Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
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 Articles AAP sur la guerre contre le Ponant

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Sindanarie

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MessageSujet: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyLun 29 Aoû 2011 - 18:58

Citation :
29/08/1459 - Guerre entre le Royaume de France et le Ponant

PARIS (AAP) - Les dissensions qui couvaient depuis longtemps entre la Couronne de France et le Ponant ont fini par dégénérer. Des centaines de soldats sont d'ores et déjà engagés dans une guerre civile entre certaines provinces françaises alliées au Grand duché de Bretagne et le reste du Royaume.

Pour comprendre, il faut remonter au règne de Levan III de Normandie, et plus précisément au 16 décembre 1457, date de signature du traité du Ponant entre le Grand duché de Bretagne, le comté du Poitou et le duché d'Anjou. Celui-ci contrevient en effet au principe d'alors selon lequel tous les accords comportant des clauses militaires entre des provinces françaises et des Etats étrangers doivent être validés avant ratification par la Curia Regis. Malgré la formulation très claire de l'article 4, à savoir "l’Alliance du Ponant se donne par ailleurs pour but d’assurer la défense collective de ses membres contre toute forme d’agression [...]", les signataires n'attendent pas l'aval des autorités parisiennes. Celles-ci ne réagissent cependant pas aussi vivement qu'on aurait pu s'y attendre, même lorsque la Guyenne puis l'Artois rejoignent le Ponant en janvier et février 1458. Le statu quo prévaut longtemps, aucune des deux parties ne souhaitant commencer une guerre potentiellement dévastatrice.

Après l'abdication de Levan III, une des candidates à l'élection royale, Béatrice de Castelmaure, fait campagne dans les provinces françaises du Ponant en soulignant sa volonté de maintenir les choses en l'état. Une fois élue, Béatrice 1ère ne se penche donc pas davantage que son prédécesseur sur la question, et si d'épisodiques conflits frontaliers ne cessent de se produire, aucun ne dégénère réellement.

Le prétexte fondateur de celui qui déchire actuellement le Royaume trouve pourtant son origine à cette période. Le 27 mai 1459, Béatrice 1ère fait état dans un édit de son "affliction" suite au comportement de Georgepoilu d'Aigurande, maintient son statut de félon et refuse son allégeance en tant que duc du Berry, invitant les électeurs berrichons à "désigner pour les représenter une autre personne de leur choix". Le mois suivant, des troupes tourangelles entrent en Berry, province amie du Ponant, au motif de faire respecter la décision royale, approuvées par la Curia Regis dans deux annonces des 29 et 31 juin. Au moment du décès de Béatrice 1ère, la régente Icie de Plantagenêt, elle-même condamnée pour félonie sous le règne de Levan III, invite pourtant les forces tourangelles et leurs alliés bourguignons et bourbonnais-auvergnats à se retirer du Berry, puisqu'il ne leur appartient pas de faire respecter de leur propre chef les décisions de la Couronne. Un officier royal engagé dans le conflit, le capitaine Namaycush, est également vivement rappelé à l'ordre, et la régente propose une résolution pacifique et l'occupation conjointe du Berry par une armée pontantaise et une armée tourangelle toutes deux sous étendards royaux.

Trois jours plus tard, le 12 juillet, une nouvelle déclaration d'Icie de Plantagenêt signe le début d'une longue série de communiqués diplomatiques parfois contradictoires de la part des deux camps. La guerre, d'abord interdite, est ensuite déclarée "privée". L'arrivée sur le sol français d'une armée bretonne, officiellement dépêchée pour mettre un terme aux agissements du brigand Thoros, mais prêtant concrètement assistance militaire au Berry, ne simplifie pas la situation. La mobilisation s'accentue dans les deux camps, mais la régente persiste à se poser en arbitre et affirme qu'il n'est pas dans son pouvoir de faire entrer le Domaine royal dans le conflit, ce qui lui vaut notamment des accusations de lâcheté de la part du régnant tourangeau Llyr di Maggio, à tel point qu'elle le menace indirectement d'une action en justice. La trêve qu'elle propose est refusée sous prétexte, selon le duc du Bourbonnais-Auvergne qu'elle "nuirait aux objectifs de sécurité". Jusqu'à la fin du mois, puis courant août, et malgré les rappels à l'ordre successifs adressés par la régente à tous les protagonistes, des émissaires bretons aux régnants coalisés en passant par le duc d'Anjou, les armées poursuivent des combats épisodiques. Le point de non-retour est sans doute franchi lorsque les forces bretonnes attaquent Chinon dans la nuit du 2 août, et qu'en représailles une armée commandée par le Connétable de France rejoint les coalisés.

Les élections royales touchent à leur terme dans le même temps, et c'est Nebisa de Malemort, déjà membre de la Curia Regis sous Levan III et opposante déclarée de Béatrice 1ère, qui monte sur le Trône le 12 août. Elle ordonne aussitôt la cessation immédiate des hostilités, la restitution de Bourbon, entre temps envahie par le Berry, à son duché d'origine, le départ des soldats bretons présents sur le sol français, et la tenue de négociations entre tous les régnants concernés. Un ultimatum posé durant ces dernières expire toutefois le 22 août sans que les régnants du Ponant ni leur allié berrichon n'aient accepté de rompre leur alliance militaire avec le Grand duché de Bretagne. Ceux-ci sont conséquemment déclarés félons à la Couronne, et le ban est levé dans tout le Royaume pour les mettre à bas. La Bretagne est fermement invitée à se conformer aux clauses du Traité du Mont Saint-Michel signé après la dernière guerre, sous peine de se voir incluse dans la déclaration de guerre à ses alliés français du Ponant.

