Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
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 [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur....

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Akane

Akane


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MessageSujet: Re: [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur....   [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur.... - Page 2 EmptySam 20 Fév 2010 - 22:51

Et tant bien que mal les deux brunes se dirigent sur ce tas d’épineux. Personne ne remarquait qu’Akane avait les mâchoires plus que serrées et qu’elle grinçait des dents. Pourquoi ? Parce qu’elle sentait que d’ici peu sa plaie allait se réouvrir. Pourtant sans broncher et avec un équilibre plus qu’incertain, elle évoluait la tête droite et l’air de rien. Être liée avec sa camarade n’avait rien d’évident, et le pire fut de se saisir des outils, pelles et seaux, qui leur serviraient dans leur labeur. Et c’est ainsi que la normande réalisait la rudesse des travaux qu’on leur demandait, et surtout que la journée avançait un peu trop rapidement à son gout alors qu’elles n’avaient pas commencé à nettoyer les douves.

Ses mâchoires se desserrèrent un petit instant pour que de ses lèvres pâlies par le froid émane un long soupir. Elle en avait marre, la tempête, et son peu de patience était mis à l’épreuve, un peu trop à son gout, mais elles devaient toutes quatre en passer par là. S’aider des bras pour avancer au mieux pour garder un semblant de stabilité. Elle constata qu’Alethea avait elle aussi grand mal dans ses déplacements… Peut être se retenait elle de pester ? Il y’avait vraiment de quoi avoir les nerfs menés à rude épreuve, pourtant ce n’était pas ça qui arrêterait la cavalière qui en avait vu des bien pires. Quand soudain…

Un cri, un drôle de cri limite narquois à l’attention de Thea visiblement. A peine un « humpf » de circonstance sorti qu’elle sentit que quelque chose ne tournait plus rond. Ohé du bateau ! On tangue dangereusement là, un peu trop là, bon sang ! Et là, l’impensable se produisit : la normande se trouvait piquée au séant, aux cuisses par des épines. Il lui en fallait peu pour l’énerver, comme il en fallait peu pour sa compagne également. Et là un cri "– Bordel ça fait mal ces …aïeuh !" Pour le coup, elle maudissait la personne à l’origine du cri masculin, et ne rajouta rien de plus quand Alethea fit la remarque au poitevin homme d’armes. Non mais je vous jure, il en a des bien bonnes celui là ! Flaiche par exemple lui aurait fait ça, il en aurait vu des vertes et des pas mures, l’image l’amusait quelques instants sur le coup et la calma, cependant l’amusement fut de courte durée quand il fallu remonter des douves et se rapprocher du gardon, trainée encore de force par sa camarade. D’une oreille, elle écoute l’idée et se retient de rire, et quand celle-ci fut mise en application par un Flaiche bien déterminé, il lui fut dur de garder un semblant de sérieux malgré le lieu dans lequel ils se trouvaient.

De son côté , elle reprit la direction des échelles, bien déterminée à en finir, et ce, assez rapidement. Redescendre de la manière que la fois précédente, en veillant à ce que sa sœur suive bien le rythme et ne perde aucunement l’équilibre, l’opération se déroule assez bien dans l’ensemble, et, une fois en bas, elle ne peut s’empêcher d’adresser un regard à Eragon mine de rien , petite remarque taquine et directe à son intention comme quoi il allait devoir assumer ses dires de les aider maintenant et de se mettre rapidement au travail en remontant les seaux comme il lui était demandé. La remarque de faite, elle se saisit une fois encore de ses outils et s’aventure dans les ronces en se crispant sans rien ne laisser paraître. Quand il faut y aller…Pelletées, seaux qui se remplissent, qui sont transmis à l’homme d’armes, front qui perle de sueur malgré le froid, dos qui en prend pour son grade, et sa jambe, sa jambe, les chairs qui s’ouvrent peu à peu, et elle ne peut rien faire dans ce tas de ronces, rien. Elle sent le sang se rependre sur ses braies, mais rien ne pouvait se voir vu qu’elle portait des cuissardes, rien, et cela l’arrangeait bien, elle qui ne voulait pas défaillir, et surtout le montrer. Cependant, et ce malgré elle, son visage pâlit, elle se hâte un peu plus en sifflotant pour se donner du courage, sifflotant l’hymne normand qu’elle connaissait si bien, jetant un regard sur l’autre brune qui semblait besogner elle aussi avec vigueur et motivation. Peut être en verraient elles le bout ? Peut être arriveraient elles à finir cette corvée avant la fin de la journée puis ensuite prendre du repos quelque peu mérité ? Enfin… Il lui faudrait d’abord envisager de suturer sa plaie cette fois, elle n’avait plus le choix, aller, encore quelques efforts, juste encore un peu, et bientôt, bientôt cela ne sera qu’un souvenir, un souvenir qui restera bien ancré dans sa mémoire, présent à jamais, mais juste un souvenir, une leçon qu'elle aurait apprise et retenue...
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Alethea de Saint Yriex

