De capes et d'épées

Sujet: De capes et d'épées Mer 14 Oct 2009 - 12:01

Le rendez-vous avait été pris avec Argael, ce serait donc un duel dans la taverne. Pourquoi ici? Bonne question. Sans doute parce que depuis son affrontement particulier avec Nith, elle trouvait que la cour ou la salle d'armes n'étaient plus aussi amusantes. Parce qu'il ne s'agissait pas que de s'entrainer pour elle mais aussi de trouver de l'émulation.

Sans compter que savoir se servir de son environnement dans un combat pouvait être déterminant. On ne faisait que rarement la guerre dans une taverne? Oui et alors? On ne se frittait pas que sur un champ de bataille. D'abord.

La salle était vide, silencieuse, même pas un spectateur pour les voir faire, les soutenir, même pas un grand noir derrière son comptoir.

Elle vint s'asseoir à celui-ci, attendant sagement son adversaire, en profitant pour repérer plus avant les lieux.

[Ouvert à tous, après tout la taverne est censée être un lieu de vie.]

Invité

« Un duel entre amis » voici comment nous aurions pu appeler la passe d’arme qui allait se jouer entre ce frère et cette sœur. Longtemps il avait eu à travailler en semble, et aujourd’hui adversaire, l’ancien Premier Secrétaire d’Etat se mesurerait à l’actuel. Durant plus d’un an dans les couloirs ils avaient œuvré ensemble faisant travailler leur méninge. Aujourd’hui le « fier » savait se qu’il devait au Primer Inter Pares, n’en doutez pas.

Si il avait été si prompt à réagir c’était qu’il tenait cette femme en grande estime, que se mesurer aujourd’hui dans un mélange de dextérité, de force et d’esprit était une chose qui ne pouvait se refuser.

Le lieu même au final ne l’étonna point, pour qui connaissez la personne, aujourd’hui l’on pouvait sortir l’épée partout et pas seulement entre gentilhomme sur terrain dégagé. Non aujourd’hui, nombreux étaient les couards et les lâches sans scrupule près à vous occire en une ruelle sombre ou à vous assommer en taverne d’un tabouret pour vilipender votre bourse.

L’Homme devait s’adapter en tout lieu et l’avait fait en tout temps. Aujourd’hui, cette poudre noire qui faisait son apparition depuis les lointaines contrées d’orient à n’en pas douter révolutionnerait l’art de la guerre, une fois encore l’Homme devra en prendre conscience et s’adapter.

En attendant cette révolution qu’il n’aurait sans doute pas à connaître avant sa mort, la lame, la rapière, le coutela, la Hallebarde, l’arc, l’arbalète, la hache restaient des valeurs sur et éprouvées.

Et puis combien d’arme de fortune, le tabouret déjà évoqué, la chope de bière, une table, une corde, un tonneau tant d’élément dans une taverne capable de créer diversion ou de rosser l’adversaire.

Ainsi donc c’est en tenue légère avec vêtement près du corps qu’il se présenta en taverne ou déjà se trouver Marie Alice d’Alterac, déjà assise fidèle à sa réputation d’exactitude et de présence. Silencieux il se dirigea calmement et sans aucune menace vers elle avant de venir s’asseoir à ses côtés en souriant.

Tavernier une violette pour sœur Marie Alice je te prie.

Puis regardant la Vicomtesse il la laissa répondre.

Et un verre de génépi pour frère Argael s’il te plait

Hochement de tête entendue et petit sourire en coin, il observa les lieux attendant que la tournée commandée soit servie.

Au premier abord, l’espace prévue pour recevoir nombre de Licorneux était vaste laissant une relative liberté de déplacement. Nombreuses chaises, autours des tables, un plafond plutôt bas, un comptoir, des tonneaux et personne de présent. Les Licorneux étaient il sanctionné n’ayant droit de venir se divertir en ce lieux, il n’avait eu vent de cela.

Grand dieu un duel en une taverne sans personne pour arbitrer et commenter les passes d’armes serait une chose triste pensa t’il.

Sujet: Re: De capes et d'épées Lun 26 Oct 2009 - 10:28

Voilà le Fier qui avançait à son tour dans une taverne décidément bien calme. Pas l'ombre d'un client, mais où étaient-ils tous passés? Le silence était presque plus angoissant que la réaction qu'aurait pu avoir René quand les écuyers avaient dû chanter devant lui la chanson des Licorneux, envoyés par Cerrid à la fin d'un cours. Froncement de nez, peut-être finiraient-ils par montrer le bout de leur nez quand ils entendraient le bruit du combat. Ou bien les cris du tavernier noir lorsqu'il se rendrait compte de ce qu'il faisait dans son établissement. Quoique...

Bonjour Argael, merci pour la Violette mais je doute qu'il y en ait ici. Une bière m'ira très bien.

Et vu que notre tavernier attitré n'est pas là, je vais nous servir moi-même.

Elle passa derrière le comptoir, pris deux choppes et, après s'être servie sa boisson, se mit en quête de génépi pour le briançonnais tout en discutant.

Tu as pensé à passer à la salle d'armes récupérer une lame émoussée pour ce petit entrainement? Sinon je crains que tu n'aies droit à un récurage des douves rapidement.

Elle parcourait des yeux les diverses bouteilles plus ou moins alignées, ouvrant l'une ou l'autre quand le nom du contenu n'était pas indiqué sur le contenant, tout en priant pour que le géant ne la trouve pas là. Elle sentait confusément qu'elle risquait alors de se prendre un savon des années mais finit par mettre la main sur le trésor recherché, en versa dans le verre d'Argael, déposa quelques écus sur le comptoir et revint s'asseoir pour boire.

Bon. Sinon je n'ai pas de consigne à te donner, après tout tu n'es pas un novice au niveau des armes.

Sourire en coin tandis qu'elle posait la lame empruntée sur le bois.

Invité

Alexandre qui tournait un peu en rond dans le fort se dirigea vers la taverne. Cela faisait un moment qu' il n' y avait pas bu un coup, et il avait grand soif en cette journée d' automne.
Faut dire que les événements au fort allait bon train...

Il espérait y voir soeurs et frères en train de se raconter les derniers potins... On sait ce que c' est que la vie dans un fort, il fallait bien se distraire.

Alexandre , dit Arthur, entra et trouva assis Mariealice et Argael en pleine discussion. Il connaissait Mariealice pour l'avoir croisée au Louvres, et ne connaissait Frère Argael que de vu.

