[Diplomatie] La licorne en Maine

Nombre de messages : 4 Grade : Ambassadrice Date d'inscription : 13/07/2012

Elle avait voyagé jusqu'à la forteresse non pas en carrosse comme elle en rêvait, mais à cheval. La jeune femme, capuche rabattue sur la tête parcouru le sentier sinueux, tête relevée vers le domaine. Qu'il était beau... Elle ne s'était pas imaginée cela. Pourquoi ? Parce qu'elle voyait l'ordre comme essentiellement militaire, et que cela ne rimait pas souvent avec grâce dans sa tête : comme quoi, elle avait encore à apprendre. Lorsqu'elle fût devant le poste de garde, elle mit pied à terre -non sans soulagement car elle n'était pas cavalière émérite- et releva sa capuche pour découvrir son visage. Il était évident qu'elle était plus pâle que la moyenne et ses cheveux sombres tombaient en cascade. On aurait pu la croire malade si ses yeux sombres n'allaient et venaient pas avec tant de vivacité. Elle sortit d'une poche une lettre, le manteau couvrant ses épaules sans qu'elle n'ait passée ses bras dans les manches et s'inclina devant le garde de faction, brièvement.

Bonjour sire, je ne suis pas attendue. Pourriez-vous annoncer la nouvelle ambassadrice du Maine auprès des Ordres Royaux à qui de droit ? J'attendrais ici si vous le voulez bien. Tenez donc.

Elle lui tendit sa lettre avec un sourire de rigueur et croisa les bras, manifestement prête à patienter qu'on vienne l'accueillir.

Spoiler:

[HRP : Ma lettre de créance a été tronquée de tous ses liens par mes soins, obligatoire quand on a moins de 7 jours sur un forum, elle ressemble donc hélas moins à ce qu'elle devrait être réellement.]

De faction au Poste de Garde, Blackhorn avait entendu un cavalier monter le chemin sinueux qui montait à la Forteresse. Le petit pont de bois sur une ravine sèche, juste avant le dernier lacet, avait comme toujours remplit son office en amplifiant le bruit des sabots.

Aussi Blackhorn était debout derrière la herse quand le cavalier mit pied à terre.

C'était une cavalière finalement, Jak put le constater lorsque qu'elle ôta la capuche qui recouvrait sa tête et que de longs cheveux noir descendirent en ondulant sur ses épaules.

Avant même qu'il ne put prononcer quelques mots de bienvenue, elle s'était approchée et déclarait:

- " Bonjour sire, je ne suis pas attendue. Pourriez-vous annoncer la nouvelle ambassadrice du Maine auprès des Ordres Royaux à qui de droit ? J'attendrais ici si vous le voulez bien. Tenez donc."

Sans dire un mot, Jak prit le document qu'elle lui tendait à travers la grille et le parcourut.

- "Le bonjour Votre Excellence, je suis Blackhorn et je contrôle les accès à notre forteresse. Je vais faire prévenir de votre arrivée. Si vous voulez bien patienter un instant, ça ne devrait pas être très long si je trouve la bonne personne..."

S'approchant du cornet qui le reliait à la Salle des Registres, il le déboucha et souffla dedans. Normalement le Vice-Prévost devait être là et il saurait qui prévenir."

- Salut Frère Boucanier, tu es là? J'ai une visiteuse à la herse, il s'agit de son Excellence Déli, nouvelle Ambassadrice du Maine auprès de notre Ordre. Si tu pouvais prévenir notre Grand Maître ou trouver quelqu'un susceptible de me dire où je dois la diriger, ça serait parfait!"

Il attendit la réponse sans impatience, espérant cependant que Bouc ne fut pas loin...