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MessageSujet: Re: [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur....   [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur.... - Page 2 EmptyMer 24 Fév 2010 - 17:05

Un peu blafard, l’Homme d’Armes, lorsqu’il s’excuse d’une toute petite voix, après avoir bousculé sa… « cheftaine ». Un peu penaud aussi. Mais troublé, ça, elle n’y croit pas trop. De son côté Flaîche l’a écoutée et il l’a entendue aussi. Peu importe que ce soit pour transporter plutôt que nettoyer, l’idée y est. Si seulement ça pouvait lui faire passer ce maudit « Cheftaine » au poitevin… Alethea l’observe un instant se faire entraver. L’Errant n’y va pas de main morte. Le regard de la brune se tourne vers son propre poigné relié à celui d’Akane et elle se dit, avec un léger sourire, que finalement elles ne s’en sortent pas si mal… Flaîche fait preuve de plus de créativité que Cerridween et elle est contente de ne pas en faire les frais.

Les deux brunes laissent donc Eragon devant la herse pour rejoindre, au fond des douves, l’autre couple qui s’est déjà mis au travail. Et une fois lancées dans leur inutile tache, elles s’y attellent jusqu’à la fin de la journée, presque sans pauses. Les seaux se remplissent de toutes sortes de débris qui auraient d’ailleurs pu rester là sans que la fonction des douves n’en soit atténuée, mais ils se remplissent tout de même. Et, jusqu’à ce que la nuit arrive, elles les font passer à l’Homme d’Armes qui les vide scrupuleusement dans le champ voisin. Chaque fois qu’il en attrape un, pourtant, Alethea regrette un peu plus de l’avoir entraîné dans leur mésaventure. Eragon se plie docilement à l’exercice mais ses plaisanteries ne valaient pas cette punition et, maintenant que sa colère est passée, elle s’en veut. Car bien que la tâche soit difficile et même douloureuse, elle n’est est pas moins terriblement ennuyeuse et le temps passe très lentement. Entre les coups de pelles, les ronces à pousser pour fouiller au milieu et les aller-retours périlleux jusqu’aux échelles, aucune d’entre elles n’a envie de parler. Les deux autres filles travaillent plus loin et elles ont peu de contacts. Le silence ne se rompt que rarement, pour donner une indication rapide ou poser une question pratique. L’arrivée du poitevin dans l’équation a résolu leurs problèmes d’organisation : elles restent toutes les quatre en bas, il n’y a donc plus rien à dire. Souvent, Alethea jette un regard furtif vers une Cavalière de plus en plus pâle, à la mâchoire crispée. La Normande essaie bien de siffloter, de faire comme si tout allait bien, mais l’Auvergnate n’est pas dupe. Malgré le travail qu’elle abat, le souffle et les gestes difficiles d’Akane la trahissent. Elle ne dit rien pourtant. Discuter leur ferait prendre le risque d’avoir à revenir le lendemain, ce qui serait encore plus dommageable pour sa compagne d’infortune et probablement aussi pour Ewaële.

