Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
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 Resumé des cours Theoriques

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MessageSujet: Resumé des cours Theoriques   Resumé des cours Theoriques EmptyJeu 19 Juil 2007 - 19:37

Voici un petit resumé des cours donnes par feu Rassaln ...Brillant Maistre d'Armes :

Cour 1 les epées a 2 mains :

Maistre Rassaln a écrit:
Alors, débuttons.

*Se dirige vers le ratelier dédié aux épées longues, sort une épée à deux mains standard.*

Voici donc ce qui est le thème de notre cours d'aujourd'hui: l'épée à deux mains. Mesurant entre un et deux mètres, sa largeur n'est pas forcément importante, comme vous pouvez le voir ici.

*Passe son doigt sur l'âme (le centre, coeur de la lame), comme pour confirmer ce qu'il venait de dire. Il posa la "pointe" de la lame au sol, la main posée sur la garde, pour poursuivre ses explications.*

Elles se reconnaissent par leur ricasso et leurs oreillons. Le ricasso étant cette partie de l'épée, près de la garde, qui n'est pas aiguisée, et peut donc être tenue en main au combat. Les oreillons, ci plus bas, qui sont un genre de triangles d'arrêt, pour que la main ne glisse pas plus loin. En effet, perdre quelques doigts sur sa propre lame n'aurait rien de très chevaleresque!

*Petit sourire*

Les épées à deux mains sont à double tranchant, ceci s'expliquant par le fait que cette épée est faite pour la tranche.

*Soulève l'épée des deux mains, donne un coup de tranche venant de la gauche, avant d'y ajouter son revers.*

Comme vous pouvez le voir, la pointe d'icelle est arrondie. Ce n'est pas toujours le cas, mais ce modèle que je tiens n'est pas assez longue que pour que sa pointe ait une utilité. Car, autant cette lame est principalement faite pour la tranche, autant elle est trop difficilement maniable pour l'estoc.

*L'épée qu'il tenait était en effet assez courte pour une à deux mains, assez proche d'une batarde, avec son mètre, poignée comprise. Il prit un autre modèle, un peu plus loin.*

Ici, vous avez une claymore. Venant d'Ecosse, elle a un peu les mêmes caractéristiques que la précédente. Mais elle est ici beaucoup plus large, et un peu plus longue... environ le mètre 30 pour icelle. Les branches de la garde sont également plus longues. Souvent également, pour les claymore "d'origine" du moins, l'on trouve un trègle sur le pommeau... Mais vous ne serez pas étonné de ne pas en trouver ici!

*La repose, prend encore un autre modèle.*

Voici l'espadon! LA plus longue épée connue, et surement existante, tout court. Mesurant généralement entre 1m50 et 1m80, on en trouve quand même certains exemplaires atteignant les 2m. Mais son poids, entre 2 et 4kg, en fait aussi une des lames les plus difficiles à manier... Il faut dire que la catégorie des épées à deux mains est déjà difficile à maitriser, mais là... Et pourtant, comme vous le voyez, la lame n'est ici non plus pas large...

J'aurais bien aimé vous montrer une flamberge, mais malheureusement, nous n'en avons pas ici. En gros, c'est un espadon, mais avec la lame ondulée. L'intérêt? Impressionner... à part ça... ça n'a pas d'avantage particulier, mais c'est plus chiant à aiguiser...

*Repose la lame et termine son discours.*

L'avantage principal des épées à deux mains, c'est bien évidement sont allonge. Le genre de lame qui fait des ravages en bataille, des moulinets dévastateurs. Elle sert aussi à décapiter les vouges et piques adverses, tout comme elle peut elle même servir comme une pique lors d'une charge.

Son problème, comme je le disais plus haut, est que c'est une lame très exigeante, très difficile à manier, réservée aux soldats d'élite. Son porteur doit mêler puissance, agilité et maitrise. Et plus elle est longue et lourde, plus ces qualités doivent être poussées.

Si vous voyez quelqu'un avec l'une de ses lames, dans la moitié des cas, son porteur ne la maitrise pas et la porte juste pour la frime! Mais bon, la vie est ainsi faite!

Avant que je ne poursuive, des questions?

Questions a écrit:
Oui moi j'ai une question. Ce sont des armes exclusivement réservées au combat à pied j'imagine ?

Ainssi maistre, dans quelle situation est il préferable d'avoir ce genre d'épée ?

