[Ecuyer, démission] Albin. (Accepté le 09/07/1461 - Démission le 16/11/63)

Candidature: 12/03/1461
Vote chapitre du 23/06/1461 au 30/07/1461
Accepté le 09/07/1461 : HA
Ecuyer juin 1462
Parrain : Julios

albin. a écrit:

Citation :: De nous, Albin d'Ar Sparfel, Seigneur de Baillou
A vous Chevalier MarieAlice Jagellon, Prévôt de l'ordre royal de la Licorne

Le bon jour à vous,

Je vous écris ce jour afin de vous solliciter pour une convocation à un entretien afin d'entrer dans l'ordre royal de la Licorne. Je tiens beaucoup à vous rejoindre ayant hésiter par le passé déjà avant finalement d'opter pour un autre ordre. Je devais partir en empire et ai pas pu rester là bas mais le destin m'a mis sur la route d'une merveilleuse personne en la personne d'Anna Jagellon et m'a fait installer à Bourganeuf. Cherchant désormais à me reconstruire je souhaite repartir de zéro par rapport à ce que j'ai pu faire, la diplomatie j'ai repris et retourner au sein d'un ordre royal ça reste à faire.

Pourquoi le votre me diriez vous? Par ce que j'y connais du monde, par ce qu'Anna j'en doute pas y sera et je dirais qu'Anna est ma plus grande motivation pour continuer à partager plein de choses avec elle.

Si vous avez la moindre question je reste bien entendu à votre disposition.

Avec mon plus grand respect.

Fait à Bourganeuf, le 12 mars 1461

Albin d'Ar Sparfel
Seigneur de Baillou

-

Citation :: Bonjour,

C'est bien ici en effet. Il nous faudrait néanmoins un peu plus de détails sur votre parcours. De même, votre choix de notre ordre n'est-il réellement qu'à cause d'Anna ma nièce?

Marie Alice de Meyrieux

Citation :: bonjour,

Mon parcours très bien je vous le détail

- Ambassadeur puis vice chancelier du Maine (ai quitté suite à mon départ en Champagne après mon adoption par Hersent d'Ar Sparfel Dame de Maizières et de Vignory)
- Cac de Laval
- Chambellan de Champagne (poste occupé 1 mois et départ précipité par dépit suite à un souci personnel et le besoin de me ressourcer chez ma suzeraine donc partant en voyage longtemps j'ai préféré quitté le poste j'avais 14 ans à l'époque depuis je suis moins impulsif beaucoup plus posé)
- Adjoint au Prévôt de Champagne (plus conseiller du Prévôt qui ne connaissait rien)
- Membre des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (que j'ai quitté suite à mon intention de partir vivre en Savoie)
- Enquêteur pour la Grande Prévôté de France (départ par dépit suite à mon souci personnel quand j'avais 14 ans)
- Tribun de Bourganeuf (actuellement)
- Ambassadeur du Limousin (actuellement)
- Membre du Guet de Paris (actuellement)

Le choix de votre ordre ensuite comme je l'ai dis votre nièce tout d'abord, ensuite par le bien que j'en ai entendu, après par les gens qui y sont et que je connais, enfin quand j'ai parlé de ça avec Anna elle m'a parlé que la Licorne était comme une famille c'est l'ambiance que je recherche.

Albin d'Ar Sparfel

Il me semble avoir souvent quitté ses fonctions par dépit, ou par l'impulsion du moment ...
Cela n'est guère rassurant !
Allons-y pour un entretien, mais faudra le passer à la moulinette.

Egalement pour un entretien, on garde ces questions de côté pour justement les lui reposer à ce moment là.

"Je veux vous rejoindre parce que je connais du monde chez vous"

C'est la seule chose qui ressort de sa demande à mes yeux.
Entretien pourquoi pas mais sans plus pour moi.

Je pense même que son impulsivité le destinera, après entretien, au poste d'homme d'armes.

Transmis aux filles pour date d'entretien.

Citation :: L'Ordre de la Licorne à Albin d'Ar Sparfel, Seigneur de Baillou, etc, salut et connaissance de vérité.

Le Haut Conseil de l'Ordre de la Licorne vous attend en la forteresse de Ryes, afin de pouvoir procéder à un entretien avec un membre de l'Ordre.

