Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
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 Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)

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Sindanarie

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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyVen 4 Nov 2011 - 10:54

Zephir a écrit:
Citation :
A Sa Majesté Nebisa de Malemort.


Votre Majesté,

Je me nomme Zephir. Je suis porteur d’espoir et porteur d’un message du Duc du Berry Alleaume de Niraco. En effet, je ne cesse de croire que, demain, la paix reviendra de nouveau sur votre Royaume. J’ai déjà tenté par le passé de prendre contact avec le Bourbonnais Auvergne, la Bourgogne ou encore dernièrement la Touraine afin de trouver un terrain d’entente nous permettant d’arrêter ce mal qui ravage la France.

Bien que les duchés que je viens de citer n’ont pas voulus négocier la paix, je garde en moi cette espoir que votre Majesté, dans son infinie sagesse, cherchera le bien de tout un peuple, de tout son peuple.

Je prierai sa Majesté de bien vouloir lire la missive que je lui joints et de bien vouloir comprendre que notre démarche n’a qu’un seul but, le bien du Royaume de France et d’amener la paix et la stabilité afin que notre Royaume resplendisse a nouveau à la face de tous.

Je finirai cette missive pleine d’espoir en remerciant sa Gracieuse Majesté de m’avoir accordé quelques minutes et en la priant également de bien vouloir pardonner les maladresse que j’aurai pu commettre en lui envoyant ce courrier, mais il est de notre devoir de chercher à sauver ce qui peut l'être encore.

Zephir



-----------------------------------------------------------------


Citation :
A Sa Majesté Nebisa de Malemort,


Salut.

Nous vous écrivons en ce jour, cela après des mois de mutisme entre nous.

Vous ne pouvez pas éviter de regarder le Berry et penser une seule seconde que vous éradiquerez un parti politique dans son entier, vous savez tout comme tout le monde le sait, que cela n'arrivera pas, le peuple est souverain de son choix de votes, et les menaces, l'occupation n'y changeront rien.

La seule chose que la Régence procure c'est une haine de plus en plus grande pour nos voisins, et pour vous même, votre peuple ne pourra jamais vous aimer si vous continuez à gouverner dans le sang comme vous le faites en Berry.

Vous laissez agir un Régent modifié un coutumier de A à Z, alors que les loys Royales stipulent que cela est totalement interdit,
Vous laissez une liste étrangère au Berry se présenter allant à l'encontre des Loys de la coutume Berrichonne,
Vous laissez deux brigands, ayant brigandé en Berry ( preuves vous en sera apporté ) se présenter en votre Nom pour diriger le Berry.

Le peuple Berrichon vous regarde d'en bas, et ce demande pourquoi, pourquoi vous faites cela ?

Ne pensez vous donc pas qu'il est grand temps que chacun mette ses rancœurs de côté ? La Touraine est ébranlé, les OR ont étaient décimés dans leur entièreté, la Touraine risque tôt ou tard de connaître le même sort que le Berry connaît depuis des mois.

Mais quant cela cessera t-il ?

Le Berry n'a jamais voulu, JAMAIS, prendre son indépendance de la Couronne de France, tout ceci est foutaise relayé par quelques politiciens en mal de reconnaissance, voulant planer sur des fantasmes afin de vous faire croire tout et n'importe quoi.
Nous aimons la France, et nous voulons retourner dans son giron lorsque le temps viendra.

Vous avez préféré croire des voleurs qui aujourd'hui ont pillé notre bonne ville de Châteauroux vous faisant croire que nous voulions l'indépendance de notre Duché, plutôt que votre Vassal qui c'est toujours montré honnête avec vous et a TOUJOURS voulu que la guerre cesse, vous ne pouvez point le nier.


Vous êtes la seul en mesure de mettre fin à ce conflit, un seul mot de vous et cette guerre prend fin.

Nous vous demandons donc de rencontrer à nouveau les représentants du Berry dans leur entièreté comme cela vous avez été demandé.

Fait à Châteauroux, le 28 octobre de l'an de Pâques 1459,

Pour le Conseil Ducal élu,
Alleaume de Niraco,
Régnant élu du Berry.

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Citation :
Alleaume de Niraco ! En effet, voilà plusieurs semaines que Nous n'avions plus de nouvelles de vous. Certains vous disaient mort, d'autres au couvent ou vous auriez prononcé vos Vœux, d'autres tablaient sur un exil ; plus prosaïquement Nous supputons que vous continuez le combat quelques part.

N'étant pas de nature naïve, Nous ne croyons, en effet, pas à l'éradication de votre Parti ; Nous le savons responsable de la mentalité qui veut, qu'en Berry, on doive décrier la Couronne, cracher sur la Fleur de Lys et rêver à se retrouver, un jour, à la tête du Grand Berry Libre... mais Nous n'avons pas le pouvoir de mettre la lumière là ou l'obscurité règne, Nous avons seulement le désir de mettre la Loyauté là ou la forfaiture prévalait.

Nous avons suffisamment joué, tous les deux, et pouvons Nous dispenser des artifices diplomatiques. La déclaration d'indépendance, les "statuts" et autres hérauderies "libres", tout cela reposait depuis longtemps dans les tiroirs du Duc George, ou sous son oreiller. Il n'y a rien qui ne puisse revenir à nier ces faits. Nous connaissons le Duc George pour l'avoir "pratiqué" lors de ses mandats... un homme brillant, c'est impossible à nier, mais qui se fourvoie en pensant que l'on ne peut à la fois se dévouer à sa province et aimer son Royaume. Nous aurions aimé pouvoir compter sur un homme avec de telles capacités au service de la France, il a choisit de faire que cela ne soit pas, un choix dont il est libre, mais, pour autant, la Couronne ne peut pas laisser d'avantage le Berry dans son cercle vicieux. Cela aussi, vous l'aurez compris, je crois.

Maintenant, sachez une chose : Nous n'accepterons jamais de voir la moindre de Nos provinces se perdre de la sorte. Nous acceptons et souhaitons, voir exister des pensées libres, des esprits et des opinions divergentes, Nous croyons en l'unité du Royaume de France au sein du quel coexistent des peuples aux traditions et cultures différentes. Nous voulons réformer la France pour que ces différences continuent à exister.

Mais, de la Trahison, de la veulerie, Nous ne voulons plus.

Si tel était Notre désir, à ce jour le Berry n'existerait plus . Vos bonnes villes seraient depuis longtemps, toutes, sous tutelles de vos voisins. Mais non, Nous ne voulons pas ça, Nous ne voulons pas anéantir le peuple berrichon. Nous avons affirmé la souveraineté du Berry sur Chateauroux, Nous avons refusé son rattachement officiel au Duché de Touraine, de même que Nous refusons toute autre séparation.

Le conseil de Régence est en place et a reçu Notre acceptation, parce qu'il est impossible, dés lors que le Berry se cantonne à son opposition stérile envers la Couronne, de le confier à des mains qui ne seraient pas de confiance et qui refuseraient de reconnaitre l'Autorité Royale.

Vous êtes jeune, plein de fougue, en manque de pondération peut être mais de vous à Nous, reconnaissez votre part de responsabilité dans tout ce que vous vivez ce jour. Vous n'avez jamais cru ce que nous vous disions. Aujourd'hui, attestez que jamais le moindre mensonge n'est sorti de Notre bouche. Quand vous Nous écriviez pour offrir votre obéissance pour revenir dessus vingt minutes après, sur la base de ragots dont Nous ignorons toujours l'origine, quand vous pensiez que Nous n'étions pas déterminée à aller au bout de ce que vous Nous contraigniez à faire en n'offrant pas le gage de votre loyauté.

Maintenant, à la lumière de vos erreurs de jadis, Nous sommes disposée à vous laisser une chance, une dernière chance, de vous transcender, d'agir en tant que dernier Duc légitime en date du Berry, car vous n'êtes rien d'autre sans Notre reconnaissance... Nous acceptons votre demande, sachez le, pour le Berry, qui est province de Notre Royaume, envers qui Nous n'avons pas besoin de serment pour savoir Notre devoir, pour ce peuple abusé qui appelle à la Paix.

Venez à nous, avec la proclamation de votre contrition, celle de chacun des nobles ayant cru bon de souscrire à votre folie, déchirez ce torchon qui se veut une charte héraldique, et donnez la preuve de votre volonté de vivre en paix en acceptant la présence, au sein d'un futur conseil élu et reconnu d'un Officier Royal de votre choix parmi ceux que nous souhaiterions vous mander et Nous pourrons commencer à offrir la Paix aux sujets du Berry.

Pour discuter de cela, et du reste, vous pouvez envoyer vos représentants et Nous les recevrons.

Fait au Louvre ce jour du 03 Novembre 1459


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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyMer 16 Nov 2011 - 14:02

Citation :
    Aux sujets de la Couronne de France

    Oyez à tous,

    Nous prenons à nouveau la plume ce jour afin d'assurer à Nos sujets de Touraine l'attention et l'estime que la Couronne continue à porter à Sa province victime d'une cruelle invasion et d'une occupation inique. Nous confirmons, ce jour, le Duc Llyr di Maggio et d'Astralgan à la tête du Duché de Touraine et l'affirmons, à nouveau, comme Notre seul, unique et irréfutable Vassal et Feudataire. Nous réaffirmons la pleine et entière légitimité de son conseil comme seule autorité légitime en Touraine et déclarons le conseil d'usurpation dénué de toute bienveillance à l'égard de la Touraine et de son peuple et donc privé de toute considération royale.

    Nous prions les sujets de Touraine de ne pas perdre espoir, de garder courage et de maintenir leur dignité et leur fierté face à l'épreuve que leur inflige les ennemis de l'Honneur, de la Droiture et de la Morale, les ennemis de la France, les chantres de la guerre, de l'ignominie, du mensonge et de la Trahison. Peuple de Touraine, votre grandeur, votre pugnacité, votre force ne sont plus à démontrer, ils sont inscrits dans chaque page de l'Histoire de France, une fois encore, on vient vous frapper, on vous veut à terre, défaits et vaincus. Le moment venu, d'un seul élan, vous vous dresserez pour réclamer, non pas vengeance, mais Justice et vous mettrez à néant ceux qui vous auront offensés.

    Au conseil de Régence du Berry, maintenant, Nous adressons Nos remerciements et considérations de gratitude pour l'ampleur de leur investissement au service du peuple Berrichon, condamné à la misère par ses dirigeants, bafoués par ceux là même qui avaient le devoir de leur assurer Paix et Prospérité. Nous savons qu'il n'est pas chose aisée, dans de telles circonstances, de conduire un Duché divisé entre l'aveugle obéissance à une cause perverse et un désir de calme et de confiance. Nous savons que vous avez eu à cœur d’œuvrer avec Vertu et Humanité, que vos actions ne visaient jamais à autre chose qu'alléger le fardeau d'une population innocente et que les plus humbles, les anonymes, ceux qui ne vont pas rédiger pamphlets anonymes, déclarations sirupeuses, ceux qui se contenteront de remercier le ciel pour un pain acheté à prix raisonnable, pour les portes d'une université qui s'ouvrent à nouveau, pour un emploi retrouvé, ceux là, dont le nombre fait la force à défaut de l'écho de leurs cris, ceux là ont su vous toucher au cœur et incarner le pourquoi de vos sacrifices et de vos peines même peut être.

    Un petit mot, une grande pensée, un embrasement de gratitude pour tous les soldats de la France tombés lors du siège de Poitiers. Ne considérez pas la fin de ce simple chapitre comme la fin de votre combat. Nous louons votre vaillance qui a fait trembler l'ennemi et soulignons que seul un mauvais coup du sort a différé votre victoire sur un ennemi qui continue à refuser la Paix et la raison quand Nous lui assurons tous les gages de Notre mansuétude. Aussi longtemps que la France souffrira, vous serez là pour la défendre et Nous serons là pour vous rendre les légitimes honneurs qui vous sont dus, à vous qui vous dressez pour défendre votre terre, votre honneur et votre avenir.

    Autre point, pas des moindres cependant... Orléans, Notre Duché, a reçu la visite, hier, d'une poignée d'armées ennemis, qui après la Touraine pensait mettre à bas les murailles de la ville capitale en moins de temps qu'il ne faut pour dire "nom d'une pustule ponantiste pestiférée"... Cette nuit, Orléans a, non seulement, résisté avec la vaillance que l'on connait à Nos sujets adorés, mais a repoussé fermement l'armée des volatiles, non, pardon, les Aigles Poitevins en rase campagne. Ceci est dit, Orléans ne se laissera pas outragée. Louée soit la force, l'unité et l'efficacité des Sujets d'Orléans qui font honneur à leur terre à l'image des leurs frères de France.

    Pour continuer sur la lancée de "la France qui agit et le Ponant qui tremble"... depuis le Maine, deux armées royales ont rejoint la bonne ville de La Fléche, charmante bourgade servant de villégiature aux armées du Ponant. Nos armées ont pris pieds sous les murailles angevines ... et étudient à présent le panorama dégagé qui s'offre à elles...

    Et pour conclure, des nouvelles de Champagne. Les armées ennemies qui avaient pris place sous les murs de Compiégne ont rapidement rejoint l'abri de Péronne afin de mettre en sécurité, assurément, la ville capitale d'Arras après que les armées royales se soient avancées jusqu'à Azincourt. La population Artésienne n'a subi aucun outrage, et ce depuis le début du conflit et les troupes royales ont pu faire trembler l'ennemi au point que la Champagne se trouve, à présent, totalement sécurisée. Nous saluons l’opiniâtreté de Nos sujets et vassaux de Champagne, qui malgré leur caractère inflammable Nous ont prouvé savoir se montrer efficaces et déterminés face à la menace, aux insultes et chantages de l'ennemi.

    Ce jour, Nous proclamons Notre fierté et Notre amour pour de tels sujets, pour un Domaine Royal qui Nous honore et Nous donne la force et le courage de ne pas faillir à Nos devoirs, malgré le poids d'une responsabilité qui nous transcende.

    A tous, sujets du Domaine Royal, sujets ou vassaux de la Couronne, Ducs ou Comtes régnants, nobles, chevaliers, femmes, hommes, simples soldats, pigeons royaux, Nous Nous inclinons devant votre loyauté, votre mérite, votre courage, Nous vous saluons comme braves parmi les braves et vous promettons que la Justice du combat que nous menons ensemble triomphera sur l’opprobre que l'ennemi jette sur le Royaume à la fleur de lys, que jamais il ne l'emportera, car vous êtes, toutes et tous, les lys qui fleurissent sur Nos bannières, vous êtes les Lys de France.


    De Notre main qui vivre à vos cotés,
    De Notre coeur qui palpite à chacune de vos victoires
    De Notre sang qui coule quand coule le votre,

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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyLun 12 Déc 2011 - 11:33

Citation :
Trêve entre le Royaume de France et les provinces affiliées au Ponant

Article 1 : Les combats

Qu’à compter de la date de signature, combats et mouvements offensifs doivent cesser pour une durée initiale de deux semaines, tacitement reconductibles à chaque échéance faute de dénonciation officielle et publique de la trêve par l'une des parties.
Celles-ci se donnent par ailleurs trois jours pour leurs armées se retirent des différents fronts du conflit, les armées dans les villes frontières demeurant dans l'enceinte des murs de la ville et ce tant que la trêve n'aura pas été dénoncée.
Cela signifie clairement : les armées royales sur le sol des provinces loyales, les armées du Ponant sur le sol des provinces françaises en guerre contre la Couronne.
Les soldats blessés dans une province hostiles pourront regagner un sol ami sans encombre.
Pas d'attaques maritimes ou de mouvements dans les eaux des camps belligérants de la part des flottes des différents camps ou de leurs alliés étrangers.

Article 2 : Des blessés, prisonniers, et soldats démobilisés

Que toutes les provinces doivent prendre soin des blessés et prisonniers de chaque camp comme s’il s’agissait des leurs.
Que les blessés de guerre, les prisonniers et les soldats démobilisés ne sauraient nulle part se retrouver en procès pour leurs actes durant le conflit, ni jugés à partir du moment où ils se conforment aujourd'hui aux lois des provinces concernées.
Que tous les procès en cours contre les soldats des deux camps soient annulés sur le champ.

Article 3 : De la médiation

Les deux parties s'engagent à s'asseoir sans délai et sans faute à la table des négociations à Rome en vue de trouver un accord de règlement du conflit sous la médiation de l’Église Aristotélicienne.

Article 4 : De la garantie du présent accord

L’Église Aristotélicienne se porte garante du présent accord. Tout responsable politique, militaire ou affilié transgressant le présent accord sera ipso facto reconnu devant tous comme parjure et aussitôt frappé d'interdit.
Les Saintes Armées veilleront à l'intégrité physique et à la pleine sécurité des négociateurs.


Pour la France, le 27 Novembre de l'an de Grasce 1459

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Son Altesse Royale Argael Devirieux

Dauphin de France

Dotch de Cassel,
Grand Maître de France

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Julien Giffard
Connétable de France

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Pour le Ponant, le 27 Novembre de l'an de Grasce 1459

Pour l'Anjou
Brennus de Reikrigen
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Pour l'Artois
Yann Baol Doussadour
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Pour le Berry.
Alleaume de Niraco
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Pour la Bretagne
Elfyn de Montfort
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Pour le Poitou
Ventreachoux de Beaupin l'Aizenay
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Citation :
De Nous, Nebisa de Malemort Armantia
Reyne de France

A nos sujets qui prendront connaissance de la présente communication,

La trève signée depuis ces derniers jours laisse à espérer un retour à la raison des belligérants, Nos sujets rebelles ou sujets du Grand Duché de Bretagne.