Rassaln a écrit:
Exclusivement réservées, je dirais non. L'on voit bien des cavaliers portant une arme à chaque main, alors pourquoi pas une épée à deux mains? Tant qu'ils évitent de décapiter leur propre monture... Mais en règle générale, oui, on l'utilise plutôt à pied.

Dans quelle situation? On a pu voir quelques tactiques basées sur l'épée à deux mains. Quelques unes, derrière des breteurs portant des targes pour se protéger des projectiles, approchant de formations de piquiers pour y porter de lourds dégats. Elle peut aussi, comme dit tout à l'heure, être utilisée à la place d'une pique. L'arme est plus complète, son porteur plus lourd car son armure doit compenser l'absence de bouclier.

Les meilleurs manieurs sont aussi affectés à la protection des tambours, porte-étendards et capitaines. Leur puissance en mêlée leur vaut le plus souvent une double-solde également, il faut le préciser. C'est d'ailleurs ainsi que l'on appelle les breteurs à deux mains sachant parfaitement se servir de leur arme. Etre doué d'une grande technicité pour se retrouver affublé du doux nom de "Double-solde"... les pauvres quand même...

On peut également mentionner qu'ils sont particulièrement très utile pour prendre les brèches lors de sièges. Garder les adversaires à distance tout en infligeant de gros dégats, ça a tout son avantage ici. Sinon, on les met aussi au coin des carrés de piquiers, d'arquebusiers ou autre du genre, pour la protection de ces troupes.
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MessageSujet: Re: Resumé des cours Theoriques   Resumé des cours Theoriques EmptyJeu 19 Juil 2007 - 19:38

Cour 2 Lames et epées courtes.

Maistre Rassaln a écrit:
*Frappe dans ses mains pour attirer l'attention à lui. Il était l'heure, le cours commencait!*

Le bonjour à vous! Après l'épée à deux mains du dernier cours, nous passons d'un coup à l'opposé, pour les lames et épées courtes!

Tout d'abord, qu'est-ce qui fait que l'on dise d'une épée qu'elle est courte? Comme pour les épées batardes et à deux mains, c'est la taille, tout simplement. Moins de 80 centimètres? C'est une épée courte!

Rentrons dans le vif...

*Il procéda comme pour les épées à deux mains, et s'approcha du ratelier pour montrer les différentes armes qu'il allait évoquer.*

Voici tout d'abord la simple épée courte, aussi appelée semispatha, qui nous vient du latin. Traditionnelle, utilisée par grand nombre de fantassins, est aussi souvent choisie comme arme secondaire pour archers et autres du style. Sa petite taille en fait une bonne arme de corps à corps, utile en mêlée, quand on a pas la place de manier une épée plus imposante. Malheureusement, faible allonge, ce qui est encore renforcé par le fait que cette arme est préférée par les personnes de plus petite taille. Mais bon, leur qualité première n'étant de toute façon pas là, mieux vaut renforcer les points forts que de chercher à combler les points faibles.

*Repose l'épée, en prend un autre modèle.*

Voici le braquemart [qu'on écrit aussi braquemard, juste pour info]. Courte, large, épaisse. Mieux adaptée à la tranche, donc. Comme beaucoup d'armes, elle fut utilisée d'abord en Saint Empire, mais est à présent très répandue chez nous, presque autant que l'épée courte standart.

On va bientôt passer aux lames encore plus courte, mais quelle meilleure transition que le sax?

*Indique sur le ratelier une série de lame, de la pointe du braquemart, sans en saisir une seule.*

Le sax, ou coutelas. Peut faire entre 30 centimètres et 1 mètre, ce qui est assez vaste que pour que chacun y trouve son compte. J'utilise le nom de sax ici, que vous aurez sans doute que rarement rencontré. C'est en effet simplement le nom franc du coutelas. Très court, il était appelé scramasaxe, à partir de 60 centimètres, le longsax. Ca ne vous servira sans doute pas à grand chose de le savoir, mais pourquoi se priver d'un peu de culture?

Les particularités du coutelas?

*Fini par poser son braquemart, pour prendre un coutelas mi-long.*

Tranchant long d'un côté, aiguisé seulement sur le dernier tiers de la lame sur l'autre. Il est également pointu et n'a pas de garde, comme vous le voyez. Le coutelas est autant utilisé pour le combat que pour le quotidien, vous en possédez même peut-être, que dis-je, sans doute un!