Cet entretien débutera le XVIIe jour du mois d'avril, en cette année même.
Veuillez vous présenter au poste de garde, il vous sera alors indiqué le lieu de cette réunion.

Faict en Ryes, ce XVe jour du mois d'avril del an de grasce MCDLXI.

Sujet: [HA] Albin d'Ar Sparfel - Accepté le 09/07/1461 Jeu 18 Avr 2013 - 17:02

Citation :: De nous, Albin d'Ar Sparfel, Seigneur de Baillou
A vous Chevalier MarieAlice Jagellon, Prévôt de l'ordre royal de la Licorne

Le bon jour à vous,

Je vous écris ce jour afin de vous solliciter pour une convocation à un entretien afin d'entrer dans l'ordre royal de la Licorne. Je tiens beaucoup à vous rejoindre ayant hésiter par le passé déjà avant finalement d'opter pour un autre ordre. Je devais partir en empire et ai pas pu rester là bas mais le destin m'a mis sur la route d'une merveilleuse personne en la personne d'Anna Jagellon et m'a fait installer à Bourganeuf. Cherchant désormais à me reconstruire je souhaite repartir de zéro par rapport à ce que j'ai pu faire, la diplomatie j'ai repris et retourner au sein d'un ordre royal ça reste à faire.

Pourquoi le votre me diriez vous? Par ce que j'y connais du monde, par ce qu'Anna j'en doute pas y sera et je dirais qu'Anna est ma plus grande motivation pour continuer à partager plein de choses avec elle.

Si vous avez la moindre question je reste bien entendu à votre disposition.

Avec mon plus grand respect.

Fait à Bourganeuf, le 12 mars 1461

Albin d'Ar Sparfel
Seigneur de Baillou

-

Citation :: Bonjour,

C'est bien ici en effet. Il nous faudrait néanmoins un peu plus de détails sur votre parcours. De même, votre choix de notre ordre n'est-il réellement qu'à cause d'Anna ma nièce?

Marie Alice de Meyrieux

Citation :: bonjour,

Mon parcours très bien je vous le détail

- Ambassadeur puis vice chancelier du Maine (ai quitté suite à mon départ en Champagne après mon adoption par Hersent d'Ar Sparfel Dame de Maizières et de Vignory)
- Cac de Laval
- Chambellan de Champagne (poste occupé 1 mois et départ précipité par dépit suite à un souci personnel et le besoin de me ressourcer chez ma suzeraine donc partant en voyage longtemps j'ai préféré quitté le poste j'avais 14 ans à l'époque depuis je suis moins impulsif beaucoup plus posé)
- Adjoint au Prévôt de Champagne (plus conseiller du Prévôt qui ne connaissait rien)
- Membre des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (que j'ai quitté suite à mon intention de partir vivre en Savoie)
- Enquêteur pour la Grande Prévôté de France (départ par dépit suite à mon souci personnel quand j'avais 14 ans)
- Tribun de Bourganeuf (actuellement)
- Ambassadeur du Limousin (actuellement)
- Membre du Guet de Paris (actuellement)

Le choix de votre ordre ensuite comme je l'ai dis votre nièce tout d'abord, ensuite par le bien que j'en ai entendu, après par les gens qui y sont et que je connais, enfin quand j'ai parlé de ça avec Anna elle m'a parlé que la Licorne était comme une famille c'est l'ambiance que je recherche.

Albin d'Ar Sparfel

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Cet entretien-là ne serait pas de la petite bière, c'était là chose sûre. L'exercice serait d'ailleurs particulièrement périlleux, pour une raison fort simple : Sindanarie le connaissait. Et si elle aurait pu redouter d'avoir à mener l'entretien d'Anna, fiancée de l'impétrant qu'elle s'apprêtait à recevoir avec Alfgard, lui l'emplissait d'un sentiment plus mêlé. Ils avaient toujours eu des rapports courtois sinon cordiaux, et là était bien le problème. Ils se connaissaient dans un contexte politique. Il la découvrirait dans son véritable monde, dans sa famille, chez elle. Et là serait sans doute la pierre d'achoppement.

Le Cavalier savait qu'elle serait plus vicieuse sur et entretien, qu'elle titillerait les endroits qui pouvaient être sensibles. Elle chercherait mieux la petite bête, elle fouillerait dans tous les recoins possibles, elle pousserait l'impétrant, peut-être, jusque dans ses retranchements. Et il faudrait le faire sans pitié, pour ainsi dire.