Et la journée se termine. Enfin ! Elles ne s’en aperçoivent pas tout de suite d’ailleurs, concentrées sur leur tache elles continuent à chercher, en vain, au milieu des ronces. En fait, c’est le froid qui rappelle Alethea à l’ordre. Tout au long de la journée il ne leur a pas laissé vraiment de répit mais là, il devient si mordant que même l’ardeur qu’elles mettent à essayer de tout finir ne l’empêche plus de grelotter. Entre bâillements épuisés et frictions inefficaces elle doit bien se rendre à la raison : ce qu’elles font ne sert plus à rien. Elles perdent maintenant plus de temps à essayer de lutter contre la fatigue et la température qu’à trouver quoi que ce soit. Doucement Alethea attrape la main d’Akane et lui murmure « Je pense qu’on pourrait demander à Flaîche l’autorisation de s’arrêter. On ne trouve plus rien et depuis un moment. » Elle dénoue alors le lien qui les a amarrées l’une à l’autre toute la journée, faisant de cette corvée une épreuve et, pour la dernière fois, elle attrape le seau et la pelle qui lui avaient été confiés et remonte l’échelle. Arrivée devant l’Errant, elle demande l’autorisation de rentrer, rend le matériel et regagne la herse. Une fois les gardes passés, elle presse le pas pour regagner le dortoir des femmes. Pour la dernière fois sans doute. Depuis qu’elle est devenue Errante elle continue à y dormir mais, après cette journée, elle a besoin de solitude et demain elle demandera qu’on lui attribue une des chambres prévues à cet effet. Mais ce soir elle est trop épuisée pour demander quoi que ce soit alors elle fait une toilette rapide et se couche en silence.
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MessageSujet: Re: [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur....   [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur.... - Page 2 EmptyVen 5 Mar 2010 - 13:24

Ne pas se laisser disperser par ce qu’il se passait en haut, continuer à nettoyer, elles rempliraient les seaux quand ils auraient été vidés. Pourtant elle ne put s’empêcher de relever la tête quand elle vit descendre l’autre couple à leur côté. Apparemment la donne avait changé mais après tout elle n’avait pas forcément envie de savoir de quoi il retournait, elle devait nettoyer, elle allait nettoyer! Elle regarda pourtant un moment sa partenaire qui avait ralenti l’allure elle aussi en voyant Akane et Alethea les rejoindre, puis, quand elle vit qu’elle reprenait la tâche, elle reprit les mouvements avec elle. Pourtant elle fut surprise au moment où elle alla récupérer les récipients de voir l’homme d’armes faire une des tâches qui à l’origine leur incombait, fronça les sourcils puis se fut les épaules abandonnant l’espoir de comprendre un jour. Après tout cela éviterait de faire un roulement entre les deux équipes et le nettoyage serait peut être ainsi moins long.

Mais elle n’avait pas mesuré l’ampleur de la sanction, la journée serait dure et fatigante sans nulle doute. Elle commençait à sentir son ventre qui la tiraillait, ses doigts s’engourdir de plus en plus à force d’arracher et le port des gants, qui ne permettait pas une aisance absolue, faisait que ces derniers restaient plus souvent crispés que nécessaire. Le froid venait sur le tout et, comme un couteau qu’on enfonce dans une plaie, alourdissait et ralentissait chaque mouvement. Bizarrement elle aurait pensé que le nettoyage des douves avec les déplacements effectués, les gestes sans cesse répétés, garderait son corps bien couvert dans une chaleur constante qui, tant qu’elle se mouvait, ne ressentirait pas la hardiesse de l’hiver. Elle sentait aussi au fur et à mesure que la journée avançait qu’elle devenait pour sa sœur, plus une gêne qu’autre chose, se rendant compte que malgré toute la bonne volonté qu’elle pouvait y mettre et sa fierté mal placée, de se croire plus forte que tout, sa cicatrice devenait un point noir. Elle avait l’impression que son ventre se déchirait et que la bande, qu’elle avait mise en prévision pour la soulager, ne servait à rien, les douleurs partaient des points et comme des filaments qu’on aurait pu lui tracer se dirigeaient vers chaque côté de ses hanches pour finir dans son dos.