Pas la peine d'en parler plus longuement donc.

*Il jeta un regard noir, sans s'interrompre nullement, à Simonin et Phil pour leur retard... si réprimande il y avait, ce serait à la fin du cours...*

Continuons par ordre de grandeur!

*Enlève sa propre miséricorde de son fourreau.*

Plus longue que la dague, une lame fine et des quillons *désigne ce qui servait de garde en prononcant ce dernier mot* On peut la considérer comme une épée courte, mais pour ma part, je rapproche plus la miséricorde des autres dagues. A double-tranchant et fuselée, cette arme est réputée pour ne pas être arrêtée par les harnois... Sa mince lame lui permet en effet de passer entre les plates, sous le gorgerin *coup d'oeil vers Zalina* et sous la braconnière, ça marche aussi *clin d'oeil*

Utilisée seulement dans les combats rapprochés, chez le combattant doté d'un minimum d'esprit du moins, cette lame doit son nom au fait qu'elle servait également à porter le coup de grâce... que ce soit aux ennemis ou aux alliés...

*Fit tourner le manche entre ses doigts, l'esprit un instant perdu dans de vieux souvenirs... Il faisait des années que cette lame ne lui servait plus que de coutelas quotidien, mais il avait encore souvent l'impression de la sentir poisseuse du sang qu'elle a pu boire... La range avant de passer à la suite.*

La dague! Sans doute la lame courte la plus polyvalente. Elle se décline d'ailleurs sous de multiples apparences, et peut comme le coutelas être utilisées autant pour le combat que pour le quotidien. Mais nous ne mentionnerons pas ici le couteau, pour attacher notre attention sur l'épée courte! Mentionnons tout d'abord que la dague peut être utilisée autant offensivement que défensivement. Dans ce dernier cas, elle sera portée dans la "mauvaise main", et le plus souvent non tranchante.

[au XVIe, les dagues spécialement étudiées pour la défense seront appelées "main-gauche". On inventera plus tard, vers le XVIIe, une variante appelée "main-gauche trident", dont un petit mécanisme faisait s'ouvrir la lame en 3 partie... mieux que des explications, je vous invite à faire une recherche d'image là dessus, si ça vous interesse, cette note n'étant là après tout que pour les joueurs, vu que ce pauvre Rassaln n'a aucune idée de ce que sera fait les siècles à venir Razz]

On trouve également la dague à rondelles. On retrouve, comme son nom l'indique, une rondelle au pommeau et à la garde. Meilleure tenue, plus grande pénétration, mais assez peu utilisée.

La dague, surtout plus courte, peu aussi très bien servir d'arme de jet, avec une certaine efficacité! *Vagues souvenirs d'un temps reculé, dans sa jeunesse...*

Le stylet serait une autre variante, bien que certains le rapproche plus du poignard, d'autres en font une catégorie à part entière... Lame triangulaire, assez longue et fine. Elle sert particulièrement à infliger de profonde blessure, et donc difficile à guérir. Sans doute pour celà que certains aiment à le classer parmi les poignards, un des armes préférée des assassins...

Et pour terminer, le poignard donc... Lame courte, double tranchant. Discret et efficace, pas grand chose à en dire de plus.


Avant que de passer à la pratique, des questions?

questions a écrit:
Mais quel est a votre avis la meilleure combinaison ?
Epee longue , epee courte + dague, epee + bouclier?

Rassaln a écrit:
Je suis d'avis qu'il n'est pas du tout indispensable de maitriser toutes les armes. Approfondir ses connaissances au maximum dans l'une ou l'autre, savoir se servir un minimum d'autres armes qui pourraient te tomber entre les mains. Voilà pour moi ce qui est le plus juste. Les cours que mes assistants et moi donnons sont pour une part là pour que vous ayez l'occasion d'en essayer un maximum. A vous après de voir ce qu'il vous convient le mieux.

Si vous voulez vraiment des conseils sur l'association d'armes, défensives ou offensives, parlons alors de styles de combat, de caractère, avantages et faiblesses du combattant. Et là, nous pourrions établir ce qu'il convient le mieux de porter et avec quoi l'associer. Renfermer les possibilités sur 2-3 associations ne pourrait donner que des réponses erronées.

Pour exemple, marteau d'armes, batarde dans la mêlée et miséricorde au corps à corps, sans jamais utiliser la moindre arme défensive sur le front, voilà qui était ma combinaison.