Mais au même moment, le duc du Berry, le duc d'Anjou et la comtesse d'Artois publient une lettre ouverte dans laquelle ils accusent la Reyne de chercher sciemment à envenimer le conflit. Ils en veulent pour preuve la rupture des négociations en cours, la présence parmi les belligérants de plusieurs officiers royaux, et la large tolérance dont bénéficient les régnants loyalistes à propos de leurs actions militaires contre le Ponant. Le communiqué commun se conclut par une accusation de parjure et de rupture du lien vassalique à l'encontre de Nebisa de Malemort. Le comte du Poitou cherche quant à lui d'abord à justifier l'existence du Ponant dans le cas d'une hypothétique invasion anglaise, puis en appelle à des précédents concernant le Marquisat des Alpes Occidentales et la Franche-Comté, alors qu'il n'existe aucun traité liant une de ces deux provinces à une voisine française. Délaissant finalement cet argumentaire curieux, il affirme à son tour la considérer comme félonne, et l'invite à "retrouver la raison avant qu’il ne soit trop tard". Le 24 août, Elfyn de Montfort, Grand duc de Bretagne, publie une déclaration de guerre contre le Royaume de France, déclaration dont la Couronne prend acte le lendemain, alors même que le Marquisat des Alpes Occidentales sus-cité se range au côté du Ponant. Le 26, la Guyenne, dernier membre du Ponant non impliqué, appelle à la fronde contre "une Reyne parjure, félonne et dérogeante au vivre noblement", au motif que cette dernière a refusé les allégeances de deux des élus hérétiques excommuniés, Sancte Iohaness et Agnès de Saint-Just.

Il semble ainsi que ce sont les armes qui décideront de l'avenir du Royaume de France, d'un Ponant au bord de l'indépendance, et de leur voisin breton. Dernier coup de théâtre militaire en date, la trahison du capitaine tourangeau dans la nuit du 28 août, qui n'a cependant pas suffi pour couronner de succès l'assaut des forces sécessionnistes. L'arrivée constante de renforts dans les deux camps au bout d'une semaine de mobilisation générale ne laisse pas présager une issue rapide, malgré l'appel conjoint à une trêve de quinze jours de la part des primaties françaises et bretonnes.

Nicolas de Firenze, pour l'AAP


Dernière édition par Sindanarie le Lun 24 Oct 2011 - 10:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyJeu 1 Sep 2011 - 12:24

Citation :
31/08/1459 : Rectificatif et précisions

PARIS (AAP) - L'article daté du 29 sur la guerre entre le Ponant et le Royaume de France comprenait deux erreurs que le présent communiqué rectifie.

Premièrement, Icie de Plantagenêt n'a pas été déclarée coupable de félonie, mais de crime de lèse-majesté, après avoir attenté à la vie de Levan III de Normandie en décembre 1456. Béatrice 1ère n'a pas modifié le verdict de la Haute Cour de Justice comme elle l'a fait à la même période dans l'affaire Dragonet, mais elle a gracié la condamnée cinq mois plus tard. Une grâce qui a lavé son casier judiciaire, lui permettant par la suite d'être nommée régente de France, à défaut d'effacer la culpabilité comme l'aurait fait une relaxe.

Secondement, Agnès de Saint-Just n'est pas accusée d'hérésie, et n'a été excommuniée que pour avoir proposé Sancte Iohannes au trône de Guyenne, comme neuf autres des douze conseillers ducaux. En outre, sa lettre du 26 est strictement personnelle, précise-t-elle, et n'engage nullement la Guyenne entière. La régence a été prise en charge par le Pair de France Koyote, imposé depuis Paris et présent actuellement à Bordeaux à la tête d'une armée, alors que l'Eglise avait levé l'excommunication de la régente proposée par le conseil ducal élu, Maylis Lo Urden.

La rédaction et l'auteur de l'article présentent leurs excuses aux principaux intéressés.

Nicolas de Firenze, pour l'AAP


Dernière édition par Sindanarie le Lun 24 Oct 2011 - 10:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyMar 27 Sep 2011 - 19:25

Citation :
21-09-1459 La royauté à l'assaut de l'Artois

Arras (AAP) - Le royaume de France part à la reconquête de l'Artois.

Une armée portant l'agrément royal aurait pénétré en Artois dans la nuit du 14 au 15 septembre et se serait emparé de la mine entre Péronne et Compiègne. D'après les dires des artésiens chassés des lieux par l'envahisseur, cette armée serait commandée Oksana, ancien grand officier royal, et serait composée d'environ vingt-cinq centaines (25 soldats ingame) de soldats.

Cependant, au vu de l'étendard arboré par cette armée, cette attaque n'est pas le fait de la Champagne - qui tenterait depuis quelques mois de maintenir un statu quo avec son voisin artésien - mais celui de sa majesté Nebisa de Malemort, et ferait suite à la récente déclaration d'indépendance du Comté d'Artois, par ailleurs engagées dans les opérations militaires du Ponant dans l'ouest de la France.

Aussitôt, après avoir déclaré la mobilisation générale, l'Artois a dans une annonce manifesté son intention de non seulement reprendre le contrôle de sa mine et de repousser l'armée royale, mais aussi de libérer le duché de Champagne de la "gangrène qu'est le DR"[/i) et de ces "dangereux parasites".

De son côté, la Royauté n'a ni commenté ni tenté de justifier l'attaque de l'une ses armées contre le comté d'Artois.

Nicolas Eymerich, pour l'AAP

Citation :
26-09-1459 Le Ponant repousse un assaut sur Saumur

Saumur (AAP) - Dans la nuit du 21 au 22 septembre, une bataille rangée de grande ampleur a opposé les armées fidèles à la couronne de France aux armées ponantaises, devant les murs de Saumur en Anjou.

Les armées de la Reine Nebisa OR ô desespoir dirigée par Ethan, de l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne, et In Zya Memoriam dirigée par Jglth, duc de Lillebonne et Pair de France, ont lancé l’assaut sur la citadelle, défendues par les armées Phenix de Saintes commandée par Bbnem pour le Poitou, La légion des Ombres commandée par Smurf pour l’Artois et enfin Boullets Rouge commandée par Kilia de Penthièvre pour l’Anjou.

Durant la bataille, l'armée bretonne "d'élite", dite des "Trente", menée par le Maréchal de Bretagne Mael de Morrigan, duc de Rhuys, renforcée de nombreux volontaires angevins et autres soldats du Ponant, a pris le camp royaliste à revers, chargeant depuis la campagne environnante les installations des troupes qui étaient affairées à franchir les murailles de la ville.

Après plusieurs heures de combat, les forces ponantaises, bien qu'inférieures en nombre, ont pris l'avantage sur leurs adversaires qui, après avoir brisé l'encerclement, battirent en retraite, non sans avoir essuyé des pertes que les défenseurs de Saumur prétendent importantes.

On compterait ainsi comme laissés pour mort et blessés graves des figures importantes telles que Marie Alice, Pair de France, Dandolo, Grand Maitre de l'Ordre Royal du Saint Sépulcre, Raphael83, ancien Ambassadeur Royal et Lanfeust86, ancien Duc du Bourbonnais-Auvergne.