Nos royales armées ont entrepris les mouvements convenus lors de la signature de la trêve, les dernières armées demeurant en Artois lèveront le camp cette nuit ainsi que convenu, l'état de concentration ayant retardé les mouvements hier et avant hier.

Nous nous réjouissons du retour de l'armée Bretonne, Ost de Felger à Felger où est sa place, ainsi que des mouvements des diverses armées ennemies qui ont regagné leurs terres d'origines ou points de ralliements.

Cependant, Nous tenons à Nous émouvoir de l'arrivée, ce matin, à Loches d'une armée en provenance de Saint Aignan ("Le Berry Libre" dirigée par Sasuke_utchiwa), tandis que l'armée à la base stationnée sur Loches, "La légion des ombres", y demeure deux jours après la signature de la Trêve et que l'armée "Berrichonnae Libertalia"arrivée ce jour porte à trois le nombre d'armées actuellement sur Loches, des armées n'étant point tourangelles...

Les trois jours définis par la Trêve pour laisser le temps nécessaire aux armées de regagner leurs sols arrivent à terme. Les armées de Touraine se rendent donc ce jour à Loches pour intégrer l'enceinte de la cité demain, comme le prévoit la trêve. Bien entendu, Nous ne doutons pas qu'elles ne croiseront aucunement la route de quelques armées décidées à rompre la Trêve et compromettre la tenue des négociations prévues.

Nous attirons l'attention de l’Église, Notre Grand Primat à l'origine de la dicte trêve, sur ce point et sollicitons sa vigilance sur les mouvements qui se révéleront dés demain.


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Citation :

    Des conditions d’accès au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs de France.


    De Nous, Nebisa de Malemort Armantia, Reyne de France, dans le souci du bien de Nos peuples et sujets, avec la conviction d'agir selon les intérêts du Royaume de France et avec la consultation approbative de Nos Très Nobles Pairs de France, déclarons ce jour abolir le ration Pairs/Provinces ainsi que le critère de noblesse pour les membres du Clergé.

    A compter ce jour, le nombre de Pairs sur le sol du Royaume de France est fixé à 25 sans aucune considération d'ordre géographique.

    Cette abolition supprimera le souci causé par le passé des déménagements et le mal que Nous avons à faire entendre que la charge de Pairs de France n'est point liée à la province mais au Royaume tout entier.

    En outre, Nous exemptons les membres du Clergé étant ou ayant été Évêques du Royaume de France de l'exigence de noblesse requise pour présenter un dossier d'admission au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs de France.

    Nous souhaitons rappeler les critères formels et informels :

    - Noblesse au rang minimal de Baron, sauf pour les membres du Clergé étant ou ayant été Évêque du Royaume de France.

    - Un casier judiciaire vierge .

    - Avoir reçu le baptême.

    - Une implication significative au sein du Royaume de France.

    - Une expérience concrète au sein d'au moins une province du Royaume de France.

    Nous soulignons également que l'accession au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs de France doit être considérée comme la plus haute conclusion d'une vie de service. Il est aberrant de songer à la Pairie quand on ne possède ni l'expérience, ni les connaissances du fonctionnement du Royaume qui sont attendues pour les premiers conseillers de la Couronne et que l'on n'a pas démontré plus de cent fois sa loyauté et son engagement sans réserve pour la France.

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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptySam 17 Déc 2011 - 17:37

Citation :
De Nous, Nebisa de Malemort Armantia, Reyne de France,

Au regard des différentes saisines dont nous sommes l'objet concernant la situation en Alençon, annonçons qu'une enquête sera menée dans un délais d'une semaine pour évaluer:
- la situation économique
- la sécurité du duché, tant militaire que de la prévôté
De surcroit, nous serons vigilants au bon fonctionnement du Conseil Ducal dont les relations délétères entre ses membres semblent nuire à la bonne gestion du Duché.

Pour ce faire, dépêchons sur place dans les plus brefs délais le Grand Maitre de France, Dotch de Cassel, le Connétable de France, Julien Giffard, le Surintendant des Finances, Keur de Thorigni et le Premier Secrétaire d'Etat, Alandrisse de Montbazon-Navailles.

Que toutes les clefs nécessaires à leur enquête leur soient baillées dès leur arrivée.

Cette mesure prend effet dès publication.

Faict au Louvres le 16 décembre 1459

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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyMer 4 Jan 2012 - 19:03

Citation :
    A nos feudataires,
    A nos vassaux et vavassaux,
    A nos vaillants soldats et volontaires,
    A notre bon peuple de France,

    Cette annonce n'est pas celle à laquelle nous nous étions préparés.

    Nous aurions voulu pouvoir vous souhaiter à tous et toutes de bonnes fêtes, et ce, dans la joie et la paix. Paix que nous voulons ardemment et qui explique que nous soyons demeuré tant de jours à Rome pour négocier avec les émissaires du Ponant. Paix dont nous pensions la volonté partagée malgré quelques libertés de part et d'autres avec les conditions de la trêve.

    Las, le Ponant se joue de nous, changeant au gré de ses humeurs ses représentants qui, s'ils ne sont pas muets, tiennent des discours différents.

    Voila deux jours, les représentants de l’Église ont proposé un traité de paix synthétisant les discussions menées jusqu'à présent. Dans ses grandes lignes, et les plus importantes, nous avons accepté ce traité pour le bien de la Couronne, des ses sujets, et dans un esprit de réconciliation du Royaume.

    Si jusqu'à présent nous avons œuvré dans un esprit de réconciliation du Royaume et de clarification juridique de l'Alliance du Ponant, leurs dernières réactions nous laissent à penser que nous ne nous sommes pas assis autour de la table des négociations avec les mêmes buts.

    Qu'il soit su que le Royaume est un et indivisible.

    Que par conséquent nous ne reconnaitrons nulle indépendance auto-proclamée ni un nouveau Royaume formé autour de la Bretagne.

    Que nous laissons jusqu'au 2 janvier 1460 au Ponant pour signer le traité proposé par l’Église ou proposer des amendements conformes aux discussions que nous avons eu, faute de quoi, et c'est la mort dans l'âme que nous prenons cette décision, la guerre devra reprendre ses droits.

    Que passé le délais des dix jours, si certaines provinces affiliées au Ponant le souhaitent, nous serons disposés à discuter avec elles et la trêve se poursuivra entre le Royaume et ladite/lesdites provinces.

    Son Altesse Royale Argael Devirieux
    Dauphin de France
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Citation :
A nos feudataires,
A nos vassaux et vavassaux,
A nos vaillants soldats et volontaires,
A notre bon peuple de France,

Permettez nous tout d'abord de vous souhaiter nos meilleurs voeux pour cette année 1460. Que celle ci vous soit douce, heureuse et Aristotélicienne. Cependant, nous ne nous appesantirons pas ce jour sur ces traditionnels voeux car il convient de préciser nos positions quant à la guerre qui ravage notre royaume.

Voila dix jours, nous avions quitté la table des négociations pour protester face à l'attitude des négociateurs du Ponant et à l'incohérence de leurs propositions, nous faisant douter de leur réelle volonté de paix.

Depuis, les nouvelles propositions formulées par l'ancien Grand Duc Myrlin nous apparaissent comme porteuses d'un espoir nouveau même si nous déplorons le comportement va-t-en guerre et jusqu'au-boutiste du nouveau chancelier du Ponant, messire Lefou.

Aussi, parce que nous souhaitons avant tout la Paix et que les propositions actuelles permettent discussion, nous annonçons prolonger la trêve.

Néanmoins, en raison des multiples violations de la trêve de la part de l'Artois (persécution des blessés, navires en Normandie,...) et de l'Anjou, nous appelons nos troupes à rester mobilisées et à conserver leur sang froid face à ces provocations.

Faict à Rome le 1er janvier 1460

Par dérogation pour la Couronne de France
Son Altesse Royale Argael Devirieux
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Citation :
    De Nous, Nebisa de Malemort, Reine de France .

    Aux sujets de notre Royaume de France qui prendront connaissance de la présente déclaration.

    Suite à la candidature au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs de France et en acceptation des avis de Nos conseillers Pairs de France, convaincue de leurs Mérites, Hauts Faits et Loyauté au service du Royaume de France, recevons ce jour au sein de la dicte Institution Royale :

    • Messire Lexhor d'Amahir, Duc d'Alluyes, Baron de Château-Landon et d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Seigneur de Saint Denis-les-Ponts


    Que dés à présent, il se présente au Palais Royal ou lui sera remit les attributs de sa dignité nouvelle et qu'il serve à nouveau le Royaume de France sans faillir ni trembler, Nous dispensant ses conseils avisés et faisant honneur à ses coreligionnaires .


    Faict en l'enceinte du Palais Royal du Louvre le 03 Janvier1460.

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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyJeu 12 Jan 2012 - 19:06

Citation :
    A tous les sujets du Royaume de France qui liront ou ouïront la présente déclaration,

    De Nous, Nebisa de Malemort Armantia, votre Reyne,

    Suite à de récents flous autour de la légitime question des déplacements et voyages des religieux sur les routes du Royaume tenons à établir qu'il serait proprement indécent et dépourvu de toute logique de refuser le droit de passage à un membre du clergé, sous quelque raison qu'il formule quant à sa visite ou son voyage.

    De part la nature même de leur mission ecclésiastique, les membres du Clergé, de simple prêtre à curé ou jusqu'au plus haut niveau de la hiérarchie cléricale, les représentants du Très Haut n'ont pas d'autorisation à demander pour se déplacer.

    Cependant, pour d'évidentes raisons liées à leur sécurité même, il appartient aux religieux en déplacement de prendre contact avec les autorités temporelles des provinces qu'ils traversent afin de s'assurer un passage en toute sécurité ou de s'informer des dangers signalés sur la route. Si aucune démarche en ce sens n'est entreprise nul reproche ne saurait être adressé aux provinces du Royaume ou à la Couronne en cas de désagrément durant le voyage.

    Les escortes, elles, ne sont pas soumises au libre passage, notamment si des membres desdites escortes ne seraient pas sujets français ou auraient à leur actif un casier judiciaire dans les provinces concernées. Il convient donc aux personnes escortant les religieux de se rapprocher des autorités locales afin de se signaler.

    De part Notre Autorité et Volonté Royale,
    Le 08 Janvier de l'an de grasce 1460

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Guillaume_de_Jeneffe




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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyJeu 18 Avr 2013 - 12:48

Après une petite jachère des lieux, Guillaume afficha les annonces postérieures à sa désignation comme nouveau héraut d'armes de l'Ordre.

Citation :
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            Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À tous ceux qui liront ou se feront lire,
        Salut et paix.


    À tous les sujets du Comté d'Artois,
    Au bon peuple de France,
    À tous ceux qui liront ou se feront lire,
    Salut et paix.


      Nous, Eusaias Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du Très-Haut,

      Faisons savoir aux chiens de guerre et autres agités du bulbe que leur manœuvre désespérée consistant à jeter les brandons de la discorde entre la Couronne et le Comté Artésien ne saurait trouver en Nous le moindre écho. Comment esquiver le scandale de la félonie des lames d'Enorig ? En faisant de la bouffonnerie INP un drame national. Nous l'identifions comme la méthode Siva-Tristan. Nous n'usons et n'avons usé de la force toujours qu'en dernier recours, comme en atteste notre patience à l'égard du couple félon et de leurs complices qui se complaisent aujourd'hui dans l'esquive de leurs turpitudes pour mieux les faire assumer par d'autres.

      Or, qu'il soit su et admis que les reprises de discussions entre la Couronne et le Comté d'Artois constituent à Nos yeux un motif d'espoir et de satisfaction totalement incompatible avec l'irresponsable exaltation d'un bellicisme quelconque.

      Aussi, dans le but de préserver les germes fertiles d'une telle collaboration, annonçons solennellement que les armées présentes en Domaine Royal ont pour seul et unique objectif de défendre l'intégrité du territoire du Domaine Royal et non de piétiner les pousses fragiles d'une entente naissante.
      .



    Rédigé et scellé à Reims le septième jour d'avril 1461.

    Eusaias Blanc Combaz
    Roy de France



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Citation :
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            Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À tous ceux qui liront ou se feront lire,
        Salut et paix.


    À tous les sujets du Duché de Gascogne,
    Au bon peuple de France,
    À tous ceux qui liront ou se feront lire,
    Salut et paix.


      Nous, Eusaias Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du Très-Haut,

      Avons porté le feu sur la terre belliciste d'Anjou.
      Avons porté le fer sur les spadassins prétendument croisés en Bourgogne sous agrément de Fenthick le fat,
      Avons pris Craon, La Flêche, Saumur ;
      Avons fait tomber Angers ;
      Avons libéré Dijon et Nevers ;

      Que Dieu et la France en soient témoins, Nous avons vu de Nos propres yeux tout le sang que coûte un triomphe.
      Le sang de nos ennemis est toujours le sang des Hommes, et parfois même le sang du Royaume.
      La vraie gloire d'un Roy est toujours de l'épargner et c'est ce que nous escomptons dans le dialogue que nous menons avec l'Artois.

      En ces heures pourtant, où une ferme volonté de paix, d'harmonie, et de prospérité habitent Nos pensées, Nos humbles sentiments de piété se portent au chevet de la Gascogne où bon nombre de sujets féaux à la France y sont méprisés, injuriés, et salis dans un présomptueux sentiment d'impunité qui Nous répugne. Par la présente, Nous tenons à affirmer que Nous soutenons par la plume et par le cœur Nos valeureux sujets Gascons demeurant fidèles à Notre autorité, qui subissent le joug infâme de la compagnie dite « Memento Mori ». Nous sentons toutefois que cela ne suffit plus et que Nous devons envisager de le faire par les armes et de prompts renforts, si la raison ne revient pas rapidement du côté de Nos provinces du Sud. Que ceux qui espèrent une indifférence du Roy face à la félonie du Midi continuent de penser que notre désintérêt à leur endroit est total, ils n'en seront que plus meurtris en leur chair à l'heure de rendre des comptes à leur Monarque. Par la présente, invitons les conseils élus du Poitou, de Guyenne et de Toulouse à prendre garde et de se préparer à intervenir.

      Nous avons toujours su trier le bon grain de l'ivraie et jamais ne mettrons tous les Gascons, Béarnais, Armagnacais & Commingeois dans le même sac ; nombre d'entre eux ayant su Nous conserver intacte leur fidélité. Désormais que le félon Namaycush a fait prendre au nom du Béarn le conseil légitimement élu de Gascogne pour y placer à sa tête une Béarnaise déchue et ait fait irruption sur le territoire de Guyenne pour y semer ses agents, il n'est plus d'entente possible ni de concorde imaginable avant que son corps damné ne s'agite mollement au bout d'une cordelette de chanvre et que la Duchesse Azilize soit châtiée pour son affront.

      Pour eux, il est déjà trop tard.
      Pour les autres, il est encore temps de faire le choix des Justes.

      Notre soutien le plus vif s'exprime ici aux listes loyalistes qui se montent en Armagnac & Comminges et qui demain se monteront en Béarn et en Gascogne pour mettre fin au pathétique épisode de la Navarre qui n'aura enfanté que du chaos dans des provinces fragiles qui ont avant tout besoin de paix pour assurer leur développement. Aux résistants royalistes de ces contrées maintenues dans la peur, Notre respect et Notre bienveillance s'expriment.



    Rédigé et scellé à Paris, au Louvre, le septième jour d'avril 1461.

    Eusaias Blanc Combaz
    Roy de France



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Citation :

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            Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, très redouté et très puissant Roi aristotélicien de France

        Aux loyaux sujets de France,
        A l'universalité des fidèles,
        Aux Aristotéliciens de France,
        Aux victimes de Rome,
        Aux proches de Quarion,
        Salut et paix.



    De Notre Glorieux et Triomphant Sacre !





      Nous, Eusaias Blanc Combaz, Très redouté et Très puissant roi aristotélicien de France, ne pouvons constater en ce jour, le cœur dévasté par une infinie tristesse que le Camerlingue Quarion, qui souhaitait tant diriger Rome, l’Empire et visiblement la France a sombré comme le Saint-Père dans les obscures abîmes de la sénilité. Déjà hélas, Nous rapporte-t-on que ses proches envisagent de le faire souper en tenant eux même la cuillère après lui avoir amarré un bavoir, afin qu’il ne tâche pas ses beaux vêtements, ainsi que de l’accompagner sur sa chaise percée pour être certains qu’il lèvera bien sa robe avant de s’asseoir.

      Nous ne voulions dans un premier temps pas croire en ces rumeurs infamantes, car sans bornes est Notre naïveté en ce qui concerne l'espoir que nous plaçons le genre Romain, mais sa dernière annonce ne saurait malheureusement que les attester.