Fin de la somnolence; une fois de plus Black avait décide de l’empêcher de rêver un peut et surtout de faire une bonne sieste après un bon repas pas mal arrosé
il pris le temps de se déplier bailla un bon coup puis répondit au Frère trouble fête ou plutôt trouble sieste

oui Black!mais le mieux est que tu envoie Maurice qui est juste en bas et a jeun mais évite de l'envoyer chercher le Grand Maistre ,fait venir plutôt le Prévôt ou un membre du Haut Conseil
tiens par exemple le Chevalier Alice ça la mettra dans le bain

sans attendre la réponse il retourna a sa chaise espérant pouvoir cette fois faire une belle sieste

Black ne savait pas trop s'il devait se réjouir que Boucanier lui fasse confiance pour résoudre son problème ou s'inquièter de ne pas le solutionner rapidement.
Il avait sourit en l'entendant parler du Chevalier Alice, une curieuse association d'images lui faisant penser à la Sancte Merveille, toutes deux dans un bain. Effrayé à l'idée qu'une des deux Licornes puisse soupçonner ses pensées, il les chassa vite fait!

Le Prévost lui semblait une meilleure solution, en espérant que Maurice pourrait le trouver. Et puis Ethan était Manceau, avec un peu de chance, il connaissait déjà l'Ambassadrice...

Il ouvrit la porte du chemin de ronde et vit Maurice accroché à sa lance comme une vigne vierge à sa tonnelle. Comme d'habitude, il somnolait.

- "Holà Maurice! On se réveille! Va vite me chercher le Chevalier Ethan et dis-lui que Son Excellence Déli, Ambassadrice du Maine pour les Ordres Royaux est à la herse. Demandes-lui si je dois l'éconduire ou la conduire à un endroit précis."

Non, finalement, pas de jeux de mots trop subtils pour Maurice, faisons simple:

- "Dis-lui plutôt que Son Excellence Déli est à la grille, qu'elle est Mainoise et qu'elle demande à le rencontrer. Et ne traine pas en route!"

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Deli ne put retenir un grand sourire. Il semblerait que la balade ne soit finalement plus amusante que prévue, les gardes ne semblaient même pas savoir qui chercher ! Après avoir regardé avec curiosité la chose dans laquelle avait soufflé le premier homme, elle avait croisé les mains dans le dos et écouté la suite sans mot dire. Heureusement son sourire n'était plus aussi large, parce que pour peu, elle serait passée pour une vraie imbécile. Elle ne put cependant s'empêcher de se retrouver amusé par les remarques du garde et lorsqu'il eût à nouveau terminer, elle prit la parole de sa voix pleine d'assurance mais douce et presque fragile.

M'est avis, sire Blackhorn, et avec tout mon respect, que m'éconduire ne serait guère approprié.
Elle allait oser ? Non ? Allez si !
Car après tout, le code de votre ordre si je ne m'abuse stipule au quatrième point des Annexes, que "Un Chevalier de la Licorne se doit de faire preuve de galanterie envers les dames." !

Et elle partit à rire tout doucement, faudrait pas qu'il le prenne mal. Après tout, elle n'avait retenu que ça de leur charte... Ses yeux rieurs et son sourire amusé ne quittaient donc plus le garde, avec lequel elle était décidée à patienter.

Blackhorn s'était retourné et revenait vers la grille d'entrée. Le passage couvert entre les herses et cette voute immense avaient amplifié sa conversation avec Maurice...

- "Ahem Votre Excellence, veuillez m'excuser, je ne voulais faire qu'un bon mot à l'attention de Maurice, bien qu'il ait autant d'esprit qu'un poisson rouge. Mais je n'ai nulle intention de vous éconduire, dussais-je payer de ma personne pour accéder à vos désirs. Il ne sera pas dit que je n'aurai pas fait tout ce qui était possible pour les combler."

Jak la regardait d'un air un peu effronté pendant son petit discours mais le termina en saluant d'un geste ample et exagéré la brune Déli qui heureusement, souriait...