Selon les informations officielles bretonnes, les fidèles de la Reine Nebisa diffuseraient dans Saumur des menaces de pillages, taxations et massacres.

Cette bataille revêt une importance particulière dans le contexte des grandes manœuvres militaires qui ont cours actuellement. Alors que le Domaine Royal attaque l'Artois, que les forces ponantaises et leurs alliés irlandais envahissent la Normandie, que les ruines du Berry sont encore chaudes et que le sud du Royaume de France voit circuler de nombreuses armées, cette défaite donne un aperçu du rapport de force à l'aune des prochains affrontements.

Il est ainsi possible de constater que les deux camps ont les moyens de mener plusieurs fronts à la fois et que chacun mène ses initiatives de part et d'autre, avec plus ou moins de succès. La question est désormais de savoir qui d'une province du Domaine Royal ou d'une province du Ponant tombera la première.

Le Kozh pour l'AAP.

Citation :
26-09-1459 Victoire des armées du Ponant en Normandie

Rouen (AAP) - C'est une nouvelle bataille historique qui vient d'être livrée entre les forces normandes protégeant leur capitale de Rouen et la coalition ponantaise conduisant le siège de la ville. Une bataille qui décidera certainement du sort de la Normandie.

Quelques jours après un débarquement massif réussi à Fécamp, les armées ponantaises, constituées essentiellement de Bretons et d'Artésiens, soutenues par des renforts irlandais, s'étaient positionnées devant le centre du pouvoir normand.Une trêve de 4 jours avait alors été déclarée, afin de laisser le temps à la Normandie soit de s'affranchir de la Reine Nebisa, soit de se rendre sans effusion de sang.

Les assiégés normands rejetèrent le 23 septembre les propositions émises par le Ponant. Les forces normandes laissèrent deux jours aux envahisseurs pour quitter le territoire, pour finalement lancer un assaut sans attendre le terme du délai qu'elles avaient elles-mêmes fixé.

C'est l'armée réputée la plus forte de Normandie : le 4e corps d'armée, qui défia, courageusement selon les uns, bêtement selon les autres, les armées ponantaises pourtant supérieures en nombre, dans la nuit du 24 septembre.

Le résultat de la bataille fut sans surprise tant le rapport de force était déséquilibré. On dénombrerait ainsi 18 morts et 10 blessés dans les rangs normands et 3 morts pour les forces ponantaises, le nombre de blessé n'ayant pas été communiqué.

Parmi les pertes normandes figurent de grandes figures telles que Dunhyll, Vicomtesse du Pont Audemer, Polissonne, le Capitaine Royal de cette armée, et Aegidius, Duc de Tancarville.

Désormais privée de l'une de ses armées les plus conséquentes, la Normandie voit ses chances de résister à la conquête ponantaise sérieusement diminuer. La population de Rouen devra faire face à 4 armées, qui ont déjà prouvé leur réussite au combat. La probabilité que la province la plus riche et la plus forte du Domaine Royal tombe très prochainement est donc importante.

Le Kozh pour l'AAP.
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyVen 30 Sep 2011 - 10:55

Citation :
29-09-1459 Conflit entre le Ponant et la Royauté, point de situation au 27 septembre


Paris (AAP) – Les fronts étant encore mouvants, l'AAP vous propose un point de situation.

Au NORD:
- La Normandie est toujours confrontée à plusieurs armées ponantaises qui encerclent la Capitale, Rouen. Elles sont soutenues par une armée portant agrément du comté de Munster en Irlande (voir article AAP, "Victoire des armées du Ponant en Normandie"). Cependant les effectifs réduits de ces armées les empêchent vraisemblablement de donner l'assaut, permettant au camp royaliste de renforcer ses défenses.

- La Mine entre Péronne et Compiègne (mine artésienne) a été prise par une armée champenoise. Les artésiens ont renforcé leurs positions à Péronne.

- Les Flandres se trouvent actuellement dégarnies, puisque leur bras armé, le groupe nommé Forces Spéciales Flamandes aide la Bretagne en Normandie. Le comté a élu un régent pro-ponant. Les relations sont en plus tendues après la participation d'un navire de guerre des Forces Spéciales Flamandes, lors de la première phase d'offensive sur la Normandie (sabordage de navires marchands normands par des navires de guerre breton et des FSF): la Reyne de France réclame la tête des FSF, que le pouvoir comtal ne semble pas pressé de lui livrer.


AU SUD du Domaine Royal :
- Les Armées en Touraine, basées à Chinon et commandées par les services du Connétable, affrontent le reste des forces de l'Anjou, repliées sur les contreforts de la forteresse de Saumur. Un premier assaut a été donné, mais n'a pas permis aux forces loyalistes de prendre l'avantage, malgré des pertes importantes dans les rangs des défenseurs du Ponant (voir article AAP "Le Ponant repousse un assaut sur Saumur").

- Le Berry reste sous contrôle, mis sous tutelle par deux armées commandées par des capitaines loyaux à la Couronne : Didier de Sars et P3.


EN LIMOUSIN :
- La situation est revenue sous contrôle royal, malgré une profonde divergence entre l'état major royal et le régnant du Limousin. A la mairie de la bonne ville de Guéret, franchisée par le brigand Thoros, flotte à nouveau l'étendard du Limousin et de la Marche. La mine, à l'ouest de Limoges, a elle aussi été rattachée au Comté. Le Limousin, grâce à l'action combinée des armées royales, a enfin retrouvé son intégrité.

EN POITOU :
- C'est une bataille particulièrement sanglante qui s'est livrée à la Trémouille. L'assaut fut donné, dans la soirée du 23 septembre, par les forces de la Reine Nebisa contre les forces poitevines et ponantaises (Bretagne et Berry). L'offensive conjointe de 7 armées royalistes a fortement enfoncé le front poitevin, repoussé 2 armées et fait moult blessés. La Trémouille est passée sous contrôle royal et "le meilleur reste encore à venir" selon les sources loyalistes.

EN GUYENNE/GASCOGNE:
- Une armée menée par Hull19, puis par Kal, a porté l'estocade aux forces légitimes de Guyenne.
- L'hérétique réformé Sancte s'est replié sur ses bases montalbanaises, et a demandé le rattachement de Montauban à Toulouse, chose que ce comté s'est empressé d'accepter.
- Un navire listé comme dangereux par l'amirauté a accosté à la Teste de Buch et a permis à une armée bretonne de débarquer aux portes de la ville.
- les ports de Gascogne sont en alerte, suite à la présence de navires de guerre en provenance d’Écosse et à l'affiliation encore incertaine.