      Avant toute chose, Nous tenons à bien rappeler que Nous ne voulons plus rien avoir à faire avec Rome la nauséabonde. Aussi, lire
      « Nous annonçons que la parodie de sacre orchestré par Eusaias en la cathédrale de Reims ne saurait être reconnue comme valide aux yeux de l’Église Aristotélicienne et Romaine » ne saurait aucunement Nous affliger ; et du temps où l'infortuné Quarion avait encore sa tête sur les épaules, le pauvre le savait également.

      Nous nous permettons de rappeler modestement aux fidèles que le sacre n’a pas toujours été affaire du Pape et que le sacre à Reims est affaire Française, puisque Reims se trouve en Notre belle France.

      De plus, lorsque Nous lisons
      « Toute personne qui y participerait pécherait » avec en conclusion : « Fait et scellé à Rome, le IX jour du IV mois de l'an de grâce MCDLXI de notre Seigneur ». Nous nous interrogeons, car Nous ne pouvons voir de quel futur sacre il est question, puisque le notre fut célébré fin Mars. Confondre passé et futur est signe de démence. Vous, proches de Quarion surveillez bien qu’il ne commence pas à jouer avec ses excréments.

      Nous nous sommes également inquiété en lisant :
      « L'Eglise rappelle, pour apaiser d'éventuelles inquiétudes de la part des aristotéliciens, que le Saint Chrême utilisé depuis des siècles pour les sacres des véritables Roys de France est sous bonne garde ». Tout le monde sait que le Saint Chrême est confectionné par les évêques et sert au baptême, la confirmation, etc. Alors sans doute que le « Cardinal Camerlingue, Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Archevêque de Pise » dans un autre accès de folie aura confondu Saint Chrême et Sainte Ampoule.

      Nous rassurons d’ailleurs Nos sujets fidèles Aristotéliciens sur le fait que la Sainte Ampoule n’est pas nécessaire pour un sacre puisque Clovis, le premier de nos rois, ne l’a eu car le Saint Chrême n’était prêt. Nous avons donc préféré « ce qui aurait du être » plutôt que « ce qui fut utilisé pour rattraper ».

      Nous rappelons que la démence offre une réalité bien faussée et nous comprenons donc que Quarion parle de massacre de pauvres champenois. En fait, et ceci est la seule réalité, la seule escarmouche qu’il y a eu en Champagne fut produite lorsque quelques spadassins à la solde de l’Église, après avoir mis à sac les coffres de la Champagne, ont voulu tendre une embuscade à notre épouse et également massacrer les hardis gens d’armes de Notre Domaine qui n'aspiraient qu'à rentrer chez eux. Encore une fois, Dieu se rangea de notre côté et les stipendiés Romains furent sans surprise vaincus par Nos braves.

      Nous rappelons, afin de disperser tout doute, qu’un évêque est un homme de foi à la tête d’un évêché et Nous nous félicitons de ne pas avoir laissé entre les mains d'un homme sénile frappé de démence la conduite des aristotéliciens de France. C'eût été grave péché.


      Nous adressons cependant tous Nos vœux de soutien à la famille du désormais sénile et dément Quarion et lui souhaitons bien évidemment un prompt rétablissement, ainsi qu'au Très Saint Père. Puisse le Très Haut leur pardonner.



      Ainsi nous rassurons.




    Fait et scellé au Louvre, le Xeme jour du IVeme mois de l'an de grâce MCDLXI de notre Seigneur.


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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyJeu 25 Avr 2013 - 12:10

Citation :
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            Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


      A Asti de St Aubin Routot, Duc de Normandie,
      A Anya Giffard de Puycharic, Duchesse d'Arques-en-Aure, Dame de Longueville-au-Mont,
      A tous les sujets du Duché de Normandie,
      A tous ceux qui liront ou se feront lire,

      Salut et paix.


    Puisqu'il Nous revient d'accorder bonne justice à nos vassaux,
    Puisqu'il est des affaires qui pourraient être simplement réglées mais qu'il semble que Notre arbitrage s'impose,

    Concernant l'affrontement qu'il y eut aux abords de Honfleur au matin du 15e jour de mars de cette année entre l'armée Grand Pavois menée par le Sieur Aegidius qui y œuvrait seul et la Duchesse Anya de Puycharic accompagnée de ses deux gardes, et aux vues des divers éléments en Notre possession, déclarons :

    • Que le sieur Aegidius a agi de son propre chef.
    • Que le sieur Aegidius a renoncé à son statut de noble, qu'il n'est pas membre de l'Ost de Normandie et que revenu à la roture, personne ne lui a demandé de démanteler son armée qui a continué de se tenir à disposition de la défense des terres normande, il doit donc répondre de ses actes au cour d'un procès en justice pénale locale.
    • Que le Sieur Aegidius a été gravement blessé durant l'affrontement et que son armée a été détruite.

    • Que Sa Grâce Anya refuse de porter plainte selon les procédures habituelles, refusant que sa plainte au Duc de Normandie soit déposée en procure normande.
    • Que Sa Grâce Anya a refusé toute compensation proposée par le Duc de Normandie pour les dommages subis.
    • Que Sa Grâce Anya a explicitement demandé à pouvoir assurer son devoir de ban hors des terres normandes et que cela lui a été accordée.
    • Que Sa Grâce Anya a sollicité à moult reprises Nos avis et arbitrage sur la question.

    • Que Sa Grâce Asti, Duc de Normandie, nous a fait part de sa gêne à faire ouvrir procès sur la foi d'une plainte qui doit rester secrète et qui ne peut donc ni suivre enquête de prévôté ni être saisie par la procure.

      Cette affaire continuant à susciter un émoi profond en Normandie, Nous décidons de lui apporter conclusion, puisque Sa Grace Anya de Puycharic est aussi notre directe vassale et que Nous avons à coeur le devoir de bonne justice dû par le Suzerain à ses vassaux.

      Car l'honneur nous impose de cesser de frapper un ennemi déjà au sol, rendons le verdict qui suit.

      Nous considérons que le Sieur Aegidius a effectivement fauté en portant atteinte à une noble de Normandie mais que justice a été d'ores et déjà rendue par ordalie, en ce que le Sieur Aegidius a été durement blessé durant l'affrontement et que la plaignante refuse toute compensation et plainte officielle.


      Aussi un procès en justice pénale locale n'apporterai rien que l'accusé n'aurait pas déjà perdu et que la plaignante n'aurait pas déjà refusé, si ce n'est encombrer la Cour de Justice Normande.


      Enfin, puisque la nomination du Sieur Aegidius par le Duc de Normandie à la charge de responsable des ports et affaires maritimes de Normandie fait couler plus de salive qu'un appétissant banquet, Nous nous voyons contraint d'apporter nécessaires précisions.

      Sa Grace Asti est Duc de Normandie et a sollicité au préalable notre avis sur cette nomination urgente et nécessaire.
      Le Roy n'est pas la nourrice des régnants des Provinces du Domaine Royal.
      le Duc de Normandie fait dont ce qu'il lui semble bon quant à la gestion des terres qui lui sont confiées, dans les limites de notre volonté.
      Son action s'établit dans ce périmètre et Nous n'y contreviendrons donc pas.

      Maintenant, si d'aventure le Sieur Aegidius devait mettre en danger la Couronne ou la Normandie par quelque action que ce soit, il en répondra devant la justice du Roy et le Duc de Normandie avec lui.

      Car il ne sera pas dit que Nous ne savons offrir une seconde chance à ceux qui un jour ont fauté.

      Qu'il en soit ainsi et heureusement !



    Rédigé et scellé à Paris, au Louvre, le XXII jour d'avril 1461.

    Eusaias Blanc Combaz
    Roy de France



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Citation :
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            Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À tous ceux qui liront ou se feront lire,
        Salut et paix.


    À tous les sujets du Comté du Maine,
    A la noblesse mainoise,
    Au bon peuple de France,
    À tous ceux qui liront ou se feront lire,
    Salut et paix.


      Nous, Eusaias Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du Très-Haut,

      Par la présente, après mûre réflexion et compte tenu des plaintes que nous avons reçues de la part de nos vassaux mainois et des conclusions de l'enquête diligentée par la Prévôté Royale, annonçons que nous refusons l'accès à un fief de retraite en terres mainoises à Messire Altaiir da Firenze à l'issue de son mandat de comte du Maine.
      Il s'avère que messire Altaiir a gravement manqué à son devoir de comte par ses absences et son inactivité, abandonnant la gestion de la provinces aux autres conseillers, laissés sans consignes ni directives.
      Nous pouvons également déplorer son absence récurrente et préjudiciable au sein du Conseil du Domaine Royal et du Conseil des Grands Feudataires.

      Notre décision est exceptionnelle mais justifiée et irrévocable.


      Rédigé et scellé à Paris, au Louvre, le XXII jour d'avril 1461.

      Eusaias Blanc Combaz
      Roy de France



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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyJeu 25 Avr 2013 - 23:32

Citation :
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


      À nos officiers et feudataires,
      À nos sujets & à son peuple,
      À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,
      Salut.



    Les peuples doivent voir clair dans leur système de gouvernement. C'est pourquoi, en accord avec le bon sens, jugeons-Nous bon par la présente de préciser les coutumes du Royaume de France initialement esquissées par nos prédécesseurs d’illustre mémoire, et proclamons :

    De la grâce

    • De sa nature et de ses effets

      La grâce est une réhabilitation partielle ou totale des droits d’une personne et n’est applicable qu’après le rendu d’un verdict de culpabilité. Le droit de grâce est une prérogative accordée à toute personne source du pouvoir judiciaire dans les limites de la juridiction concernée. En d’autres termes, il s’agit d’un droit à l’oubli.

      La réhabilitation dans le domaine héraldique entraîne la levée des sanctions héraldiques découlant du verdict de trahison ou de haute trahison concerné par la grâce. Elle autorise le gracié à retrouver ses droits et privilèges préexistants dans le respect des lois héraldiques.

      La réhabilitation dans le domaine pénal entraîne la suppression des peines qui n’ont pas été pleinement accomplies, id est que ladite réhabilitation n’accorde pas le remboursement ou le dédommagement des peines déjà appliquées. Elle autorise le gracié à retrouver ses droits et privilèges locaux sans aucune discrimination en lien avec le verdict ciblé par la grâce.

    • De la grâce royale

      La grâce accordée par Sa Majesté le Roy de France - aussi appelée grâce royale - autorise une réhabilitation totale des droits du condamné, id est qu’elle est applicable dans le domaine pénal et dans le domaine héraldique.

      Sa Majesté le Roy de France, source de tout pouvoir judiciaire en le Royaume de France, peut accorder grâce à un condamné pour tout verdict de culpabilité rendu dans un juridiction sise en le Royaume de France.

      Le Domaine Royal est propriété directe de Sa Majesté, et qu'ainsi, la justice y est rendue en son nom propre. Seule Sa Majesté peut donc prononcer la grâce d'un individu dans le Domaine Royal.

      En cas de sanctions prises par le tribunal héraldique, seule la grâce royale peut amener à une réhabilitation héraldique et à la levée des dites sanctions, levée également possible en cassant le verdict. Rappelons qu'en vertu des lois royales héraldiques, en particulier des possibilités d'appel de la justice héraldique directe et collégiale, un contreseing héraldique ne peut être cassé que par Sa Majesté le Roy de France, ou par délégation via la Haute Cour de Justice.

    • De la grâce provinciale

      La grâce accordée par un Régnant d’une province vassale de la Couronne de France - aussi appelée grâce provinciale - autorise une réhabilitation partielle des droits du condamné, id est qu’elle est uniquement applicable dans le domaine pénal.

      La justice locale et la justice héraldique sont en effet entités distinctes et dissociées. Dès lors, si un Régnant d'une province vassale de la Couronne de France dispose du droit de grâce sur la justice prononcée en son nom, elle ne s'applique qu'à celle-ci. La grâce provinciale ne saurait donc accorder aucune réhabilitation sur les sanctions prises dans le domaine héraldique.

      La grâce provinciale n'efface donc point les fautes commises. Elle réhabilite cependant le condamné en matière pénale, en particulier dans ses droits et ses privilèges locaux, incluant le droit d’être anobli en la dite province. De fait, il ne fait aucun sens que la Couronne de France au travers de sa Hérauderie maintienne rancune et grief d'une offense pardonnée par la province vassale qui en a été victime. La grâce royale ne saurait donc être un liminaire obligatoire en vue de l'anoblissement d'un individu déjà gracié par la province vassale l'ayant condamné.

    • Des cas particuliers

      Un verdict de trahison ou de haute trahison rendu dans une province vassale n'entraîne pas de facto pour le condamné une impossibilité de devenir feudataire d'une autre province vassale si celui-ci n'a pas été gracié.

      Un verdict de trahison ou de haute trahison rendu dans une province vassale ne saurait entraîner de facto des sanctions héraldiques sur les fiefs de France ayant été octroyés au-dit condamné dont l'allégeance est rattachée à d'autres provinces vassales ou à la Couronne de France, et au Souverain qui la porte.

      Un condamné pour trahison ou pour haute trahison élu régnant de sa province et dont l'allégeance serait acceptée et scellée par Sa Majesté le Roy de France se verrait ainsi gracié implicitement.

      Une grâce provinciale ne saurait être prononcée si le procès de prime instance fait l'objet d'une révision par la Cour d'Appel. Si la Cour d'Appel infirme le verdict de prime instance et prononce la relaxe, celle-ci tenant lieu de verdict d'innocence, la grâce provinciale prononcée n'aurait alors aucun sens.

      En cas de poursuites près le tribunal héraldique découlant d'un verdict de trahison ou de haute trahison pour lequel il y aurait eu grâce provinciale, et pour lesquelles aucun verdict n’a encore été rendu, un non-lieu doit être prononcé.


    De la relaxe

    • De sa nature et de ses effets

      La relaxe est un verdict d’innocence. Aucune culpabilité ne saurait être retenue à l’encontre du relaxé et son casier judiciaire restera vierge des poursuites judiciaires idoines. La relaxe peut être rendu par toute personne ayant l’autorité et la légitimité de rendre justice, que ce soit en qualité de source ou de dépositaire du pouvoir judiciaire.

    • Des cas particuliers

      Une relaxe, au titre de verdict, ne peut donner suite à un second verdict pour les mêmes faits par une instance de même degré, mais reste susceptible d’une interjection en appel dans le respect des procédures ad hoc.


    Parce qu'il Nous appartient de réaffirmer la responsabilité de nos sujets quant à ceux qu'ils élisent & la responsabilité de nos vassaux quant à l'usage qu'ils feront de la grâce, Nous avons donc pris le parti au travers d'icelle de leur bailler notre pleine confiance pour les affaires qui directement les concernent, en ce qu'il ne soit pas nécessaire que la Grâce Royale vienne en toute circonstance garantir des prérogatives qu'ils possèdent déjà dès lors que le bon sens s'applique

    Pour que la clarté s'impose, proclamons enfin que la présente ordonnance remplace et annule les annonces suivantes:

    - [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] de la Reyne Béatrice du 3 de Février 1459
    - [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] du 14e de Janvier 1460
    - [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], datées du 16e de Mai 1457 et du 29e de Septembre 1458
    -[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], daté du 25e de Juillet 1458


    Rédigée au Louvre le XXVe d'avril 1461.


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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyJeu 16 Mai 2013 - 1:02

Citation :
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À nos clercs loyalistes,
        Aux esprits féaux du Royaume de France,
        À l'ensemble de Nos sujets,
        À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.





L'Après Rome - Premières Fondations


Introduction - Aristotélicisme : critiques, mérites, et Église Aristotélicienne de France.