Bien le bonjour, qui va récurer les douves ?

Le regard de l'Ecuyer se porta sur une lame émoussée posée sur la table ou ils avaient pris place.
Cela lui sembla bizarre et ne compris pas trop ce qu' elle faisait là.
L' effet de surprise passé , il regarda leur chope...

Je boirai bien moi aussi, vous pensez que je peux me servir faute de tavernier ? Il se dirigea sans attendre de réponse derriere le comptoir et remplir une chope de biere, quitte à se faire taper sur les doigts mais l' envie était plus forte que la crainte

Invité

Les boissons en main, voici que les deux licorneux discutaient calmement en attendant d’en venir à la raison première de leur rencontre. A vrai dire l’écuyer était souriant voyant la une occasion de pouvoir retrouver une personne qui comptait dans sa vie.

Tu as pensé à passer à la salle d'armes récupérer une lame émoussée pour ce petit entraînement? Sinon je crains que tu n'aies droit à un récurage des douves rapidement.

Bien le bonjour, qui va récurer les douves ?

L’entrée d’un frère retarda un instant sa réponse. Une entrée impromptue qui fit sourire le fier.

J’ai mon arme oui sœur, je n’aimerai point retenir plus mes coups, déjà qu’il va m’être difficile de trouver l’ouverture je ne voudrais point perdre alors toute chance.

Il s’amusa de voir frère Alexandre prendre l’initiative de se servir de la sorte, il n’y avait plus qu’à espérer pour lui que le responsable des lieux n’arriverait point au même moment.

Alors Marie Alice je te propose donc 3 touches victorieuses pour déterminer le vainqueur de notre duel, cela est il pour te convenir ? De même je ne limiterais le duel qu’au mur de cette taverne impossibilité d’en sortir autrement qu’en se trouvant propulser par la fenêtre, ce qui serait fâcheux.

Petit sourire en coin, rasade de génépi, mouvement de tête circulaire pour s’étirer l’homme était près. Il se leva, en faisant des mouvements de bras afin de chauffer les membres, la rencontre promettait quelques passes de bonne facture à n’en pas douter, il ne faudrait point se retrouver surprit par le début de l’échange.

Sujet: Re: De capes et d'épées Lun 2 Nov 2009 - 14:05

Marie tourna la tête à l'arrivée d'Alexandre et le salua, ravie de voir que cette taverne n'était pas tout à fait morte.

Bonjour Frère. Personne ne les récurera si nous avons les bonnes armes.

Sourire en coin. Une forte envie de dire quoique pourquoi pas toi mais elle se retint. Elle n'allait pas non plus faire fuir toute personne passant dans le lieu de duel du moment. Froncement de nez au souvenir de l'épisode de la femme d'armes avec Nith. Oui, non mais effectivement qu'il resta là, c'était le mieux.

Te servir... Ah ben c'est fait déjà hein...

Retour sur Argael alors qu'elle buvait lentement son verre, observant son attitude avec le combat. Plus elle se faisait observatrice et plus elle engrangeait d'infimes renseignements sur son état d'esprit. Petit sourire et elle se leva à son tour, attrapa son épée d'entrainement et vint se placer en face de lui.

Trois touches, bien. Cela me va.

Petite révérence avant de se mettre en garde, pieds bien plat sur le sol, jambes pliées tandis que sous son crâne les pensées se bousculaient et que les différentes tactiques possibles étaient passées en revue ainsi que la positions des meubles dans la salle. Une idée germait sous ses boucles brunes. Oui ce pourrait être amusant après tout...

Petit sourire en coin avant de grimper sur la table et de lui faire signe de l'y rejoindre. Le bois était à la fois poisseux et glissant, terrain inhabituel pour ce genre d'exercice mais c'était son but. Entrainement et amusement.... Le tout était de trouver son équilibre, d'apprendre à maitriser son environnement et de s'en servir. Tables, chaises, bancs, comptoir même. Tout pouvait servir, elle en était certaine.

Il la rejoignit à son tour et le sourire de la brune s'étira. Petit salut de la tête.

Finalement elle se décida pour un mouvement de taille et se fendit tout en visant la cuisse droite de son adversaire. Coup classique mais il lui fallait voir ses réactions.

Invité

Alexandre avait rejoint la table de Mariealice et d' Argael après s' etre servi une bonne bière bien fraiche.
Il les écouta, et se rendit compte que l'épée qui trainait sur la table, n' était point là par hasard.

Vous n'auriez pas l' intention de faire un duel dans la taverne quand même ?

Alexandre les regarda tour à tour , espérant qu'un des deux démentissent ses propos. Mais non point, les deux barbares voulaient en découdre, certes amicalement mais en découdre quand même.
Fallait il dire qu' Alexandre n'avait jamais participer à un duel ? Vu son air, tout le monde pu s'en rendre compte. Se battre quand c'était la seule issue pour garder son honneur, ça l'ecuyer en avait l'habitude. Mais se battre pour le plaisir, même avec une lame émoussée, il avait jamais imaginé que l'on puisse le faire.

J'espere que ca vous derange pas si je bois ma chope de biere ?

Voilà qu'il parlait de faire ce duel en trois touches. Les deux Licorneux se jaugeaient par les mots et le ton de leur propos. Le regard de l'un essayant d'intimidé l'autre.
Cela amusait beaucoup Alexandre qui mit les deux bottes sur la table tout en buvant sa biere qui était parait il une des meilleures de la Région.

Mais Alexandre n'eut que juste le temps de retirer ses pieds quand Mariealice monta d'un mouvement rapide sur la table.

Moi qui était venu pour boire tranquillement....

Il se leva et s'appuya contre le mur la chopine à la main. Alexandre comprit que les meubles allaient avoir de nouvelles fonctions dans peu de temps.

Invité

Les duellistes semblaient maintenant concentré prêt a en découdre. A tout bien tout honneur, l’écuyer avait laissé les honneurs à sa sœur qui n’en restait pas moins son supérieur.
Il répondit également par un hochement de tête en guise de salut et de code afin que les lames puissent commencer, cela avec le plus de grâce et maestria possible, à s’entrechoquer.

L’attaque arriva ainsi bien vite par une tentative de taille avec pour but la cuisse. Tenant bien sa garde, et bien que la lame fût émoussé, les réflexes d’une vie étant tenace le pouce de la main droite vient se placer sur le plat de la lame. Ceci permis de présenter le contre tranchant de son arme, sur la partie dites forte se trouvant au plus proche de la garde.

