A la recherche...

Alan et Ichal étaient en quête, l’énigme découverte les conduisaient à l’endroit où tout commençait…
Après être sortie de la taverne les deux frères tout en échangeant moult colloques d’un pas bien décidé allait vers l’endroit décelé en parcourant les allées plantées d’arbres.
Ichal écoutait Alan qui avait un parlé sage, rassurant, l’homme était apaisant et instructif. Cette alliance était un régal aux yeux d’Ichal qui venait pratiquement d’arriver ici-lieu.

C’est en longeant les écuries qu’ils arrivèrent au pont basculant et devant la herse, l’énigme les conduisait au Poste de garde. De cet endroit, on pouvait voir de l’autre coté du corridor et l’entrée du deuxième poste

Il n’y avait point là, la tête d’un roussâtre à l’horizon… peut être était il bien dissimulé dans un écoinçon …

Les yeux perçant du normand regardaient Alan, se mandant en l’instant qu’elle était la conduite à tenir…

Attendons nous en cet endroit où de l’autre coté ?

Alan avait parcouru avec son compagnon les chemin de la forteresse. Après ces quelques mois de plantons variés, il en connaissait désormais tous les recoins. Le Poste de Garde avait cette symbolique reconnu de tous, il était le lieu où tout avait commencé pour chacun des Licorneux. De l'Homme d'Arme au Chevalier, tous avaient commencé par se présenter à cette herse... Tandis qu'ils s'en approchaient, le Nuitel se demandait justement comment était arrivé là son frère d'arme. Il voulait lui demandé lorsque celui-ci prit la parole.

-Attendons nous en cet endroit où de l’autre coté ?

Le Talleyrand regarda alternativement l'un puis l'autre côté du pont, son regarde se porta ensuite sur une pierre. Lourdement, il alla s'asseoir dessus en prononçant d'une voix grave :

-Ici me semble un lieu adéquat.

Il chercha encore un instant le roux tant attendu puis son regard se porta sur son compagnon.

-Tu es donc là depuis un peu moins de trois mois, c'est cela ? Qu'est-ce qui t'a conduit ici ? C'est une décision surprenante pour un jeune homme comme toi...

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

Il maudissait Marie. Si si. D'un cette mission était bien en dessous de son grand savoir faire et de ses possibilités. Quand on avait un homme de talent comme lui on ne le cantonnait pas dans les tâches subalternes. Parfaitement. Et le pire était qu'il le croyait. Or, pour quiconque le côtoyait un tant soi peu, les fameuses compétences n'étaient pas vraiment à la hauteur de ses espérances. Et dieu sait que plus d'une de ses aventures l'avaient démontré. Heureusement pour les malheureux femmes et hommes d'armes qu'ils devaient aider en donnant un message, Marie ne lui avait pas laissé le moindre espoir de s'en servir.

Les différents plis bien au chaud dans son corsage, il remontait pour l'heure la pente menant de Ryes, où il avait rencontré l'autre équipe, et toujours dans le même accoutrement. Ce qui voulait dire robe, perruque et chausses à talons hauts qu'il avait fabriqué lui-même en clouant sur la semelle des cales en bois. Ce qui lui donnait d'une part une allure tout à fait particulière, puisqu'il ne savait pas le moins du monde comment marcher avec ces chausses là, et d'autre part finissait de rendre la côte plus fatigante et longue à remonter. Suant sang et alcool - oui non parce que trouver de l'eau dans ce corps relevait de l'utopie -, les jupes à la main histoire de ne pas, en plus, se vautrer en marchant dessus, il montait, montait, montait.... Petit à petit deux silhouettes se dessinèrent aux pieds de la forteresse. Etait-ce les bons? A cette distance difficile de juger. Il continua donc jusqu'à se trouver à portée de voix et de vue. Bien, c'était eux. Contrefaisant sa voix et tâchant de paraître ce qu'il n'était pas, il s'approcha donc des deux hommes.

Oh le bonjour messires. Dites-moi, pourriez-vous m'indiquer à qui je dois m'adresser pour savoir comment faire partie de la Licorne?

