, le Grand Maistre s'était laissé envahir par ses doutes. Pour la seconde fois de son existence, il avait un Ordre à diriger. Mais alors qu'il en avait, bien des années plus tôt, hérité en pleine vigueur, impliqué dans toutes, ou presque, les institutions du royaume, compté des Grands Officiers et des Pairs à ne, presque, plus savoir qu'en faire, il en allait tout autrement en ces jours. Sans jamais parvenir, ni vraiment essayer, à dire le vrai, à chasser l'idée que la responsabilité reposait sur lui, il avait passé en revue des projets initiés, et échoués, des espoirs suscités, et déçus. L'enthousiasme des jeunes, toujours, le maintenait en vie. Mais, il le pensait aussi, les usait tous. Il était en quelque sorte la sangsue de la Licorne. Non celui qui la réveillait, mais celui qui en faisait chaque jour un peu plus un être chétif et menacé. Par trois fois il abattit son poing sur un mur de pierre, se l'ouvrant, sanglant. Dans la solitude des combles de la tour, habité par les seuls pigeons, qu'il avait atteinte par d'épuisants exercices de varappe, il se reprochait ses échecs. Mais bientôt les sons se turent, avant que de reprendre, comme pour lui faire comprendre que désormais, c'était lui que l'on attendait.
Il descendit alors de son nid, plus aisément qu'il n'y était monté. Il enfila sa noire vesture, assura sur ses épaules son collier d'or et sa cape d'azur, resserra à s'en compresser les hanches son baudrier parti Licorne et lion des Flandres. Et enfin, survolant les marches trois à trois, il aboutit, le franc sourire aux lèvres, dans la salle. En un instant, il en acquit la certitude. Il avait eu raison de confier cela, aussi, à Walan. La salle reflétait, autant que faire se pouvait, et avec les nuances nécessaires, la salle du Chapitre. Trop peu peuplée, sans doute, mais cela était aussi un défi qu'il tentait, maladroitement, de relever. Avant de faire encore un pas, il porta son regard sur chacun des présents. Puis le fixa sur celui du Meyrieux, qu'il remercia d'un sourire soulagé et d'un mouvement du chef. À grandes enjambées, ensuite, il alla sur la cathèdre, où il s'assit en une volte qui fit voler l'étendard qui d'habitude couvrait ses pas.
Où il écouta les paroles du Lyonnais – oui, oui, ceci est bien une antidatation de RP, vous ne rêvez pas ! – auxquelles il acquiesça dans un sourire. Et se plongea dans la cérémonie, chassant pour un temps ses réflexions, pensées, craintes et doutes. - Walan a écrit:
- Le regard que posa le brun sur Thiberian fut tout aussi silencieux que les précédents. Mais l'ombre de l'esquisse d'un sourire sembla flotter fugacement. Après tout, cela faisait bien longtemps qu'ils se connaissaient, et avec un parcours étonnamment similaire, quoique temporellement légèrement décalé.
Ni l'expérience, ni la naissance ne comptent lorsque l'on entre à la Licorne. Et les titres pas davantage. Certains impétrants ne le supportent pas, car ils n'apprécient pas de se voir entraînés ou sermonnés par des roturiers quand eux-mêmes sont nobles depuis tant d'années. Mais du prince au paysan, tous ont commencé, ou recommencé, au bas de l'échelle en intégrant l'Ordre. Car cela forge aussi bien la fraternité que l'humilité que l'on attend du chevalier.
Cette fois, la main du chevalier ne se dirigea pas vers le banc, mais à son côté, sur l'estrade, pour désigner la cathèdre et surtout le Grand Maître assis dessus. En conséquence, il faudrait attendre un peu pour que puisse se former la paire, puisque les deux membres du Haut Conseil ne descendraient pas de l'estrade pour l'instant.
Pour t'aider à affronter ceci, et le reste, le Haut Conseil te confie au Grand Maître de l'Ordre, Guillaume.
Une pause, encore, puis le brun appela pour l'avant dernière fois.
Femme d'armes Ysalis, c'est à toi de venir. - Ysalis. a écrit:
- Les noms s' égrainent entre les lèvres du Meyrieux, révélant les frères et sœurs d' armes d' une famille choisie qui l' autorisait là, à faire un pas de plus vers elle. Combien était-ils ? Était-ce là toute la Licorne ? Ces visages présents, bien moins que son propre sang. Elle-même n' aimant guère être observée, les émeraudes se détournent avant qu' elle ne soit enfin appelée.
À quelle sauce serait-elle mangée ?
La petite silhouette se dresse pour rejoindre le devant de l' estrade, les bottes claquant légèrement à chaque pas qu' elle fait, la menant vers les deux chevaliers. Elle leur sourit, ce petit étirement de ses charnues toujours discrètes, l' opalescent minois s' inclinant avec déférence. " Capitaine, Maistre. " |
| | | Walan
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Feuille de personnage Nom: Walan de Meyrieux Rang de noblesse: Duc, Vicomte et cie Rôle/grade: Chevalier
| Sujet: Re: [Archives] Accueil des nouveaux hommes d'armes (juin 1465) Sam 5 Aoû 2017 - 14:42 | |
| - Walan a écrit:
- Toujours ce petit rituel avant de prendre la parole. Était-ce pour donner de la solennité ? Pour réfléchir à ce qu'il allait dire ? Pour laisser les impétrants s'angoisser un peu ? A l'expression qu'arborait Sans Repos, bien en peine aurait été celui voulant le deviner.