Ferme sur ses appuis il retrouva une distance plus pour le convenir, puisque cette première attaque l’avait fait entrer dans sa ligne. Se fendant d’une passe arrière il remit de la distance avec son adversaire.

Arrivé à bonne distance, il se permit un sourire. Semblait il que de retrouver quelques sensations de combat n’était en rien pour lui déplaire.

Il prit alors une garde pour frapper à sont tour d’estoc, ainsi la main gauche vint empaumer le pommeau de l'épée afin de donner plus d'autorité et de précision au coup de pointe. Prenant donc la position de la garde du bœuf à dextre, la lame descendait ainsi pour présenter la pointe au niveau des yeux de Marie Alice.

Il réalisa alors sans grande surprise lui aussi afin de juger, de prendre la mesure de son adversaire, un déplacement vers l'avant par une demie fente, le tout allongeant le bras visant la gorge, ayant dans l’idée déjà d’enchaîner par une attaque au fer pleine d’autorité.

Invité

Toujours là quand il ne fallait pas la rouquine ou presque. Elle devait reconnaitre que Marie l’avait prévenue de ce qu’il allait se passer et Ewa avait surveillé de loin qui venait en taverne pour voir ou qui savait participer à ce duel qui promettait, connaissant son amie, d’être amusant au plus au point. Moui enfin on va dire cela rapidement car, à écouter derrière la porte, elle se rendit compte du sérieux que prenait le combat et se dit que c’était dommage de ne pas en profiter pour semer un peu la zizanie. Comment cela elle était espiègle? Tsss.

Elle courut en salle d’entrainement, prit à la volée deux épées émoussées, il ne fallait pas croire qu’Alexandre allait rester les mains vides si elle se mêlait de ce qui ne la regardait pas. Autant lui donner la possibilité d’en découdre dans la joie et la bonne humeur. Retour devant la porte de la taverne qu’elle poussa de la pointe de sa cuissarde, elle voulait faire une entrée spectaculaire… Bon elle resta un poil interdite sur le pas de porte et se mit à grimacer en voyant les épées s’entrechoquer simplement alors que dans une telle pièce on pouvait imaginer tout un scénario pour jouer et s’amuser et faire un duel digne de ce nom. Bon d’accord ils étaient sur la table mais cela ne faisait pas tout non plus.

Elle défit le cordon de sa cape azur et la fit voler jusque sur le comptoir, jeta à Alexandre qui devait être surpris une des lames qu’elle venait d’aller chercher et avec un petit sourire en coin, elle l’invita.

Alors mon frère tu comptes rester contre ton mur à compter les points ou tu veux prendre partie ?

Elle se tourna vers les duellistes et se demanda ce qu’ils penseraient si elle grimpait à son tour sur la table… Un regard à Marie, plein de malice, et en brandissant sa lame elle grimpa sur le banc à senestre et rompit à nouveau le silence…

L’une protège l’autre !!!

Qui ne pouvait prétendre ne pas connaitre sa devise et à qui et à quoi elle faisait allusion? Elle vint se mettre dans le dos de son amie.

Alors ma belle besoin d’aide pour égayer les lieux? Ou peut-être pour t’aider à mater ton adversaire? Elle ne put s’empêcher de rire. Non, oublie j’ai rien dit, promis je suis de ton côté et s’il veut jouer je serai là, sauf si le jeune homme là bas veut bien décoller son fondement du mur et venir en découdre. Mais dis-moi je t’ennuies peut être là à venir blablater au milieu d’un combat ?

Invité

Buvant tranquillement Alexandre regardait la passe d'armes entre les deux, qui pour le moment en était au jaugement de chacun des deux, mais qui ne saurait durer trés longtemps.

La porte de la taverne s'ouvrit sur soeur Ewaele. Mais la belle rouquine avait l'air de savoir ce qu'elle voulait, comme beaucoup de ses congéneres. Alexandre ne tarda pas à le comprendre, même si la surprise le mis déjà un point ridicule, car une fois sa cape arrivée négligement sur le comptoir ce ne fut pas une chope qu' elle prit pour se désaltérer mais une des deux épées émoussées qu'elle jeta vers lui dans le même mouvement.

Alexandre appuyé contre le mur, une chope dans sa main droite, n'eut que le temps de voir arriver l'épée sur ses bottes. Ba oui hein dans une taverne on boit, on est là pour se détendre.

La rouquine se fit provocatrice. Que croyait elle ? Un Guyennois est fier et ne reste pas les bras ballants à boire sa biere si on vient le titiller. Alexandre déposa son épée courte qu' il portait à la taille et ramassa l'épée qui gisait par terre. Son premier duel allait avoir lieu.

Bien sur ma soeur que je prends partie, je n' attendais qu' un adversaire digne de ce nom. Provocation pour provocation il lui rétorqua aprés l' avoir détaillée Je crois que tu feras l' affaire

Apres qu'Ewaele soit monté sur la table, Alexandre regarda Argael Je vois que cela sera soeurs contre frères

Alexandre monta a son tour sur la table l'épée a la main, face à Erwaele dos à dos avec Mariealice qui etait elle meme face à Argael.

Ma soeur va falloir arrêter de blablater, sinon je crains fort que vous ne lui soyez pas d' un grand secours

Alexandre épée a la main scrutait le regard de la rouquine tout en lui lançant un sourire

Invité

Et elle sauta de la longue planche de bois où les duellistes menaient leur combat, elle atterrit sur le banc à nouveau et se dirigea sur un tabouret pour finir de poser un de ses pieds sur la table qu’il desservait histoire de ne pas se ramasser en beauté en trébuchant dans la rapidité de ses gestes. Ne perdant pas de temps pour autant, elle continuait à fendre l’air avec son épée pour imiter les deux protagonistes du combat qui l’amusait fortement de ne pas arriver à se décoincer pour profiter de la situation burlesque qu’elle leur offrait. Elle se mit alors à chanter* :

Marie avec Argael
En taverne se rencontrèrent.
Ils s'amusent le cœur content
Et devisent gaiement.

Ils se font des politesses pour savoir qui s'engagera le premier sur les tables de la taverne

Des souvenirs du passé,
Heureux, ils se souviennent.
Oh de lali, Oh de lali,
Quel beau jour vraiment !

Ils se décident et finissent par ouvrir les hostilités

Pourquoi redouter de bretter en s’amusant
Qui paraît tant se complaire à leurs jeux ?
Qui peut se douter que les visiteurs hilare et malicieux
Cachent une envie de jouer de leur combat juteux ?