Mais pas le temps de s’arrêter, pas le droit de crier : stop je n’en peux plus, laissez moi sortir de là… Elle était attachée à Antlia et ferait son possible pour finir avec elle, quitte à ramper s’il le fallait… Pour le moment, le temps avançait inlassablement, il lui semblait pourtant qu’il durait une éternité. Ewa suivait le mouvement, se baisser, arracher, mettre dans les seaux, les emmener vers les échelles, les faire coulisser pour que le jeune homme qui les attendaient en haut pour les vider puisse agir en conséquence puis s’y remettre à nouveau, répétant sans cesse les mêmes gestes. Regards de temps à autre à l’autre groupe qui, un peu plus loin, se démenait de la même façon qu’elles deux, puis à sa compagne… Quelques mots échangés brièvement, des regards qui en disaient long, mais jamais une plainte, jamais un geste de ras le bol, plus de l’attention l’une envers l’autre sans jamais pourtant le montrer, ne pas découvrir cette carapace, mais l’attention était là pourtant. Puis le froid se fit plus mordant, elle se sentait loque et n’attendait qu’un mot pour se laisser tomber au sol… Et ce fut quand elle entendit le bruit d’une des échelles qu’elle revint un peu à la réalité, se rendant compte que la journée se terminait, qu’Alethéa jetait l’éponge… Doucement elle délia les liens qui l’attachaient à Antlia, en commençant par ceux de l’errante, puis retira la corde de son poignet, qu’elle massa un temps, regarda sa sœur d’infortune, essaya de lui sourire, mais ce fut plus une grimace qui se logea sur ses lèvres, et doucement, posant une main pour ne pas s’effondrer contre un des côtés des douves, elle se laissa glisser parterre, l’échine courbée et la tête basse. Elle laissa sa respiration un temps lui échapper, ses yeux se fermèrent, mais brusquement elle reprit du poil de la bête, ne voulant pas paraitre faible ou bien d’autres choses. Difficilement elle se redressa dans des gestes lents, fit un vrai sourire à l’errante qui devait se poser tout un tas de question, fit glisser ses gants pour retrouver un peu plus de réactivité dans ses doigts. La rouquine glissa une main sur le bras de la blonde comme si elle avait besoin de l’aider, mais c’était elle qui avait besoin de ce bras sans vouloir se l’avouer, et toutes deux remontèrent lentement, s’entraidant l’une plus que l’autre et il n’était pas dur de savoir qui… Elles arrivèrent vers Flaiche et sans un mot lui rendirent le matériel, et ce fut d’une main peu assurée que la rousse s’accrocha à la taille de la lyonnaise, le regard qu’elle lui fit en disait long, aucune parole ne fut nécessaire, Antlia passa son bras dans son dos pour la soutenir et toutes deux regagnèrent la forteresse…

Pourtant, avant de passer la porte qui les mènerait à l’intérieur la rouquine ne put s’empêcher de se retourner une dernière fois. Et dans le ciel qui s’assombrissait, lever les yeux pour voir sa buse, qui toujours là, l’avait accompagné de ses cris comme des encouragements, qu’elles deux seulement pouvaient comprendre… Elle glissa deux doigts complètement transis par le froid et les prémices de douleurs articulaires à venir dans sa bouche et se mit à siffler longuement et en passant le pas de porte on put entendre la réponse de la buse à la Comtesse.
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Antlia

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MessageSujet: Re: [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur....   [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur.... - Page 2 EmptyVen 5 Mar 2010 - 13:46

Un petit sourire goguenard à l'homme de la situation, j'ai nommé Eragon. Au moins, il avait pris plaisir à regarder les jeunes femmes ( éh oui, elles sont toujours jeunes ELLES) dans toute leur splendeur. Maintenant il allait pouvoir leur montrer les petits biscotauds dont il était pourvu. Antlia le regarda prendre place, interjection avec la responsable , petit sourire amusé de la Blonde.