La salle avait été apprêtée comme de coutume pour les entretiens. D'un côté d'une table, deux chaises. De l'autre, une seule. Sur la table, un pichet de vin et trois godets. Dans l'âtre, un petit feu.

Et sur une chaise, un Cavalier qui se concentre, en attendant l'arrivée de sa co-interrogatrice et de l'impétrant..

L'entretien se déroulera en salle Thierry.

C'est donc flanqué d'un impétrant tout beau tout neuf qu'Alfgard fit son entrée dans l'une des deux nouvelles salles mises à leur disposition pour l'occasion. C'est que ça se bousculait au poste de garde dans la catégorie "j'veux devenir Chevalier Licorne !" . Et bien soit, qu'à cela ne tienne ! Le Haut Conseil avait bien fait les choses, trois Licornes rien que pour les prétendants à la Chevalerie et en plus, trois façons différentes de les distinguer si on oubliait leur prénom : la blonde Antlia, vétérante du poste, la brune Sindanarie et la rouquine Alfgard, les nouvelles. Drôles de dames ...

La salle, monacale, ressemblait comme une soeur à celles qu'Alfie connaissait déjà : une cheminée et son feu, une table et ses chaises, du vin et ses gobelets. Sinda était déjà dans la place, assise à côté d'une chaise vide que la rouquine identifia immédiatement comme étant celle qui lui était réservée. En même temps, c'était pas non plus très compliqué !

Sourire.

Bonjorn Soeur, comment vas-tu ?

Elle indiqua par principe sa chaise au jeune Albin et vint prendre place au côté de la Brune.

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Albin avait suivit Alfgard jusque dans la salle. Il avait profité du trajet pour comtempler les murs de la forteresse.

Puis une porte et enfin une salle où s'y trouvait déjà une dame brune. Cette chevelure rappelait quelqu'un et a la vue du visage.. Comme ayant bien retenue la leçon Albin s'essayait d'un sourire contenu

bonjour soeur Sindanarie

La presence de la Carsenac etait il fait pour troubler l'Ar Sparfel c'est ce qu'il se demandait par le lien amicale/politique qui peut exister, Sindanarie etant avant tout la marraine d'Anna la fiancee d'Albin.

Pour l'occasion faudra y faire abstraction.

Sur l'invitation Albin allait prendre place mais pour l'usage se presenta quand meme

Enchanté de vous rencontrez soeur, Albin d'Ar Sparfel jeune Bourganiaud souhaitant accomplir un reve de devenir chevalier de la Licorne.

[Toutes mes excuses pour la réponse tardive, j'ai été assez prise ces derniers temps...]

Apparemment, la reconnaissance n'avait pas été immédiate. Rien d'étonnant, car après tout ils s'étaient rencontrés pour parler d'idées, et rien d'autre. Cela fit néanmoins naître un sourire sur le visage de Sindanarie, qui le réprima aussi sec. La rencontre était formelle, et elle était là plutôt pour torturer l'impétrant que pour se comporter comme elle en aurait eu envie. Aussi n'y eut-il qu'un assez cordial, malgré ces réflexions :

Albin, soyez le bienvenu.

Il prit place, et ce faisant... Le malheureux. Il offrit à la Carsenac une ouverture pour attaquer directement un des points dont bien peu d'impétrants se rendaient compte au moment de leur candidature et qu'elle-même, Ecuyer pendant plus d'un an, avait "rapidement" découvert. Au terme de presque quatre années au sein de l'Ordre, le Cavalier n'espérait pas caresser du doigt la Chevalerie. Entrée pour des raisons mi-bonnes mi-mauvaises, mais désormais heureuse et apaisée à sa place, avec le sentiment d'y être utile dans une certaine mesure, elle n'envisageait guère l'accession à la plus belle des noblesses comme étant à sa portée. Certains avaient l'étoffe des preux, d'autres non.

Devenir Chevalier, même si c'est une louable motivation, demeure un rêve que bien peu voient réalisé, au prix de nombreux et longs efforts. Admettons que vous intégriez la Licorne. Au bout de six mois, au bout d'un an, si vous êtes toujours Ecuyer, pensez-vous céder au découragement ? Ou votre intérêt est-il au-delà de l'accession à la Chevalerie ?