Ewa sauta sur le sol de justesse alors qu’Alexandre lui fonçait dessus, épée en avant ... Elle réapparut un peu plus loin, courant dans la taverne pour distancer son poursuivant.

Alexandre avec Ewa
Filent à toutes jambes,
Écartant, tout en courant,
Les bancs et les tabourets.

Au détour de la grande table, ils grimpent dessus rejoindre leurs camarades.

Alors marauds, prêt à en découdre face à de faibles femmes? Marie tu te souviens comment mon père disait mettre le ‘bazard’ dans son langage de Maitre d’armes?

Elle laissa ses lèvres fendre un sourire à son amie qui ne devait sans doute pas prendre le temps de la regarder pour ne pas perdre une miette de son duel.

Alors Alexandre c’est ainsi qu’on prend partie en courant après la rouquine dans une taverne?

Elle haussa un sourcil amusé et provocateur à souhait. Etait-elle là pour mener combat aussi ou pour s’amuser simplement. Hum… Bonne question à vrai dire, elle ne pensait pas en découdre mais plus chatouiller les duellistes et provoquer des situations rocambolesques. Scruter rapidement la taverne pour voir comment elle pourrait tirer profit de ce qu’il s’y trouvait. Surveiller d’un œil montagnard et blondinet pour ne pas se faire accrocher par leur lames, rester autant que possible sous couvert de Marie qui pour le moment pourrait répondre sans souci aux deux hommes. Faire l’affaire il allait voir un peu de quel bois elle se chauffait nom d’un petit bonhomme! Décidément certain ne doutait de rien. Ah et apparemment le blablatage dérangeait et bien ils allaient être servis pour le coup!

Duel tu veux? Duel tu auras frérot! Il ne faut pas trop chatouiller la fierté de la Boesnière avec une épée même émoussée à la main. Alors en garde et viens te frotter à moi on verra bien si tu peux tenir la cadence.

*(sur l’air de Robin des Bois ‘quel beau jour vraiment’)

Sujet: Re: De capes et d'épées Dim 8 Nov 2009 - 20:33

Bon raté donc. En même temps à faire une attaque classique, elle s'attendait tout à fait à ce qu'il la pare hein. Fallait pas non plus exagérer. Petite moue tandis qu'il se replaçait en reculant et qu'il se préparait à attaquer à son tour. Ce duel était trop sage. Ils étaient pourtant sur une table, au coeur d'une taverne et elle avait juste l'impression de faire un banal entrainement dans la salle d'armes. Bazar de bonsoir tiens! Pas ce qu'elle avait prévu la brune, pas ce dont elle avait envie. La faute sans doute à ce duel improbable entre le Perplexe et la Perce Neige. Ben oui, elle avait pris goût aux défis idiots réglés par une passe d'armes un peu étrange et finissant par un éclat de rire. La vie se chargeait bien assez de lui rappeler les nuances de sombres qui la constituaient pour que lorsqu'elle pouvait ajouter des touches de couleurs vives elle ne le fasse pas.

Toute à ses pensées, elle faillit rater son mouvement et eut juste le temps de lever sa lame pour venir bloquer celle d'Argael et l'arrêter dans sa course avant de la faire dévier sur la droite. Et là tout bascula et un sourire naquit sur les lèvres de la brune. Une tête rousse bien connue apparut, passant la porte et lança une épée à Alexandre qui les observait. Enfin un peu d'action.

Pour mater je te remercie mais je pense pouvoir y arriver seule, par contre pour mettre un peu de vie et d'entrain entre ces murs je suis pour. Car vois-tu je crois que mon adversaire doit craindre de me blesser, il est très prudent.

Petit sourire au lyonnais, clin d'oeil en retour à Ewa tandis que le guyennois se joignait à la danse. Pour un temps puisque la rouquine entama une espèce de course autour de la taverne et de la table avant de remonter sur la table tout en chantant. Marie, épée toujours tendue devant elle, suivait les deux du coin de l'oeil tout en surveillant son adversaire qui semblait se demander à quoi on jouait.

Jolie chanson et oui je me souviens parfaitement. Ceci dit il avait aussi un mot pour enquiquineuse...

Et des deux hommes face à elle et d'une comtesse dans le dos... Bon bon bon... Et de retirer sa botte droite d'un coup, s'appuyant sur le talon de la pointe de l'autre, de se pencher d'un coup pour la saisir et de la lancer sur Argael*. Tant qu'à faire n'importe quoi autant le faire jusqu'au bout. Et dans le mouvement suivant, attraper le bras libre d'Ewa, de coller son dos au sien et de pivoter alors que sa vassale se retrouvait à sa place.

Ton tour ma belle.

[*Merchi pour l'idée Nounou.]

Invité

Le duel commença donc sur un constat, l’observation semblait peu propice à quelques passes non conventionnelles. Sans doute l’envie de jauger la dextérité de l’adversaire du moment, et les habitudes l’emportait t’il sur un combat plus décousu moins protocolaire.

Soudain un très court instant, il crut son cœur s’emballé, à l’entrée d’une personne à la rousse chevelure, imaginant par l’on ne sait quel miracle une invasion d’Anglois. La surprise vite dissipée se manifesta bien vite de nouveau avec les propos échangés alors et les provocations non dissimulées. La chose était claire, et frère Alexandre l’avait bien résumé; frère contre sœur.

Fichtre fut sa première réaction pensée à moins qu’elle fut audible la chose à vrai dire n’avait que peu d’importance, l’essentiel était bien que ces drôles de dame savaient brettée, et avait pour elle une riche expérience commune.

Coup d’œil qui se voulait rassurant au frère en contrebas, il planta la pointe de épée dans la table admirant la pièce théâtrale se jouant sous ses yeux, quelque peu il faut bien l’avoué déconcentré. Déconcentration dont ami lecteur vous jugerez qu’il puisse s’agir du ridicule de la situation, du charme faisant effet ou bien encore simplement de l’amusement provoqué ici.

A son tour, sans grande surprise à vrai dire connaissant les deux femmes, Marie Alice reprit l’échange verbale, ne manquant pas d’égratigner le montagnard. Avoir peur de la blesser, à vrai dire il ne pouvait donner ici complètement tort.

Soudain botte secrète du moins botte au sens propre lui fit grand effet lorsque à grande vitesse elle vint rencontrer son torse. La récupérant alors, il sourit franchement avant de venir renifler l’intérieur de la botte et d’enfin prendre la parole.

