Arrivé de LouisHubert

Un vent d'Automne frappait la route menant à la fameuse forteresse, nichée en haut des collines. Les gardes étaient regroupés autour d'un feu, dont on devinait la présence par la colonne de fumé qui s'envolait du haut des murailles.

L'atmosphere humide glaçait le jeune voyageur, vétu d'une cape noir. Son cheval d'un brun éclatant s'érintait dans un galop furieux. Par les mouvements de la bête associé au vent de la saison morte, la cape du Baron se oscillait, laissant paraître trois lions de Sinoples sur un fond d'Argent.

Le bruit des sabots sur le sol sablonneux indica aux gardes qu'un homme arrivait.

Je suis LouisHubert d'Harlegnan dict le Cerf, Baron de Lannoy et Seigneur de Loon! porta la voix. On m'a convié à venir à la forteresse des Nobles Chevaliers de la Licorne!

Le Baron attendit tranquillement la réponse du garde, dans un silence coupé par le crépitement du feu sur la muraille, la respiration accélérée de sa bête et le vent d'automne qui fouettait la forteresse.

Le garde regarda donc la liste qu'il avait étudié à plusieurs reprises, descendant les noms du bout du doigt.

Trouvant le nom susmentionné, il fit un signe du pouce aux autres, et celui qui était le plus près de la porte l'ouvrit, laissant la place à deux lanciers qui allèrent en direction du nouveau venu.

Vous êtes en retard, futur écuyer. La cérémonie va commencer d'une minute à l'autre.

Fasse le ciel que vous soyez plus ponctuel le moment du combat venu...

Vous avez l'entrant, laissez votre monture aux écuries à l'un des palefreniers, et précipitez vous à la salle de réunion, l'on vous y attend.

Acceptant le reproche, le Cerf inclina la tête face aux gardes.

Gardez le ciel hors de cette histoire, les Flandres sont assez loin, et les arrêts durent être nombreux. Je n'ai point d'excuse, mais seulement une explication.

Il alla tranquillement porter son cheval à l'écurie, puis il partit vers la salle de réunion.