Suant et essoufflé il espérait que sa perruque n'était pas de guingois. Bref, il offrait à coup sûr un sacré tableau.

Ichal ne pavoisait pas, Alan s'assayant tranquillement avec une nonchalance avait fait le tour d'un seul coup d’œil...

Citation :: Ici me semble un lieu adéquat.

puis toujours en scrutant les lieux, il demanda:

Citation :: Tu es donc là depuis un peu moins de trois mois, c'est cela ? Qu'est-ce qui t'a conduit ici ? C'est une décision surprenante pour un jeune homme comme toi...

Ichal resta affirmatif sur son arrivée à la citadelle... Puis s'exclama:
" Mon père adoptif devait suivre un compagnon qui est Licorneux, un grand ami de notre famille, mais malheureusement la vie faict que ce fût chimérique... la vie à poursuivie est j'ai retrouvé contact avec le Frère Sepa, pour ne pas le citer... et j'ai donc moi même postulé en mémoire de feu mon père et voilà pour la p'tite histoire... Etant militaire de carrière, je pense que malgré mon age, je peux être utile ici-lieux, enfin c'est pas facile car mon Duché m'a demandé de choisir et cela me déchire"...
Ichal narrant son histoire eu soudain un air interrogatif quant à la personne qui se présentait en déambulant bizarrement accoutré et qui semblait avoir quelque chose de coincé quelque part et qui vînt à demander:

Oh le bonjour messires. Dites-moi, pourriez-vous m'indiquer à qui je dois m'adresser pour savoir comment faire partie de la Licorne?

Quel était ce genre d'oiseau mi-bouc mi-bique qui se présentait là, Ichal resta fort perplexe sur une telle venue et resta bouche bée ?

Assis sur son rocher, Ceretto écouta son jeune frère d'arme qui, de toute évidence, en avait déjà vécu de bien belles... Il se souvint un instant de lui-même à son âge. Il vivait un bonheur quasi parfait dans une chaumière du Dauphiné, un bonheur qui lui avait été sauvagement arraché pour ne refaire surface que vingt ans plus tard, aux côtés d'une blonde qu'il aimait de tout son être. On parlait de mariage et de projets insensés. Alan en aurait sourit si le contexte s'y était prêté mais l'histoire d'Ichal ne pouvait que l'assombrir. Il voulut s'enquérir du nom du père bien sûr, du Duché félon également mais leur conversation fut interrompu par...

-Foutre ! laissa-t-il échappé en apercevant le personnage.

Il aurait voulu ravaler ce mot mais il en avait perdu la force. C'était devenu une habitude... Il faut dire que la bougresse ne manquait pas de vous faire piquer les yeux. Le pas chancelant, les formes masculines... Un armoire à glace hissait sur des cales de bois. Et cette coiffure qui semblait se mouvoir de gauche à droite sans vouloir trouver sa place. Le Talleyrand dévisageait le curieux visiteur, perplexe. Assurément, un pareil personnage ne se saurait trouver mieux qu'en la Cour des Miracles...

-Oh le bonjour messires. Dites-moi...
-Fou... ravala-t-il en entendant sa voix.

Cette voix si... si... Foutre ! Ce qu'elle pouvait sonner fausse ! Qui diable était ce personnage ? Ceretto resta une seconde silencieux, regardant sans comprendre l'individu. Comment pouvait-on se présenter ainsi à Ryes ? Quel fait d'arme pouvait donc avoir accompli cet inconnu pour espérer se rendre utile icelieu ? Son Frère d'arme ayant visiblement perdu sa langue, il revenait donc à Alan de répondre par un long et profond :

-Hum...