Crefieu, voici bien une botte au Munster ou je ne m’y connais guère, voici une attaque des plus vilaine et pour me déplaire, mais vous marquer je le reconnais ici votre premier point soeur.

Frère auras tu préférence à châtier ainsi les imprudentes ? Combat solitaire ou en duo, choisit j’adopterai en conséquence, mais ne sous estime point nos sœurs, voici que déjà la première touche est pour ces dames.

Récupérant son épée, il sauta ainsi de la table, prenant à son tour un pichet à la main il se prit d’un lyrisme nouveau amusé soudain. Tant que nous en étions à la provocation et au ridicule il lui fallait gagner aussi sur ce terrain et il se décida de faire son éloge lui dans une répétition de l’écuyer blanc de circonstance.

Finissant ses paroles hautement inspirées, il lâcha pour un temps son épée afin de s’armer d’un cordage, tenant les gousses d’ail d’une main, pour représenter un simulacre de fléau et trouvant une marmite arma ainsi sa dernière main libre, prêt à riposter contre ces sœurs que l’on découvrait ici en plus de leurs atouts déjà multiples également ménestrelles.

Invité

Et une botte volante, une! La brune avait de ces idées des fois. Mais qui ne tentait rien n’avait rien pour se tirer d’une passe avec brio… Et vlan! Elle qui pensait que c’était son amie, voici pas qu’elle se retrouvait à faire face aux deux hommes d’un coup d’un seul. Non mais cela n’allait pas le faire ainsi hein. Elle était mignonne la Marie, mais que nenni, la rouquine n’avait jamais dit vouloir se battre… Bien que! Nouveau demi-tour pour la brune qui enchaina aussitôt pour qu’Ewa ait le temps de voir Argael se ramasser la botte et donner à la Vicomtesse le premier point de ce combat. Et une botte en plein torse du jamais vu dans les lancés spectaculaires de celle qui maitrisait les chausses à ravir. Elle haussa les sourcils toutefois, quand voulant ne pas se retrouver ridicule, le montagnard ne trouva rien de mieux que de prendre l’odeur des pieds de l’Altérac à la dérision. Non mais c’était quoi que cette affaire de fromage? Elle allait leur en faire voir elle de la pâte moelleuse et couleur d’automne… Tsss ces hommes!

Bien et ben vu qu’on lui laissait le champ libre ou du moins la table et qu’elle avait eu le temps de scruter un peu les lieux la rouquine allait faire ce qu’on attendait d’elle. Se mettre en garde face à Alexandre, le tenir à une distance d’épée puis le faire tourner un peu pour échanger leurs positions… Oui, oui ,oui, elle avait de la suite dans les idées la rousse, elle se rapprochait autant qu’elle pouvait de ce qui pendait au plafond. Une roue de coche où des bougies éteintes reposaient et le tout retenu par une chaine… Prendre son élan discrètement pour déstabiliser son adversaire, lever un bras pour s’accrocher au bois et se pendre afin de venir titiller le blondinet et essayer une nouvelle touche façon grand n’importe quoi !

Mais ce qu’il suivit n’avait été nullement prévu dans les calculs de l’écuyère qui sentit la roue sous son poids perdre de sa hauteur… Une Marie réactive qui se mit à courir et rattraper l’autre bout de la chaine mais rien ni fit, soit le reflexe de la brune se fit trop tard soit Ewa avait prit quelques kilos. La roue continuait sa lente descente, une rousse accrochée qui évitait de se tortiller pour ne pas perdre de sa superbe et une brune allant goûter le plafond de la taverne… Bon pas le moment de perdre non plus ses moyens, réagir vite et bien… Bien que dans une telle situation tant qu’à être ridicule autant le faire jusqu’au bout… Elle agrippa Alexandre avec ses jambes afin de ne pas être la seule à se vautrer en beauté et les enlaça autour de lui sans vraiment prendre garde où cela se situait sur le jeune homme. Pour tous les écus du monde elle espérait que personne ne viendrait à rentrer à ce moment dans la taverne pour ne pas finir d’achever la concentration qu’elle ne maitrisait plus vraiment…

Elle leva les yeux au plafond pour voir où son amie se situait réellement et ne put s’empêcher de rire en la voyant suspendu ainsi… Oh elles avaient l’air maline les deux là à vouloir rendre ce duel cocasse. Joli retour de bâton, mais pour le moment les deux hommes n’y étaient pour rien, cependant ils ne pouvaient que tirer profit de la situation. Un nez qui se tortille et une voix empreint d’un rire retenu qui s’éleva :

Oh Marie si tu savais…

Invité

Alexandre n' avait eu le temps que de lui jeter un regard qu' elle partait déjà à l exploration de la taverne.
Elle le provoquait, l'invitant à croiser le fer. Mais aurait il fallu qu' elle s'arreta de courrir partout.
Alexandre assez décontenancé, essaya de prevoir là ou elle allait en venir, là ou il pourrait interrompre sa course effrénée. apres etre descendu puis remonté sur la table ,il sut rapidement qu' il etait hors de question de la suivre eternellement.

Bien sur soeurette que je le veux ce duel avec toi, même si j'ai plutot l' impression de danser en te poursuivant. Mais ta methode sera la mienne.

Alexandre se mit en garde et salua sa soeur, épée en main bras flechi, l' autre sur la hanche, il attendait son attaque. Profita de l instant pour repondre a son frere

Nos soeurs ne semblent effectivement pas en quelconque faiblesse et je sais qu' elles ne sont pas débutantes. Pour te repondre, je ne choisis aucune d entre elle, meme si ma preference va a la rouquine, alors Duo ou solitaire peut importe celle qui se presentera sera la mienne.

Quand soudain Marie sortie sa botte...Il est vrai que là soudainement, le climat changea du tout au tout. Fallait désormais faire avec l' odeur ô combien délicieuse de MarieAlice, pour celui qui aimait a humer le fromage bien fait.

Alexandre ne perdait pas Ewaele des yeux, elle le forcait à tourner autour du peu de place qui etait le leur. Il essaya de deviner ce qu' elle preparait. Il se rendit compte qu' il etait maintenant dos à dos avec Mariealice au seul pied sans botte. Il lui donna un coup d' epaule pour la déstabiliser et qu'elle se retrouva de l' autre coté de la table par rapport à son frere.