Les doigts se sont entrelacés devant elle, sur la table. Le Cavalier légèrement penché en avant n'a probablement rien à voir avec la Sindanarie affable du Limousin. Quand mission il y a, le caractère s'efface. Bienvenue dans ce monde, Albin...

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Les premières questions apparaissaient, quoi répondre à cela? Il est vrai que son passé où il avait plaqué tout comme ça sur un coup de tête allait être à son désavantage mais il fallait justement essayé de le tourner en avantage. Lui qui vivait pour le plaisir de vivre, pour rendre service aux autres et à lui même aussi mais n'y voyait aucun intérêt personnel dans tout ce qu'il entreprenait c'était bien là certainement le problème. Il tâcha tout de même de répondre.

La patience est source de vertu, vous savez que je suis ambassadeur du Limousin, que j'aime la diplomatie et celle ci demande de la patience énormément même. J'ai du composé avec la patience jusque là dans tout ce que j'ai pu entreprendre. Etre au service des autres, servir la Licorne c'est tout ce que je veux.

Il prit un peu sa respiration avant de continuer.

Jusque là dans toute ma vie je n'ai jamais voulu voir un intérêt personnel je ne cours pas après les distinctions, les titres ou la richesse j'ai toujours voulu servir autrui, servir le royaume, servir la couronne dont j'ai toujours été fidèle. La fidélité est un des mes maîtres mots.

Sincèrement rester Ecuyer ou pas je m'en contrefiche l'intérêt premier est le royaume et si mes compétences peuvent servir alors je les mets au service de quiconque les voudra.

Une chose est sûre : après une impétrante particulièrement concise, elle se trouvait face à un peu plus bavard. Ce qui donnait une bien meilleure position à celui qui interrogeait. Après tout, cela donnait des angles d'attaques supplémentaires, que Sindanarie notait mentalement, au fur et à mesure. D'abord adossée à son siège, elle se redressa et entrelaça devant elle, sur la table, ses doigts avant de reprendre, fixant Albin :

Le mot "servir" revient dans votre bouche. Mais le service d'une province et celui du Royaume ne sont pas toujours compatibles. Vous en avez sûrement fait l'expérience en vous impliquant politiquement et en diplomatie...

Message implicite : n'oubliez pas que je vous connais bien plus que d'autres qui passent par ces murs. Elle est comme ça, la Carsenac : en glissant une allusion à l'implication politique d'Albin en Limousin, elle lui tend une perche pour, surtout, qu'il n'oublie pas qu'elle peut savoir. Facilement. Désolée, Albin : pour l'heure il n'y a pas de cordialité, moins encore d'amitié, qui vaille. Seules comptent vos réponses. Et en particulier celle à la question qui arrivait :

Si vous aviez à choisir entre deux loyautés, vertu supposée par la fidélité... Supposons que votre suzeraine se trouve en conflit avec la Couronne de France. Que se passe-t-il ? Etes-vous prêt à perdre vos titres sans rien recevoir en compensation ?

Tu sais que je sais, tu es la souris et moi le chat. Je connais le point faible de ta noblesse, je sais que tu peux la perdre du jour au lendemain, et je soupçonne toujours la faiblesse du coeur et de l'esprit, ayant plus d'une fois constaté la mienne propre. Constat malheureux... Index levé, le Cavalier fait signe de ne point encore lui répondre. Elle a une idée de plus, un autre élément qui s'est logé dans sa tête pour mieux en ressortir, et elle ne la gardera pas sous le coude au risque de la perdre. Aussi continue-t-elle, impassible :

Vous dites aussi que vous mettez vos compétences au service de qui les voudra, dans l'intérêt du Royaume. Qu'est-ce qui a donc guidé vos pas vers la Licorne ? Est-ce là un choix par défaut ?

Sinda menait sa barque avec aisance et Alfgard se contentait d'écouter. Les réponses du jeune Albin ne la surprenait guère, surtout quand il affirmait que devenir Chevalier ne l'intéressait pas plus que ça. C'était une réponse convenue mais avec le temps, les positions aussi catégoriques pouvaient changer. Et sa Soeur avait raison : même si on le souhaitait, il n'était pas aussi simple d'accéder à ce rang. Et l'oublier pour se consacrer à l'Ordre en tant que personne était la meilleure solution, il y avait assez à faire pour perdre son temps à courir après les lauriers.