A la vérité, il ne savait pas comment réagir. Entre sa fierté bafouée d'appartenir à cet Ordre et son inexpérience, il se trouvait sans voix. Le Poste de Garde était usuellement à la charge de Blackhorn mais ce dernier, participant à l'entrainement, n'était bien sûr pas là... Que faisait-on, d'habitude, d'un pareil individu ? Fallait-il le savater jusqu'à ce qu'il quittât la forteresse ou laisser au HC le soin de se distraire aussi ?
Incertain, il reprit :

-Le Bonjour... Dame... Je suis Alan de Talleyrand, Homme d'Arme de cet ordre. Je... Je vous renseignerai sans doute si... si je savais à qui j'avais à faire... Vous êtes ?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

Non mais même quand on ne bougeait pas c'était fichtrement pénible ces chausses à talon. A moins que celles des femmes aient des stabilisateurs incorporés? Mouais. Pas convaincu sur ce coup là.

Persuadé qu'il faisait illusion en femme, plus qu'avec les autres visiblement, le rouquin ne prêta aucune attention ni au ton d'Alan ni à la tête de chacun de ses vis à vis. Ca marchait, mieux que sur les deux autres. Dire que l'un d'entre eux n'avait rien trouvé de mieux que de coller en travers de sa selle... Lui. L'intendant de Sa Seigneurie Marie Alice Jagellon. Bon d'accord, il savait que sa patronne avait juste horreur qu'on mette en avant ses charges ou autres titres pour obtenir quelque chose mais là tout de même hein. Sauf que là, il n'avait pas prévu la question qu'on lui posa. Qui il était. Ah euh... Donner un nom donc. Déjà se donner une contenance pendant qu'il mettait en branle quelque chose qui ne fonctionnait guère chez lui, son cerveau. D'une main il lissa ses jupons comme il l'avait parfois vu faire par Marie. Sauf que si elle arrivait à le faire de façon à peu près distingué, lui ce qu'il manqua de faire c'est de déchirer tout simplement le tissu voire de se retrouver face contre terre. Non vraiment pas doué. S'essuyant le front d'un revers de main, ce qui retira une bonne partie de la couche de maquillage avec laquelle il avait tenté de masquer sa peau, il souffla.

C'est que c'est haut...

Ah oui ça comme nom, y a pas à dire, ça se posait là.

Je suis... Je suis....

Enchanté de me trouver dans une panade qui avoisine la précédente? Oui oui oui oui... Et de se dandiner d'un pied sur l'autre, un nom... Un nom fichtre diantre un nom quoi! Sauf qu'à force il arriva ce qui devait arriver. Un pied se prit dans un jupon, il tira dessus et au lieu de s'effondrer en avant le fit en arrière, à grands renforts de moulinets des bras. Un rouquin à terre, tout le devant de sa robe déchiré de part en part, laissant clairement voir des braies dont dépassaient deux mollets bien poilus et des pieds sales dans des chausses déformées.

Gerfault.

Ca c'était fait.

Quel était cet imposant personnage qui arrivait là…
Ichal regardait toujours le faux-semblant sans pouvoir piper mot. Le frère d’arme Alan tout aussi perplexe, jurait à grand coup de « Foutre », mais arrivant à surmonter son interrogation s’exclama :

Le Bonjour... Dame... Je suis Alan de Talleyrand, Homme d'Arme de cet ordre. Je... Je vous renseignerai sans doute si... si je savais à qui j'avais à faire... Vous êtes ?

Enfin, la situation cocasse allait peut être se dénouer et ramener les deux Licorneux à leur mission, trouver le pourquoi ils étaient là, pour enfin rassembler les éléments et poursuivre leur devoir…

Puis soudain quelques mots « Je suis... Je suis.... » fusèrent dans fracas rocambolesque.
L’énergumène agité en s’avançant prés de la herse s’emberlificota les fumerons dans la cotonnades et au lieu de faire un pas en avant, parti en arrière, tandis que ses bras à grands coups de moulinets essayaient de retrouver un brin d’équilibre…
Et ce qui devait arriver, arriva !!! la chose s’étala le séant sur le pavé.