Ewaele qui s'etait élancé pendait maintenant désespérément au bout à la roue alors que celle ci descendait doucement sous son poids sans que Mariealice pu la retenir par le bout de la chaine qui montait en sens inverse vers le plafond.
Alexandre fut aggriper par les jambes de la rouquine à hauteur des épaules n'ayant pu l' eviter, mais dépourvu d'un veritable élan et se retenant plutot que de lui faire une veritable prise, le Guyennois n' eut aucun mal a se degager en la faisant tourner sur elle meme puis en s'accroupissant pour se retrouver finalement derriere elle et se prépara à profiter de la trop belle occasion

Vous voilà en bien facheuse posture ma soeur

et vint lui taper les fesses du plat de sa lame, et se mit a rigoler devant la situation

Sujet: Re: De capes et d'épées Ven 20 Nov 2009 - 14:04

Ah mais ah mais non....Du tout qu'elle sent ma botte, grossier personnage. En attendant tu n'as su léviter pour l'éviter la dite botte qui n'est pas de Nevers bien qu'elle soit bourguignonne. Mais visiblement le nez n'est pas ton atout majeur puisque tu n'arrives point à reconnaître les notes florales du délicate fleur.

Non mais oh. Et paf aurait-elle même pu appuyé à coups de chausse si sa besace avait été sous sa main. Il est des oublis comme de certaines personnes: fâcheux.

Et d'un coup voilà que les cartes changeaient de main non sans avoir été mélangées et la brune d'essayer de se repérer pour savoir qui, que, quoi, donc et où.

A ma droite une rouquine, non carmélite pourtant, en face à face un blondinet montagnard se prenant pour un chevalier blanc portant comme meuble héradilque une gousse d'ail sur fond de marmite. Pas très réglementaire que tout ceci en passant. Ah et dos à dos un un brun guyennais qui sans doute ayant aperçu un verre de vin de son duché lui fila un coup d'épaule et manqua de la faire s'étaler dans un magnifique plat ventre. Ah oui mais non là hein. C'est que la moutarde commençait à lui monter au nez à la bourguignonne. Remontant ses manches, le pied botté posé sur le bois, le second prenant appui à son tour pour répliquer. Sauf que ben.... Le plan sans accroc d'Ewaele commençait à prendre de la hauteur mais pas dans le bon sens, épée lâchée alors que Marie sautait sur la chaine en espérant la retenir. Mais il paraît que ce qui monte doit aussi redescendre et ce fut le cas de la Comtesse tandis que la Vicomtesse elle observait tout ceci d'en haut.

Profond soupir tandis qu'elle s'agrippait au métal comme Jane à sa liane.

Erf... Voici une fessée non méritée qui risque de se retrouver rendue sous peu je crois. En attendant si quelqu'un avait l'aimable bonté et charité de bien vouloir me faire regagner à défaut du plancher des vaches la table de la taverne, je lui serai infiniment reconnaissante.

Grand sourire, endormir l'adversaire, profiter du point de vue pour repérer quelques petites choses ici ou là. N'empêche ça sentait tout autant l'ail que le point concédé vu qu'elle ne pourrait se défendre d'une quelconque touche.

Invité

Le combat se débridé, et débridé semblait pour le moins ce que l’on pouvait dire. La ou l’on aurait pu imaginer des coups bas de tavernes, des volées de marrons les Licorneux faisaient montre d’un dextérité et d’un panache admirable.

Si le temps c’était en cet instant figé qu’aurions nous pus voir en détail.
Deux sœurs les gambette en l’air pour les deux, un séant sur le sol en pierre froide, et une tête non loin d’un plafond pour l’autre.
Deux frères, l’un se permettant chose vexante de toucher le séant d’Ewaele de sa lame tandis que le montagnard déclamé un chant vantant les qualités d’un chevalier laissant ses sœurs dans leur détresse propre. Il y avait pour le coup quelque chose de cocasse quoi que l’immortalité de la scène en cet instant aurait pu faire pensait à une pièce de théâtre.

Levant la tête Argael Devirieux, sourit à voir ainsi sœur Marie Alice suspendue.

Est-ce ainsi que vous faites sécher vos pieds Sœur, il manque semble t’il a votre Munster un petit plus que je vais m’empresser d’ajouter.

Moulinets avec ses gousses d’ails, venant s’enrouler autour du pied de l’infortuné et sourire devant la fureur à grande peine dissimulé par Marie Alice.

Fromage à l’ail voici qui est des plus appréciable, ajouter à cela un peu de vin et, nous serions alors des gens chanceux. Mais j’y songe maintenant qu’à mon tour je vous ais touché, peut être voudriez vous descendre Sœur. Je suis coupable de négligence j’en ai bien peur, et je vous propose une réception dans mes bras. Je gage que vous n’avez guère le choix, ceci pour ne point vous mettre mal à l’aise de vous retrouver de la sorte avec moi.

Frère Alexandre peut être la bienséance maintenant serait elle de permettre à Sœur Ewaelle de se relever en l’aidant, ne penses tu point. Je gage que la manœuvre était habille mais que le sort à souhaité donner un coup de pouce non nécessaire du côté de la barbe symbole de supériorité et de toute puissance.

Dissimulant à grande peine son hilarité naissance à ces propos dont il n’en pensait rien mais qui savait, énerveré les sœurs, il jeta un coup d’œil furtif à Alexandre.

Invité

Morte coui… Il avait osé. Toujours pendue à la chaine elle tournait et le guyennois en avait profité pour faire sa touche sur son séant. Pour sûr il ne s’en sortirait pas à aussi bon compte. Et c’est sans mal que les deux lascars pouvaient continuer le duel et se moquer d’elles… Ewa réussit enfin à poser les pieds sur la table, n’osant lâcher ce qu’elle tenait dans ses mains de peur de voir Marie s’écrabouiller au sol. Elle regardait le spectacle de la brune suspendue et, si elle n’avait pas eu peur des représailles à venir, elle aurait bien rit de la situation tant elle avait l’air coquine à ce moment là. Bon pas le choix car à part rire et avancer le fait de les aider, aucun des deux hommes ne prenait la situation en main… Fin si mais pour marquer subtilement des points mais cela on ne le dira pas hein, profiter de la facilité des touches, quand deux femmes en détresse ne peuvent répondre aux coups! Tsss bien des mâles cela! Elle retint la chaine autant qu’elle pouvait sans se bruler les mains non revêtues de ses gants et aida Marie à retrouver le plancher des vaches ou plutôt de la taverne. Elle sauta de la table et alla rejoindre son amie, une concertation entre bretteuses était nécessaire. Elle prit la brune par le coude, récupéra son épée et l’attira à l’écart pour trouver un plan d’attaque adéquate et faire pencher le duel en leur faveur. Derrière le comptoir, bah oui pourquoi pas, sortir une bouteille à l’intention de leurs acolytes, faire boire pourrait peut être les déstabiliser à moins qu’il ne faille montrer plus. Elle haussa les sourcils et regarda Marie avec un air malicieux.