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Elle avait voulu, mais elle n'avait pas réussi à le retenir cet éclat de rire qui lui échappa ! Voilà un homme dont la répartie était amusante : tout en courtoisie, mais en gardant l'orientation voulue, à savoir, la remettre en place. Ce n'était pas commun pourtant...

Voilà paroles qui dépassent la commune galanterie. Ce n'est pas courant, et pour cause, c'est souvent s'impliquer trop je pense... Quand saurais-je à votre avis, si je dois passer ma vie à converser avec vous à travers cette herse ? Vous êtes plutôt intéressant je vous l'avoue, mais tout de même...

Un sourire amusé et elle fixa ses yeux noirs dans ceux du sire, à travers une herse, que c'était charmant.

Aller chercher Ethan … Maurice aurait préféré l’un des autres membres du Haut Conseil bien plus aisés à trouver que le Ethan ! Non pas qu’il ne savait pas où le dénicher puisque tout le monde avait connaissance de ce lieu reclus où seuls quelques ennemis de la couronne avaient séjourné, ou séjournaient encore, finissant de se dessécher telles des momies égyptiennes. Bien peu y étaient entrés pour en ressortir sains et saufs. Seul le Ténébreux y résidait régulièrement, dans l’une des cellules introuvables au fin fond de ce lieu dont seul le nom glaçait le sang et faisait se hérisser les poils : les catacombes !

En entendant la demande de Blackhorn, Maurice avait eu du mal à déglutir sa salive. Il allait devoir se rendre sous le donjon de la forteresse et mander celui que bien peu connaissaient. Déjà, lors de son accession en la Licorne, jamais on ne l’avait croisé dans le dortoir des écuyers. Au fil des années, d’aucun ne savait où il pouvait passer ses journées ou ses nuits quand il était en Ryes. Jusqu’à ce que la petite Zalina, déjà Chevalier émérite, ne vienne le déloger de ses quartiers … Fallait être dérangé du ciboulot pour aller se réfugier en un tel endroit ! À moins qu’il ne soit de ceux qui aimaient à sortir la nuit, et ne sortir que pour boire le sang de leurs victimes … L’idée qu’Ethan puisse être un vampire glaça l’échine du pauvre Maurice qui s’avançait vers la porte dissimulée au pied du Donjon.

Enfin arrivé, il tira sur l’un des lourds ventaux, faisant grincer les gonds métalliques. N’aventurant que la tête par l’entrebâillement, il fut pris d’angoisse devant la noirceur qui envahissait les lieux, et le froid qui s’en dégageait. Le silence qui en émanait était pesant, venant encore accroître la peur qui nouait les trippes de l’infortuné messager. Déglutissant avec peine, il prit son courage à deux mains et tenta d’interpeler le Chevalier …
Ethan ! than ! an !

Des profondeurs des catacombes, lui revenait l’écho de ce simple mot prononcé. Et quelle ne fut pas sa surprise quand en retour il entendit une voix forte lui répondre :
Quoi ? oi ? oi ?

Sentant une sueur froide couleur tout le long de sa colonne vertébrale, il s’empressa de formuler son message :
On vous demande à la herse, à la herse, herse …
L’ambassadrice du Maine, du Maine, aine …

Je viens ! viens ! iens !

Il n’en fallait pas plus pour que le pauvre Maurice prenne cela comme l’aboutissement de la mission qui lui avait été confiée. Aussi n’attendit-il pas plus longtemps, et fit expressément demi-tour pour s’en retourner à ses préoccupations personnelles, en oubliant de refermer le ventail. Qui l’aurait croisé en cet instant aurait pu croire qu’il avait croisé un fantôme ou qu’il avait le feu au fondement …