La rouquine remplit alors les verres et le sien à la main, reprit place au fond de son siège, attentive, attendant l'instant propice à sa propre intervention.

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D'autres questions arrivèrent. Albin fixa Sindanarie et Alfgard attentivement presque défiant du regard les deux femmes. Sindanarie connaissait les points faibles du jeune Ar Sparfel ce qui n'était pas pour l'avantager il essaya toutefois de répondre.

Effectivement je me suis impliquer politiquement et en diplomatie mais la politique pour moi est totalement secondaire je préfère apporter plus du soutient, rester dans l'ombre qu'être dans la lumière mais quand je m'implique dans un truc je donne toujours le meilleur de moi même. La diplomatie est plus mon dada que la politique alors si je devais choisir entre les deux j'irais vers la diplomatie. La politique est surtout pour aider ou compléter une liste tout comme j'ai accepté le poste de tribun pour dépanner ma fiancée le temps de son mandat de maire et le temps qu'elle trouve quelqu'un d'autre cela ne m'a pas empêcher de faire mon travail du mieux que je le pouvais.

Quand à la question concernant ma suzeraine, cela est certes difficile ma suzeraine est un peu une seconde mère pour moi, je la connais depuis tout jeune, je l'ai aidé plusieurs fois bien pour cela qu'elle m'a fait son vassal mais j'avais hésité longtemps, j'ai accepté car elle y tenait vraiment. Un choix entre ma suzeraine et la couronne il en vient que je pèserais le pour et le contre, ce serait aussi comme choisir entre ma seconde mère et ma famille, faire honneur à ma mère adoptive et ne pas la déshonorer, ne pas déshonorer également la famille de ma fiancée. Nos choix ont toujours une conséquence, mon titre j'y accorde guère d'importance cela ne changera pas l'homme que je suis, et ne me met plus au dessus de tout le monde. Le choix de ma suzeraine ne me concernerait pas j'en parlerais avec elle si à la suite de ça elle veut me reprendre mes terres alors je l'accepterais. J'ai toujours été fidèle à la couronne même là lors de la "croisade" beaucoup ont eu ce dilemme de choisir entre leur croyance et le royaume je n'ai pas eu à choisir fort heureusement mais je peux être royaliste tout en étant aristotélicien. Donc il va de même que je penserais plusieurs fois aux conséquences de mes choix.

Il est vrai que la dessus il a de la chance qu'Athena le laisse vivre sa vie, qu'elle ne lui impose rien et pouvait se montrer compréhensive. Il finissait par dire.

D'ailleurs tant que j'y pense, ma suzeraine vit dans le Bearn mais a choisit la couronne que plutôt de rester dans le pseudo royaume de "Navarre" elle a même était traité de traître là bas.
Ensuite je n'ai toujours rien attendu en retour, quand le Roy Vonafred a remis une médaille aux officiers royaux j'ai voulu la refusée car j'estimais ne pas la méritée et que j'attends rien en retour de ce que je fais je deteste même les gens qui font des choses que pour la reconnaissance. Je l'ai dis je préfère l'ombre à la lumière.

Oula il était bien bien bavard zut le virus Ar Sparfel, Hersent l'a contaminer où alors il devient vieux lui aussi comme il aime bien traité sa mère. Que c'est terrible le choix du coeur. Il lui restait une question à répondre en espérant être assez convaincant.

Non ce n'est pas un choix par défaut c'est un choix mûrement réfléchit de part les personnes que je connais qui en font parti, de part ma fiancée qui passe son entretien aussi. Je me suis demandé dans quel ordre je me sentirais le mieux. J'ai été chez les hospitaliers fût un temps, je me suis pas senti chez moi et j'ai été naïf j'ai cru en la parole d'une personne plutôt que de croire en d'autres personnes je me suis trompé. Déjà à ce moment là j'avais hésité entre les hospitaliers et la Licorne j'avais fais le choix des hospitaliers pour la personne en qui j'ai cru plutôt que de faire le choix pour moi. Alors c'est aussi un choix pour moi, par ce que je sais au fond de mon cœur qu'ici je m'y sentirais bien, que j'arriverais à m'épanouir c'est comme si au fond être à la Licorne c'est mon destin.
J'ajouterais aussi la très bonne réputation et le sérieux de cet ordre royal qui fait la différence.