Tous les caractères ne sont pas fait pour l'Ordre, car il demande patiente, abnégation et sacrifice. Mais flegmatiques comme impulsifs, exubérants comme discrets, tous peuvent tenter, car le chemin vers la chevalerie passe aussi par soi-même et la manière dont on s'affronte face à un miroir fait partie des épreuves.
Cette fois, la main ne désigna personne. Elle s'éleva juste pour toucher le torse du chevalier.
Pour te guider, c'est moi que le Haut Conseil a désigné.
Rompant brièvement avec son rôle de maître de cérémonie, le brun esquissa un fugace sourire à l'attention de sa filleule en lui faisant signe de patienter quelque peu, tout comme Thiberian, avant de pouvoir la rejoindre. Puis le masque revint, si rapidement qu'on aurait pu croire qu'il n'était jamais parti, et le dernier nom fut prononcer.
Femme d'armes Aylice, tu seras la dernière à t'avancer ce jour. - Walan a écrit:
- Lorsque la femme d'armes parut devant l'estrade, le brun reprit une dernière fois la parole.
La Licorne ne demande pas que des meneurs naturels. Mais chacun doit être prêt, le moment venu, de se porter en avant et de guider les autres, qu'ils soient ses frères d'armes ou des étrangers à l'ordre.
Se redirigeant vers le banc du chapitre, la main du chevalier se pointa une dernière fois.
Pour t'accompagner, le Haut Conseil a désigné Malwyn.
Patientant pour que l'ultime paire se forme, Walan conclut alors.
Chaque nouvel impétrant s'est vu confié à la charge d'un parrain. Il est temps désormais que cette cérémonie se termine, et que nous sortions pour fêter autrement ces arrivées.
Mais avant cela, il demeure trois mots à dire. Trois mots qui lient l'ordre, ses membres, ses valeurs. Justice ! Honneur ! Bravoure !
Quelques instants -et reprises de ses derniers mots par les autres- plus tard, et Sans Repos descendait de l'estrade pour inviter chacun à se rendre à son rythme dans la cour, où les domestiques avaient copieusement garni les tables de victuailles et boissons. - Orthon a écrit:
- La cérémonie semblant terminer, Orthon suivit le frère capitaine en criant à son tour:
Justice ! Honneur ! Bravoure !
Puis il s'adressa à son parrain.
Frère Gauvin, je suis content du choix du capitaine. Je ferai de mon mieux pour t'écouter et ainsi marcher fièrement sur les routes du royaume sous l'étendard de notre ordre.
Suivant ensuite les frères et les soeurs, Orthon se dirigea vers la cour où il aperçut rapidement de la bonne pitance. - Aylice a écrit:
- Aylice e etait entrée le plus discretement possible dans la salle....Elle venait d'arriver a Paris après
un long et fatiguant voyage...En effet depuis quelques temps, elle n'était pas au mieux de sa forme Aylice s'etait preparé avec soin et avait reussi a discipliner ses longues boucles blondes . C'était la premiere fois qu'elle assistait a une telle cérémonie Ne sachant ce qu'elle devait faire et avouons le un peu intimidée, elle chercha du regard Malwyn En entendant son nom elle s'approcha de l'estrade ou l'attendait Walan - Malwyn a écrit:
- La cérémonie se déroulait sans encombre, les nouveaux défilaient devant l'estrade et arriva enfin le tour de ma compagne. Je me levais quand le capitaine prononça mon nom et je la rejoignis. J'était très fier d'elle.
- Aylice, je suis ravi d'être ton parrain, je ferais de mon mieux pour te guider au sein de la forteresse et te mener vers les sommets.
La cérémonie se termina. Je répétais avec les autres :
Justice ! Honneur ! Bravoure ! - Aylice a écrit:
- Aylice regarda , avec émotion , son compagnon Malwyn s'approcher d'elle.Elle lui sourit...
C'est moi qui suis ravie et très fière d'etre ta filleule et je ferai tout pour qu'a aucun moment tu ne sois déçu
Aylice joignit alors sa voix a celles de ses soeurs et freres
Justice ! Honneur ! Bravoure ! - Orthon a écrit:
- Orthon, s'approcha du buffet. Cochonaille et bons crus étaient disposés autour de grosses miches et autres bonnes choses. Ca fleurait bon les terroirs des régions du royaume. Il prit un verre d'une main et de l'autre une tartine de pâté de campagne où se trouvaient de petites rondelles de cornichons.
Ma foi, ce verre de vin est de très bonne qualité et ce pâté a du goût. dit-il en faisant disparaître en deux coups de dents la tartine.
Puis il se retourna.
Je lève mon verre à notre Grand Maître, à mon parrain et bien sûr à vous mes soeurs et frères ! Je loue Notre Seigneur d'être à vos côtés. J'espère que nos rangs vont s'agrandir et que notre étendard se trouve toujours sur les chemins du royaume et fasse de l'ombre sur l'ennemi ! |
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