    Nous, Sa Majesté Eusaias de Blanc-Combaz, Roy de France et Souverain en son royaume tant par la Grâce du Tout-Puissant que par l'approbation de ses peuples,

    Attestons de la modération de nos principes au travers de la présente institution, qui nous vaudra toujours pour les uns d'être trop empli de religion, et pour les autres, jamais assez. Par delà Notre mort, certainement nombreux seront ceux qui à la suite de petites manœuvres de cardinaux menant à notre mise à l'index, se plairont à voir en Nous l'impie ou l'athée et en définitive, l'âme la moins religieuse qui soit, mais plus nombreux encore seront ceux qui chercheront à défendre l'Aristotélicisme du Roy Eusaias. Car aveuglé par la malveillance est celui qui ne saurait apercevoir en arrière-fond de Nos actes et de Notre pensée, la primauté que Nous avons toujours accordé à la tradition Aristotélicienne dans l'absolu de son humanisme, nous dirigeant toujours vers plus de bienveillance et de sympathie envers la religion dont Nous sommes pénétrés, comme en témoignent les suivantes dispositions & clarifications:


    De très nombreuses fois la religion Aristotélicienne s'est retrouvée sous le feu des critiques, mais Nous attestons que la France a toujours tout fait pour essayer, en parallèle, d'en dégager les mérites. C'est faire fort malhonnête procès contre la religion, que de rassembler dans un vaste ouvrage la longue énumération des méfaits que sur la France elle a indubitablement produit, si l'on ne s'efforce pas de faire de même pour les bienfaits dont elle l'a gratifiée. De la même manière, jugeons nous que c'est fort mal raisonner que d'affirmer qu'il incombe à Sa Majesté le Roy de faire croire en la religion, quand il lui appartient au contraire de la relativiser en un objet de connaissance et de la convertir en un système Aristotélicien qui émerge parmi d'autres systèmes religieux. C'est cette identité qui conjointement avec les clercs Aristotéliciens restés fidèles au Royaume, est et sera ici développée, définie, et établie, que certains esprits chagrins trouveront originale, mais qui s'inscrit dans la tradition de France et qui ne saurait désormais que marquer Notre temps. Il faut prendre au sérieux Notre volonté de remettre bon ordre à toute chose, car nous affirmons la nécessité d'écrire en politique lorsque nous voulons de la religion traiter en général, et de l'Aristotélicisme Romain en particulier. Cette attitude qui est Nôtre s'accompagne d'un regard qui ne vise à considérer que les rapports de l'Aristotélicisme à la société, à n’examiner les liens et les frontières entre les deux souverainetés, celle de l’Église et celle de l’État, que sous la perspective de l’utilité sociale, soit à l’aune du bien que l’on en tire dans l’état civil. C'est sur cette seule base que toutes les critiques que nous adressons à l'Aristotélicisme prennent sens, si l’on considère qu’elles participent des nombreux débats qui ont lieu en ce siècle sur des incompréhensions qui engagent les rapports entre l’Église et l’État tels que : la main-mise sur les édifices religieux, le célibat des prêtres, la nomination des archevêques et des évêques, les assemblées d'évêques, la noblesse et les biens du Clergé, la puissance coactive (temporelle & spirituelle) de l’Église, le mariage des réformés, la tolérance civile, etc. Faute d'avoir su les anticiper, le pouvoir Royal qu'aujourd'hui Nous incarnons, entend y répondre. Au travers de petites touches sensibles -car les Cardinaux le sont tant- voulons-Nous instaurer ici un système d'Église subtil qui ne saurait se réduire ni à la suprématie du politique sur la religion, ni à la supériorité du Concile de Nos évêques sur le Pape, qui nous est même, politiquement parlant, infiniment utile. Car, que deviendrions-nous dans cette nation turbulente, où il n’y a aucun évêque qui pense comme son voisin, s'il n'y avait un personnage central référent en matière spirituelle ?

    Enfin Nous reconnaissons de bon gré à l'Aristotélicisme d’avoir adouci la nature humaine et d’être opposée au despotisme dans son essence. Si la religion Aristotélicienne est éloignée de la pure tyrannie, c’est que la douceur étant si recommandée dans l’Écriture, elle s’oppose de façon méritoire à la colère illimitée avec laquelle le Seigneur se ferait justice et exercerait ses cruautés. Nous soulignons également son apport dans le domaine du droit, du gouvernement, et dans la guerre, car nous devons à l'Aristotélicisme un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait par elle-même assez reconnaître. Il n'y a dès lors aucune raison pour que de véritables Aristotéliciens ne puissent former ensemble un État viable. Les Hommes profondément pieux ont toujours été des sujets infiniment éclairés sur leurs devoirs, et qui ont très grand zèle de les remplir. Ils sont parfaitement à même de comprendre les droits de la défense naturelle de l'autorité de l’État, car plus ils croient devoir à la religion, plus ils pensent devoir à la patrie. Nous affirmons avec une inébranlable conviction que les principes de l'Aristotélicisme bien gravés dans le cœur, seront toujours infiniment plus fort que le faux honneur des monarchies dévoyées, que les fades vertus humaines des républiques, que les sacrements forcés ou contractés par intérêt, que la seule crainte qu'inspirent les États à l'autorité illégitime et despotique.

    La foy au coeur, ainsi Nous parlons.





    Ainsi, Nous, Eusaias de Blanc Combaz, Roy de France,
    Nous, clercs aristotéliciens, dans notre volonté de donner au Royaume de France un aristotélicisme fidèle aux préceptes divins et de donner aux français une spiritualité adaptée à leurs besoins, statuons:



I - Le Roy, le Royaume, la Religion.

    Le très Aristotélicien Roi de France, est Souverain par la grâce du Divin. Il est source de tous les Pouvoirs. Il puise son autorité du Créateur, tirant exemple de la vie des prophètes Aristote, Christos, des Archanges, et des Saints. Le Roy est garant de l'unité du royaume devant le Très Haut, et de par sa qualité de Lieutenant de Dieu, il lui plaît de considérer comme officielle & légitime la religion Aristotélicienne Universelle, Une et Indivisible, représentée dans le Royaume par l’Église Aristotélicienne de France. Elle seule dispose du droit de prosélytisme sans autre restriction que le respect des juridictions locales et royales, afin de répandre la bonne parole.


II - L'Église Aristotélicienne de France: présentation.

    Farouche est notre volonté de maintenir le Royaume de France à l'écart de toute ingérence politique voire disciplinaire du Pape de Rome représenté par la Curie Romaine, cette dernière tenant à se comporter avant tout comme un souverain étranger, et par conséquent suspectée d'aspirer à un pouvoir trop absolu et en tout cas rival de celui du Roy. Pour mettre ferme frein au danger que constituerait la soumission du Royaume de France à une autorité illégitime qui s'arrogerait sa Souveraineté ainsi qu'à l'instrumentalisation du serment de baptême des fidèles à des fins de conquêtes séculières, déclarons instituer présentement l’Église Aristotélicienne de France chargée de représenter le clergé de France et sa légitimité spirituelle au travers de son Assemblée, réunissant les clercs du Royaume :

    Elle recouvre plus spécifiquement:

    • - Les évêques du Concile général.
    • - Les prêtres des cures qui en dépendent.
    • - Le personnel des hôpitaux de l'Église de France.
    • - Le personnel des Universités de l'Église de France.



      a) Fonctionnement général


    Respectueuse de la papauté, l'Église Aristotélicienne de France dont le Souverain Roy de France est le chef incontesté, pose néanmoins certaines limites à la puissance du Souverain pontife en ce que le pouvoir de ses évêques réunis en Concile est plus grand que celui du Pape pour ce qui relève des affaires spirituelles du Royaume. Aussi, un cardinal romain ne peut prétendre à une charge Diocésaine ou Archidiocésaine sur le territoire du Domaine Royal et ne pourra intégrer le concile de l'Église Aristotélicienne de France au titre d'une telle charge occupée en France sur le territoire de nos provinces vassales. Au Concile de l’Église Aristotélicienne de France revient la charge de nommer les évêques du Royaume de France par le biais d'un vote, au terme duquel le Roy aura trois jours pour faire valoir, ou non, son droit de veto. Auquel cas, un nouveau vote sera relancé avec les candidats restants jusqu'à ce que la nomination soit effective ou que faute de candidats, la place demeure vacante. L'évêque nommé accepte alors de servir l’Église Aristotélicienne de France dans l'acceptation des termes de la présente institution. En échange de leur dévouement au Royaume et de la bonne tenue de leur mission spirituelle, Sa Majesté le Roy leur baille par Sa propre entremise ou celle de Ses vassaux, Sa protection afin d'assurer leur sécurité au sein de leur évêché afin qu'ils ne soient démis abusivement. Faute de quoi, leur protection dépend uniquement du bon vouloir des seigneurs.


      b) L'archevêque de Reims


    L'archevêque de Reims est, après le Monarque, le chef permanent de l'Église Aristotélicienne de France et de la communion des fidèles de France. Nommé par l'Assemblée des Evêques, il forme avec le souverain la tête bicéphale de l'Église Aristotélicienne de France comme solide garantie de stabilité. C'est à lui que revient le droit & le devoir de sacrer les Souverains du Royaume de France, légitimés par les urnes.


      c) Le Grand Aumônier de France


    La Grande Aumônerie de France est un Grand Office Royal, occupé par un ecclésiastique de l'Église de France d'un rang d'évêque ou d'archevêque. Il ne saurait en aucun cas être Cardinal. Le Grand Aumônier est le représentant du Roy auprès de tous clercs de l'Église Aristotélicienne. Son rôle est de faire la liaison entre Paris et les composantes ecclésiastiques du Royaume et d'ailleurs.

    Il dispose donc du droit de siéger au sein de la Curia Regis, du Conseil du Domaine Royal, du Conseil des Grands Feudataires, et de fait, du Concile Général de France. Le Grand Aumônier peut proposer un amendement sur toute décision du Concile Général de France en son nom ou au nom de l’administration royale. De part ses doubles devoirs, tant temporels que spirituels, le Grand Aumônier n’est pas soumis à la hiérarchie de l’église pour ses fonctions de Grand Aumônier. Il reste soumis à l'Assemblée des Evêques concernant son diocèse. Ces restrictions s’appliquent aussi aux membres de la Chapelle Royale.

    Pour le bon fonctionnement des institutions royales, des locaux seront ouverts à Paris selon les besoins, et les deux parties, à savoir les administrations de l'Église Aristotélicienne de France, des Églises Aristotéliciennes extérieures et l’administration royale s’engagent à participer activement aux travaux en vue de faire du royaume très aristotélicien de France un royaume juste, et de servir le Roi légitimement sacré de droit divin par l’Église Aristotélicienne de France.



      d) Le devoir de charité


    L'Église Aristotélicienne de France se donne pour mission première d’aider les plus démunis. Dans ce cadre, ses représentants devront autant que possible et de manière active participer aux actions de charité et coordonner leurs efforts avec les autorités municipales et provinciales pour aider les sujets du Royaume à accéder à la propriété, qui leur apportera le socle indispensable de respectabilité et d'autonomie à toute fondation d'une bonne famille de France à l’œil vif et à la joue dodue.


      e) Le devoir d'instruction et d'édification


    L'Église Aristotélicienne de France se donne pour mission secondaire de participer le plus activement possible à l’instruction du peuple en matière religieuse et par conséquent, de favoriser autant que faire se peut la vie religieuse au cœur de nos cités et de nos villages, car c'est sur la base trop souvent négligée des fidèles que se fonde une Église forte, d'amitié, de loyauté, et d'amour, et non sur le petit orgueil de ses sommités.


      f) Le devoir de funérailles.


    L'Église Aristotélicienne de France, enfin, s'attribue le devoir d'enterrer les corps des Françoys dans les cimetières de nos cités ou autres cimetières annexes, lorsque ceux-ci sont laissés à l'abandon ou lorsque les proches le lui demandent. Les clercs de l'Église Aristotélicienne de France le font, sans égard aucun à la réputation ou au statut des malheureux qu'ils enterrent. Pour chaque sujet du Royaume, les derniers sacrements sont un dû, afin qu'en paix et dans la dignité, ils soient remis au libre jugement de Dieu qui dans l'autre monde, scellera leur sort.



III - Des libertés de l’Église Aristotélicienne de France.

    Face à l'incapacité de l’Église de se réformer pour garantir le bien des peuples, Nous entendons ici fonder et définir les libertés de l’Église Aristotélicienne de France. Nous sommes parfaitement conscients de la dépendance politique que suppose pour l’Église l'application de ces libertés et du degré de servitude qu'elles impliquent pour l'Église Aristotélicienne de France puisque ces libertés sont exercées dans le but de maintenir l'autorité du Roy contre la juridiction ecclésiastique et ôter au Pape la force d'user abusivement de cette dernière, en ôtant aux ecclésiastiques le droit qu’ils ont sur les grands magistrats et les rois mêmes, en qualité de fidèles ; mais nous estimons que les clercs et la communauté des fidèles de France seraient bien plus asservis encore s'ils devaient être contraints d'accepter comme des lois toutes les collections d'abus et d'ingérences qui ont été placées sous l'autorité du droit canon et appliquées non comme l’Église l'entend, mais comme quelques uns l'ambitionnent via le caractère de totale irresponsabilité qui les a si souvent animés. Un Roy a des comptes à rendre à ses sujets ; quand un Cardinal estime n'avoir de compte à rendre à personne, tel est le fossé qui sépare nos visions respectives. Aussi, nous préférons sans conteste fonder ces libertés sur le droit naturel et en particulier sur le droit des gens, qui veut qu’une nation se gouverne par ses lois et n’ayant pas à être subjuguée, ne soit point soumise ni à l’égard du temporel, à une puissance étrangère ; ni, à l’égard du spirituel, tant sur la raison que sur droit divin, qui veut que l'Assemblée des Evêques de France soit au-dessus du Pape et donc de la Curie, puisqu'il n’est point de corps qui n’ait plus d’autorité tout entier que divisé.
    Devant les abus de pouvoir que nous avons constaté, devant les abus de l'utilisation de l'excommunication qui sert aujourd'hui de menace à tous les fidèles et de force de persuasion pour les Cardinaux, nous affirmons les six libertés fondamentales de l'Église Aristotélicienne de France :



    • - Récusons la légitimité des guerres temporelles que livre le Pape contre les Monarchies de Droit Divin.
    • - Validons la nécessité des combats royaux et nationaux contre toute agression de Rome.
    • - Annulons la validité de toute excommunication pontificale.
    • - Proclamons la supériorité de l'Assemblée des Evêques de France sur la papauté.
    • - Refusons au pouvoir pontifical la revendication d'une quelconque origine divine.
    • - Revendiquons le droit inaliénable pour le Roy de France de décider si l'organisation de l’Église dans le Royaume est conforme aux règles canoniques, en concertation avec l'Archevêque de Reims et le Grand Aumônier de France.


IV - Des privilèges de l’Église Aristotélicienne de France .

    Nous ne sommes point entêté des privilèges ecclésiastiques, mais nous tenons à ce qu’aucune forme d'injustice ne soit faite aux clercs de l’ Église Aristotélicienne de France en Notre royaume. Nous voulons leur marquer pour une fois les termes de leur juridiction, à condition qu'ils soient réciproques, et que nul dans le Royaume ne promulgue des lois contre eux comme ils ne promulgueront pas de lois contre Nous ; sans cela, il faudra bien que cette juridiction s’anéantisse, car de nouveaux arrêts signés de Notre main la retrancheront toujours.

    Nous avons recherché une forme d'Église de France modérée qui ne conduise pas inéluctablement à la subordination de l’Église à l’État. Il faut pour ce faire résoudre la délicate équation d’un maintien de l’union des intérêts des deux souverainetés sur la base d’une distinction fondamentale entre le domaine temporel et la puissance spirituelle. Roy de France par la grâce de Dieu, Nous n’avons jamais prétendu faire céder les intérêts de la religion aux intérêts politiques, mais les unir : or pour les unir, il faut que chacun les connaisse et s'en imprègne. La religion Aristotélicienne, qui ordonne aux hommes de s’aimer, ne peut que désirer que chaque peuple ait les meilleures lois politiques et les meilleures lois civiles, en ce qu’elles sont, après les Écritures, le plus grand bien que les hommes puissent donner et recevoir. L'alliance de l’Église et de l’État, tel est le but. Cette complémentarité des domaines ne signifie pas leur indétermination, bien au contraire. Mais elle suppose leur délimitation. Cette grande distinction est la base sur laquelle repose la tranquillité des peuples, qui est fondée non seulement sur la Religion, mais également sur la raison et la nature, qui veulent que des choses réellement séparées, tel le temporel et le spirituel, et qui ne peuvent subsister que séparées, ne soient ainsi jamais confondues.



      a) De la Justice.

    Les évêques de l'Assemblée de France sont considérés comme les princes de l’Église de France, et par ce statut sont exempts de la justice ordinaire. Seule la Haute Cour de Justice peut juger les Évêques de l'Assemblée concernant les infractions dictes temporelles. Les Cardinaux, en tant que représentants étrangers, seront désormais soumis comme tout individu à nos justices locales en cas d'accusation pesant sur eux.


      b) De l'Armée.

    Toute armée déclarant agir pour une puissance étrangère sur le territoire du Royaume de France sans qu'elle ne soit autorisée par la Couronne à y pénétrer est considérée comme ennemies de la Couronne, y compris celles mandatées par Rome.

    Toute armée de l' Église Aristotélicienne de France est régie par un Grand Commandeur chargé d'en coordonner les forces armées. Seules les Vidamies de France sont autorisées au sein du royaume et doivent rendre compte de leurs effectifs et de leurs activités à l'Archevêque de Reims. Les Vidames de France sont sous l'autorité exclusive de leur archevêque de France tel que l'impose le découpage géographique ecclésiastique et peuvent disposer sous leur commandement d'autant de soldats qu'ils le désirent. Il relève du rôle de l'Archevêque de Reims de s'assurer de la collaboration de ses Vidames avec leur Archevêque respectif afin qu'ils travaillent de concert avec lui et répondre du mieux possible à ses demandes dans le domaine de la sécurité et du militaire. A l'inverse, l'Archevêque de Reims s'assure que les Archevêques collaborent avec leur Vidame respectif, et le laissent agir concernant les domaines qui lui sont dévolus. En cas de manquement constaté du Vidame, l' Archevêque de Reims est habilité à prendre des sanctions. En cas de manquement constaté de l'Archevêque, l' Archevêque de Reims s'en doit référer au Roy de France.

    Une Vidamie de France peut ériger une place forte par province mais comme toute organisation militaire reconnue, elle sera soumise aux lois royales et locales en la matière. Seuls les Ordres Militaires Religieux reconnaissant l'Église Aristotélicienne de France par les présents termes pourront être reconnus par le Grand Écuyer de France. Il seront dès lors autorisés sur le territoire du Domaine Royal mais ne seront en aucun cas habilités à entreprendre une quelconque action contre les intérêts de la Couronne. La construction de places fortes pour les ordres religieux armés sera soumise à l’autorisation ducale ou comtale.

