Bretagne

Parce que je crains qu'on ait des choses à dire prochainement ...

Citation :

ON Y EST

Nous, Lemerco de Montfort-Toxandrie, Grand-Duc de Bretagne V3.1

A tous ceux qui liront, ou se feront lire la présente annonce, ici comme ailleurs,

En réponse à l'annonce du Roy de France datant du 6 juin, hier :
- prenons bonne note de votre déclaration de guerre et vos projets d'invasion pour "vous rendre justice"
- la Bretagne entre en guerre contre le Royaume de France donc, après l'échec des discussions en Provence.

Un bateau français a effectivement coulé durant les discussions.
Le Roy de France nous a demandé de couler le navire breton impliqué, sans aucune forme de procès, sans aucune enquête, coupable à ses yeux.
J'ai eu beau expliqué qu'un Etat de Droit ne condamne pas les personnes sans preuve de culpabilité, que cela nécessite à minima d'enquêter, comme pour la destruction de la crypte de feue Keyfeya pour ne citer que ce cas, rien n'y fait.

Il reste sur son caprice, et me demande de m'asseoir sur la présomption d'innocence en tuant une personne, qui ca se trouve, s'est juste défendu.
Bien. Qu'il aille donc couler la bretonne lui-même, puisqu'il est si fort.

Or donc, il déclare la guerre, parce qu'à ses yeux, une bretonne c'est la Bretagne! Donc quand des français brigandent entre Nantes et Rieux, c'est la France qui attaque la Bretagne, si je suis bien le raisonnement.

On va loin, comme ça.


Contrairement au Roy de France, je respecte sa Souverainneté. Je ne vais pas m'abaisser à implorer, supplier, ou menacer son peuple pour qu'il le renverse.
Contrairement à ce triste Sire, je respecte le choix des urnes, et m'efforce à dialoguer avec mes homologues.
J'en ai trouvé par le passé, des terrains d'entente, avec Angélyque, sa mère, et c'est ce qui a permis d'avoir le Traité de Reconnaissance des Noblesses.
J'en ai trouvé par le passé, des terrains d'entente, avec la l'Amirauté française, pour des collaborations entre nos deux marines.

Cette fois, j'ai failli, le dialogue est impossible avec lui.

Aux bretons, choix vous est donc offert.
Vous avez, en mon sens, trois possibilités qui s'offrent à vous.
- vous pouvez céder au chantage du Roy de France, et vous saisir du vote de défiance pour me déloger du trône de Bretagne, et retrouver ainsi, la paix. Une paix qui aura certainement un goût de soumission.
- vous pouvez estimer que j'ai fauté, en faisant abstraction de la demande du roi, et vous saisir du vote de défiance, pour me démettre de mes fonctions. La régence et le nouveau GD auront alors la lourde tache de rattraper mes bourdes.
- vous pouvez enfin envoyer se faire foutre ce petit Mossieur qui s'est acheté sa Couronne et vous battre pour votre liberté et votre Souveraineté.

Vous avez manifestement, dix jours pour faire votre choix.

Le mien est fait.

E Naoned,
D'ar Sul 7 a viz Mezheven 1468*

Lemerco, GDV3.1

Citation :

C'est là que tout a commencé, que ça se termine.

Avranches, Avranches, morne ville
Comme un escargot qui se recroqueville,
Dans ton port de bois, de pierres, de métaux,
Les épaves se mêlaient aux puissants bateaux.
D'un côté c'est la Bretagne, et de l'autre la France !
Choc absent ! des anti-héros trompait l'espérance
Tu désertais, guerre, et le monde était las.

De nous, Lemerco de Montfort-Toxandrie, Grand-Duc de Bretagne,
A vous, Guillaume de la Mirandole, Roy des francs,
Aux comtes et ducs des provinces françaises,
Aux français et bretons qui liront,

Ce matin, nous sommes arrivés à Avranches, par terre et par mer.
Nous n’y avons trouvé guère plus que des soldats retranchés dans leurs murs, et des épaves sur les flots.
Un sentiment étrange m’a saisi. Comme si du jour au lendemain, toute envie de guerre m’avait quitté.
J’adresse donc ce courrier, en ce matin brumeux.