Ichal éclata de rire sans pouvoir se contrôler, la discussion était pour le moins pittoresque et le spectacle hallucinant.
Il était maintenant clair qu'au vu du décor et du déguisement, qu’un homme à l’hygiène plutôt hasardeuse était là devant eux. Les deux camarades se réjouirent quand l’inconnu déclara soudain son nom :

Gerfault…

Il était donc maintenant superflu d’attendre plus longtemps et de porter aide au pauvre rouquin ainsi affalé…

La question avait fait mouche, l'incongru visiteur ne pipait mot. Finalement, c'était peut-être là une technique usitée de Jak pour démasquer les troubles-fête. Cela ne volait certes pas haut, mais ça avait le don de perturber l'inconnu. Ceretto ne le quittait pas des yeux tandis que, tremblant, le personnage cherchait ses mots. Il ne faisait plus aucun doute qu'elle n'était pas ce qu'elle prétendait (les doutes étaient minces mais bien là !) tant elle peinait à se trouver ne serait-ce qu'un nom. Qui que cela puisse être, il manquait certainement de jugeote pour avoir espéré entrer à Ryes sans mieux se préparer.

Alan quitta son rocher, prêt à confondre son visiteur et l'emmener voir Maurice. Mais il n'eut pas même le temps de faire un pas que le bougre, piétinant un morceau de tissu de sa robe, tituba et s'écroula. Ceretto, tentant d'abord de rattraper le bougre dans sa chute mais il échoua et resta coi face au spectacle. La chevelure si mouvante s'expliqua lorsque la perruque valsa et s'envola. Le jupon, déchiré, laissa place à des guibolles velues et poisseuses. La "Dame" devint homme, roux et sale.

Lorsque l'intendant déclina finalement son identité, Ceretto partit d'une grand éclat de rire. Marie ne leur avait décidément pas tout dit à la taverne. Roux, Gerfaut l'était sans conteste. Buveur, on ne pouvait en douter non plus. Mais il était surtout incroyablement maladroit ! Imitant son jeune frère d'arme, le Talleyrand aida le bougre à se relever et dit :

-Puisque te voilà confondu, l'ami, nul besoin de te renseigner... Mais toi, en revanche, tu dois pouvoir nous aider. Tu as quelque chose pour nous, je me trompe ?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

Il était des jours où il fallait rester au lit. Ou au creux des bras d'une catin. Ou sur un banc au fond d'une taverne. Bref en somme partout ailleurs que dans ses braies puisque de jupons il ne restait que des lambeaux. C'était un jour à cela. Sauf que la patronne avait décidé qu'il en serait autrement et qu'il devait donner des bout de parchemins à certains en différents lieux et bon sang de bonsoir!

Deux mains se tendirent pour lui venir en aide et il dût les saisir parce qu'empêtré pour sûr il l'était. Il comprenait pourquoi la brune était si souvent en braies dès qu'il s'agissait de voyager ou de se battre. En robe, à part se tenir droite et marcher sur des oeufs, elle ne devait pas pouvoir faire grand chose. Bon elle était plus jolie mais ça, il ne le lui dirait certainement pas!

Une fois debout, il sortit à nouveau de son décolleté - berk il ne s'y ferait pas à cela - un bout de papier puis le tendit aux deux hommes.

V'là pour vous.

Et d'attendre qu'ils aient trouvé ce qu'ils devaient avant de pouvoir filer.

[MP]

Ceretto saisit calmement le papier qu'il déplia soigneusement. Le mot qui y figurait ne manqua pas de le surprendre, une fois de plus. Il avait savoir qu'il serait codé, il était évident que les responsables se donnait du mal pour qu'ils n'y comprennent rien aux premiers abords. Il regarda un instant son compagnon qui, comme lui, ne semblait pas inspirer. Innocents, il tentèrent d'appliquer à ce mot le code du précédent et se cassèrent le nez. Chuchotant un peu, restant muet la plupart du temps, ils s'évertuait à déchiffrer cette nouvelle énigme. Pourtant, rien n'y faisait. Ils ne manquaient pas d'imagination mais le code restait scellé malgré tout. Une arme, ils n'en trouvaient pas. Le passé d'armurier du Talleyrand dans les rangs de l'Ost dauphinois ne lui était ici d'aucun secours, à son grand désarroi. Ichal émit l'hypothèse qu'il s'agissait d'une pièce d'armure mais, là encore, ils échouaient.
Alan, espérant inconsciemment trouver la réponse autour de lui, parcourut les alentours, dépité. Naturellement, les remparts ne lui seraient d'aucun secours mais son regard se posa sur l'intendant. Dans un demi-sourire, il le dévisagea puis murmura quelques mots à son frère. Ce dernier acquiesça et le Talleyrand, d'un pas tranquille, s'approcha du bougre. D'une voix douce et calme, il entama :

-Dis moi, mon brave...