De son côté, le Blondinet reclus se redressa sur sa couche improvisée dans sa cellule oubliée. Il laissa un soupire s’échapper, se demandant bien pourquoi on lui demandait de se rendre au poste de garde pour accueillir une ambassadrice … C’était le boulot d’un diplomate ça, pas le sien. Surtout qu’il n’était pas reconnu pour ses talents en la matière. La seule diplomatie qu’il connaissait était celle du bourre-pif ou celle des armes. Il n’était pas surnommé le ténébreux pour rien, et nombreux étaient ceux qui en avaient fait les frais à leurs dépends, couronnés du Royaume ou pas. Mais quand faut y’aller …

Remisant son épée dans son fourreau attaché à sa ceinture, il s’empressa d’emprunter le dédale des couloirs et escaliers sombres et étroits qui menaient au pied du donjon. Laissant quelques instants à ses yeux pour s’acclimater à la lumière du jour, il emprunta l’allée principale pour se diriger vers la fameuse herse, ouvrage majeur assurant la sécurité de la première enceinte de la forteresse.

Là, en pleine discussion avec un Blackhorn, dont Ethan ne doutait pas des capacités de courtoisie, une jeune femme au teint pâle et aux cheveux longs, patientait sagement. À n’en pas douter, ce devait être la personne qui l’avait fait mander, mais pour quelle raison ? Le regard de braise du Chevalier, sans se vouloir inquisiteur, vint se planter dans celui de la Damoiselle. Sans aucune formalité, parce que tous savaient qu’il allait droit au but, il se permit d’interrompre leur conversation.
Bonjour Blackhorn.
Bonjour Damoiselle, je suis Ethan, vous m’avait fait mander ?

Rien en Ryes ne distinguait un Licorneux d’un autre. Aucun signe distinctif pour le non initié. Rien qui ne laisserait transparaître le rang ou la fonction. Ici tous étaient frères et sœurs. Pas besoin de faire péter des galons pour se faire respecter. Par ailleurs, il arrivait régulièrement qu’un Licorneux d’un rang moindre ait à donner des ordres à d’autres pourtant d’un rang plus élevé. Ici, seules les compétences primaient, le reste n’était que reconnaissance, si tant est qu’être élevé au rang supérieur en soit une … Tout ceci pour dire que rien sur le Blondinet ne trahissait de son rang et de sa fonction au sein de l’Ordre, rien sauf les langues trop pendues des Licorneux en charge du poste de garde …

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La jeune demoiselle avait à peine finie sa phrase que son regard fut happé par le nouvel arrivant. Et quel nouvel arrivant. Sa manifeste confiance dessinait presque les volutes imperceptibles de son aura. Epée au côté, sans même un sourire, le blond se rapprochait à grands pas. Rien ne le distinguait des autres soldats en effet... Du moins de prime abord. Il sautait aux yeux de qui s'y attardait que l'homme en question vivait un certain prestige qui ne souffrait probablement pas de limites géographiques. Bref, il était puissant. Difficile toutefois pour l'amateur de savoir si cette puissance qui semblait respirer de lui était dû à son épée ou à autre chose.

Notons que les yeux de braise du blond faisaient échos à ceux vifs de la noiraude. Un sourire en inclinant la tête vers lui et elle prit la parole de sa voix douce.

Bonsoir sire, je suis Deli; ambassadrice du Maine auprès des Ordres Royaux. Je ne vous ai pas fait mander, c'est, semble-t-il, la procédure nécessaire à mon accueil.
Un regard sur la herse.
Comme j'avais pour projet de mettre à neuf vos locaux en Maine, nottament en actualisant mes informations; j'espérais pouvoir un jour franchir l'entrée.

Et ses yeux glissèrent à nouveau sur le blond, ô combien trop sombre au goût de l'ambassadrice, cherchant sans difficulté à se ficher dans les yeux de la personne.

Mais avant tout, à qui ai-je l'honneur ?

La voix était en effet douce, mais la vivacité du regard trahissait celle de l’esprit de la brunette. Là où d’autres auraient baissé les yeux, par pudeur ou par anxiété, elle avait soutenu le regard appuyé du Blondinet. A n’en pas douter, elle devait bénéficier d’un caractère bien trempé, comme celui de bon nombre des Licorneuses.