Comme vous avez pu le voir, le peuple de Bretagne est fier. Les bretons sont prêts à se battre jusqu’au dernier pour lutter contre tout envahisseur qui viendrait sur ses terres. Les bretons n’ont pas cédé à votre revendication qui consiste à me démettre de ses fonctions, pas plus qu’ils n’ont quitté les armées battant pavillon de l’Hermine.
Je suis fier de ce peuple, composé de personnes qui placent leur Nation au-dessus de tout. Nul traitre, nul ennemi de la Bretagne en son sein. La Bretagne aujourd’hui a montré ce qu’elle a de plus beau : une union forte et profonde, et la volonté inébranlable de partager un sort commun.

Il est clair que vos troupes auront mailles à partir pour défaire tous les bretons sur leur terre. Combien de morts attendent les deux camps ? Je ne sais. Combien de temps tiendront les bretons ? Je ne sais, non plus. Un mois, peut-être deux ? La Bretagne tombera surement, mais l’exemple angevin n’a-t-il pas démontré que l’on ne règle rien par l’occupation militaire ?

Ce laps de temps annoncé, est par ailleurs largement suffisant pour que tous les ports de Normandie dans un premier temps, et les ports de France, de La Rochelle à Bayonne, de Tours à Montbrison, ne deviennent des cimetières d’épaves à ciel ouvert. Voyez Avranches. Dites-vous que ce sera pareil partout. Des centaines de milliers d’écus absorbés dans les ténèbres. Et qui paiera ? Hormis ceux qui ont tout perdu ?

La Bretagne comme le Royaume de France seront renvoyés à l’âge de pierre. C’est ce qui arrive quand la plus puissante des lances rencontre le plus robuste des boucliers.

Aujourd’hui, j’ai envie d’être sage, et je vous propose à tous, une sortie par le haut.
J’ai envie d’épargner les bretons d’un destin funeste, et de ne plus rien avoir à faire avec aucun français, pas même la bagarre.

J’invite le Roi de France, là où tout a commencé, à Avranches, pour une réunion entre nous deux, avec le monde entier pour témoin. Pas de mur, pas de Marquise, juste lui et moi, et tous ceux qui nous regarderons décider du sort de l’Ouest.

Dans le cadre de cette réunion, je pense qu’un accord du type pourra être trouvé :
Démobilisation totale des troupes bretonnes et françaises,
Rétablissements des traités,
Pacte de non-agression courant jusqu’à la fin de l’année,
Et excuses du Grand-Duc pour tout le mal fait, bla bla.

Suivant la réponse, signe de bonne volonté de notre part, nous retirons nos armées d’Avranches sans heurt.

Et pour ma part toute personnelle, je m’engage à rendre ma couronne au peuple breton, à l’issue de cette réunion, et de la signature de tous les traités. Peuple breton qui aura alors pour tache de se trouver un nouveau Grand-Duc.

C’est là, j’espère, la proposition d’une sortie de crise équitable.

Dans l'attente de votre réponse,

E Avranches,
D'ar 9 a viz Mezheven 1468*

Lemerco, GDV3.1

Citation :

C'est là que tout a commencé, que ça se termine - Suite et fin.

Avranches, Avranches, morne ville
Comme un escargot qui se recroqueville,
Dans ton port de bois, de pierres, de métaux,
Les épaves se mêlaient aux puissants bateaux.
D'un côté c'est la Bretagne, et de l'autre la France !
Choc absent ! des anti-héros trompait l'espérance
Tu désertais, guerre, et le monde était las.

De nous, Lemerco de Montfort-Toxandrie, Grand-Duc de Bretagne,
A vous, Guillaume de la Mirandole, Roy des francs,

C'était une blague, jeune fille.

Nous n'avons peut-être pas autant de Coleen's que vous dans nos armées, mais comme vous pouvez le voir, elles ont de l'humour à revendre!!!