Tout celà dit, certes, l'on pourrait présumer que la dague défensive s'accouplerait au mieux avec une rapière, dans un style de combat rapide, avec un bon et agile bretteur. Mais les possibilités sont en fin de compte tellement large...

Citation :
J'ai entendu que la finesse de la miséricorde provoquait une fragilité relative et qu'il n'était fréquent que la lame se casse sur les armures vers la fin des batailles, après avoir servit de nombreuses fois. QUand est il vraiment ?

Rassaln a écrit:
C'est en effet un des dangers si l'on cherche à trop passer entre les plates. Sans parler de l'évidente possibilité de ne pas trouver l'interstice et de frapper net sur l'armure, il est également possible que la lame se bloque, et se brise dans un mouvement brusque. Mais si l'on renforce bien la base de la lame, et que l'on se trouve précis, ça peut tenir bien des années durant.

J'en ai moins même brisé quelques unes, avant d'y rechercher une plus grande résistance en les forgeant. Mais, je ne sais pas si ça en fait qu'elles soient réellement plus tenace, ne m'en servant dans mes dernières batailles qu'à chercher la gorge. Si vous devenez bachelier en mes cours, vous aurez l'occasion de tester, vu que ce sont des miséricordes de ma confection qui symbolise ce "grade".
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MessageSujet: Re: Resumé des cours Theoriques   Resumé des cours Theoriques EmptyJeu 19 Juil 2007 - 19:38

Cour 3 : Fleaux et Armes d'Hast

Maistre Rassaln a écrit:
Bien, commencons!

Le cours de ce jour d'hui porte donc sur les contondants, et dans une moindre mesure les armes d'hast. Il est possible, si nous avons encore un peu de tps, que je fasse un petit résumé très très bref sur les différentes variétés d'épée longue, mais ça ne sera alors que pour faire office de bouche-trou...

Dans le rayon des contondants *S'approche des rateliers* On dénombre 3 catégories, qui parfois se croisent. Ce sont les fléaux, les marteaux et les masses.

Lorsque l'on parle de fléau, le plus souvent, l'on pense aux armes articulées, sans autre considération... je trouve celà erroné, le fléau désignant en fait une arme bien particuliaire...

*Saisi un fléau dans le ratelier, opérant comme à son habitude, en montrant l'arme tout en expliquant ses particularités...*

Le fléau est un dérivé d'un outil agraire, comme beaucoup d'autres armes. C'est une arme articulée, composée d'un manche, d'une chaine ou d'une lanière de cuir, et du contondant en lui même, qui servira donc à frapper. Ce dit contondant peut-être un simple lingot le plus souvent, ou une boule de métal. Il est d'ailleurs à préciser que ce que l'on nomme fléau n'a pas de pointes de fer, contrairement à ce que l'on pense généralement. Il y aurait risque de voir votre contondant se planter dans le bouclier adverse et ne point vouloir en sortir... ce qui, évidemment, n'aurait rien de pratique. Non, sur les simples fléaux, l'on retrouve seulement des aspérités, ou bien, lorsque c'est une boule, elle peut être aussi garnie de plomb. On appelle cette dite boule dans ce cas une plommée!

Pour l'arme suivante, c'est ce que je vous en disait tout à l'heure... on a voulu classifier les contondants, ce qui est à mon avis du n'importe quoi, ce qui mène à avoir des armes qui peuvent passer sur l'une et l'autre catégorie... L'Etoile du Matin est de celles là!

*Repose le fléau, prend une autre...*

Voici la Morning Star. Et que remarquez vous? Et oui, qu'elle n'est pas articulée... C'est une boule de fer hérissée de poites, que l'on nomme plommée, montée sur un manche... Vous allez me dire qu'alors, l'on pourrait la classer directement dans les masses d'armes, et qu'il n'y aurait pas de souci... Oui, mais voici venir le Morgenstern... Un pur croisement entre la Morning Star et le fléau. Une chaine plus longue, pour passer par dessus les boucliers, et une plommée au bout... L'Etoile du Matin désigne donc bien deux armes différentes, mais assez proche. Le Morgenstern n'est jamais qu'un développement de la Morning Star. D'ailleurs, l'on a souvent tendance à confondre les deux...

