Accueil d'un Talleyrand (CMdT s'en retournerait dans sa tombe)

L'hostellerie avait, pour la première fois depuis longtemps sans doute, été le théâtre d'une agitation effrénée. C'était qu'on accueillait, et pas n'importe qui, et pas pour n'importe quoi. La question, comme l'invité, étaient de première importance et l'on avait veillé, guidé par les instructions scrupuleuses d'un Jeneffe à qui l'on craignait encore de déplaire, à faire les choses dans les règles d'un art diplomatique qui naissait alors. Nulle trace de rochers, hélas peut-être, mais bien d'une large et épaisse table ronde. Trônant autour de la table, elle était dominée par un impressionnant assemblage de cierges dont les flammes se laissaient caresser par les coups de vents provoqués par la marche des hommes d'armes de la forteresse, aujourd'hui reconvertis en majordomes qui ne disaient pas leur nom. Sur cette table, nulle assiette mais une série de choppes d'étain, du parchemin manifestement gratté pour en faire tomber l'encre – ce que l'on n'appelait pas encore du papier de brouillon –, des plumes et des encriers et aussi, regroupés dans un coin, quelques feuilles de vélin destinées à accueillir les termes de l'accord, si accord il devait y avoir.

Les murs étaient tendus, autant par souci d'apparence que d'isolation d'un froid qui se faisait chaque jour plus mordant, de tapisseries d'azur courues de licornes d'argent et de lys d'or. La façon était très clairement brabançonne, trace des connexions septentrionales de l'Ordre et de celui qui se trouvait en être le diplomate en chef. Des chaises ouvragées étaient amenées pour être disposées autour de la table, quelques bouteilles étaient disposées sur la table, on rechargeait le feu une ultime fois. Tout était prêt. Bientôt les Licorneux et le Talleyrand prendraient possession des lieux. Bientôt les petites mains s'esquiveraient. Bientôt l'on parlerait.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 05/11/2015

Avant d’emboîter le pas de Guillaume, il s'arrêta pour laisser Sya entrer.

Votre Altesse, je vous en prie.

Décidément, en ce jour de retrouvaille, Feodor avait l'âme légère et enjouée. Et cela c'était avant d'être impressionné par la salle où apparemment ils allaient œuvrer pour rendre à la Licorne son dû.

L’enthousiasme et la bonne humeur de Feodor étaient telles des bouffées d’air frais bien que l’air le fut déjà bien assez. Mais toujours bien moindre que la froidure piquante dans laquelle elle avait grandi en pays savoyard, lorsque ce n’était pas sur les routes des pays aristotéliciens. Peut-être devrait-elle songer à une longue quête de celles qui permettent de revenir aux sources ou de changer, mais au moins de se laver de la fatigue et des mesquineries pour retrouver les beautés et malheurs du monde et œuvrer, au gré des rencontres, à faire de bonnes actions sans arrière-pensées. Plus tard, oui. Un jour, si le Très Haut lui en prêtait assez. Pour l’heure, ce fut avec un petit sourire en coin mais sans relever plus les paroles de Feo, qu’elle entra dans la salle que Guillaume avait fait apprêter.

Merci

Tout en prenant place, elle attira vers elle un nécessaire d’écriture, ayant laissé son écritoire dans une des salles destinées aux entretiens de l’auberge.

Je te remercie de t’être penchée sur ce dossier. Veux-tu que nous commencions par voir ce que tu as trouvé de ton côté ?
Notre Grand Maistre pourra consulter à son arrivée, si il devait être retenu encore un peu, avant que nous n’entrions dans les détails

Cela vous convient-il ?

Julios revenait à son bureau lorsqu'il aperçu un message qui trônait bien en évidence.
Il jeta un rapide coup d’œil, suffisant pour en comprendre la teneur. Un rappel, "présence requise".
Puis il avisa la journée... l'heure...
Groumpf !
Déjà en retard avant même de me mettre ne route songea t-il avec une grimace.

Une fois qu'il fut à proximité de la salle, il s'arrêta un instant devant la porte le temps de souffler un peu (L'entrée d'une loque tout essouflée aurait un tantinet manqué de prestance) puis entra.
Salutations. Lança t-il aux deux connus et à l'inconnu présents avant de s'installer.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 05/11/2015

Il répondit à l'invitation de Sya puis tout en l'écoutant sortit quelques annotations.
Il fut distrait un instant par l'arrivée d'un homme.

Et bien, je n'ai strictement rien trouvé dans nos archives concernant l'attribution des bâtiments liés à la porte Saint Michel.
Alors avant de faire quoi que ce soit, j'aimerai bien discuté et savoir de quels bâtiments nous parlons. S'agissait-il uniquement de la porte Saint Michel ou bien des trois tours et les bâtiments annexes qui se situent entre la porte Saint Michel et la porte Saint Jacques ? Elles appartenaient aux jacobins avant de revenir dans le giron royal. Peut-être est-ce à l'époque que l'office de la licorne s'est vu attribué son antre.