Il s'agissait naturellement de le mettre en condition pour parler, et surtout, de ne pas le froisser.

-Puisque tu as été fait Grand Juge de notre réussite, tu dois bien posséder la réponse à cette énigme, n'est-ce pas ? Mon ami et moi-même pensons l'avoir trouvé mais le doute subsiste. Que dirais-tu de nous prêter assistance ?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/04/2009

Et bien voilà que cela recommençait. La tenue sans dessus dessous sauf que là ce n'était pas les villageois qui pouvaient le contempler. Ceci dit était-ce mieux que ce soit les Licorneux ou les visiteurs? La question était posée et il préférait ne pas penser à la réponse. Puis il commençait à avoir chaud avec toute cette histoire. Déjà qu'on lui avait proposé de boire et qu'il avait dû refusé, un comble quand on le connaissait, si en plus ils mettaient du temps à trouver le pourquoi du comment....

Fatigué, il se posa sur une pierre, attendant patiemment que le conciliabule prenne fin, puisque là encore il devait veiller à ce qu'ils trouvent l'objet. Les bras croisés sur la fausse poitrine qui soulevait le tissu et devait faire office de, le rouquin observait les murailles de la forteresse, les champs en contrebas, le village un peu plus loin. Fallait bien s'occuper l'esprit. Jusqu'à l'approche pas si discrète, intendant oui mais pas benêt tout à fait, d'Alan.

Vous aidez? Comment? Parc'que j'peux pas vous dire c'que c'est hein.

Méfiance, méfiance. Encore un qui allait essayer de l'embobiner, il le sentait bien. Pis en plus eux il ne les connaissait pas, pas comme les autres, les anciens.

Ichal avait laissez son frère prendre les devants, ils étaient pratiquement certain d'avoir trouver, mais le doute étant, il avait tenté une approche afin d'en tirer quelques piste utiles...
Son camarade n'aura pas plus de précisons en questionnant le désigné Gerfault
Ichal susurra à Allan de retourner la réponse au message comme il était demandé, ainsi seraient-ils fixés...

(mp envoyé)

Le Gerfault regardait les deux compères se torturer l'esprit, ce qui dessinait parfois sur le facieste de l'un où sur la bouche de l'autre de drôles de mimiques qui le faisait ricaner.
La chose était entendue, Ichal se dit qu’ils avaient certainement résolu le mystère et qu’il suffisait de trouver l’arme en question. Il en fit part à Alan qui lui aussi en convint et ils se fixèrent la mission de ratisser les parages méticuleusement.
L’endroit était pourtant pas immense, deux herses et une longue galerie entre les deux, la grosse pierre qui avait accueilli le fondement de Alan et le coin des gardes…

Alan se dirigea expressément vers la salle de garde, décrocha une torche de son support puis l’embrasa sur une lampe à huile posé à proximité…
En revenant sur ses pas, il déclara :

Voilà qui devrait nous aider dans nos investigations…

Rien dans le long couloir, juste les râteliers d’hallebardes, guisarmes et lances…
Après avoir fait moult cent pas en examinant tout les recoins, les deux comparses étaient arrivés à la deuxième herse sans avoir trouvé la moindre chose correspondant à l’énigme…

Une chausse était pourtant pas si facile à cacher… Alan enfila d’un coup énergique, une claque sur l’épaule de Ichal qui le fit sursauté.
Ichal regarda son camarade étonné et celui-ci montrait du doigt le haut de la herse…
Une magnifique chausse de cuir se balançait en haut d’une pique… enfin les recherches prenaient fin.
La chausse en main, les deux amis s’orientèrent vers la taverne pour clore se chapitre.

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