Dauphin, pour l'AAP
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyMer 5 Oct 2011 - 23:48

Citation :
04-10-1459 Batailles décisives après un mois de guerre

Rennes (AAP) - La fin septembre et les premiers jours d'Octobre auront été meurtriers pour les deux camps en présence dans ce conflit de longue haleine.

Cela fait en effet désormais plus d'un mois que le Royaume de France se déchire et guerroie avec la Bretagne. Un mois durant lequel la coalition des frondeurs de l'Alliance du Ponant affronte le pouvoir de la Reine de France Nebisa et les provinces loyales à la couronne.

Durant ces derniers jours, tous les fronts furent mis à l'épreuve.

Tout d'abord l'Anjou, où les troupes loyalistes ont pris Saumur. Après une première tentative infructueuse, les forces armées de la Reine ont finalement réussi à vaincre les défenseurs du Ponant. Les pertes pour ces derniers seraient importantes et une armée fut détruite, alors que les autres se sont repliées sur la route d'Angers. La défense s'organise ainsi au sein de la capitale angevine pour attendre un adversaire qui a fait la preuve de sa capacité de conquête.

En Artois par contre, les faveurs de Mars se sont davantage portées sur le camp ponantais. Les armées du Domaine Royal qui avaient déjà fait une incursion et pris possession d'une mine d'or, ont lancé, plusieurs jours durant, des charges répétées et particulièrement meurtrières contre les murailles de Péronne. Dimanche 2 octobre, au cours d'une grande bataille, les Artésiens parvinrent à anéantir et à repousser les armées champenoises, délivrant ainsi Péronne de son siège.

La Normandie est encore traversée par des armées bretonnes mais malgré la défaite militaire de l'armée de Fécamp, la capitale reste aux mains du duc pour le moment. Pour l'heure le duché normand profite de l'ouverture du front en Artois pour subir une pression moindre, sans pour autant se retrouver dans un rapport de force assez favorable pour faire face aux envahisseurs.

Au Poitou, les armées loyalistes ont réussi une percée importante en triomphant des défenseurs de la ville de la Trémouille dans la nuit du 27 septembre. Après d'âpres combats, la ville est tombée aux mains des assaillants. Ceux-ci portèrent alors le fer contre Poitiers, où s'étaient repliées les forces du Ponant. L'attaque de la capitale fut repoussée le 1er octobre : cinq armées faisant face à cinq autres. Les troupes loyalistes se replièrent par la suite à la Trémouille.

Reste la Guyenne, qui vient de subir des troubles intérieurs conséquents qui ont entraîné son départ de l'Alliance du Ponant. La gouvernement élu de la Guyenne avait refusé de suivre ses alliés dans la guerre contre Paris et adoptait donc une position neutre. Il décida en outre des mesures de dissolution contre les armées guyennoises engagées sur le front dans l'hypothèse de leur retour. Une rumeur circula, selon laquelle ces soldats seraient par ailleurs menacés de procès. Il n'en fallait pas moins dans un duché assez instable où s'opposent de manière fréquente royalistes et pro-ponant, aristotéliciens et hérétiques, pour déclencher une vive opposition. Cette dernière, incarnée par les pro-ponant, décida de prendre le château par la force. Ils reçurent pour ce faire l'aide de Poitevins et d'Angevins. Il faut également signaler une armée bretonne, d'une seule personne, qui força le port de la Teste-de-Buch, pénétrant illégalement en Guyenne, pour recruter des partisans. Pendant ce temps Toulouse menait son offensive dans le sud de la province. La crise fut intense, le gouvernement légitime de la Guyenne cria à l'ingérence étrangère, au coup d'Etat et parvint à contrer les manoeuvres rebelles. La Reine de France appelant de son côté Toulouse à renoncer à ses objectifs belliqueux.


De ce tableau général il est possible de retenir que l'Alliance du Ponant domine plutôt les combats dans le nord, grâce à son succès défensif en Artois et sa campagne en Normandie, alors que le camp loyaliste prend un net avantage dans le sud et au centre, en pénétrant au coeur du Poitou, en récupérant à sa cause la Guyenne et en étant aux portes d'Angers.

Les prochains combats vont donc s'avérer décisifs puisque plusieurs capitales sont menacées pour les deux camps.

Le Kozh pour l'AAP.
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptySam 8 Oct 2011 - 15:59

Citation :
07-10-1459 Enlèvement du rédacteur en chef de l'AAP

La Rochelle (AAP) - Amateur de sensations fortes, le rédacteur en chef de l'AAP a embarqué inconsidérément sur le navire amiral de la flotte royale. Celui-ci fut aussitôt pris en chasse par trois cogues de guerre bretonnes et flamandes, Duché1 (Trilo), Tiad Ervoas (Grand_sage) et Flanders2 (Toffie). Quelques coups de canon épisodiques furent échangés dans la nuit, à peu près à l'endroit où fut coulé la Dame Rouge quelques jours auparavant, navire ayant transporté une armée bretonne à La Teste de Buch.

On ignore encore si les trois cogues pourchassent le navire amiral en raison de la demande de rançon que l'amirauté a envoyé au Ponant pour leur restituer un rédacteur en chef publiant des articles de propagande, ou si ce dernier effectue une mission suicide permettant de couler ledit navire amiral en renseignant le Ponant sur sa position.

Les promesses de dons sont à effectuer à la rédaction.

Dauphin, pour l'AAP
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyLun 24 Oct 2011 - 10:19

Citation :
22-10-1459 Un navire irlandais coulé au large de Fécamp

Fécamp (AAP) - C'est dimanche dernier, le 16 octobre, qu'un navire battant pavillon irlandais a été coulé, au large de Fécamp, après avoir subi deux violents assauts d'une caraque de guerre française, La Perle, commandée par l'Amirale Harpege d'Orkney.

Le WS Arcas, une nave génoise de combat en bon état, stationnait à quelques miles des côtes normandes, entre Fécamp et Honfleur, où il avait jeté l'ancre depuis plusieurs heures. A son bord, un équipage irlandais, avec aux commandes, un citoyen du Comté d'An Mumhain, Laighin, boulanger installé à Port Lairge.

Malgré l'absence d'une déclaration officielle émanant de l'Amirauté Royale, une source proche confirme que La Perle a bel et bien sabordé une embarcation irlandaise dans les eaux territoriales du Duché de Normandie. Il se dit que ce bateau était suspecté d'avoir commis plusieurs exactions aux cotés de la flotte ponantaise lors des derniers affrontements.