E Avranches,
D'ar 9 a viz Mezheven 1468*

Lemerco, GDV3.1

On va attendre de voir la suite avant de se relâcher :

Citation :

Bon, on se fait chier, arrêtons les frais.

De nous, Lemerco de Montfort-Toxandrie, Grand-Duc de Bretagne,
A vous, Guillaume de la Mirandole, Roy des francs,

Dans cette annonce, il n’y aura nulle moquerie, nulle provocation, juste le constat navrant que nous nous enfermons chaque jour dans une impasse qui n’apporte rien de bénéfique à nos peuples respectifs. Un vent nauséabond plane sur nous. De guerre las, j’ai envie de finir mon règne paisiblement, profiter de l’été, de ses bienfaits, comme nombre de bretons. A ceux qui espéraient faire la guerre aux francs, j’essaierai de trouver un pis-aller sur lequel se transférer.

Aussi, je vous propose qu’on mettre bel et bien fin à ce conflit qui nous pose plus de problèmes qu’il n’en résout.

Je pense que vous avez compris que les bretons ne se laissent pas dicter leurs volontés par un souverain étranger. Vous réagiriez de la même façon si l’Empereur exigeait votre abdication. Les Français seraient soudés autour de leur souverain, comme ils le sont maintenant. En Bretagne, c’est pareil.

Je prends ma part dans les dérapages, j’ai comme bien souvent, nargué la couronne de France, et certainement suis-je allé trop loin. Il n’est maintenant plus question de nos personnes et nos orgueils blessés, il est question de l’avenir de deux voisins, avec tout ce que cela implique.

Voici ma proposition, sérieuse, qui ne sera pas assortie d’une énième provocation.

La Bretagne se retire du conflit, et à fortiori du Domaine Royal. Nous n’aurons plus d’ambition affichée d’annexion d’Avranches ou du Mont.
La France se retire du conflit, retrouve ses territoires occupés depuis peu sans heurt, renonce à vouloir dicter à la Bretagne qui doit être Grand-Duc.
Les deux monarques rétablissent les traités rompus, lèvent toutes les menaces sur les ressortissants, et signent un pacte de non-agression courant sur un trimestre, échéance au terme de laquelle un nouveau Grand-Duc sera élu.

C’est là une proposition, tout est négociable.
Mais le passé a démontré qu’il vaut mieux éviter de trop en demander à l’un ou l’autre, alors restez dans le domaine du raisonnable, si vous voulez formuler une contre-proposition.

E Felger,
D'ar 21 a viz Mezheven 1468*

Lemerco, GDV3.1

Oui d'autant que j'ai rêvé où Madeleine a été enlevée par des bretons ...

ANnonce du jour bonjour

Lemerco a écrit:

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Citation :

Bon, on se fait chier, arrêtons les frais - Acte II scène I.

De nous, Lemerco de Montfort-Toxandrie, Grand-Duc de Bretagne, A vous, Guillaume de la Mirandole, Roy des francs, Demat. Les orgueilleux se nuisent à eux-mêmes, les humbles s'attirent les faveurs. Point besoin de vous fondre en insultes, ni de sombrer dans l’agressivité, car vous gagneriez à prendre de la hauteur. Nous proposons en plus des conditions proposées, une compensation financière de l’ordre de 25 000 écus, pour couvrir les dommages qu’ont généré la guerre. Je vous rappelle : - Qu’Avranches ne fut pas pillée. - Que Laval ne fut pas pillée. - Que les navires normands n’ont été coulés qu’après votre déclaration de guerre, et que quand c’est la guerre, on n’enfile pas des perles : on détruit. Maintenant nous sommes conscients que la paix a un prix. D’où cette ultime proposition que vous appeliez de vos vœux. A prendre, ou à laisser, comme vous l’avez si bien dit. Bien à vous, PS : bien évidemment, votre femme sera libre de regagner le Louvre. E Roazhon, D'ar 30 a viz Mezheven 1468* Lemerco, GDV3.1

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Ça sent la démobilisation !