*Prend l'arme suivante*

Le goupillon! Un morgenstern muni n'ont pas d'une chaine, mais de deux ou trois, ces chaines toujours terminées par une plommée. Plus difficile encore à manier, et plus dangereux, autant pour l'utilisateur que pour l'adversaire.

*La repose déjà*

Il est à noter que ces armes articulées ne sont pas à utiliser par la cavalerie... Flinguer soi même son destrier pendant une bataille, ça n'a rien de bien malin... A pied, seule l'Etoile du Matin -que ce soit l'une ou l'autre-, plus noble, peut être envisagée pour la chevalerie, même si on la garde habituellement pour les tournois... La difficulté à manier ces armes ne laisse en effet que peu de droit à l'erreur sur le front! Il doit être pour celà qu'elles sont peu utilisées en France...

question a écrit:
Euh... Pardonnez-moi, j'ai peur que mon intervention ne soit guère constructive, mais je m'étais souvent interrogé par le passé sur ce nom triple: Etoile du Matin, Morgenstern, et Morningstar... Les trois ayant le même sens en traduction littérale, ne pourrait-on penser qu'il s'agit soit d'une évolution de l'arme, développée en premier lieu en Saint Empire puis importée en Angleterre, ou plutôt l'inverse d'ailleurs au regard de leur description? La même arme ne s'est-elle pas simplement adaptée aux coutumes des contrées, des Anglois très portée sur l'archerie et laissant moins de place aux armes de mêlée, donc se satisfaisant d'armes moins complexes, tandis que les nations du Saint Empire sont plus formées au maniement des armes et tendent à préférer le démontrer avec de l'armement plus sophistiqué? La France n'est-elle pas un peu tiraillé entre les deux influences des ses voisins, particulièrement au sortir de la Guerre de Cent Ans?

Maistre Rassaln a écrit:
A la base, les trois termes désignaient la même chose, c'est à dire ce que nous appelons au jour d'hui la Morning Star, qui viendrait d'Angleterre. Lorsque ce que nous appelons à présent Morgenstern a été créé, il y a commencé à avoir confusion. D'ailleurs, la confusion est bien plus vaste que sur ces trois termes, lorsqu'on évoque le fléau d'armes, beaucoup pensent au morgenstern, et lorsqu'on parle de masse d'armes, c'est la morning star qui vient en premier...

Donc en fait, c'est juste une confusion qui est entrée dans les habitudes. Normalement, les trois termes désignent la Morning Star, et le Morgenstern n'aurait alors pas d'autres appelations que fléau, ce qu'il n'est pas... On peut aussi considérer que le même nom, dans trois langues différentes, désigne deux armes distinctes... C'est plus ou moins ainsi que ça se passe. Pour nous, francophones, je préfère faire la distinction comme fait précédement, disctinction qui est admise par pas mal de maistre je pense.

J'espère avoir répondu à votre question.

Dernier point sur les contondants: les marteaux d'armes!
Comme le nom l'indique, ce sont des dérivés martiaux d'outils courant, des masses et marteaux utilisés dans la vie quotidienne.

Donc, encore une fois, comme pour les masses d'armes, un manche surmontés d'un poids, ici, soit en forme de marteau classique, on retrouve parfois dans ce cas ce qu'on appelle un bec de faucon, qui est une lame latérale. Soit en forme d'un lingot, plus ou moins gros, plus ou moins ouvragé. Un peu du type des petites masses des forgerons, en gros, même si bien souvent bien plus raffiné.

Le manche peut être de bois ou de métal, et lui aussi, plus ou moins long. Bien sur, plus le manche est long, plus l'arme est difficile à manier, le poids du contondant étant conséquent. Des marteaux de guerre au manche court peuvent être utilisés par la cavalerie, sans grand problème, tandis que les manches longs seront réservés pour les hommes de pied.

Dans le prolongement du manche, on retrouve également souvent une pointe sur la tête de l'arme, afin de la compléter et qu'elle ne serve pas exclusivement qu'à écraser... quoi que c'est sans doute la plus efficace pour ce genre de chose... mais je ne pourrais pas être parfaitement objectif la dessus!

question a écrit:
Dis-moi, Frère, j'ai avec moi un oeil-de-faucon que l'on m'a confié avant mon arrivée ici... Que penses-tu de cette arme ? Je ne m'y connais guère, mais j'ai le sentiment qu'à l'instar de l'oeil-de-corbin, ce type de masse est beaucoup plus... euh... percussive qu'une simple masse ! Et il me semble mieux comprendre ta remarque sur les différentes catégories d'arme car ces deux-ci me semblent susceptibles de faire bien pire que seulement tuer par martellement !