Quoiqu'il en soit, le navire-amiral ne semblait visiblement pas motivé par l'appât du gain puisqu'à l'issue de l'affrontement, La Perle fila sans perdre de temps vers le sud, en direction du Port d'Honfleur, laissant ainsi l'épave aux bateaux-vautours.

Bonne nouvelle pour leurs familles et amis, tous les membres de l'équipage du WS Arcas ont pu être sauvés.

Reisleider, pour l'AAP

Citation :
22-10-1459 La guerre se déplace au nord du royaume

Tournai (AAP) - Les Flamands sont en émoi depuis que des troupes champenoises et artésiennes ont apparemment décidé de transformer Tournai en champ de bataille.

Ces deux armées s'affrontaient depuis quelques jours en territoire artésien avant que les troupes royalistes, menées par Jezabel d'Appérault Von Frayner d'Azayes, mieux connue sous le surnom de Siva, aient décidé de se replier plus au nord en franchissant les frontières du Comté de Flandres. La légion In Appérault Spero fut immédiatement poursuivie par La Tribu Panachée Artésienne, commandée par le sieur Tiberre, un Arrageois proche du pouvoir comtal.

Immédiatement, l'Ost flamand dépêcha son armée comtale sur place, Les Lions des Flandres, sous la direction du Lieutenant Rosa de Leffe, Vicomtesse de La Motte au Bois, de Lannoy et de Poperinge, et les effectifs militaires affluent maintenant vers la Cité des Cinq Clochers.

Le pouvoir comtal flamand réprouve cette incursion sur son territoire, alors que la Reyne leur avait promis le respect de leur neutralité dans le conflit. Sa Grandeur le Comte Karlheinz de Dampierre a d'abord demandé à la Compiégnoise de bien vouloir démanteler son armée et rejoindre son Duché, trouvant un arrangement avec les troupes artésiennes qui s'engageaient à les laisser passer. A l'heure actuelle, on ne sait si Sa Grandeur la Reyne de France l'entendra de cette oreille.

La ville la plus peuplée des Flandres, frontalière avec Arras et Cambrai, espère encore que le bain de sang n'aura pas lieu dans ses murs. Et cela ne tient qu'au bon vouloir des belligérants, d'autant que nul ne sait où se positionnera la population tournaisienne, connue pour être le fief des Forces Spéciales Flamandes (FSF), actuellement en guerre du côté... du Ponant.

Reisleider, pour l'AAP
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyJeu 27 Oct 2011 - 0:02

Citation :
26-10-1459 Evolution de la guerre entre le Ponant et le Royaume


Honfleur (AAP) - La guerre perdure et va arriver à son second mois, sans qu'aucun camp n'ait vraiment pris le dessus pour le moment. Ce conflit, le plus important depuis la grande guerre avec la Bretagne il y a maintenant plus de trois ans, continue de mobiliser les troupes des Flandres jusqu'à Toulouse, de Brest jusqu'à Dijon. Il a surtout pris une ampleur européenne, puisque ce sont des Irlandais, des Portugais et des Provinçaux que l'on voit arriver en France, sous les bannières du Ponant.

Le Royaume est donc toujours déchiré entre ses provinces loyales à la Couronne et les provinces frondeuses qui réclament pour certaines l'abdication de la monarque, tandis que l'Artois revendique désormais son indépendance.

Militairement les forces s'équilibrent assez et les fronts restent stables. Les troupes loyalistes continuent de menacer Poitiers, où elles remportent des succès continus, l'Anjou s'est recroquevillé sur Angers, capitale pour l'heure toujours défendue, la Guyenne est sortie du Ponant et est en proie à des différends armés avec Toulouse, alors que le Berry reste occupé et sous l'autorité royale.

Au nord par contre l'avantage reste au Ponant, dont les troupes continuent de sillonner la Normandie, qui offre une résistance farouche, ainsi que la Champagne, dont les armées ont échoué lors de leur offensive en Artois. Une armée champenoise a été repoussée jusqu'aux Flandres, province neutre dans ce conflit pour le moment.

Un nouveau front s'est ouvert en Touraine, où les armées ponantaises se sont postées devant la capitale. Prises à revers par quatre armées loyalistes, elles ont repoussé ces dernières sur Chinon, avant de les détruire complètement. La bataille de Tours semble donc tourner pour l'instant à l'avantage du Ponant.

Sur les mers, l'Amirale de France a mis à mal la domination initiale du Ponant grâce à sa puissante caraque de guerre "la Perle". Toutefois, après d'âpres combats, elle s'est réfugié dans un port normand pour réparer son navire endommagé, tandis que le reste de la flotte adverse continue de chasser l'arme ultime de la marine royale. L'issue de la bataille des mers est incertaine.

A l'heure actuelle, aucune solution diplomatique ne semble envisageable, puisque les négociations entre les deux camps sont interrompues. Il est probable que chacun attend d'obtenir un ou plusieurs succès décisifs avant d'envisager le retour à la paix. Dans cette optique, les batailles de Poitiers, de Normandie, , de Champagne, d'Anjou et de Tours vont certainement être déterminantes pour l'avenir du Royaume de France tout entier.

A moins que la fatigue et le manque de moyens, qui commencent à se faire ressentir compte tenu de la durée du conflit et du nombre colossal de personnes mobilisées, n'amènent à un épuisement général dans les provinces aux économies déjà fragiles, et à un fin de guerre sans véritable vainqueur.

Le Kozh, pour l'AAP
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyMar 8 Nov 2011 - 12:08

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05-11-1459 Un nouveau front s'ouvre entre la Normandie et l'Artois

Bertincourt (AAP) - Une nouvelle bataille décisive se prépare à la frontière entre l'Artois et la Champagne. Alors que l'issue de la guerre reste incertaine, un nouveau front s'ouvre à Bertincourt et risque de se révéler déterminant pour la suite du conflit.

Il est possible d'affirmer actuellement que la campagne militaire menée par le Ponant en Normandie fut un échec. Les forces coalisées de Bretons, d'Artésiens, d'Irlandais et d'autres soldats provenant de l'alliance de l'ouest, ne sont pas parvenues à profiter de leur avantage initial et ont échoué à faire chuter Rouen. Grâce à leur résistance, les Normands ont saisi l'opportunité de lancer une contre-offensive contre leur voisin artésien.