Allez tout le monde y était.... L'un et les unes commencèrent leur labeur dans la joie et la bonne humeur... que dis je en serrant les dents pour certaines, les autres aidant tant qu'elles pouvaient afin de soulager le fardeau des autres, faisant en sorte de taire les souffrances, de taire le quiproquos si cela se voyait. Un doux équilibre que ces relations, fragile, qu'il fallait manier avec précaution. ... Elle le comprenait bien l'Errante. Bien pour cela qu'avec son caractère, elle n'avait jamais été diplomate. Quoique en y repensant bien, elle l'avait été, durant ses mois de capitanats ... Nostalgie qui la reprit un instant avant de se replonger dans son "travail" .. non corvée.

A part les caillasses, elle voyait pas trop bien quoi prendre la dedans. Bon peut -être tailler les ronces? Elle regarda tant qu'a faire les aubépines et sourit.

Vous savez qu'avec les grattes culs dits cynorhodons, on fait de très bonnes confitures? Vous savez ce que c'est au moins?


Et elle déblatérait ainsi , faisant passer le temps un peu plus agréablement.

Alors gratte cul parce que ... lorsqu'on ouvre et qu'on le pose sur la peau , ça gratte. Je suppose que vous avez fait cela quand vous étiez jeunes non ? Petite blague d'enfant
. - bon de grands aussi mais faut pas le clamer sur tous les toits -. Le rosier qui est de la même famille fait aussi ce genre de fruit, ces petites choses roses . Bon j'ai fait une transgression de langage, c'est un faux fruit, c'est à dire que les vrais fruits sont dedans : ce sont justement les petites choses qui grattent, graines ayant une tige poilue pour la dissémination.
Alors pour faire la confiture, il faut les ouvrir en deux ces fruits et gratter tout l'intérieur.... et elle continua ainsi, vantant ce fruit pour ses propriétés contre les douleurs des anciens, les diarrhées et les coups de froid .
Mouais ça devait pas énormément les intéresser mais bon .. Allez on continuait le travail, laissant échapper un soupir de lassitude mais résignée. Elle regardait son binôme régulièrement, prenait la peine de soulager quant elle pouvait sa tache, mais c'était loin d'être gagné. Elle avait fort caractère et les travaux n'étaient pas dédiés à sa condition. Si danger il y avait eu, elle aurait de suite arrêté cette folle expédition de canards plus que boiteux, à la démarche entravée.
Les derniers seaux parvenaient à Eragon dont les deux pommettes étaient rougies par l'effort et le froid, les deux binômes remontèrent alors, jour tombant sur Ryes, fatiguée... non pardon, exténuées, sales ...
Elle aida en présentant sa main Ewaelle d'un geste franc, faisant comme si cela était naturel... Elle n'imaginait même pas le mal dont elle pouvait souffrir à présent. Elle souhaitait l'aider également mais ... qui des deux en avait le plus besoin? Elle pourra le faire.... dans le futur. Mais sans broncher, bras dessus ou dessous

Salut réglementaire à leur tortionnaire du jour, et l'Errante prit ses gants, les ôta pour voir ses mains gonflées et rouges. Ses vêtements n'étaient pas mieux....
Elles se dirigèrent toutes deux vers la Forteresse où Tlia mena sans mots dire Ewaele au dortoir, l'aida comme elle le souhaitait puis se retira à sa cellule.
Alors elle se déchaussa à la hâte, puis prenant des affaires propres, elle se dirigea vers les bains - ah oui et c'est où d'ailleurs la section féminine des bains hein ? -. Elle ôta tout son bardât, en fit un tas et nue alla se vider la tête et se laver par la même occasion durant un long moment. Enfin, faisant fit de toute convenance, elle déambula en chainse puis jeta à terre ses frusques avant de tomber éreintée sur sa couche et de s'y endormir sans demander son reste.
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Eragon.

