Enfin revenu...

L'absence avait été longue, bien trop longue surement...
En apercevant enfin les murailles de la forteresse, Julios fut frappé par la durée de son retrait. Depuis combien de temps n'avait-il pas parcouru ce chemin ? Même plus envie de compter.

Si encore cette absence avait été un repos, cela lui aurait été bénéfique... Mais il songea avec ironie que passer ses journées affalé devant une timbale d'hydromel à broyer du noir et à jouer avec un noeud coulant ne serait assurément pas perçu par ses frères comme une vie d'ermite en quête de sagesse...

Mais bref... Il avait réussi à reprendre la route...
Route qui devient d'ailleurs de moins en moins visible ! Grommela t-il alors que le soleil était déjà disparu derrière l'horizon depuis une bonne heure. Il entreprit alors de se hâter vers l'entrée.

Il remontait lentement les lacets qui menait aux corps de garde en se demandant comment il pourrait faire pour rattraper son retard... Cela serait bien dur. Surement plein de nouveaux en plus.
Il releva la tête et scruta le chemin de ronde - c'est con me direz vous, il fait nuit noire...

Après quelques minutes, il arriva devant le premier poste de garde. Il mit alors pied à terre et s'avança...

OOOHÉÉE ! hurla t'il vers la porte.
Espérons qu'il y ai encore quelqu'un à cette heure murmura t-il...

Totox fut interpelé par un cri.

*qui cela peut il bien etre a cette heure?*

Il sortit du poste et eclaira l'exterieur a la lumiere de sa torche a travers la herse.

Qui va la ?

L'espace d'un instant, Julios fut aveuglé par la soudaine lueur et comme à son habitude, il déclara une réponse intelligente:
Euuhhh

Lorsque ses yeux commencèrent à s'habituer, il s'approcha un peu plus pour se faire mieux voir.

Je me nomme Julios, du Languedoc. Encore chevalier de l'Ordre aux dernières nouvelles. Cela fait un moment que j'étais absent de la forteresse, des problèmes personnels à règler et qui m'ont pris plus de temps que je ne le pensais, à régler puis à ... à accepter.

Il se tut un instant puis reporta son attention sur le garde.
Tu m'ouvres ?
J'aime dormir à la belle étoile mais je crois que ma monture m'en voudrait de ne pas avoir d'écurie pour une nuit de plus. Murmura t-il en flattant l'encolure de son cheval.

Citation :

Je me nomme Julios, du Languedoc. Encore chevalier de l'Ordre aux dernières nouvelles. Cela fait un moment que j'étais absent de la forteresse, des problèmes personnels à règler et qui m'ont pris plus de temps que je ne le pensais, à régler puis à ... à accepter.


Tu m'ouvres ?

Excusez moi Chevalier , je ne vous avais pas reconnus ...le temps et la nuit reunis n'aident pas a ma bonne vision.

Il se tourne alors vers l'interieur...

Garde fais ouvrir c'est un de nos freres qui est là.

La lourde Herse s'ebranle dans son vacarne habituel laissant entrer le Chevalier.