Le chat est prêt à croquer la souris mais parfois la souris peu se montrer maline, il espérait pouvoir échapper des griffes du chat.

L'occasion était trop belle, aussi Alfgard sauta-t-elle dessus sans coup férir. Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre.

Elle toussota pour s'éclaircir la gorge et enchaîna :

Vous dites que vous avez été ... comment dire , hummm ... trompé par un membre des Hospitaliers, une personne à la fois à l'origine de votre adhésion et à l'origine de votre départ de cet ordre.

Il me semble avoir lu ... Elle reprit le dossier et en sortit le courrier de l'impétrant, opéra une lecture rapide et son visage s'éclaira :

Voilà, donc vous écrivez dans un premier temps "Par ce que j'y connais du monde, par ce qu'Anna j'en doute pas y sera et je dirais qu'Anna est ma plus grande motivation pour continuer à partager plein de choses avec elle. "

Et dans votre autre courrier au Chevalier Marie-Alice, vous confirmez votre motivation première. Je lis donc : "Le choix de votre ordre ensuite comme je l'ai dis votre nièce tout d'abord ... ".

Elle releva la tête et fixa attentivement le jeune homme, à l'affût de la moindre de ses réactions :

Vous vous placez ici dans la même situation que chez les Hospitaliers même si cette fois, c'est l'amour qui vous motive... C'était peut-être déjà le cas d'ailleurs ... Mais si par malheur, votre belle histoire virait à la catastrophe - c'est tout à fait possible, bien que je ne vous le souhaite pas - quitterez-vous la Licorne comme vous avez quitté l'ordre des Hospitaliers ? Ma question de fond est : peut-on compter sur vous à n'importe quel prix ?

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Albin tourna sa tête vers Alfgard qui posait là une question tout à fait légitime.

En effet j'ai été trompé, j'ai cru en la personne j'ai cru en ses paroles j'ai cru en elle et en fait cette personne toute façon morte avait refusé d'écouté les ordres et moi j'étais dans son groupe j'avais beau essayé de la raisonné elle a rien voulu entendre et on avait eu une mission de punition qui avait fini par me faire racketter et elle aussi. Sur le coup, j'ai été naïf j'ai fais confiance en la personne en me disant qu'elle avait raison j'ignorais certaines choses et je l'ai soutenu pour finalement réalisé bien après qu'elle avait eu tord que je m'étais laissé manipuler, que je lui ai trop fait confiance j'ai été idiot sur le coup. Et par soutient envers cette personne j'avais quitté les hospitaliers sans compter une petite absence que je ne saurais dire jusqu'à quand elle aurait eu lieux et donc valait mieux que je partes.

Spoiler:

Puis il marqua une pause avant de reprendre.

Pour vous répondre à la dernière personne je dois dire que depuis j'y ai grandement réfléchis et je me suis dis que je ne ferais plus rien par amour mais plus pour moi alors oui je le souhaite pas qu'avec ma fiancée cela se termine surtout que notre mariage aura lieu dès que possible.

Un sourire envers Sindanarie, qui a vrai dire la balle était dans son camp ou presque Anna allant être vassale de Sindanarie dès que possible et a partir de là le mariage pourra se faire.

J'avais quitté les hospitaliers pour une personne mais j'étais dans l'erreur toute façon, je sais reconnaître mes erreurs, je sais faire mon mea culpa et après tout je continue à croire au destin, que les choses devaient se passer comme ça et que c'était un signe pour me dire de venir ici.

Il finissait par dire.

Je sais que j'ai pas une bonne réputation, que j'ai plutôt la réputation de quelqu'un qui tiens jamais en place, que l'on ne peux pas trop me faire confiance, d'être quelqu'un d'assez instable. Je sais que tout mon passé, ce que j'ai pu faire me dessert plus qu'autre chose, j'aimerais pouvoir donner tord et trouver de la stabilité je ne demande que ça j'ai emménagé dans le Limousin mon mariage à venir va dans ce sens et montrer que l'on peut compter sur moi à tout prix.

Pour le coup, la différence avec le précédent entretien du Cavalier était notoire ! Autant Albin avait bien caché son jeu au départ, autant il développait désormais largement. Laissant passer le flot de parole, agrippant et classant une ou deux idées ici et là, Sindanarie écoutait et s'imprégnait autant que possible. Un coup d'oeil à Alfgard. Elle avait une idée... Mais elle ne voulait pas donner l'impression à l'Errante d'être une sorte de vampire de la prise de parole.