Alors étudier à nouveau la taverne. Le plafond elles avaient testé, nul n’était besoin de recommencer. Tortillage de nez, table, banc, tabourets oui, mais voilà cela aussi elles connaissaient et pas grand-chose n’avait fonctionné à part la botte de Marie. Fallait-il croire qu’user de leurs atouts leur réussirait mieux que de se battre d’une manière traditionnelle. Elle se pencha vers son amie posant les coudes sur le comptoir et regardant les deux hommes qui arboraient des sourires qui en disaient long.

Bon ma belle il va falloir trouver moyen de leur mettre leur déculotté me semble.

Invité

Alexandre savourait le spectacle se retenant de rire, enfin non il ne se retenait pas du tout...
Fallait il aider ces faibles femmes ? hummmm !!! Ce n' etait que l' apparence. Le jeune Guyennois savait déjà , par experience, qu' il fallait se méfier des femmes.
Et puis apres tout, c'était elles qui s'étaient mis seul dans cette situation ridicule.
C' est vrai que la touche fut facile, mais tellement plaisante qu' Alexandre en avait profité.

Mais voilà que son frère en profitait lui aussi à son tour...La vengeance des deux femmes serait surement à la hauteur de l' affront.

Regarde Frère Argael, nos soeurs se débrouillent trés bien sans nous. Et puis se serait injure que de les aider, car elles ne pourraient crier victoire, enfin peut etre, sans qu'on les ait aider.

Alexandre éclata de rire.

Les deux femmes retrouverent le plancher des vaches, du moins de la taverne , et se regrouperent autour du comptoir afin de comploter leur prochaine attaque envers les deux hommes. Mauvais signe !!!!

L' ecuyer fit signe à son frère de se placer chacun d' un coté de la taverne, elles ne pourraient ainsi les attaquer ensemble. Alexandre qui était toujours sur la table en descendit et prenant un tabouret en main, il le lanca à la rouquine.

Ma soeur prend donc un siege si tu veux discutayer chiffons avec Mariealice.

Alexandre lui sourit malicieusement

Ben voilà, c'était fait. Le ridicule ne tuait pas. Tant mieux vu que la touche venait d'être marquée par une gousse d'ail.... Non là vraiment, parfois, le Très Haut avait un sacré sens de l'humour. Elle ne put donc qu'en rire de cette situation. Pensez. Une brune pendue au plafond par une chaine dans une taverne en plein duel d'entrainement et tout ça pour en arriver à perdre un point à cause d'un condiment.

Bref elle finit par retrouver d'abord la table puis le plancher des vaches en se faisant entrainer par une rousse déterminée à avoir un conciliabule entre femmes. Bon. Et derrière le comptoir. En plus. De là à se retrouver avec une réputation d'alcoolique il n'y avait qu'un pas que Marie déconseillait fortement à qui que ce soit de s'amuser à franchir. Hochement de tête à l'assertion d'Ewa.

Ouais. Il faut. Seulement faut aussi se méfier, je les sens en train de prendre de l'assurance.

D'ailleurs, pour confirmer ses dires, un tabouret fut lancé en direction de sa vassale et la Vicomtesse se baissa juste à temps pour éviter de se le prendre en pleine tronche.

Non mais faudrait voir à ne pas nous assommer non plus hein. Parce que ça ne vous fera pas gagner ce duel.

Regard vers son acolyte puis vers les bouteilles et les tonneaux. Les vides de tonneaux. Ceux qui n'avaient pas encore été rangés. Petit sourire à l'encontre de son amie. Tu penses ce que je pense semblait-il dire.

Invité

Tabouret volant n'avait duré qu'un moment...Il fallait occuper les soeurs afin qu' elles ne puissent affiner une stratégie d'attaque contre eux.
Alexandre savait que les femmes étaient plus sournoises que les hommes en duel. Il fallait absolument bouger et se tenir prêt à une réplique qui serait à la hauteur de l'affront que venaient de leur faire leurs frères.

L' ecuyer croisa les regards des deux femmes, et vit le mot vengeance écrit dans leurs yeux.

Ba bon signe du tout se dit Alexandre. Dieu sait qu' en Guyenne, des coups tordus il en avait subit, mais là il savait que les deux soeurs n' étaient pas nées de la dernière pluie.

Voyons ma soeur ne me dites pas que vous vous seriez laisser surprendre par un pauvre tabouret bien innoffensif pour deux femmes de votre trempe.

Alexandre leur sourit malicieusement. Provocateur il était encore...Mais il savait que cela allait forcément les amener à réagir.

Regard de Mariealice vers Ewaele, vers les bouteilles, puis les tonneaux...Il fallait bouger là maintenant...

Alexandre monta sur un banc, la table , s' élanca vers le comptoir passa rapidement sur le comptoir prés des soeurs, botta dans les bouteilles qui se dispersérent avant qu' il ne saute à terre pas trés loin de son frère

Invité

Face à lui Mariealice, dont le regard se perd un instant sur les bouteilles qui s'éparpillent et se cassent en tombant.

Alexandre main gauche sur la hanche et épée pointée vers sa soeur de la main droite tente une attaque pensant la prendre de vitesse en avancant de quelques pas pour finir par croiser le fer de leurs épées.

Quelques passes pour trouver la bonne ouverture, mais finit acculer contre le mur. Mariealice savait se servir d'une épée et le Guyennois avait fort a faire. Il tente une touche à la cuisse gauche après une tentative sur le flan droit.

Mais Alexandre n' a que trop peu d'espace pour se positionner correctement et laisse du coup son côté droit à la merci de sa soeur. Le verra t'elle ? De toute évidence le plus rapide gagnera la touche. il essaye de la distraire sournoisement.

Vous avez l' air assoiffé ma soeur, peut etre souhaitez vous une bonne biere, que je vous offrirai avec joie ?