    Chaque évêque de France en ce qu'il est le représentant de l'alliance de la foi et du roy de France reçoit lors de son intronisation des mains du Monarque ou de son substitut, l'épée de Saphir et d'Améthyste, dont il est autorisé à user dans le seul cadre de la défense du Royaume et de ses sujets.



      c) Des sacrements

    Les mariages Aristotéliciens célébrés par l’Église Aristotélicienne de France sont reconnus par Nos institutions comme valides en toute circonstance. Les mariages Aristotéliciens célébrés par l’administration Romaine sont reconnus comme valides par Nos institutions pour peu qu'ils n'aient pas été célébrés par des traîtres à la Couronne ou par des ennemis de la France dont les noms sont flétris à jamais, sans que l'invalidité des sacrements ne subisse d'effet rétro-actif à compter de la prononciation de la sentence. L'Église Aristotélicienne dans son ensemble est donc responsable de la bonne tenue de ses registres. La rupture des liens conjugaux répond aux mêmes critères d'habilitation.


      d) De la noblesse & de la transmission.

    Évêque de France devient une charge anoblissante. La charge d'évêque donne droit à l'octroi d'une Vicomté rattachée au plus proche de la capitale de l'évêché. La charge d'archevêque donne droit à l'octroi d'un Comté ou d'un Duché au plus proche de la capitale de l'archevêché. Ces octrois sont conditionnés à la charge. Qui abandonne la charge abandonne les terres, dont jouira son successeur.

    Pour ce qui est des terres octroyées sur le Royaume de France à des clercs, seule la noblesse du clergé Aristotélicien de France est reconnue. Ainsi, nul ne saurait avoir été ordonné et se revendiquer noble du Royaume sans appartenir à l’Église Aristotélicienne de France. Le Roy déconseille aux clercs du clergé Aristotélicien de France de se marier, mais ne prendra aucune mesure de rétorsion si jamais ils décidaient de fonder une famille légitime. Toute transmission de fief et biens nobiliaires leur est cependant prohibée.



      e) De l'appui financier.

    Les artisans désireux de suivre des études en voie de l’Église pour venir renforcer les rangs de l'Église Aristotélicienne de France sont en droit de demander aux provinces du Domaine Royal des prêts sans intérêt afin de pouvoir financer leurs coûteuses études théologiques (passage niveau 3). Ce prêt sera garanti par le pouvoir royal et par l'évêque qui le recommande. Les termes du contrat qui sera passé entre le prêteur et l’emprunteur seront fixés par écrit. Ils engageront le bénéficiaire pour une durée minimale de 3 mois, après la fin du remboursement, à remplir ses devoirs pour la paroisse d’affectation en tant que curé, ou pour le diocèse en tant que Évêque ou archevêque. En cas d’empêchement exceptionnel l'Archevêque de Reims devra veiller à faire rembourser le prêt quitte à aller camper sur les routes pour faire l'aumône, armé d'un bon gourdin pour attester de la vigueur de sa conviction.


      f) Du mariage.

    Sur ce point également Nos réflexions ne portent que sur la trop grande exclusion du célibat, et non sur le célibat même. Nous conseillons aux prêtres Aristotéliciens de France le célibat, mais n'en feront pas jamais un précepte qui implique des lois pour le faire observer. Car ce fut avec très grande raison que les papes firent tant d’efforts pour établir le célibat des prêtres. Sans cela, jamais leur puissance ne serait montée si haut, et jamais elle n’aurait duré si chaque prêtre avait tenu à une famille et s’ils y avaient tenu eux-mêmes. Mais nous avons pu voir que cet État clérical qui les distingue du reste de la société ne les empêche nullement de se mêler des affaires séculières. Nous nous étonnons donc que dans l’Église Aristotélicienne Romaine, où l’on a défendu le mariage aux prêtres afin qu’ils ne se mêlent pas des affaires séculières, ils s’en mêlent plus encore que toute autre religion qui l'autorise. Ainsi, serons-Nous à l'égard des prêtres Aristotéliciens de France mariés toujours suspicieux, mais à jamais cléments.



V - Aristotélicisme et politique.

    Le rapport entre l'Aristotélicisme et la politique ne saurait jamais être direct, mais analogique et complémentaire. Il implique ainsi tout à la fois une séparation entre les deux sphères autonomes, la spirituelle et la temporelle, et une concordance vers un but social à triple facette:

    • La paix
    • Le bien commun
    • L’amour de la patrie


    L'Aristotélicisme ne doit pas avoir de force coactive. Il faut à tout prix éviter les lois pénales en faits de religion. Nous insistons fortement sur la différence entre les préceptes propres aux lois humaines et les conseils propres aux religions. On ne doit point statuer par les lois divines ce qui doit l’être par les lois humaines, ni régler par les lois humaines ce qui doit l’être par les lois divines. Presque tous les reproches que nous formulons à l'égard de l'Aristotélicisme contiennent une dénonciation de la confusion entre la puissance ecclésiastique et l’autorité séculière. C’est précisément lorsque la religion est utilisée comme prétexte par des intérêts humains qu’elle enfante, selon Nous, les plus grands maux, car toute maxime de religion devient très pernicieuse dès lors qu'on la fait entrer dans la politique humaine. C'est la raison pour laquelle tout acte d’apostasie d’un sujet quel qu'il soit, noble ou roturier, ou une éventuelle sentence d'excommunication prononcée à l'encontre de l'un d'entre eux, ne saurait suffire à le frapper en matière pénale ou héraldique. C'est également la raison pour laquelle nul ne saurait dénier à Sa Majesté le Roy le bon et libre droit de recevoir les allégeances des élus que lui mandate Son peuple sans que Ses convictions religieuses ne servent de coercition infâme à la fatalité de sa révocation. Les pairs de France, les Grands Officiers, le Dauphin, les Altesses Royales, de part leur titre, tout comme la famille du Roy de France, ne pourront être excommuniés que par le consentement du Roy et du Saint Père lui-même. Le Roy de France reconnaît les Concordats signés avec l’Église Romaine comme des Traités et laisse libre les provinces du Royaume de les faire appliquer localement, mais jamais la Couronne et les Institutions n'en reconnaîtront les modalités ayant prise sur le temporel, et notamment celles concernant la déclaration d'inéligibilité d'un sujet ne croyant "pas comme il faut". Peuple qui élit par les urnes un Homme inéligible, illégitime de fait non l'Homme, mais l'article de la loi qui l'a ainsi sanctionné.

    Symptôme par excellence de la confusion du temporel et du spirituel, le prétexte de dévotion est une maladie du corps qui donne à l’âme une folie dont le caractère est d’être la plus incurable de toutes. C’est ce prétexte qui, par un malentendu venimeux, justifie la politique des seigneurs et presque tous les vices qu’ils veulent, comme l’avarice, l’orgueil, la soif du bien d’autrui, l’attrition, la vengeance : il ne leur en coûte presque rien pourvu qu'ils se revendiquent dévots, prêts à toutes les extrémités démoniaques au nom du Rome, de la Foy, de Dieu, de la Vérité, de la Justice, des Anges, ou de Notre cul sur la commode. De même, affirmons qu'il est particulièrement dangereux qu’un seigneur mette les affaires de son État entre les mains de son confesseur. On sait combien la France a eu à trembler face aux Cardinaux qui excellent dans la confusion des affaires du siècle et des devoirs de la conscience. Les seigneurs qui en font leurs confesseurs font bien mal : car en croyant bien faire, ils répandent un esprit de servitude dans la nation. D’ailleurs, chacun des corps constitués ayant des intérêts particuliers à faire valoir, la confession, où les confesseurs traitent toujours entre le seigneur et eux, leur donne la commodité d’être délateurs et de perdre qui ils veulent, sans que le repenti ne puisse se défendre.


    Le crime de scepticisme en religion et d'athéisme est reconnu comme trouble à l’ordre public, car constitue un crime de lèse-majesté divine et humaine, une atteinte portée contre les fondations du pouvoir royal. Il sera jugé par un tribunal religieux qui pourra appliquer différentes punitions propres aux tribunaux religieux aristotéliciens. En cas de récidive, le fautif sera passible de jugement au-devant de l'autorité temporelle. A charge pour les athées d’agir de manière à ne pas enfreindre la dite tolérance royale. Le seul crime d’Hérésie en revanche ne saurait plus être reconnu à lui seul comme trouble à l’ordre public, mais peut toujours être jugé par un tribunal mandaté par l'Assemblée des Evêques du moment qu'elle s'abstient de toute application pénale. En cas de refus d'appliquer la peine décidée par le tribunal ecclésiastique de l'Église de France, le condamné pourra être déclaré hérétique à la religion d’État.


VI - La Réforme aristotélicienne religion infidèle, mais religion amie du royaume.

    Nous comprenons la nette préférence de certains de Nos sujets pour la religion Aristotélicienne Réformée, qui a toujours su se montrer plus favorable au développement de la société, au commerce, aux manufactures, à l’agriculture et au peuplement que l'Aristotélicisme de tradition Romaine qui encourage l’idéal d’une vie tranquille, la méditation, et le célibat de ses prêtres, pendant que ses cardinaux font main basse sur les leviers de l'autorité séculière de la nation. Nous osons le dire: dans l’état présent où nous avons trouvé la France, il n'était pas possible que la religion Aristotélicienne Romaine y subsiste cinq ans de plus si nous n'avions su prendre les mesures destinées à protéger le Royaume des insupportables outrances d'une hiérarchie qui amenaient autant à sa perte qu'à la nôtre. Nul dans cette disposition, qu'il soit Aristotélicien de France ou Réformé, ne saurait y voir autre chose que la conservation de la dominance de l'Aristotélicisme de France en tant que religion dans la monarchie, puisque de toute façon, nous considérons la religion Aristotélicienne de France comme convenant mieux à une monarchie pour ce qu'elle se trouve dotée d'un chef et la religion Aristotélicienne Réformée mieux adaptée à une république, pour ce qu'elle n'en compte pas. En tant que Roy de France et dans la tradition de nos prédécesseurs, Nous nous engageons à soutenir la religion Aristotélicienne Universelle, Une et Indivisible, autant que nous défendons les libertés par nous accordées à l’Église Aristotélicienne de France qui sont avantageuses pour la France, fille aînée de l’Église. C'est parce que nous avons conscience qu'une domination de la religion réformée sur la France serait fatale à toute confession, que nous nous garderons bien de lui octroyer plus d'avantages que la nécessité de l'harmonie civile ne lui en doit ; mais jamais moins non plus.

    A dater du moment où elle concède que la religion du Roy est la religion de l’État, et parce que son hérésie est limitée, la Réforme Aristotélicienne, est dite religion infidèle mais protégée par le Royaume. Et bien que tolérée par le Roy elle demeure soumise à une législation spécifique développée ici.

    Les Aristotéliciens Réformés ont droit à l'accession de la noblesse comme tout sujet laïc de France, fors les convaincus d'athéisme que nous bannirons de notre sol par tous les moyens de l’État, et en tant que membres d'une religion amie du Royaume, sont autorisés à transmettre leurs titres par le sang, pour peu que leur baptême et leur sacrement soient valides. Pour être valide, le baptême peut avoir été reçu par l'Église Aristotélicienne de France. Autrement, un baptême ou un mariage Aristotélicien Réformé, doit être célébré en présence d'un Secrétaire d’État qui par sa signature, s'en portera témoin et le validera au-devant de nos institutions sans que nulle sanction ne puisse être prise à son encontre. Aucune rupture des liens conjugaux réformés n'est en revanche envisageable du vivant des époux.

    Les prêches des lecteurs ou des pasteurs réformés sont interdits au sein des cités de notre Royaume, mais pourront se tenir en dehors (IG: Hors de la Ville) sans que nul n'y trouve rien à redire. La Réforme Aristotélicienne peut bénéficier de l'octroi de places fortes où la liberté de culte leur est garantie, si le Roy, le Régnant de la province, et le Maire de la Ville, s'entendent pour le lui octroyer. La seule volonté du Roy suffit en revanche à le leur reprendre.

    Les autres mouvements à caractère spirituel (Catharisme, Averroïsme intégral, Spinozisme, Raymond-Barrisme, etc.) peuvent être pratiqués de façon privée et personnelle à partir du moment où ils respectent les valeurs fondamentales aristotéliciennes et ne font pas acte de prosélytisme. Le non respect de ces recommandations sera considéré comme une provocation portant trouble à l'ordre public et pouvant conduire à des poursuites au terme desquelles, si elles aboutissent, pourra être conseillé un internement forcé en Nos hospices de l'Église Aristotélicienne de France pour une rééducation de choc(s).


Signé le vingt-deuxième jour d"avril de l'an quatorze cent soixante et un.


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Clodeweck de Montfort-Toxandrie


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Verty de Montfort-Toxandrie


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Verhena de Monfort-Toxandrie


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Waleran de Monfort-Toxandrie


Eusaias Blanc Combaz,
Très Redouté et très Puissant Roi Aristotélicien de France.

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Citation :
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


      À Nos officiers et feudataires,
      À Nos sujets & à Notre peuple,
      À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,
      Salut.



    Le Roy de France est source de tous les pouvoirs au sein du Royaume de France. Ne pouvant cependant gouverner seul, Nous nous entourons d’officiers royaux qui nous représentent et agissent en notre nom, Nous prenons vassaux pour gouverner Nos terres et les terres de la Couronne de France, Nous prenons conseils auprès de Nos vassaux directs et de Nos conseillers.

    A ce jour, l’évidence Nous conduit à constater que la gouvernance actuelle de notre Royaume est mise à mal par l’inexpérience et la méconnaissance du droit par certains de nos conseillers.

    Particulièrement, les faits Nous ont montrés que le Roy de France ne pouvait compter sur la Chambre des Pairs pour légiférer, ou plus simplement pour Nous aider à l’écriture des Lois. Les Pairs de France ne sont d’ailleurs pas nommés selon leurs connaissances du droit et leurs compétences à le compléter. Pis, certains Pairs de France voient en la Chambre des Pairs un organe d’opposition à Notre personne, en ce que Nous sommes Roy de France, alors qu’un Pair de France est nommé ou maintenu par Nous à sa charge, et par nul autre.

    Nous ne pouvons d’avantage tolérer ce frein à l’écriture des Lois qui empêche l’évolution et la pérennisation du Royaume de France au travers du droit royal. Aussi, Nous décidons et proclamons :

    • La Chambre des Pairs de France perd ce jour toute responsabilité législative et toute responsabilité juridique auprès de Notre Haute Cour de Justice. Elle conserve cependant l’ensemble des autres prérogatives dont elle a la charge, en ce qu’elle reste Notre conseil concernant la gestion des affaires courantes du Royaume de France. Elle continuera à Nous aider et à Nous représenter dans celles-ci, et nul ne pourra les destituer de l’autorité que Nous réaffirmons ce jour sinon Nous, Roy de France. La nature et les motivations de la nomination d’un Pair de France restent ainsi en adéquation avec les responsabilités de la Chambre des Pairs.

    • La Chambre d’Eunomie est une nouvelle institution directement rattaché à la Couronne de France et ne rend compte qu’à Nous seul, Roy de France. Elle aura à charge de légiférer et d’écrire la Loi dans le respect des statuts que nous validons et publions ce jour. Nos représentants en son sein seront nommés exclusivement pour leurs connaissances du droit, ainsi que pour leurs compétences et expériences à l’écrire. Nous attendons d’eux qu’ils Nous représentent dans notre pouvoir législatif et agissent par Nous et pour Nous, et ce uniquement dans le respect de Notre volonté.

    • La Grande Chancellerie de France est dès ce jour seule garante de l’ensemble de notre pouvoir juridique dans le rendu des verdicts par les Cours royales pénales. La Chambre des Pairs n’aura plus à participer à l’élaboration et à la validation des verdicts rendus par Notre Haute Cour de Justice. Le Chancelier de France ne devra plus rendre compte qu’à Nous concernant la tenue et les verdicts de Notre Haute Cour de Justice. Nous espérons ainsi gagner en simplicité dans les procédures de Notre Haute Cour de Justice, et ainsi augmenter la célérité des affaires traitées par elle.

    Nous invitons la Chambre d’Eunomie - une fois constituée - et la Grande Chancellerie à prendre acte de Notre volonté explicitée présentement et à préparer les modification du droit royal en conséquence.

    Rédigé au Louvre le 1er de Mai 1461.


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Citation :
    Statuts de la Chambre d’Eunomie

    Section 1 - Dispositions générales

    Art. 10-1 : De la nature de l’institution

    La Chambre d’Eunomie est une institution royale et autonome. Elle exerce ses fonctions en conformité avec les présents statuts, lesquels ont été validés par le Souverain de France.

    Sa gestion est à charge du Magna Legista, représentant du Souverain de France par délégation. Le Magna Legista ne saurait agir qu’en cette qualité.

    Art. 10-2 : Du siège

    La Chambre d’Eunomie siège au Louvre à Paris.