Ainsi, deux armées ont fait mouvement à Dieppe, dont l'une sous la gouverne de la Reyne de France elle-même. Une autre armée a déjà franchi la frontière et a mis le siège devant Bertincourt, prête à en découdre.

L'heure est donc à la mobilisation pour les Artésiens, dont les effectifs sont pour le moment en majorité engagés en Champagne aux côtés de troupes berrichones. Il faut rappeler que l'Artois avait tout d'abord été attaqué par les Champenois, qui prirent une mine et assiégèrent en vain Péronne, avant d'être repoussés jusqu'à Reims, qu'ils défendent toujours actuellement.

Quelle que soit la tournure des évènements, ce nouveau front aura probablement un impact considérable sur l'avenir de la guerre. Une défaite artésienne remettrait totalement en cause les avancées ponantaises en Champagne et ferait basculer l'avantage des forces au nord de la France, pour l'instant plutôt en faveur du Ponant. A l'inverse, une défaite Normande relancerait peut-être les chances de la Bretagne de venir à bout de son ennemi juré. Par ailleurs une victoire ou un échec de la Reyne de France en personne aurait sans nul doute des conséquences sur le moral des troupes.

Le Kozh, pour l'AAP

Citation :
05-11-1459 Une princesse en danger

Tours (AAP) - Un nouveau rebondissementest survenu dans le conflit opposant la France au Ponant, avec des conséquences potentiellement importantes sur le futur de cette guerre.

Le trente octobre de cette année, une missive en provenance d'Artois a été adressée à Paris. Elle informait la Reyne de la mise en détention de l'une des princesses de France, Son Altesse Louise de Malemort. Ce moyen de pression, ayant été obtenu après une escarmouche opposant les forces royales aux armées artésiennes lors de laquelle la princesse a été gravement blessée, a été aussitôt utilisé. La vie de la princesse tient à présent à plusieurs conditions, directement liées au contexte de conflit actuel.

La cessation du conflit déchirant les provinces françaises est exigée. La libération intégrale du duché du Berry ainsi que la grâce de son duc déchu également. Alleaume de Niraco a en effet été condamné à la potence par les forces loyalistes. Enfin, l'Artois en profite pour demander la reconnaissance de son indépendance. Le comte non reconnu d'Artois, Fidos, semble ne pas vouloir hésiter à faire exécuter la prisonnière de sang royal si ses exigences ne sont pas satisfaites par la Couronne.

Les regards sont tournés vers l'Artois qui attend la décision de la Reyne. Celle-ci n'a à l'heure actuelle réagi que par le rassemblement de plusieurs armées en Normandie, dont elle a pris la tête lors de leur entrée en Artois. Le doute plane donc sur la santé de la jeune princesse.

S. d'Escayrac, pour l'AAP

Citation :
07-11-1459 Tours tombe aux mains des armées du Ponant

Tours (AAP) - La capitale tourangelle est tombée, dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 novembre, aux mains des armées alliées du Ponant. La bataille de Touraine, commencée il y a quelques semaines, prend une tournure prévisible mais décisive pour l'alliance de l'Ouest.

Prévisible, parce que l'effectif des forces en présence laissait entrevoir depuis près d'une semaine l'issue du combat. Les quatre armées loyalistes opérant dans les environs ont récemment été anéanties par les troupes du Ponant dans les environs de Chinon. Les défenseurs de Tours étaient donc seuls face aux assaillants.

Décisive, dans la mesure où la Touraine fait figure d'acteur principal de ce conflit. Pour rappel, ce sont en grande partie les démêlés entre celle-ci et le Berry qui ont entraîné, par le jeu des alliances, le début de la grande guerre dans laquelle le Royaume de France et le Grand Duché de Bretagne se trouvent plongés actuellement. La défaite de cette province totalement investie dans le conflit depuis le début sera sans nul doute lourde de conséquences, tant pour des questions pratiques d'agréments des armées loyalistes que pour des raisons politiques et stratégiques. Tours est ainsi, après Bourges, la seconde capitale provinciale à être tombée.

Pour les Tourangeaux, le premier résultat de la chute de la ville sera l'instauration d'un gouvernement d'occupation. Pour l'heure aucune annonce n'a encore été faite par les vainqueurs sur le devenir politique de la province, mais il est absolument certain que le duc Llyr, farouche adversaire du Ponant, ne sera associé à rien. Ironie de l'histoire, c'est une armée berrichone qui est entrée la première dans les locaux du conseil pour y prendre le pouvoir.

Sur le plan politique, il s'agit de la plus importante défaite accusée par le camp des provinces loyales à la Reyne de France. Les jours à venir permettront de dire si la position de cette dernière sera fragilisée ou au contraire renforcée par la tournure critique des évènements. Mais d'ores et déjà, l'impact est très positif sur le moral du camp du Ponant.

Sur le plan militaire enfin, la chute de la Touraine complique la tâche des forces royalistes. Les armées ponantaises sont en effet bien situées pour reprendre le Berry, pour ouvrir un nouveau front contre le Domaine royal, pour faire une offensive contre les provinces du centre et du sud qui leur sont hostiles, ou tout simplement pour revenir sur leur propre territoire afin de le défendre. Car la guerre est loin d'être gagnée, et cette victoire pourrait n'être qu'éphémère.

Myrlin, pour l'AAP
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MessageSujet: Re: Articles AAP sur la guerre contre le Ponant   Articles AAP sur la guerre contre le Ponant EmptyMar 8 Nov 2011 - 16:07

Citation :
08-11-1459 Entrevue avec la Reyne de France

Bonjour Votre Majesté, et avant tout merci d'avoir sollicité l'AAP pour cette entrevue.

Merci à vous de Nous offrir l'opportunité d'une telle rencontre.

Le sujet qui occupe tous les esprits évidemment, c'est la guerre opposant la Couronne de France et les provinces loyalistes à l'alliance du Ponant. Êtes-vous inquiète de la tournure du conflit ?

Concernant la guerre, bien entendu, Nous sommes inquiète. Nous l'étions dès l'instant ou Nous avons compris que le Ponant allait Nous contraindre à poser Notre scel sur le parchemin de la déclaration de guerre. Inquiète de savoir Nos peuples dans la tourmente, inquiète de voir les Français se battre contre les Français, inquiète des souffrances que cette division engendre...