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MessageSujet: Re: [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur....   [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur.... - Page 2 EmptySam 6 Mar 2010 - 11:31

Eh bien la machine était en marche, le Poitevin, seul homme de l'expédition jurait un peu dans le paysage féminin qui remplissait les douves sèches.. Parmi les ronces et autres arbustes épineux, 4 roses se débattaient à lutter contre les vilains n'arbustes à n'épines qui rejoignaient petit à petit les seaux. Eragon lui essayait de se dépêtrer avec la corde qui le transformait en croix vivante.. Mais comment allait-il bien pouvoir porter un ou deux seaux et en plus remonter l'échelle avec le colis? Ben j'vous l'demande moi..
La solution fût trouvée, et selon ses pronostics, il ne pourrait remonter qu'un seau à la fois ce qui allait l'obliger à faire plus de trajets entre le fond des douves et le champ attenant à la forteresse.

Le premier récipient à transporter fût celui d'une rousse qu'il attrapa par la anse avec sa main droite, il se dirigea vers l'échelle qu'il agrippa tout d'abord avec la main libre. Bien, topo de la situation.. les deux mains pouvaient être écartées l'une de l'autre mais si elles l'étaient alors les pieds devaient être proches, et chaque main se rapprochait du pied de son côté.. Bref de quoi avoir un mal de crâne en y pensant, ou après être tombé pour n'y avoir pas assez réfléchi alors bon..
Il posa le pied gauche, puis le droit, puis remonta sa main senestre de deux barreaux et posa son pied gauche sur le barreau du dessus, puis le droit etc etc jusqu'à ôôh Bonheur arriver jusqu'en haut ou il ne restait plus qu'a tenter de marcher sans se casser la margoulette jusqu'au champ proche et jeter dans un geste magistrale le contenu du seau cerclé de fer qui faisait tout de même son poids.

Et alors qu'il redescendait pour aller chercher un autre contenant, qui allait être sûrement le deuxième d'une longue et interminable série, il eut droit à un petit intermède florale, sur le "gratte-cul", ou qu'il la connaissait cette plante, étant gamin il adorait faire des blagues avec les petites boules rouges.. C'est donc avec un petit sourire qu'il termina sa descente, avec comme fond sonore, les vertus des "gratte-cul" tout d'abord en confiture et contre la diarrhée.. Voila qui était plutôt coquasse.. Un "gratte-cul" qui empêche la diarrhée.. elle était bien bonne.
Il aurait aussi bien demandé pourquoi elles avaient eu cette corvée à faire, mais elles travaillaient dur et il n'aurait pas été bon ton de troubler l'ambiance productive du moment, et puis la dernière fois qu'il avait osé faire une petite remarque.. ben il avait finit au trou, je parle des douves bien sûr.

Et alors qu'il répétait inlassablement le "prenage de seau, montage d'échelle, jetage de seau, descendage d'échelle, posage de seau, reprenage de seau", le soleil discret avait déjà parcourue une bonne partie de l'étendue du ciel, si bien qu'il était désormais caché et que le froid avait pris sa place, si bien que dès qu'il avait le temps, le Poitevin frappait ses mains derrière son dos, cela brûlait en premier lieu mais ensuite, les mains étaient assez réchauffées pour attaquer une autre remontée.

Alethea fût l'initiatrice non pas des congés payés, mais du moment propice à la fin de la journée de labeur, il laissa d'abord monter les licorneuses, et c'est avec un soupir de soulagement qu'il grimpa jusqu'à la terre ferme. Maintenant il fallait enlever les nœuds qui lui liait les poignets et les jambes ensemble. Une seule solution pour laisser du mou et pouvoir détacher convenablement la corde : La Position Tortue.
C'est donc ainsi que le Héraut se retrouva sur le dos les 4 fers en l'air, détachant consciencieusement les liens un à un. Une fois fait il s'étira le dos dans un petit craquement et rejoint la troupe silencieuse qui se dirigeait vers la forteresse, pour sa part il devrait reprendre son tour de garde, et avec un peu de chances il pourrait roupiller à la salle des registres..
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Akane

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MessageSujet: Re: [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur....   [RP] Au matin des remparts, le froid, la sueur.... - Page 2 EmptyDim 7 Mar 2010 - 16:58

Et elle continuait son labeur, la normande, tant bien que mal, sa maladresse trahissant souvent son mal être. Nettoyer, faire des tas, remplir les seaux, les passer à l’homme d’armes lui aussi embringué dans cette tâche, et lui aussi attaché d’une manière des plus handicapantes. Siffler, encore et toujours pour se changer les idées, pour ne pas penser à sa blessure qui s’était belle et bien ré ouverte, siffler pour se donner du courage. Plus elle besognait, plus elle perdit la notion du temps.