Par ailleurs, que penses-tu des simples massettes ? Leur allonge n'est guere d'importance mais, lancé à vive allure, ne s'avèrent-elles point d'une retoutable efficacité entre les mains d'un chevalier experimenté ?


Maitre Rassaln a écrit:
Un oeil de faucon? *Sourit*
Je vais approfondir, pour éviter les confusions, une fois encore.

Donc, ce que je vous ai présenté est un marteau à bec-de-faucon. Sur le poids, un côté marteau, un côté lame. Réellement une lame, c'est parfois même une hache. On peut l'appeller alors le merlin d'arme.
A côté de celà, nous avons les marteaux à bec-de-corbeau ou de corbin, ou d'oysel, c'est la même chose. Là, ce n'est pas une lame, mais une pique, relativement longue et recourbée.
Enfin, ceci, c'est la version que je choisi personnellement, mais certains disent le contraire: le bec de faucon est la pique et le bec de corbeau la lame...
Lorsqu'on retrouve et le bec d'acier, et le marteau, et la pique dans le prolongement du manche, l'on appelle cette variété le marteau-picois.

Elles ont une grosse puissance de perforation... pour donner un ordre d'idée, un bouclier de bois de 2cm d'épaisseur se fait transpercer avec une facilité déconcertante... les armures n'y resistent pas, elles non plus, désossage garanti...

Pour ce qui est des massettes, qu'entends-tu par "lancé à vive allure"? Pas d'en faire une arme de jet, j'espère! Avec le poids de l'arme, ça ne serait que peu convainquant...

Mais sinon, ce que je pense des massettes... et bien, totalement inefficace contre un heaume... Pour les articulations, par contre, ça doit marcher. J'avoue que je n'ai jamais essayé, j'ai toujours préféré le modèle "adulte"!

le maitre a écrit:
Je vais faire un p'tit point rapide sur les armes d'hast, puis je vous laisserai quartier libre un peu plus tôt que d'habitude...

Connaitre son ennemi! Plus surement qu'aucune autre arme, l'hast est le pire ennemi de la cavalerie! Une fois l'hast plantée et inclinée dans le sol, il devient périlleux pour un cavalier de s'y frotter, mais les choses sont ainsi que le choix n'est pas laissé! Après tout, une victoire facile serait-elle toujours une victoire?

*Avant que de ne commencer à radoter, il reprend ses explications.*

Comme pour toute classe d'arme, il existe une multitude de variété, et comme d'habitude, je vais tenter de vous donner une liste de la majeure partie.

L'arme d'hast est, le plus souvent, un dérivé d'un outil, qui se retrouve emmanché sur un baton entre 1 mètre 50 et 3 mètres, mais plus généralement 2 mètres. L'exemple le plus clair de celà est la vouge, dont l'embout est un soc de charrue. Beaucoup d'armes d'hast comptent aussi, sur le deuxième bout, un croc ou une pointe, afin de pouvoir l'utiliser d'estoc. Ce n'est pas le cas de la pique, qui est déjà elle même parfaitement utilisable d'estoc, tout comme de taille. L'embout de l'anicroche est lui une sorte de coutelas recourbé.

L'hallebarde et la bardiche sont assez similaires, comptant pour embout un fer de hache, allongé ou non, et souvent une ou plusieurs pointes. La guisarme, parente de la hallebarde a pour embout une lame a double tranchant, parsemés de petits crochets. Le fauchard ou faux de guerre est lui une lame de faux emmanchée droite et non perpendiculaire au manche. La pertuisane voit son fer se séparer en trois à sa base, et sa lame est en zigzag... Ceux qui ont suivi mes précédents cours savent ce que je pense de ce genre de chose...

Les utilités de ces armes sont diverses: trancher les jarrets, les gorges, désosser une armure, faire chuter le cavalier,...

Toutes ces armes sont bien sur utilisées exclusivement par des hommes de pied. L'une, cependant, et surement la plus célébre d'entre toute, est aussi utilisée par la cavalerie, bien qu'elle aie évolué différement. C'est bien sur la lance dont je parle! Tout le monde connait sa composition, une longue hampe et un fer emmanché...
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