    Section 2 - Chambre d’Eunomie

    Sous-section 1 - Des compétences et fonctions

    Art. 21-1 : De la compétence primaire

    La Chambre d’Eunomie est compétente pour légiférer et compléter le droit royal dans le respect des présents statuts. Ladite chambre n’interprète pas le droit, elle l’écrit.

    Art. 21-2 : De la cohérence du droit royal

    La Chambre d’Eunomie doit assurer la cohérence du droit royal, dans sa structure mais également dans sa substance.

    Art 21-3 : De la conformité au droit royal

    La Chambre d’Eunomie peut demander la révision de tout texte considéré - par elle - comme source de droit, que ce soit à une institution royale ou provinciale, afin de se mettre en conformité avec le droit royal. Ladite demande devra être motivée et faire état de ce qui n’est pas conforme.

    Art 21-4 : Des recours

    Un recours peut être introduit auprès de la Chambre d’Eunomie dans le respect des conditions ci-après énoncées.

    La Pairie peut recourir à la Chambre d’Eunomie afin que le droit royal soit complété sur une question particulière, pour que les coutumes soient explicitées dans le droit pour l’avenir.

    Un Officier de la Couronne de France, ainsi qu’un Grand Feudataire du Royaume de France, peut recourir à la Chambre d’Eunomie afin qu’un avis soit donné sur un texte préalablement à sa publication, concernant sa cohérence et sa conformité vis-à-vis du droit royal.

    La Grande Chancellerie de France peut recourir à la Chambre d’Eunomie afin que la substance d’un arrêt de règlement ou d’une jurisprudence prenne une forme législative, ou qu’un cadre légal soit explicitement défini dans l’application de la Loi.

    Sous-section 2 - Des cas particuliers

    Art 22-1 : Des Lois fondamentales du Royaume de France

    Seul le Souverain a autorité et droit d’acter les Lois fondamentales du Royaume de France.

    Préalablement à la publication des Lois fondamentales du Royaume de France, un avis consultatif sera demandé à la Pairie, à la Curia Regis et au Conseil des Grands Feudataires. Un délai de réflexion d’au moins une quinzaine de jours devra être laissée à ces institutions pour pouvoir fournir un avis motivé et argumenté sur la nouvelle mouture.

    Art 22-2 : Des présents statuts

    Seul le Souverain a autorité et droit d’acter les Statuts de la Chambre d’Eunomie - en ce qu’il est seule source du pouvoir législatif et que ladite chambre ne saurait exercer ses prérogatives que dans le cadre agréé et défini par le Souverain.

    Sous-section 3 - Du corps constituant

    Art. 23-1 : Du Souverain de France

    Le Souverain dispose du droit de siège au sein de la Chambre d’Eunomie en qualité de source législative. Il y détient par essence toute autorité.
      Quod principi placuit legis habet vigorem.
      Ce qui plait au prince a force de loi.

    Le Souverain consort, ainsi que le Dauphin de France, disposent du droit de siège à la Chambre d’Eunomie sans voix délibérative - en ce qu’ils sont au plus proche du Souverain et peuvent l’aider dans la bonne gestion du Royaume de France. Seul le Souverain peut leur retirer ce droit.

    Art. 23-2 : De l’assemblée des Legistae

    L’assemblée des Legistae - composée de l’ensemble des Legistae près la Couronne de France - disposent du droit de siège au sein de la Chambre d’Eunomie avec voix délibérative.

    Art. 23-3 : Du Chancelier de France

    Le Chancelier de France dispose du droit de siège au sein de la Chambre d’Eunomie sans voix délibérative - en ce qu’il est le plus haut représentant juridique du Royaume de France, qu’il interprète le droit royal et qu’il veille à sa bonne application.

    Sous-section 4 - Des procédures internes particulières

    Art. 24-1 : De l’examen d’entrée

    L’entrée dans l’assemblée des Legistae est soumis à la réussite d’un examen. Icelui est constitué et approuvé par le Magna Legista qui fixera le délai imparti à son accomplissement.

    L’objectif de cet examen est de s’assurer de la motivation du candidat - par son expérience réelle - et de ses compétences - tant dans la connaissance du droit que dans son application juridique.

    Art. 24-2 : Des votes

    Les votes sont ouverts par le Souverain, ou par son représentant le Magna Legista, afin de requérir l’avis des membres ayant voix délibérative au sein de la Chambre d’Eunomie.

    La durée d’un vote est comprise entre deux et dix jours et est définie à son ouverture. Par défaut, la durée est fixée à quatre jours.

    Les décisions issues d'un vote sont prises à la majorité des personnes ayant voix délibérative. En cas d’égalité, le Souverain, ou son représentant le Magna Legista, tranchera.

    Le résultat du vote est validé par le Souverain, ou par son représentant le Magna Legista, en ce qu’ils disposent d’un droit de veto à la validation. En toute circonstance, le Souverain a le dernier mot.

    Toute modification de fond concernant une publication, aussi minime soit-elle, nécessitera la réouverture d’un vote afin d’en valider la publication.

    Section 3 - Assemblée des Legistae

    Sous-section 1 - Du Legista près la Couronne de France

    Art. 31-1 : Des droits et devoirs

    Il convient à tout Legista d’assumer - pleinement et sans réserve - les responsabilités dues à sa charge. Les devoirs qui lui incombent relèvent de la présence, de la confidentialité, de la réserve, de la collégialité, de l’impartialité et de l’exemplarité.

    Tout manquement à l'un ou l'autre de ces devoirs est passible de sanction, à la discrétion du Souverain.

    Attendu qu’il personnifie la Loi en qualité de représentant du Souverain, un Legista revêt le droit de commitimus et le droit de préséance au même titre que les Pairs de France et les Grands Officiers de la Couronne de France. Il dispose également du droit d’accès au sein de la salle des Dioscures et au conseil des Grands Feudataires, ainsi que le droit de siège dans le corps magistral de toute Cour judiciaire royale.

    Lors d’une audience devant la Haute Cour de Justice, le devoir d’exemplarité et le droit de commitimus entraîneront de facto la présence de circonstances aggravantes et l’absence de toutes circonstances atténuantes de par la qualité de Legista de l’accusé.

    Le droit de siège au sein d’une Cour n’est applicable que sur demande explicite de ladite Cour, sous réserve d’acceptation du Souverain, ou de son représentant le Magna Legista. Particulièrement, le Souverain, et son représentant le Chancelier de France, peuvent demander l’aide d’un Legista à la tenue et à la présidence d’une audience au sein de la Haute Cour de Justice. Jamais le Legista ne disposera de l’autorité de juger, puisqu’elle reste l’apanage du Souverain, et de son représentant le Chancelier de France.

    Art. 31-2 : De la nomination et de la révocation

    Le Legista est nommé et révoqué par le Souverain, ou son représentant le Magna Legista.

    La nomination est soumise à la réussite de l’examen d’entrée, et sera suivie d’une enquête par la Grande Prévôté de France afin d’assurer l’absence de casier judiciaire du candidat au sein du Royaume de France.

    A la suite de la publication de l’acte de nomination, icelle ne prendra réellement effet qu’après avoir prêté serment au devant du Souverain, ou de son représentant le Magna Legista.

    Le Souverain, et son représentant le Magna Legista, disposent d’un droit de veto à toute nomination.

    La révocation n’est soumise qu’au bon vouloir du Souverain, et de son représentant le Magna Legista.

    Le nombre de Legistae, incluant le Magna Legista, est limité à cinq. Ce nombre définit une limite maximale, et non minimale - en ce que la qualité sera privilégiée à la quantité.

    Art. 31-3 : Des incompatibilités

    La charge de Legista est incompatible avec une charge accordant la légitimité de juger dans le domaine pénal - tant au niveau royal que local -, ainsi qu’avec la charge de Pair de France, en ce qu’il applique le droit dans le cadre des affaires courantes du Royaume de France.

    Sous-section 2 - Du Magna Legista près la Couronne de France

    Art. 32-1: Du rôle particulier

    Le Magna Legista préside la Chambre d’Eunomie pour et au nom du Souverain.

    Le Magna Legista a autorité pour acter tous les textes émis par la Chambre d’Eunomie au nom du Souverain, en ce qu’il est son représentant direct, et dans le respect des présents statuts.

    En accord avec le Souverain, cette autorité peut être exceptionnellement déléguée à un Legista qui aura blancseing pour une durée définie et limitée.

    Art. 32-2 : De la nomination et de la révocation

    Le Magna Legista est nommé et révoqué par le Souverain. Il est idéalement issu de l’assemblée des Legistae, mais le Souverain ne saurait s’y limiter et s’y contraindre.



    Rédigé au Louvre le 1er de Mai 1461.



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Citation :
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


      À Nos officiers et feudataires,
      À Nos sujets & à Notre peuple,
      À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,
      Salut.



    Chaque fois que l'équité Nous le permet, Nous n'accablons pas le délinquant de toute la rigueur de la loi, car un juge impitoyable ne saurait avoir meilleure réputation qu'un juge compatissant. Mais pour avoir bon juge, il faut avant tout avoir bonne loi.
    Ainsi, sur la base de Nos conceptions éthiques en matière de justice et de loi, proclamons :

    • La nomination de Grégoire d'Ailhaud [IG : Thegregterror] à la fonction de Magna Legista.

    Il aura à charge de présider la Chambre d'Eunomie en Notre nom, en conformité avec ses dispositions et statuts. Nous lui confions toute autorité pour acter les textes législatifs émis par la dite Chambre en Notre nom, en tant que représentant direct de Notre personne auprès d'icelle.

    Puisse-t-il se montrer à jamais digne et responsable de la haute confiance que nous lui baillons ce jour,


    Rédigé au Louvre le 1er de Mai 1461.


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Guillaume_de_Jeneffe




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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyJeu 16 Mai 2013 - 1:04

Citation :
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


      À Nos officiers et feudataires,
      À Nos sujets & à Notre peuple,
      À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,
      Salut.





    De la France victorieuse à Toulouse.




    La nuit du 22 au 23 avril a vu l'armée Croisée d'Hercule remporter une éclatante et ô combien glorieuse victoire sur une armée... quasiment vide.
    La victoire étant chose peu courante dans les rangs Croisés, ceux-ci se sont mis à la chanter.

    Mais lorsqu'ils ont enfin levé la visière de leur casque et ont pu apercevoir les armées royales approcher, non seulement ils ont fui de Toulouse, mais ils ont aussi traversé l'Armagnac, histoire de mettre un comté de plus entre les armées royales et les leurs.

    Courageux parfois mais jamais téméraires, les Croisés sont en voie de disparition.

    Nous adressons nos plus sincères regrets à Rehael qui, visiblement bien mal informé de la situation, s'est livré au péché d'orgueil et doit se sentir bien idiot en ces jours ou la vérité est mise à nue.


    Puisse Dieu lui pardonner le désastre dans lequel il entraine l'église romaine.


    Ainsi nous apportons la vérité.
    Rédigée au Louvre le 5 de Mai 1461.


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            Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À tous ceux qui liront ou se feront lire,
        Salut et paix.


    Il nous plaît d'exprimer notre entier accord avec la décision de notre hérauderie royale annoncée par le biais de Montjoie en ce qui a trait au non-octroi d'un fief de retraite à Messire Cerberos d'Armantia.

    Nous reconnaissons que Messire d'Armantia nous a apporté son support par le passé et bien que nous ne l'ayons guère oublié, nous ne pouvons ce jour d'hui lui accorder ce qu'il désire.

    Iceluy s'est certes rendu coupable non seulement de négligence vis-à-vis ses devoirs envers son suzerain, ses vassaux et l'ensemble du brave peuple limousin au cours de son mandat à la tête du Limousin et de la Marche, mais aussi d'arrogance en osant venir réclamer justice alors même qu'il était en état de délinquance et d'usurpation de titre.

    Le Très Haut veille sur lui.

    Rédigé au Louvre le 7 mai 1461.



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            Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        A Maltea di Favara, Régente de Champagne,
        Au peuple de Champagne,
        À tous ceux qui liront ou se feront lire,
        Salut et paix.


    Nous, Eusaias Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du Très-Haut, après avoir pris connaissance de votre requête concernant les Loys Fondamentales champenoises instaurées par Cerberos d'Armantia, annonçons ce jour abonder en votre sens et vous accorder votre souhait, à savoir, celui de les abroger afin de reprendre votre ancien codex.

    Néanmoins, vous aurez pour mission de remettre au gout du jour cet ouvrage poussiéreux, trop complexe et trop lourd à notre gout, le mettant ainsi en conformité avec les loys Royales.

    Rédigée au Louvre le 7 mai 1461.



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Citation :
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À nos clercs loyalistes,
        Aux esprits féaux du Royaume de France,
        À l'ensemble de Nos sujets,
        À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.




J'ai passé ma vie entière à conseiller aux hommes de ne pas ....


    En ce jour du 8 Mai 1461, nous sommes heureux de faire connaître la vérité.

    Il y a plusieurs longs mois l’Église romaine découvrait des tablettes enfouies depuis longtemps et après maintes longues heures de recherches, Rome se rendit compte que ces tablettes étaient écrites par Aristote en personne.

    Avant que nous ne soyons couronné Roi de France, nous avions alors entrepris d’engager mercenaires et aventuriers afin de nous emparer de ces trésors. Puis, des corsaires français s’engagèrent aux côtés de nos hommes afin de faire triompher la France dans cette course folle vers les origines de notre religion.

    C’est dans les eaux ottomanes que notre dévouée expédition s'est retrouvée sous les feux de pirates grecs. Ces derniers ont fait échouer d’un cheveu le triomphe de tous les Français.

    Cependant, les autorités gréco-ottomanes ayant trouvé la sainte relique, à savoir le testament d’Aristote, loué soit-il, nous ont fourni traduction précise par le biais d'intermédiaires français.

    La voilà :

    Citation :
    Il est clair que je ne verrai pas la nouvelle lune. Et cependant, tant s'en faut que la volonté de Dieu soit accomplie. Néanmoins, le chemin de ma vie recevra une prompte fin.

    Sain d'esprit, je veux écrire mon testament ; en effet, il me semble que je ne suis pas capable de l'exposer par des paroles. Il me reste peu de temps et les dernières forces de mon corps vont acquitter le dernier de mes dons à Séleucus et à ses descendants.

    Hier, j'ai de nouveau vu en songe la cité en son terme.

    J'ai pensé que je serais reçu en frère, mais j'ai accueilli cette pensée avec indifférence. Tout était à la fois semblable et différent. Là, j'ai reconnu de vue plusieurs personnes ; cette fois encore, la cité était répartie en trois classes : celle des cultivateurs, celle des gardiens et celles des philosophes-rois ; cependant, la concorde était de façade. Alors j'ai pris peur. Le premier songe serait-il donc un vain mensonge, une vaine fantasmagorie ?

    En considérant avec plus de soin cet ordre politique, je me suis aperçu que les philosophes-rois, ceux du moins qui sont des aristocrates et des prêtres, s'étaient placés à l'écart des autres citoyens. Seuls instruits dans la philosophie et les mystères sacrés, ils interdisaient aux autres citoyens de philosopher, c'est à dire de méditer sur le sens des textes sacrés.

    Et c'est vraiment honteux ; ils s'approprient la liberté de diriger les cérémonies nécessaires pour accueillir les hommes à la face de Dieu, et cette liberté, ils se l'accordent au travers d'un culte, comme si la piété n'était pas suffisante pour consacrer un homme à Dieu. Ainsi, ils deviennent une caste très différente des hommes, refusant même d'engendrer des descendants à qui ils transmettraient, par le sang, la nature de leur âme.

    "Dans cette ville il n'y avait plus d'unité, le respect et l'amour d'autrui fut détruit dès que fut détruite l'égalité devant les lois... N'était permise une amitié réelle qu'entre ceux de même caste. En même temps, les nobles étant les seuls à être instruits de philosophie et des choses sacrées par l'étude des mystères, ne se distinguaient pas particulièrement par leur instruction ni leur maîtrise de soi puisqu'ils opprimaient les autres.

    En réalité, les philosophes-rois contrôlaient et interdisaient, en brandissant les signes distinctifs du pouvoir, et n'agissaient pas autrement que despotiquement en interdisant les services du culte à la majorité des fidèles. Il était nécessaire que les prêtres utilisent ces nombreuses assemblées pour inciter le peuple à examiner les choses divines, ce qu'elles nous enseignent, les discuter et contester. Et encore bien plus, il était nécessaire que quelques uns de ces prêtres aillent à la rencontre des fidèles porter partout la parole divine.

    De plus, j'avais le sentiment que les philosophes-rois commandant aux offices religieux rendaient aussi culte à Bacchus. Beaucoup étaient en effet enivrés, et ils ne cherchaient pas à détourner les fidèles de ces débauches, dont beaucoup s'adonnaient sous l'effet de l'ivresse.

    Je pleurai en silence, affligé par le chagrin et mouillai un côté de ma tête.

    À mon réveil en me relevant, je songeai à mes descendants. A Théophraste, il sera enjoint d'achever la construction de cette ville et surveiller qu'elle ne devienne pas corrompue. Que ce dernier songe leur soit un conseil sur la conduite à avoir.