Eh bien, nous pourrions sans doute vous dire dès maintenant si vous faites erreur ou non dans votre conception de la Licorne, de sa vie, de son action... Comment imaginez-vous tout cela ? La vie à l'intérieur de la Licorne, les missions, la forteresse ?...

C'était romantique, parfois, d'imaginer la vie d'un Chevalier... Jouter noblement, faire preuve de courtoisie et de délicatesse, jurer fidélité à la Couronne et au Roy, servir en toute délicatesse et voir sa discrétion continuelle récompensée aux yeux de tous par l'adoubement, voilà qui pouvait faire rêver. Mais la boue, le sang, la sueur, les larmes, les éclats de bois qui volaient quand on rencontrait les lignes ennemies à l'issue d'une charge, les blessures, les cicatrices, les douleurs, la souffrance, le sacrifice, voilà qui était bien moins attirant. Et pourtant... Pourtant, tous les Chevaliers que la Carsenac connaissait en étaient passé par là, et y passaient toujours. Loin de l'élégance, la fange pour ceux qu'on ne voit pas si l'on n'est pas à leurs côtés. Restait à voir sur quel terrain se porterait l'imaginaire du Limousin d'adoption.

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Albin sans broncher répondit

J'en ai plus ou moins une idée. C'est un ordre royal et qui dit ordre royal dit armée royal donc combat, royauté mais aussi agir par exemple dans la diplomatie, la médecine je décrirais même tout cela que la forteresse est comme une ville et nous sommes tous une famille. Dans la famille j'entends partager les joies, les peines, les confessions, le repas, l'entraide et le respect dût à chacun. Des valeurs qui sont les miennes en tout point.

Le jeune homme répondait simplement, peut-être un léger agacement dans les dernières réponses mais Alfgard pouvait tout à fait se tromper.
Elle profita de de l'évocation de la diplomatie et se replongea discrètement dans le dossier d'Albin. Un rapide coup d'oeil pour confirmer ce qu'elle avait déjà lu et elle intervint aussitôt :

Vous évoquez la diplomatie qui semble vous tenir à coeur et c'est tout à votre honneur. Mais je vois que vous êtes aussi tribun de votre ville, c'est donc que vous êtes très impliqué . Comment allez-vous gérer l'Ordre ET vos diverses fonctions ? Vous savez que la Licorne va vous prendre votre vie "au-dehors", vous allez devoir répondre aux mobilisations très fréquentes de l'Ordre ...

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Albin tourna la tête vers Alfgard et l'écouta. Depuis le temps, il n'était plus tribun mais il faut retourner à ce moment où il l'est encore.

Tribun n'est pas un problème je peux me faire remplacer je l'ai fais surtout pour rendre service à ma fiancée qui cherchait un tribun. Il faut juste trouver des fonctions qui peuvent être compatible. Etre ambassadeur m'empêche pas d'avoir accès à mon bureau à la chancellerie Limousine.

Il pensait alors aussi à son temps passé sur les routes.

Ensuite je vous répondrais que ceux qui exerce sièges dans des conseils comtaux ou ducaux eux aussi sont bloqués ceux là ne peuvent répondre à la mobilisation.

Je suis noble du Domaine Royal, certes arrière ban, mais en cas de levée de ban, mobilisation des OR je suis toujours prêt à répondre. J'ai passé pas mal de temps sur les routes, j'aime voyager il faut juste savoir s'adapter.

En effet vous avez complètement raison : il faut savoir s'adapter ! C'est une qualité que vous aurez à mettre à profit très très souvent chez nous. S'adapter, laisser tout tomber, faire montre de rapidité ...

Elle laissa sa phrase en suspens et balaya une hypothétique fin d'un large geste de la main : pas intéressant !

Suivit un silence à peine dérangé par le bruit du vin qui remplit les verres.
Soudain, Alfgard, le sourcil levé en signe d'étonnement, se rendit compte que la question de la religion n'avait pas encore été évoquée.

Etes-vous croyant jeune homme ? A quel point l'êtes-vous si tel est le cas ? Entre Aristote et le Roy, quel serait votre choix ?