Inquiète, mais déterminée, plus que jamais, à servir Notre Royaume et à mettre fin aux coupables exactions d'un Ponant né pour détruire la bannière à la fleur de lys. La peur et la souffrance que Nous ressentons ne sont rien face à celles de Nos soldats, de Nos sujets... pour eux Nous avons le devoir sacré de ne point faillir, mais de tendre la main, de pouvoir pardonner le moment venu.

Sur un plan militaire, après plusieurs mois de relatif équilibre, la prise de Tours porte un coup décisif aux forces royalistes. Ne craignez-vous pas la défaite ?

On ne fait pas la guerre si l'on n'est pas préparé à perdre une bataille. Tours est tombée, mais Tours a résisté avec tant de vaillance, d'énergie et de courage que personne ne peut douter que Tours se redressera, plus forte et digne que jamais. Tours est tombée, en effet, mais cela ne remet pas en cause la légitimité de la guerre. Quoi qu'en dise la propagande ennemie, cette prise n'est jamais que la premiere et la seule victoire du Ponant en quelques trois mois de conflit.

Il est fort dommage que le Ponant ne s'en soit pas tenu à couler les navires de ses propres mercenaires, à poutrer ses propres renforts ou encore à disperser ses propres armées, brillantes manoeuvres nous ayant bien diverti au fil des semaines mais... Nous avons la bonne grasce de leur reconnaître qu'ils ont su prendre leur carte dans le bon sens et localiser Tours.

Pour le reste, sur le plan militaire le conflit continue, demain, le Ponant tremblera pour Poitiers, pour Angers, pour Arras. Et peut-être que certaines provinces commenceront alors à se demander pourquoi leur amie la Bretagne demeure la seule à ne pas craindre pour sa terre. Pourtant exposer ses sujets, pardon, ses alliés, en première ligne, en bonne chair à canon, pardon, en avant-garde, ne leur pose aucun souci.

Oh, puis j'allais oublier, "relatif équilibre" me semble une bien forte litote, si vous me permettez. Bilan des victoires royales : Normandie nettoyée des armées félonnes, Champagne résistant toujours aux assauts artésiens, Berry tombé et pacifié, Poitou occupé des semaines durant avec sa capitale assiégée, Saumur balayée par les armées royales... coté Ponant, eh bien uniquement Tours, mais avec quelles difficultés, et en si longtemps !

Doit-on en déduire que vous espérez toujours une victoire militaire ? Si elle survenait, quelles conséquences aurait-elle à court et moyen terme ?

Qu'appelez-vous une "victoire militaire" ? Voir tomber toutes les provinces du Ponant ? Peut être... mais il n'est pas besoin d'en arriver là. Lorsque les provinces félonnes auront ouvert les yeux, la Paix viendra naturellement, seul le temps que cela prendra demeurre un mystère. Avoir pris Tours leur fait pousser des ailes aujourd'hui, ils ne sentent plus uriner, comme on dit en taverne, mais s'ils oublient le mal qu'ils ont eu à y parvenir, tel n'est pas Notre cas. Il suffira de quelques batailles, de nouvelles défaites, pour qu'ils soient mieux disposés, même si les communiqués de la duchesse Killia, la traîtresse, laissent croire le contraire.

Vous escomptez donc plutôt que le Ponant sera le premier à se lasser. Pourtant, la situation n'est brillante nulle part, l'exemple de la Champagne dans le Domaine royal montre que la population des deux camps est de plus en plus réticente à poursuivre le conflit. Ne faut-il pas commencer à envisager de nouvelles négociations faute de vainqueur clair ?

La Champagne est une province divisée à la base, sur tous les sujets d'ailleurs. S'ils peuvent se disputer sur la meilleure couleur pour une paire de rideaux, les Champenois le feront. Par contre, quand il s'agit de se défendre contre l'ennemi, ils se serrent les coudes. Les querelles ne cessent pas mais passent au second plan.

Pour ce qui est de la négociation, Nous l'avons dit, Nous pouvons toujours discuter, mais la France ne retirera pas les conditions simples et légitimes qui ont été posées dès le premier jour et qui ne visent qu'à faire respecter la souveraineté naturelle du Royaume de France. Nous n'exigerons pas de têtes ou de réparations, dont Nous n'avons que faire, mais Nous ne céderons pas sur cela. Quand Nous entendons le Ponant ergoter sur ses liens militaires avec la Bretagne, Nous dire en substance "on veut que les Bretons puissent envahir la France pour venir attaquer les autres provinces qu'on n'aime pas", comprenez que Nous n'ayons pas envie de faire des concessions.

Le conflit ne pourra ainsi se terminer qu'avec la défaite d'un camp, ou la dissolution du volet militaire de l'alliance du Ponant ?

C'est cela oui. Ou bien sûr, dans le cas où les provinces du Royaume diraient "on ne veut plus la guerre, laissez le Ponant venir nous attaquer dès qu'il le souhaite". Ce qui n'est, heureusement, pas à l'ordre du jour.

Et si ces provinces disent "donnez-leur cette fichue indépendance et laisser-les se débrouiller avec la Bretagne, ils ne veulent plus de la France et ça tombe bien, la France n'en veut plus non plus" ?

Alors Nous Nous réveillerions, le souffle court, pour Nous apercevoir que Nous avons fait un cauchemar bien étrange et totalement farfelu. La France est une, elle est éternelle, elle transcende chacun des individus qui la composent et ne font que passer quand Elle demeure.

Puisqu'il est question de cauchemar, qu'adviendra-t-il si en vous réveillant vous trouvez les provinces loyalistes vaincues et le Domaine royal envahi ?

C'est impossible, cela voudrait dire la France entière, défaite, anéantie, impuissante. Autant imaginer que demain Nous Nous relevions sans un cheveu sur le crâne !

Vous pouvez toutefois concevoir qu'aucun des deux camps ne semble avoir envie de céder, et que le conflit risque de s'éterniser jusqu'à ne plus vous laisser grand chose à gouverner. Il est probable qu'un compromis doive être trouvé tôt ou tard, la Couronne y est-elle ouverte ?

Nous l'avons déjà dit, compromis, discussions, négociations, oui, mais pas sur un "Ponant Français", pas sur l'intégrité des frontières du Royaume, pas sur le droit de la France à refuser de voir des armées ou des navires étrangers venir semer le chaos sur son sol. Encore une fois, est-ce là trop demander ? Est-ce une exigence démesurée ? Est-ce un souhait impossible ? Non, ce n'est que le plus basique, naturel et légitime des droits.