Par moment, elle levait les yeux au ciel cherchant une réponse à cette interrogation, perdue dans ses pensées , pour ensuite mieux replonger dans le travail qui leur était demandé. Gestes mécaniques, pantins vivants, quand l’une levait un bras, l’autre suivait dans un silence presque religieux perturbé à peine par les sifflements de la brune. Des tremblements, que la cavalière tente de dissimuler au mieux, des ampoules aux mains qui se font ressentir malgré le port de gants en cuir des plus épais. Soudain , elle eut envie de crier « assez ! » mais elle ne devait pas, elle devait subir cette punition, elle le devait, pour montrer qu’elle avait une force de caractère qui dépassait son impulsivité légendaire, qu’elle n’était pas que colère, qu’elle pouvait être patience et abnégation également.

Plus le temps passait sans qu’elle s’en aperçoive, plus elle blêmissait davantage. Ses frasques du passé se rappelaient à elle, ses frasques en Lyonnais Dauphiné, où, un soir sur un coup de tête, elle fit une cavalcade qui lui fut néfaste. Réaliser enfin qu’elle ne devait maintenant plus se permettre une telle chose, même si le mal était là et qu’elle ne pourrait rien y changer. En regardant les ronces, elle se souvenait parfois des rosiers bayeusiens, de ceux qui faisaient dans le temps jadis, la fierté de la ville, tandis que pour elle les aubépines lui inspiraient de telles réflexions, pour d’autres il était question de cynorhodons, et alors qu’elle indiqua son usage en cuisine et ses vertus thérapeutiques , la brune entre ses dents cita à son tour ses effets, sans que quasiment personne ne l’entende, peut être Thea, et encore, elle doutait réellement que ce soit le cas. A force de parler confitures, son estomac fit un bruit des plus étranges. Elles n’avaient pas pu prendre la moindre petite collation, et la faim en plus de la fatigue se fit bien ressentir à présent. Le tableau était ainsi complet, laissant ainsi à la cavalière certainement un souvenir impérissable, un mauvais souvenir précisément. Les regards se croisaient avec l’auvergnate, même si pour l’une la souffrance était bien au rendez vous, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour sa compagne de corvée. Elles formaient toutes deux un binôme des plus liés, et la tempête assagie par ces événements, se dit que l’errante ne ferait pas long feu dès que ce labeur prendrait fin.

Le temps défilait ainsi, encore et encore, et les quatre femmes ne trouvaient visiblement plus grand-chose à ramasser, elles luttaient, toutes, et le silence emplit les lieux. Toutes n’étaient plus que l’ombre d’elles-mêmes, épuisées, lasses, quand soudain, Alethea lui prit doucement la main en lui murmurant quelques mots. Hochement de la tête approbateur, plus le courage de parler, elle suivit lentement sa camarade, qui venait de dénouer les liens qui les unissaient, pelle et seau sous le bras, remontant l’échelle ainsi péniblement, la jambe quasiment raidie. Elle se mit durant quelques minutes en retrait, regardant le reste du groupe rentrer en la forteresse, puis se dirigea vers Flaiche assez lentement. Elle avait besoin d’aide, elle avait besoin d’une escorte, elle serait capable d’assurer elle-même ses soins, mais elle se sentait bien trop faible pour arriver à bon port, craignant le malaise ou autre. Tant bien que mal et dans une voix assez calme, elle expliqua les faits à son ami, lui désignant sa jambe blessée. Elle s’attendait forcément à un sermon moralisateur du gardon, comme quoi elle avait été imprudente de par le passé, mais qu’importe, elle avait besoin de lui.
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