    Que la moitié de la nourriture rassemblée ainsi que de quoi s'étendre soient distribués à tous les mendiants de la ville.

    Que le vin entreposé dans les caves de la cité soit donné à ma très chère petite-fille Poseidonia.

    Que les tablettes orientales soit rassemblées, mises et cachées en lieu sûr.
    Il ne faut pas que les personnes mal intentionnées puissent jamais le savoir.

    J'espère que dans les temps à venir, il sera permis dans la cité achevée de re-dévoiler les mystères de ces tablettes.

    Puisse le repas préparé en l'honneur de mon départ vers Dieu être abondant, agréable et qu'il ne soit pas fait de crustacé. J'ai toujours pensé qu'ils sont dégoûtants et démoniaques.
    Puisse mon corps être entièrement brûlé sur un bûcher de bois se consumant lentement ...

    J'ai passé ma vie entière à conseiller aux hommes de ne pas ....
    ...
    ...
    En Chalcidie...
    Aristote ...


    Nous ne doutons pas un seul instant que Rome niera ce qui avait été dit par Aristote lui-même et déclarera fausses les tablettes écrites par le Prophète. Pourquoi se priverait-elle de son pouvoir?

    Alors que Levan l’abdicateur avait compris que le peuple devait élire leur roi, leur duc, leur comte et leur maire, Rome continuera à mentir pour garder le contrôle des gens, les guidant ainsi vers le Sans-Nom.


    Que tous ceux qui douteraient de nos propos aillent en Macédonie afin de voir par leurs yeux les propos du Prophète.


    « Et c'est vraiment honteux ; ils s'approprient la liberté de diriger les cérémonies nécessaires pour accueillir les hommes à la face de Dieu, et cette liberté, ils se l'accordent au travers d'un culte, comme si la piété n'était pas suffisante pour consacrer un homme à Dieu. Ainsi, ils deviennent une caste très différente des hommes, refusant même d'engendrer des descendants à qui ils transmettraient, par le sang, la nature de leur âme. »



    Pour La France, Pour Aristote !



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Citation :
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          Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


      À Baillant, Régent du Poitou, à Choupi Comte renversé et membre du conseil de régence du Poitou,
      À Millie, Duchesse de Guyenne,
      À Maltea di Favara, Régente de Champagne,
      À Ninouchka, Duchesse d'Orléans, à Mélina de Valverde, Gouverneur d'Orléans,
      À Rotule Baccard, Duc du Lyonnais Dauphiné,
      Au beau Cardinal, régent de Bourgogne, à Antonio, Duc renversé de Bourgogne,
      À Mathilde, Duchesse du Bourbonnais et de l'Auvergne,
      Aux peuples de toutes ces provinces,
      Aux volontaires et aux bonnes volontés de Provence,

      À tous ceux qui liront ou se feront lire,
      Salut et paix.



    Nous, Eusaias Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du Très-Haut, tenons à féliciter solennellement le Comté du Poitou pour sa sanglante revanche remportée contre la horde édentée, déguenillée et malfaisante menée par le triste Thoros et à louer les mérites de la Guyenne pour lui avoir apporté son soutien malgré sa situation délicate dans le Midi. Nous leur adressons les plus vifs sentiments qu'expriment Notre fierté, car il est toujours satisfaisant pour un Roy de voir ses vassaux s'entraider dans une lutte commune contre la prolifération criminelle et Nous espérons qu'une telle collaboration constituera dans l'avenir proche et éloigné un exemple pour tous ceux qui cherchent à déstabiliser la saine et nécessaire unité Française.

    Pareillement adressons-Nous nos applaudissements à Notre Domaine Royal, au Lyonnais et au Dauphiné, à la Bourgogne, au Bourbonnais et à l'Auvergne, mais également à la Provence, dans leur victoire coalisée contre les routiers indigents et va-nu-pieds du Fatum et de l'Eldorado.

    Enfin, nous profitons de la présente annonce pour complimenter l'Empire au regard de leur victoire remportée sur les fourbes de Genève qui ont une fois de plus démontré toute la lâcheté et l'imposture dont ils étaient capables. Lâcheté dans le combat. Imposture dans la religion. Tel est le vrai visage Helvète, derrière les hygiéniques apparences de ses alpages. Empire, cette fois-ci, nos remerciements te vont, car il serait malhonnête de ne pas reconnaître que ce succès décisif a considérablement accéléré le processus d'annihilation des armées criminelles ennemies sillonnant le continent. De même Nous tenons à remercions la Franche-Comté pour l'aide apportée à la France, marquant un tournant clé de nos rapports, dans une optique de réconciliation qui augure un avenir plus radieux dans sa relation avec la Couronne.


    Pour ce qu'une fois encore, la France ne saurait être plus forte et plus fière, que lorsqu'elle est unie dans l'alliage de sa Gloire.

    Hauts-les-coeurs !




    Au Palais du Louvre le 8e mai 1461.



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Citation :
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      À Nos officiers et feudataires,
      À Nos sujets & à Notre peuple,
      À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,
      Salut.





    Nous prenons la plume dans un premier temps, afin de remercier et féliciter les gens loyaux, honnêtes et courageux qui oeuvrent, manoeuvrent et se dévouent depuis tant de mois pour la sécurité de la France.

    Vos sacrifices ne sont pas vains. La France est debout, la France est glorieuse et la France est fière de ses enfants dont vous faites parti.



    Hélas, bien que nous sachions que le ban est levé depuis le 22 Aout 1459, nous ne pouvons y mettre fin, car l’Aragon est venu en terres Françaises défier tous les Français !

    Nous savons qu’il sera aisé pour nombreux de dire qu’ils ne sont pas hispaniques mais « croisés » afin de mettre le doute dans l’esprit Français, mais nous ne nous ferons pas leurrer.
    Nous imaginons déjà les prélats de Rome venir soutenir les espagnols, mais une fois de plus leurs paroles ne seront que mensonges et fiels.


    Le 28 novembre de l’année dernière nous avions remobilisé seulement le ban de nos domaines et nos chevaliers, mais en ce jour du 17 Mai 1461 nous appelons à la remobilisation du ban royal étendu à toute la France.

    Car jamais Espagnol ne fera loi chez nous, nous prendrons les armes, faucherons leurs armées et prendrons la couronne d’Aragon afin de la placer sur la tête d’une personne Sage !

    Nous appelons notre arrière ban, celui du domaine royal donc, à se tenir prêt, car nos infinies armées marcheront sur l’Armagnac, le Bearn et l’Aragon !

    Toutes les modalités de cette relance du ban royal seront communiqués à nos vassaux par l'entremise de la Hérauderie Royale.



    France lève toi et entame à nouveau ta glorieuse marche !


    Rédigé au Louvre le 21 de Mai 1461.


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Guillaume_de_Jeneffe




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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyVen 24 Mai 2013 - 23:54

Citation :
--------________________________----------------[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

--------________________________________----------------Traité des Ardennes






Préambule
« Afin d’honorer le Preux Godefroy de Bouillon, descendant du Grand Charlemagne, le Très Redouté et Très Puissant Roi de France, possesseur du Duché de Bouillon a décidé de rendre à celui-ci sa Souveraineté. »

Par ce Traité, Nous Eusaias Blanc Combaz, Roi de France, possesseur du duché de Bouillon rendons à Bouillon sa pleine souveraineté et par ce traité annulons les précédents le rattachant au domaine royal ainsi qu’à l’ile de France.




Article 1
Le Duché de Bouillon reconnaît la France comme un Royaume souverain, inaliénable et gouverné par son Roi et ses représentants.

Article 2
Le royaume de France reconnaît le duché de Bouillon et ses domaines comme Duché souverain, inaliénable et gouverné par son Duc et ses représentants.

Article 3
La France renonce à toute revendication territoriale sur le duché de Bouillon, reconnaît sa pleine autonomie, ses institutions, ses lois, sa noblesse, ainsi que son autorité légitime sur ses terres.

Article 4
Le duché de Bouillon renonce à toute revendication territoriale sur la France, reconnaît sa pleine autonomie, ses institutions, ses lois, sa noblesse, ainsi que son autorité légitime sur ses terres.

Article 5
La France et Bouillon s’engagent à ne plus prendre les armes l’une contre l’autre, s’interdisent toute forme d’hostilité économique non consenties. Elles se promettent ainsi une paix illimitée.

Article 6
Les signataires font le serment devant Dieu et devant les hommes de respecter ce traité, de l'appliquer honorablement et de veiller à sa pérennité.



Annexe 1 : Définitions

Souverain : qui est seul maître, qui détient un pouvoir unique et absolu. La souveraineté implique l’indépendance et exclue dès lors toute forme de soumission à une autre entité.

Hostilités économiques : actes commerciaux dont la nature ou l’ampleur ne correspondent pas à la pratique ordinaire du commerce et dont les conséquences provoquent une nuisance grave et avérée sur l’économie visée. La gravité de la nuisance devant s’apprécier par ses effets sur les caisses publiques et sur les marchés, qui devront représenter un coût important et difficilement supportable par la collectivité.



Fait le 20 Mai 1461 au Louvre.

Pour la France :
Eusaias Blanc Combaz Roi de France.
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Pour Bouillon :
Eusaias Blanc Combaz, Duc Souverain de Bouillon
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Citation :
Traité Frontalier du duché de Bouillon

Nous, la Haute Autorité impériale,
Nous, la Haute Autorité française,
Nous, l'Héritier ducal de Bouillon,

Conscients de la nécessité de garantir l'inviolabilité du territoire du duché de Bourgogne dans l'objectif de garantir des relations apaisées entre le dit duché et ses voisins du Royaume de France et de l'Empire Germanique, et après moult débats passionnés,

- Ratifions ce document qui entend entériner le travail et la recherche de la Hérauderie Royale de France.

- Avons décidé le traité suivant :

Article 1. DESCRIPTION PHYSIQUE

En son méridion, partant de son gué de Pussemange, la frontière du duché de Bouillon trace une séparation entre les forets domaniales de Sedan (Champagne-Royaume de France) et les bois et forêts se succédant de Bohan, Huqueni, Muno, longeant les fiefs et villages du Ban d'Alle, de Corbion pour ensuite traverser le bois puis le village du Banel et rejoindre le Fond Jamais au sud de Muno, sis en le duché de Bouillon. Contournant Lambermont, lui aussi de Bouillon, elle trace une ligne montant au septentrion qui rejoint la Semois non loin de Cugnon, laissant hors du duché Quatre-arbres, Sainte-Cécile et la foret de Chiny qui relèvent du dit comté de Chiny.
Longeant alors la Semois, elle délaisse Cugnon et rejoint à nouveau la foret domaniale d'Huqueni qu'elle laisse à sa gauche tandis qu'elle poursuit sa route au nord traversant le bois de Detoi, laissant à ses voisins Aubry sur Semois et Geripont. De là, elle fait un léger détour pour englober la seigneurie de Bertrix et ses appendances de Bohémont, Burhémont et Renaumont pour revenir longer le bois d'Otrouges et contourner Ochamps qui sont de Chiny, rejoindre Recogne qui est à Bouillon. Neuvilliers, Lamouline, Flohimont, Ourt, Bernimont, Wideumont, Remeau, Bougnimont, tous hameaux et village du duché de Bouillon croisent ensuite le chemin de la frontière, de même que les trois Freux et Jenneville. Suit alors un virage vers le Ponant, pour rejoindre Saint Hubert par le nord puis filer vers Mormont, Masbourg, Lesterny et revenir sur Grupont, toujours ducaux, tandis que Bure est délaissé à leur voisin. Tellin est la prochaine étape. La frontiere poursuit sa route le long du ruisseau qui de Tellin rejoint la Lesse par le nord, non loin de Belvaux.
La frontière file alors au Ponant, passant entre Ave l'étrangère et Auffe la bouillonnaise, rejoignant ses comparses Wellin et Lomprez mais dédaignant Froidlieu et Honnay pour rejoindre Froide-Fontaine.
Délaissant les enclaves de Gedinne sises en la seigneurie d'Orchimont appartenant aux voisins principautaires et ducaux et laissées à leurs bons soins, de meme que celles de Gembes et Porcheresse, elle longe Fays-Famenne pour atteindre Redu, sans prendre en considération Daverdisse. A hauteur de Sech'ry, elle longe alors la Lesse, rencontrant au passage Our, Be, Opont les bouillonnaises. Là, quittant le lit de la riviere, elle contourne le bois de la Grosse Haie, ignore Naomé et vise Saussur (Carlsbourg) la pairiale puis le moulin de Mitauge, suivi de Six-Planes pour atteindre la Semois à Vresse, toujours en terre de Bouillon.
Coupant à travers le bois de Bohan, elle termine sa course là où elle l'avait commencée, à Pussemange, non sans montrer que Sugny est au duché.

Article 2 : DU RÉGIME DES ENCLAVES

Aucune enclave ne saurait être reconnue par l'une ou l'autre des parties dans le territoire voisin.

De ce fait, les territoires et fiefs relevant de la baronnie de Hierges sont reconnus comme faisant partie du Royaume de France (en terre Champenoise).
Item que les terres de Sart-Custinne, Gedinne, Patignies, Malvoisin, Gembes, Porcheresse, Focant, Froidlieu, Lavaux Sainte Anne, Ave et Mochamps sont reconnues comme faisant partie du Saint Empire.

Article 3 : MAPPES

Pour illustrer leur propos et définir précisément le tracé de la frontière une carte a été établie.
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Le Héraut d'Armes de Normandie - chargé de cette mission - s'est rendu sur place avec ses gens et a travaillé en intelligence avec les seigneurs et villes riveraines afin d'effectuer le bornage.

Article 4 : RATIFICATION

Ce Traité frontalier fixe une bonne fois pour toutes les frontières communes du duché de Bouillon.
Ces frontières sont inaliénables de par les Lois Héraldiques et sous couverts d’icelle.



Fait en le Château de Dijon, le 20 avril 1459.
Pour le duché de Bouillon,
Messire Eusaias Blanc Combaz, Héritier ducal
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Fait à Strasbourg, le 08 mai 1459
Pour le Saint Empire Germanique,

Sa Majesté Alveran 1er de Varagine
Electus Romanorum Imperator et semper augustus


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Fait en le Château du Louvre, le 4 Juillet 1459.
Pour le Royaume de France;
Sa Majesté la Reine Beatritz Castelmaure-Frayner,

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Son Excellence Keridil d'Amahir-Euphor, Grand Ambassadeur Royal de France

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Fait en la Chapelle Saint-Antoine-le Petit à Paris, le 4 Juillet 1459.
Pour la Hérauderie de France ;
Dame Perrinne de Gisors-Breuil dicte "Montjoye", roi d'Armes de France

quote][Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

          Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France



      À tous ceux qui liront ou se feront lire,
      Salut et paix.



    Nous, Eusaias Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du Très-Haut, annonçons avec une immense solennité, la fin des tractations de couloir et des discussions privées avec l'Empire, ou la forme de relations qui a donné lieu sous le règne du triste Empereur Fenthick à un pitoyable cirque social. Or, Nous n'avons point vécu tant d'années pour qu'un fils d'ivrogne se paie Notre tête. De ses inconséquences, les ardents défenseurs de la paix et de l'amitié Franco-Impériale ont gravement pâti et nous savons que leurs cœurs ont été ces derniers mois si abattus et consternés que nombre d'entre eux ne songeaient plus qu'à mourir au point d'envier le sort de Rome.

    Or, s'il arrive que Nous ayons à juger un de nos ennemis, Nous ne manquons pas d'oublier qu'il Nous a offensé pour ne considérer que la vérité des faits. C'est dans ces conditions de morale, des responsabilité et de loyauté l'un envers l'autre que le Royaume de France et le Saint Empire ont scellé bonne et honorable paix. Qu'il soit su que ces deux blocs colossaux tiennent désormais l'un et l'autre dans les fontes de leurs selles deux pistolets chargés qui ne leur serviront guère contre les fléaux de la maladie, mais d'aventure, contre la malignité des Hommes de peu de foi. Pour qu'à dater de ce jour, la France et l'Empire ne combattent jamais plus face à face, mais dos à dos, face aux cohortes malfaisantes inspirées par le Sans Nom.

    Qu'il en soit ainsi, et heureusement.


    Au Palais du Louvre le 20e mai 1461.



[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image][/quote]


Citation :
Traité de Bolchen – Traité de paix perpétuelle entre le Royaume de France et le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae

    Préambule.

    Conscients de la nécessité de garantir l'inviolabilité de nos territoires respectifs dans l'objectif de garantir des relations apaisées entre nos deux Nations, le présent traité se veut instaurer les modalités de non agression, de reconnaissance, et d'amitié entre le Royaume de France et le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae.


    I De la reconnaissance.


    1.1 Par le présent écrit, les deux parties se reconnaissent mutuellement comme nation établie et reconnaissent également leurs frontières ainsi que chacun de leurs représentants dans leurs fonctions et charges qui leur ont été attribuées par chacune des autorités.

    1.2 Le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae reconnaît Eusaias Blanc-Combaz comme souverain du Royaume de France, et Agnès de Saint Just, Reyne de France. Le Royaume de France, reconnaît Ludwig von Frayner comme Empereur du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae.

