Un Jagellon peut en cacher un autre

Ilia arriva au poste de garde, accompagné par sa tante, Marie Alice. Le chemin depuis Ryes n'était pas très long. Les deux Jagellon en avait profité pour se raconter ce qu'ils avaient manqué l'un de l'autre. Ilia avait, également, posé des question sur la présence de l'Ordre à Ryes. En bref, tout un tas de sujets, plus déifférents les uns des autres, avaient été abordés pendant le trajet.

Derrière la herse baissée, un garde attendait et semblait accueuillir les arrvivants. Ilia se dirigea vers lui et se présenta.

- Le bon jour, Ilia Jagellon, on m'attend pour un entretien.

L'estomac d'Ilia se noua, à nouveau. Le moment fatidique approchait à grands pas.

Le trajet Ryes la forteresse était immuable. Que souffle le vent, que ravine la pluie, la route était la même, le paysage différait juste légèrement par grand beau temps, la vue portant plus loin. La conversation était aussi mouvante que les nuages en ce jour, les questions et les réponses se répercutant d'un côté Jagellon à l'autre, formant un dialogue ininterrompu.

L'arrêt aussi bien des pas que des voix se fit au pied des pierres qui étaient l'abri et l'un des symboles de la Licorne. Marie resta en retrait, attendant que l'on laisse entrer son neveu, n'étant là que présence silencieuse et, elle l'espérait, discrète.

Le géant avait décidé d'assister Blackhorn a sa manière c est a dire ne pas rester enfermer dans la salle des registres ,il avait choisi de s'installer sur sa chaise a l extérieur non loin de la herse a l'ombre mais en prenant soins d'avoir une vue dégagée sur la herse afin de voir d’éventuel visiteurs arriver

c'est là confortablement installé devisant avec Maurice qui se plaignait de l'augmentation de la bière et du vin traitant le patron de l'auberge de bandit sans scrupule puis continuant sur la pluie et le beau temps et sans avoir l'air de ne pas y toucher vanter les mérites de sa fille aînée ,histoire de la placer auprès de l'errant toujours célibataire et ainsi assurer a sa fille un meilleur avenir ,
il est vrai que la belle n’était point vilaine de belles formes généreuses et un joli minois,aussi Boucanier promis au vieil homme d'arme d'aller au village et de voir sa fille pour mieux la connaître

c'est sur ces considérations hautement stratégiques qu'ils aperçurent l'homme s'approcher de la herse et un peut en retrait une silhouette familière a l'Errant ;
laissant Black a ses livres ,l'errant leva son immense carcasse et salua le nouveau venu,par dessus l’épaule de celui ci maintenant Boucanier reconnu toujours en retrait Mariealice heu,,,, Le Chevalier Mariealice ! Mais que faisait elle là ??

bonjour Messire je suis Boucanier responsable du poste de garde!pourriez vous me donner la missive qui vous demande de vous présenter chez nous a Ryes ??

attendant la réponse il croisa les bras sur sa poitrine tout en jetant un regard vers le Chevalier qui ne bougeait point

Ilia vit une sorte d'armoire normande s'avancer vers lui et lui adresser la parole. C'est après mûres réflexions qu'il se rendit compte qu'il ne s'agissait pas d'une armoire mais bien d'homme. Après avoir scruté le géant de bas en très haut, Ilia eut un sourire teinté d'inquiétude.
Le jeune homme fouilla dans sa besace. Il y gardait toute sorte de courriers et espérait bien trouver celui mandé par le géant. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver lorsqu'on contrarie ce genre de montagne humaine. Après quelques secondes de recherche, Ilia sortit un parchemin qu'il tendit au sieur Boucanier.

- Je pense que vous devez parler de ceci.

Citation :: L'Ordre de la Licorne à Ilia Jagellon, Salut et connaissance de vérité.

Le Haut Conseil de l'Ordre de la Licorne vous attend en la forteresse de Ryes, afin de pouvoir procéder à un entretien avec un membre de l'Ordre.
Cet entretien débutera en le trentième jour du mois de juillet, en cette année même.
Veuillez vous présenter au poste de garde, il vous sera alors indiqué le lieu de cette réunion.

Faict en Ryes, ce vingt-quatrième jour de juillet de l'an de grâce 1460.

- Hum ... En ce qui me concerne, je me nomme Jagellon, Ilia Jagellon.

C'était Boucanier qui était de garde à l'entrée et il se leva donc lorsqu'ils approchèrent. Il semblait perplexe quand à la présence de Marie qui lui adressa un sourire.

Bonjour Boucanier. Je vous présente mon neveu Ilia.

Cela devrait le rassurer sur le pourquoi du comment elle se tenait à cet endroit, restait à attendre la suite sans interférer plus que de raison.

Décroisant ses bras il prit la missive des mains du jeune homme ,la lu attentivement par habitude scruta longuement les traits de l'homme puis comme satisfait lui rendit sa lettre;il n'avait pas besoins de vérifier sur le registre car il avait mémorisé toutes les prochaines arrivées et le messire en faisait bien parti

très bien vous allez entrer et aller dans la salle Hubert;Maurice se fera un plaisir et un devoir de vous y emmener;suivez le

entre temps Mariealice c’était portée au devant de l'homme et salua l'Errant;qui fit lever la herse et a son tour salua le chevalier

bonjour Mariealice comment allez vous belle journée n'est ce pas?content que votre neveu suive vos traces

puis s'adressant a Maurice

allez Maurice!!guide ce messire sans traîner en chemin ,le chevalier ,elle, connaît le chemin si elle veux y aller
bonne journée a vous tous

Ilia récupéra le parchemin que lui tendit Boucanier. D'un hochement de tête, il le remercia pour les informations et pour lui avoir laissé le libre passage.
Il fallait donc suivre le sieur Maurice à présent.
Ilia espérait bien que sa tante l'accompagnerait jusqu'à l'entretien. Sa présence le rassurait. Pour un premier entretien, le moindre soutien était le bien venu.
Direction la salle Hubert, le coeur battant, la bouche pâteuse, Ilia espérait que son destin rejoindrait celui de sa famille.