Au sujet du droit, s'il appuie effectivement les revendications de la Couronne, pourquoi l'avoir contourné à l'occasion ? Le pillage et le rattachement de Châteauroux à la Touraine, ou encore la destitution de la vicomtesse Malycia effectuée contrairement au droit héraldique, sont des ombres difficilement compréhensibles au tableau royaliste.

La Couronne n'a jamais rattaché Châteauroux à la Touraine, et il n'a jamais été question de pillage. Nous avons suffisamment énoncé que Nous ne reconnaissions pas ce rattachement comme légitime ou destiné à perdurer. La destitution de cette Flamande est, en revanche, parfaitement légitime ainsi que l'énonce Notre édit du 17 septembre. Le Codex héraldique n'a pas encore été amendé, mais la charte d'un grand office est inféodée aux lois royales, ce n'est donc point un souci, ni un argument pour excuser l'acte d'agression de cette dame sur le duché de Normandie. Quand on est noble et que l'on décide, librement, de son plein gré, d'attaquer le Domaine royal, de bafouer la Couronne, on ne peut se plaindre, ensuite, d'en subir les conséquences largement méritées.

Vous continuez donc à demander aux autorités tourangelles de rendre son intégrité territoriale au Berry ? Quid du vote organisé dans la population locale, ayant donné vainqueur le rattachement à la Touraine ?

A l'heure actuelle, Nous Nous inquiétons d'avantage du sort de la population civile en Touraine, de la population berrichone de Châteauroux et des périls que pourraient leur faire encourir les oppresseurs du Ponant. Nous continuons à penser que chacun peut librement décider de devenir tourangeau et non berrichon, mais que dans ce cas-là, on déménage, on ne déplace pas sa ville. Nous avons déjà eu du mal à l'expliquer à la population de Montauban et à certains Toulousains, Notre avis n'aura pas changé là-dessus.

Un mot à rajouter au sujet du conflit, ou pouvons-nous aborder le reste de votre règne ?

Nous souhaiterions assurer à chacune des femmes, chacun des hommes qui ont pris les armes pour la France de Notre profonde et incommensurable estime, de Notre détermination à leur faire honneur et à les servir aussi longtemps que le Très-Haut Nous le permettra.

Avez-vous le temps de penser à autre chose qu'au conflit, et si oui, à quoi ?

Nous dormons peu, cela Nous laisse du temps pour penser. Aux réformes que Nous souhaitons voir mises en place, aux changements dont la France a besoin, aux travaux déjà lancés, à ceux qui viendront, aux difficultés que Nous devons surmonter, à Notre fille prisonnière en Artois, à l'enfant que Nous allons mettre au monde... bref, en effet, Nous pensons, et tâchons d'agir au moins autant.

Pourriez-vous détailler les réformes et travaux en question ? Quelle vision du Royaume avez-vous ?

Nous voulons aborder tout ce qui est considéré comme "acquis" ou "impossible à changer" pour le discuter et le repenser. Nous avons déjà demandé aux feudataires de se positionner sur l'avènement de marquisats au sein du Royaume, hors Domaine royal et Isle de France où cela est déjà possible. Il est apparu au final que les provinces ne souhaitaient pas voir cette mesure mise en place, le projet est donc abandonné. Nous voulons également aborder le cas de la Cour d'appel et celui d'éventuels ordres de chevalerie en province. En marge de ces points là, Nous oeuvrons, avec la très noble assemblée des Pairs de France, à la rédaction de la Charte royale, qui sera soumise bientôt, Nous l'espérons, aux Feudataires pour aval. Une profonde réforme des conditions d'accession à la très noble assemblée des Pairs de France devrait également voir le jour.

D'une manière générale, Nous voulons donner plus de voix aux feudataires, les associer à la conduite du Royaume, en faire les gardiens et les défenseurs de ses lois. Nous voulons gouverner en associant Nos ministres, les grands officiers et Nos Pairs de France, à la conduite de l'Etat. Nous espérons avoir le temps et l'énergie de réparer les plaies d'une France affaiblie, et insuffler une nouvelle énergie pour la conduire vers le progrès et la modernité qu'elle mérite.

En parlant des grands officiers, la nomination d'Ingeburge à la charge de Roy d'Armes a surpris ceux qui se souviennent qu'elle n'était pas votre plus fervent soutien au début de votre règne. Est-ce une façon d'oeuvrer pour la réconciliation ?

Nous n'avons jamais prétendu exiger de quiconque une dévotion aveugle ou une adoration païenne. Nous attendons de Nos officiers leur loyauté, mais surtout leur intégrité, Nous aimons que l'on Nous dise "non" ou "c'est stupide" ou "Vous vous trompez", quand c'est appuyé d'arguments raisonnés. Nous ne sommes jamais aussi bien aidée que lorsque Nous devons affirmer Nos positions et les débattre. Parfois, souvent peut-être, reconnaître comme valables les arguments qui nous sont opposés, et adapter Nos décisions en conséquence.

Vous n'êtes donc pas à court de projets malgré la guerre. Pour finir, pourquoi le choix d'Argael Devirieux comme Dauphin ?

Nous avons fait le choix de l'expérience, du mérite et de l'intégrité. En sus, Nous voulions quelqu'un qui connaissait le Royaume de France, le fonctionnement de ses institutions, ses forces et ses faiblesses. Pas quelqu'un d'inexpérimenté, fort de ses seuls préjugés et qui aurait dû "apprendre" quand Nous voulions quelqu'un d'actif sur le champ, pour Nous seconder et Nous assister. Nous avons mûri ce choix en notre for intérieur, et lorsque Nous fûmes convaincue de Notre raisonnement, Nous le lui avons fait connaître. Il a pris à son tour le temps de réfléchir avant d'accepter, de songer à ce que cela impliquait, de se demander s'il se sentait à la hauteur de cette charge, de s'interroger sur ses capacités... cette remise en question personnelle ne fit que Nous conforter et Nous rassurer. Nous avons trouvé là un vrai Dauphin pour la France, pas juste un nom creux sans rien derrière.

Un mot en conclusion ?

Un seul ? J'en vois trois qui s'imposent. Vive la France, je dirais même plus, vive la France qui se dresse et s'unit, vive la France à l'honneur retrouvé, et béni soit chacun de ses loyaux sujets. Vraiment, un seul mot, c'était trop bref !

Propos recueillis par Nicolas de Firenze, pour l'AAP
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