    1.3 Le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae et le Royaume de France reconnaissent mutuellement leur noblesse et les droits de celle-ci, ainsi que toute nouvelle nomination, élévation, anoblissement, destitution, légitimes et reconnus par les institutions Royales ou Impériales.

    1.4 Le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae et le Royaume de France reconnaissent mutuellement leur pouvoir, leurs lois et leurs coutûmes.

    1.5 Le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae s'engage à ne pas reconnaître l'indépendance d'éléments félons au sein du Domaine Royal et au sein des provinces vassales du Royaume de France.
    Le Royaume de France s'engage à ne pas reconnaître l'indépendance d'éléments félons au sein du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae.



    II De la Non agression.


    2.1 Par la présente, les deux parties signataires s’engagent à ne point interférer et ce par quelque manière que ce soit dans la gestion des affaires souveraines de l'autre, sauf demande expresse, signée, scellée de celui-ci..

    2.2 Il est établi que hormis cas de crise nécessitant fermetures des frontières, les citoyens françois et impériaux sont autorisés à voyager à travers les deux nations. Cette autorisation s'applique aussi aux membres des ordres de chevalerie reconnus par une des deux parties, et ne peut leur être retirée à cause de leur appartenance aux-dits ordres de chevalerie. Cependant, les dits passages devront être conformes aux différentes réglementations instaurées par les autorités concernées.

    2.3 Dans le cas où un Duché/Comté du Domaine Royal ou vassal du Royaume de France viendrait à déclarer une guerre à une province impériale, le Royaume de France s'engage à tout mettre en œuvre pour rappeler la province à l'ordre et s'engage à ne pas lui prester assistance.

    Dans le cas où une province impériale viendrait à déclarer une guerre à un Duché/Comté du Domaine Royal ou vassal du Royaume de France, le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae s'engage à tout mettre en œuvre pour rappeler la province à l'ordre et s'engage à ne pas lui prester assistance.


    2.4 Dans le cas où un Duché/Comté du Domaine Royal ou vassal du Royaume de France viendrait à donner agrément à une armée hostile au Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae ou à une de ses provinces, le Royaume de France s'engage à prendre toutes les mesures nécessaires (sanctions si besoin en était), pour mettre un terme à cette collaboration criminelle.

    Dans le cas où une province impériale viendrait à donner agrément à une armée hostile à un Duché/Comté du Domaine Royal ou vassal du Royaume de France, le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae s'engage à prendre toutes les mesures nécessaires (sanctions si besoin en était), pour mettre un terme à cette collaboration criminelle.


    2.5 Cette entente ne crée aucune obligation de défense mutuelle. Cependant chacune des deux parties contractantes peut, sur ordre du Roy de France ou de l'Empereur du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae, venir en aide à l'autre.


    III De l'amitié.


    3.1 Les parties contractantes s’engagent à favoriser toute entente commerciale et judiciaire entre elles. En partenaires civilisées et bienveillantes, elles laissent les autorités de leurs provinces le choix d'en établir les modalités via des traités.

    3.2 Les parties contractantes s’engagent à faciliter le partage de leurs informations, quand cela est nécessaire. Les deux contrées s'apporteront mutuellement du soutien technique et logistique dans la mesure du possible. Ces informations peuvent porter sur toutes questions d’ordre militaires, stratégiques, concernant la sécurité intérieure ou des menaces brigandines.

    3.3 De même une ambassade accueillera toujours les émissaires françois en la Diplomatie Impériale et les émissaires Impériaux en la diplomatie Françoise.


    IV De la Pérénité.


    4.1 Si l'une des deux parties voulait modifier le présent traité, il lui suffirait de le stipuler aux autorités diplomatiques de l'autre partie en motivant la dite demande. Par accord mutuel, la réécriture du traité peut être effectuée dans son intégralité ou partiellement.

    4.2 Si l'une des deux parties voulait annuler le dit traité, il suffirait d'en faire part via déclaration signée et scellée à l'autre partie en explicitant les motifs de l'annulation.

    4.3 En cas de non-respect d’un des articles de ce traité, ou en cas de déclaration de guerre le dit traité serait de fait caduc.

    4.4 Ce traité entrera en vigueur dès sa publication et engagera les deux parties contractantes bien au delà du règne des signataires et de leurs représentants.



Signé et scellé le Mercredi 15 Mai MCLDXI

    Pour le Royaume de France


    Sa Majesté Eusaias Blanc-Combaz,
    Roy de France.

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    Deedlitt de Cassel d'Ailhaud,
    Grande Ambassadrice Royale de France

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


    Pour le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae,


    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

    Salome von Löwenstern,
    Chancelier Impérial

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]





Citation :
- Treaty of Bolchen - Perpetual peace treaty between the Kingdom of France and the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae

    Preamble.

    Conscious of the need for guaranteeing the inviolability of our respective territories in order to guarantee relations alleviated between our two Nations, this treaty wants to found methods of nonaggression, recognition, and friendship between the Kingdom of France and the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae.


    I. Recognition.


    1.1 In this writing, the two parts are recognized mutually as established nations and also recognize their borders as well as each one of their representatives in their functions and loads which were allotted to them by each authority.

    1.2 The Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae recognizes Eusaias White-Combaz as sovereign of the Kingdom of France, and Agnès de Saint Just, Reyne de France. The Kingdom of France, recognizes Ludwig von Frayner as Emperor of the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae.

    1.3 The Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae and the Kingdom of France recognize their nobility mutually and the rights of these, like all new nomination, rise, ennoblement, dismissal, legitimate and recognized by the Royal or Imperial institutions.

    1.4 The Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae and the Kingdom of France mutually recognize their power, their laws and their habits.

    1.5 The Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae is committed to not recognize the independence of elements traitors within the Royal Field and the vassal provinces of the Kingdom of France.
    The Kingdom of France is committed not recognizing the independence of elements traitors within the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae.



    II. Of Non Aggression.


    2.1 For this, the two parties undertake not to interfere and that by any way in the management of sovereign affairs of another, unless specifically requested, signed, sealed with it .

    2.2 It is established that except in case of crisis require closings of the borders, the citizens François and imperial are authorized to travel through the two nations. This authorization also applies to the members of the orders of knighthood recognized by one of the two parties, and cannot be withdrawn because of their membership to the orders of knighthood. However, the known as passengers will have to be in conformity with the various regulations founded by the concerned authorities.

    2.3 In the case where a Duchy / County of the Royal Domain or vassal of the Kingdom of France would declare a war on an imperial province, the Kingdom of France is committed to make every effort to remind the province to order and undertakes not to take up its assistance.

    In case an imperial province would suddenly declare a war in a Duchy/County of the Royal or vassal Field of the Kingdom of France, the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae is committed to make every effort to remind the province to order and undertakes not to take up its assistance.


    2.4 If a Duchy/County of the Royal or vassal Field of the Kingdom of France has suddenly given approval to a hostile army with the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae or one of its provinces, the Kingdom of France is committed taking all the necessary measures (sanctions if need be was), to put an end to this criminal collaboration.

    If an imperial province has suddenly given approval to a hostile army in a Duchy/County of the Royal or vassal Field of the Kingdom of France, the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae is committed taking all the necessary measures (sanctions if need be was), to put an end to this criminal collaboration.


    2.5 This agreement does not create any obligation of mutual defense. However each of the two contracting parties can, ordered by the King of France or the Emperor of the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae, come to the rescue of the other respective party.

    III. Of the friendship.


    3.1 The contracting parties begin to support any commercial and legal agreement between them. As civilized and benevolent partners, they leave the authorities of their provinces the choice to establish the methods via treaties between them.

    3.2 The contracting parties are committed facilitating the division of their information, when that is necessary. The two regions will bring technical support and logistics mutually as this is possible. This information can relate to all military questions of order, strategic, concerning the internal security or of the threats brigands.

    3.3 In the same way an embassy will always accommodate the François emissary in the Imperial Diplomacy and the Imperial emissary in the diplomacy Francoise.


    IV. Of the Continuation.


    4.1 If one of the two parties wants to modify this treaty, it would be enough to stipulate it with the diplomatic authorities of the other party by justifying the aforementioned request. By mutual agreement, the rewriting of the treaty can be carried out in its entirety or partially.

    4.2 If one of the two parts wants to cancel this treaty, it would be enough to inform the other party about it via a declaration signed and sealed clarifying the reasons of the cancellation.

    4.3 In the event of non-observance of one of the articles of this treaty, or in the event of declaration of war, this treaty would be in null and void.

    4.4 This treaty will come into effect as of its publication and will engage well the two contracting parties beyond the reign of the signatories and their representatives.




Sealed, Wednesday the 15th of May, 1461.


    For the Kingdom of France

    His Majesty Eusaias White-Combaz,
    Roy de France.

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


    Deedlitt de Cassel d' Ailhaud,
    France High Royal Ambassador.
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



    For the Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae,

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Salome von Löwenstern,
    Imperial chancellor
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]




Citation :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

          Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France



      À tous ceux qui liront ou se feront lire,
      Salut et paix.



    Nous, Eusaias Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du Très-Haut, Nous nous honorons de ne jamais Nous être laissé guider par la loi de Notre bon plaisir, en faveur auprès des ignorants, qui se prennent pour des grands esprits. Car après six mois de règne, Nous savons mieux que personne que telle qui est douce comme miel le jour des noces, a langue de vipère huit jours après.

    Sur le trône, nous avons pu compter sur des Hommes de qualité et de confiance, qui ont œuvré pour Nous sans relâche ni repos. Si la France ne comptera jamais assez d'Altesses Royales dans lesquelles circulent le sang du lys, elle peut compter sur la valeur d'Hommes qui seront par-delà Notre existence en état de relever le Royaume de France de la triste situation à laquelle les esprits chagrins veulent le réduire et de le rendre plus puissant qu'il n'a encore été, de rétablir l'ordre des finances, de remettre, entretenir, et augmenter les produits de l'agriculture, les manufactures et le commerce, d'accroître le nombre des peuples, de développer les revenus de la Couronne en soulageant les sujets et de diminuer la dette de l'État sans jamais faire tort aux créanciers.

    Aux éternels serviteurs de la France, il nous plaît d'attribuer Notre [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et la [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]:

    - Lafa de Bussac [IG: Lafa_]
    - Maud de Montreal [IG: Maud]
    - Jusoor de Blanc-Combaz [IG: Jusoor]
    - Pierre du Val de Loire [IG: P3r3v3rt]
    - Exaltation Lablanche d'Abancourt [IG: Xalta]
    - Maria Agata Aleramica [IG: Tanissa]
    - Verrazzano
    - Charly Zagrebcki [IG: Charly]
    - Heloise Victoire de Troy [IG: Heloise.victoire]
    - Deedlitt de Cassel D'Ailhaud [IG: Deedlitt]
    - Fred de Castelviray [IG: Fred]
    - Lord Dams de Tarentes [IG: Lord_Dams]
    - Laure de Troy [IG: PrincesseLaure]
    - Ingeborg Magnusdotter von Ahlefeldt-Oldenbourg [IG: Ingeburge]
    - Zoyah Novotny [IG: Zoyah]
    - Datan l'Épervier [IG: Datan]
    - Thibaud-Xavier de Ludgares [IG: Tixlu]
    - Daniel Marques Henriques [IG: Henriques]
    - Max [IG : Maxdph]


    Qu'il en soit ainsi, et heureusement.


    Au Palais du Louvre le 20e mai 1461.



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Citation :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

          Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France



      À tous ceux qui liront ou se feront lire,
      Salut et paix.



    Nous, Eusaias Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du Très-Haut, faisions savoir au 26e de Novembre 1461 notre souhait de ne point régner seul. Or la plus belle femme du monde ne saurait faire oublier celle que Nous aimons et que Nous portons gravée au plus profond de Notre âme et au plus secret de Notre cœur. Ô dame de Nos pensées, où que vous soyez, vous êtes Mienne, où que Nous nous trouvons, Nous sommes et serons à vous.

    Aussi, compte tenu que Notre santé déclinante ne nous permet point d'être aussi présents auprès de nos Officiers comme nous l'avons été dans le passé, nous réitérons solennellement par la présente que la Reyne de France Consort Agnès de Saint-Just [IG: Gnia] se voit confier l'auguste charge et la lourde responsabilité d'exprimer Notre volonté, et à ce titre, lui déléguons tous Nos pouvoirs, faisant d'elle la seule dépositaire de Notre pleine autorité. Autorité dont elle n'aura à rendre compte de l'usage qui en aura été fait que devant Nous, au même titre que ceux qui en viendraient à lui contester la légitimité dans laquelle céans il Nous plaît de la renforcer.

    Car la confiance, est plus que jamais comme les chefs-d’œuvre de la nature.
    Ils ne se façonnent pas. Mais existent par eux-mêmes.

    Qu'il en soit ainsi, et heureusement.


    Au Palais du Louvre le 20e mai 1461.



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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyMer 19 Juin 2013 - 0:02

Citation :
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France




      À Nos officiers et feudataires,
      À Nos sujets & à Notre peuple,
      À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,
      Salut.








    Nous prenons la plume dans un premier temps, afin de remercier et féliciter les gens loyaux, honnêtes et courageux qui oeuvrent, manoeuvrent et se dévouent depuis tant de mois pour la sécurité de la France.

    Vos sacrifices ne sont pas vains. La France est debout, la France est glorieuse et la France est fière de ses enfants dont vous faites parti.



    Hélas, bien que nous sachions que le ban est levé depuis le 22 Aout 1459, nous ne pouvons y mettre fin, car l’Aragon est venu en terres Françaises défier tous les Français !

    Nous savons qu’il sera aisé pour nombreux de dire qu’ils ne sont pas hispaniques mais « croisés » afin de mettre le doute dans l’esprit Français, mais nous ne nous ferons pas leurrer.
    Nous imaginons déjà les prélats de Rome venir soutenir les espagnols, mais une fois de plus leurs paroles ne seront que mensonges et fiels.


    Le 28 novembre de l’année dernière nous avions remobilisé seulement le ban de nos domaines et nos chevaliers, mais en ce jour du 17 Mai 1461 nous appelons à la remobilisation du ban royal étendu à toute la France.

    Car jamais Espagnol ne fera loi chez nous, nous prendrons les armes, faucherons leurs armées et prendrons la couronne d’Aragon afin de la placer sur la tête d’une personne Sage !

    Nous appelons notre arrière ban, celui du domaine royal donc, à se tenir prêt, car nos infinies armées marcheront sur l’Armagnac, le Bearn et l’Aragon !

    Toutes les modalités de cette relance du ban royal seront communiqués à nos vassaux par l'entremise de la Hérauderie Royale.



    France lève toi et entame à nouveau ta glorieuse marche !


    Rédigé au Louvre le 21 de Mai 1461.



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Citation :
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France






      A notre Reine, Agnès de Saint Just,
      A nos hardis et loyaux vassaux,
      A tous qui la présente entendront ou liront,


      Salut.


      Soucieux de confier la France entre de bonnes mains, si funeste destin frappait à notre porte, nous penons la plume afin de faire annonce suivante :


      Que Agnès de Saint Just, Reine consort de France, obtient désormais en sus de cette charge celle de Régente, jusqu'à notre retour au Louvre dans les jours prochains, d'où nous pourrons reprendre notre plein gouvernement.

      De ce fait la Reine détient les pleins pouvoirs en notre royaume, que la fidélité que vous m’avez témoignée lui soit accordée, que vos conseils lui soient donnés et que vos bras armées défendent encore cette France qu’elle gouverne le temps de mon absence.


      Français,  nous vous remercions encore de croire en nous, car sans vous, la France ne serait pas ce grand et puissant pays.


      Ainsi soit- il.




    Fait au Louvre le 16 de Juin 1461



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Karyaan

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MessageSujet: Re: Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459)   Annonces du Souverain de France (depuis janvier 1459) - Page 2 EmptyVen 4 Juil 2014 - 14:26

Citation :
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      Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France ;

    Savoir faisons à tous présents et à venir que le 19 juin une armée, dite des renards, sous pavillon berrichon avait pénétré en notre domaine sans autorisation. Considérant qu'il s'agissait d'un quiproquo nous avions fermé les yeux sur cet incident regrettable qui avait pourtant entrainé la mort de certains de nos sujets ;

    Que dans la nuit du 3 au 4 juillet, plusieurs lances berrichonnes, composant les forces dites des renards, ont tenté de prendre d'assaut la ville de Gien en Orléans. Grace au courage et la pugnacité des défenseurs, la forteresse municipale fut sauvée et les berrichons repoussés.

    Par conséquent, nous considérons cet acte qui ne saurait rester impuni, redoublant l'incartade du 19 juin, comme un acte de guerre.

    Par là-même nous déclarons immédiatement le Berry ennemi de la couronne et invitons tous nos vassaux et alliés à s'armer et à se préparer à la guerre que le Berry vient de nous déclarer. Que du rang de victime dont ils aiment se prévaloir, les berrichons viennent de tomber les masques et de montrer leur nature belliqueuse à l'égard de la couronne qui avait jusqu'alors chercher à préserver la paix par tous les moyens.

    Que Dieu garde nos sujets et terrasse nos ennemis.

      Donnée et scellée le 4e jour du mois de juillet 1462.


                                          [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
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