Ainsi donc elle ne l’avait pas fait mander, mais c’était la Garde qui avait prit le loisir de le faire quérir pour accueillir la désormais moins inconnue Ambassadrice. Regard interrogateur et quelque peu furax qui se tourne vers Blackhorn, lui faisant passer le message subliminal suivant : « Et depuis quand j’accueil les ambassadeurs moi ? Diplomate, Diplomate, est-ce que j’ai une gueule de Diplomate ?».

Puis retour immédiat vers les prunelles de la brunette, lui apprenant que la Licorne avait des locaux en Maine, et qu’elle souhaitait pénétrer en Ryes. Holà jeune fille, mais c’est qu’on n’y rentre pas comme ça dans la Citadelle. De nombreuses têtes couronnées s’en étaient vues refuser l’accès, et d’autres s’en étaient faites éjecter à coups de chausses dans le fondement. Et ça, c’est quand on était gentils … D’autres avaient eu bien moins de chance, et leurs ossements jonchaient certaines des meilleures cellules juste sous le Donjon …

Et puis la phrase qui tue. Celle qui tentait à prouver que l’ouïe de la D’moiselle était moins développée que sa vue, à moins qu’elle ne désirait le curriculum vitae du Blondinet. Et là ma p’tite dame, ce n’était pas gagné. D’une part parce que si l’on ne connaissait pas le Ténébreux, ça vous prendrait une éternité pour en savoir plus sur lui, et d’autre part il n’aimait pas s’étendre sur sa condition. Bref, ce n’était pas le plus causant d’icelieu, contrairement à d’autres ... Elle avait beau lui afficher un sourire à faire fondre un Blackhorn, le Blondinet n’avait pas les mêmes dispositions en la matière. La dernière qui lui avait sourit ainsi, c’était sur un des champs de bataille en Touraine, où la Dame lui avait offert un sourire gracieux avant de vouloir le pourfendre de son épée. Il ne fallait jamais se fier aux apparences.

Enfin bref, on n’allait pas tourner autour du pot comme une poule qu’a mal au … Il était temps de passer à l’action, ou tout du moins à la parole, l’arme la moins bien aiguisée du Ténébreux … Le visage toujours impassible, il s’enquit de répondre à la Damoiselle.
Damoiselle Deli, vous m’apprenez que nous possédons locaux en votre Comté. Mais il est vrai que je ne suis pas au fait des possessions immobilières de l’Ordre, hormis cette humble citadelle.
Pour ce qui est des informations que vous souhaitez actualiser, je m’efforcerai de vous les fournir, si tant est qu’elles ne puissent porter préjudice à l’Ordre.
Et pour répondre à votre dernière question, je me prénomme Ethan, je suis en charge de la gestion des accès en la Citadelle et en chacun des lieux qui la composent. Vous comprendrez donc que le plus agréable des sourires ne puisse tenir lieu de laissez-passer en cette enceinte.

Voilà, les réponses aux principales demandes avaient été faites. Il ne demeurait que celle concernant son accession en les murs de la première enceinte. S’emparant du parchemin que Blackhorn tenait toujours entre ses mains, Ethan prit le temps de le parcourir consciencieusement avant de formuler sa réponse.
Ce document me semble officiel et valide, et bien que notre Ordre n’y soit mentionné qu’en avant dernière position, je vais sans plus vous faire attendre, vous guider vers la salle que nous avons réservée aux ambassadeurs de votre Comté. Nous pourrons ainsi y discuter plus sereinement.

Se tournant de nouveau vers Blackhorn, Ethan lui demanda de faire lever la herse afin que la Damoiselle puisse enfin entrer. Puis sans autre forme, il l’invita à le suivre afin de l’accompagner en la dite salle, les gardes se chargeant de mener sa monture aux écuries afin qu’elle y soit prise en charge.

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