Mais il la cherchait qui plus est avec son inoffensif tabouret. Et en plus il venait exploser les bouteilles sous leur nez. Ah non mais non! M'enfin c'était quoi ces façons de faire. A voir l'alcool qui se répandait elle pria intérieurement que René n'arrive pas là tout de suite sinon ils devraient tous courir très vite et l'éviter pendant une très longue période s'ils voulaient éviter les ennuis.

Froncement de sourcils, épée levée et en avant. Cliquetis des lames se croisant, un pas en avant, deux en arrière, un sur le côté, tout ceci pouvait presque faire penser à une danse et quelque part l'escrime en était bien une après tout. Pour un peu elle aurait pu chercher des yeux les troubadours mais n'exagérons pas, la brune savait bien qu'il n'y en avait pas. Alors elle se mit à chantonner un air entrainant, se retenant de faire de petits sauts de cabri. Par contre d'un coup de pied pousser un banc, d'un autre une bouteille qui avait échappé au massacre.

Droite, gauche, toujours pas de touche pour Alexandre, petit sourire en coin alors qu'elle avait paré les deux attaques et que son regard se portait sur une magnifique ouverture sur le côté droit de son adversaire. Seulement cela n'aurait point été amusant de gagner cette touche aussi facilement. Elle fit mine de rien ou du moins de ne l'avoir vu justement mais le garda acculé contre le mur après avoir d'un coup du poignet fait voler l'arme de son adversaire.

Soif moi? Hum possible mais je pense que c'est toi, cher frère, qui commence à avoir le gosier voire plus de desséché.

De la pointe du pied droit elle rapprocha la bouteille non loin, la ramassa, d'un coup de dent la déboucha et, tout sourire, l'aspergea de calva.

Je pense que ceci comptera comme notre seconde douche.. Euh pardon touche.

Et de boire une gorgée tant qu'à faire.

Invité

un , deux, trois, un deux , trois...s'en fallait de peu que la soeurette l' entraine dans une danse à trois temps tout en chantonnant. L' agilité de celle ci était évidente. Voilà qui était bien déstabilisant pour le guyennois peu habitué aux salons du Louvre.

Elle ne saisit pas l'occasion que lui offrait Alexandre. Arfff bien sur offrir n' etait surement pas le bon terme, car si elle avait vraiment voulu, nul doute qu' elle n'aurait eu aucun mal.

Dans une aussi mauvaise posture, elle avait le choix de la touche. il essaya bien d'echapper à ce mur qui le bloquait. Il tira son épée en avant pour la faire reculer, mais cette fois elle en profita pour le désarmer de son épée qui aprés un double looping vint se planter sur la table.

Et ne satisfaisant pas de la situation, Mariealice l'aspergea de calva. Idée bien stupide au lieu de lui verser un verre, c' est vrai qu' il avait une tite soif l' écuyer...

Je te la concéde, mais un verre ou deux aurait largement suffit...

Alexandre lui fit une révérence en guise de reconnaissance et lui piqua la bouteille des mains pour en boire une grande goulée.

Invité

Ahem, bien, bien, on en était où du combat… La rousse avait dû avoir une absence, car pour le coup elle ne savait plus qui faisait quoi ou qui en était où, elle s’attendait toujours à voir Marie à ses côtés et c’est surprise qu’elle la vit avec Alexandre et euh… Une bouteille! Mais ils faisaient quoi? La conversation en sirotant au goulot… La rousse avait l’impression d’être dans un mauvais rêve. Hum… Elle secoua la tête, tapa des talons sur le sol pour être sure de bien être réveillée et suivit machinalement de ses yeux son bras jusqu'à sa main pour s’apercevoir qu’elle tenait elle aussi une chopine… Non quand même pas? Elle n’aurait pas bu pendant un duel au point de ne plus se souvenir des quelques minutes qui venaient de s’écouler où elle avait été… Absente. Oui on va dire cela ainsi… Absente. Elle ne s’était pas rendue aux latrines car elle s’en souviendrait aussi puis elle était toujours derrière ce foutu comptoir avec des bouteilles… Elle tortilla du nez, pas rassurée de la situation. Puis elle se souvint du tabouret qui avait volé en leur direction, elle avait tourné la tête vers Marie mais elle qu’avait-elle fait exactement… Elle passa une main sur son front voir si elle n’avait pas une fièvre qui la faisait délirer et se rendit compte qu’elle avait une corne… Euh non une bosse qui pointait le bout de son nez. Serait-il possible qu’elle fut touchée sans s’en apercevoir par l’attaque de l’assise à trois pieds ? Elle haussa les épaules et essaya de regarder où et comment étaient placés les autres. Il y avait du verre partout, de l’alcool qui recouvrait comptoir et sol, décidément elle avait été plus qu’inattentive à ce qu’il venait de se passer sous ses yeux. Elle sauta sur le comptoir, histoire de voir de plus haut et d'avoir une vue d’ensemble. Apparemment Marie avait réussi à tenir Alexandre à un verre, euh non ‘fin bon vous aurez compris hein…

Eviter les bouteilles renversées, marcher sur la pointe des pieds pour ne pas glisser en posant un talon dans un liquide à fort degré et qui lui aurait sans doute valu… Et vlan pas le temps de finir ses pensées que la rousse se retrouvait sur le fondement en train de tremper ses braies dans un liquide plutôt gluant et de ne pas arriver à se relever… Mouarfff, manquait plus que cela au tableau! Se pencher en avant, poser les mains collantes sur chaque côté du comptoir, s’agripper au bois, plonger la tête en avant et relever son arrière train de la façon la plus discrète possible en sachant que c’était la seule partie visible d’elle alors qu’elle essayait dans un ultime effort de se redresser sans repartir lamentable se casser le museau. Non, non, non, elle n’allait pas piquer du nez cette fois et s’aplatir de tout son long au milieu des contenants et du contenu alcoolisé qui la mettait plus à mal que ses adversaires! Et pourtant la rousse repartit sans le vouloir caresser de son corps l’emblématique comptoir qui avait l’air de l’apprécier plus qu’elle n’aurait aimé. Perte d’équilibre, épée qui vole mais dans quelle direction elle n’aurait su le dire! Serait–il possible qu’elle vienne chatouiller un de ses frères et faire une touche chanceuse sans que la Boesnière ait à lever le petit doigt? Mouais en même temps vu la position dans laquelle elle se tenait il aurait été difficile pour elle de faire plus ou mieux ! Mais ou était donc partie son arme? Et avait-elle réussit un coup sans le savoir? Cela aurait été la meilleure mais après tout il n’y a de la chance que pour les …. Tsss Ewa voyons !