Il regarda ses interlocuteurs puis enchaîna

Enfin, toujours est-il que le chambellan est d'accord pour que l'on officialise tout ceci et que l'on répare ce manque de document

Après avoir couvert avec les deux amis le chemin qui les conduisit de l'entrée de la forteresse à l'hostellerie de l'Ordre, Guillaume avait comme eux posé son séant sur une des chaises qui les attendaient. Posément, les deux coudes appuyés sur le haut de son bassin, il avait écouté les premiers échanges, souriant intérieurement à la bonne entente de ses deux benjamins, et salué son Grand Maître à l'arrivée de celui-ci. Puis l'on entra dans le vif du sujet. Et là, à sa surprise, son sourire celé détendit ses traits, au fur et à mesure que le Talleyrand leur exposait la situation. « Au moins quelqu'un qui n'est pas obsédé par l'écrit et qui considère qu'on peut vivre sans tout passer sur le papier », songea-t-il.

Aussi, quand celui-ci l'appela, indirectement, à enchaîner, Guillaume le fit de façon assez détendue, à la surprise, peut-être, de ceux qui l'entouraient.

- Vicomte, commença-t-il en se penchant quelque peu au-dessus de la table, je ne puis que me réjouir de vos paroles. Voir des personnes bien disposées à notre égard est d'autant plus agréable que j'ai à regretter que cela soit par trop rare. Je regrette donc de ne pouvoir vous donner de date précise quant au moment où l'Ordre s'est installé à la porte Saint-Michel. Mais je n'en suis pas moins certain que cela remontait au moment où celle-ci se trouvait propriété royale. Nous n'y avons encontré nul jacobin, mais bien quelques gardes royaux dont, un, si je me souviens bien, fut des plus avisés en ce qu'il nous donna nombre de conseils sur la façon d'assurer la garde de la porte et sur les modifications et réparations à y faire. Mais nous n'avons jamais gardé autre chose que la seule porte. Nulle tour ou annexe des fortifications. Certes l'un ou l'autre bâtiment nous appartient à proximité, mais il ne s'agit là que de demeures achetées à des particuliers par commodité, afin d'entreposer ce qui, parfois, déborde de nos celliers.

Il ne s'interrompit que pour servir de vin les quatre membres de leur petite assemblée. En ayant avalé une petite gorgée qui lui ravit le palais par son goût épicé, il poursuivit.

« Voici tout ce qui nous a jamais appartenu, et que nous avons toujours jusqu'à ce jour entretenu du mieux de nos possibilités, comme vous l'avez pu constater, je gage, lors de vos divers séjours en Paris. Je ne pense pas que nous ayons autre chose à revendiquer, du moins si mes souvenirs ne me trompent guère », acheva-t-il en se rappuyant sur le dossier de sa chaise.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 05/11/2015

Feodor écoutait attentivement les propos de Guillaume.

Et bien, si je comprends bien, il s'agit donc d'officialiser le droit d'occuper uniquement la porte principale Saint Michel flanquée de la tour située à l'angle du boulevard Saint Michel et de la rue Monsieur-le-prince.

Il regarda l'insistance.

Avant que je rédige l'acte, êtes vous sur de ne pas vouloir que je notifie également les bâtiments que vous occupez. Cela ne me gênerait pas et vous protégerait contre le temps et les mémoires faillibles.

Le Talleyrand commença à sortir vélin et plumes, sceau et tout le nécessaire pour rendre à la licorne ce qui lui appartient.

Dieu est bon. Julios avait fait son entrée sans tarder, sans oublier et sans grogner. Un léger sourire fut adressé à son vénérable maitre – mentor - souffre-douleur – bourreau - compagnon de route (de l’époque presque oubliée d’avant la mobilisation sans fin) – etc.
Feo reprit la parole, exposant le résultat de ses recherches. A la précision sur l’accord du Chambellan, Sya hocha très légèrement du chef, en pleine réflexion, et écouta l’intervention de Guillaume. Au service, elle glissa un merci avant qu’il ne reprenne la parole. La pulpe de l’index parcourut la moitié du pied évasé du contenant alors qu’elle était toujours ouïe et pensées.

Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de notifier les quelques possessions privées dont a fait mention le Chevalier Guillaume. On ne sait jamais ce qui pourrait en advenir, selon nos besoins, et comme précisé, elles ne servent guère que de resserres.

Toutefois, sans prétendre à l’étendue dont tu as fait mention, est-il possible d’adjoindre à la porte un bâtiment annexe afin que les licorneux séjournant peu ou prou en la capitale francilienne puisse en jouir ? Bien que connaissant assez bien le quartier pour avoir été un long temps en charge de l’hostel de Cluny, j’ignore quelle bâtisse la Couronne peut nous gréer dans les environs immédiats de la Porte, je l’avoue.

Un bref regard à leur Grand Maistre avant de reposer son attention sur Feodor.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 05/11/2015

Le premier acte était désormais terminé et il le présenta a Sya

Citation :

De par Feodor de Talleyrand, en sa qualité de Grand Maréchal du Logis.

Qu'il soit su de tous, en la cité de Paris comme en tout le Royaume de France, que la Couronne confirme sa mise à disposition de bonne grâce & pour récompenser les services rendus hier, aujourd'hui et à venir, à l'Ordre de la Licorne :

La Porte de Saint Michel flanquée de sa tour , à bas talutée de 15 mètres de hauteur et de 8 mètres de diamètre.

[*]
Ainsi, le dit ordre pourra jouir, de cet édifice, jusqu'à fin de l'ordre, ou saisie déclarée par Sa Majesté.

Qu'ainsi il soit dit, pour la gloire du Royaume de France.

Donné en Paris, le dixième jour de l'an de grâce MCDLXIII.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

[*]J'ai depuis peu, la possibilité également de vendre quelques biens. Peut être pourriez vous également d'acquérir un bien proche de la porte. Je dois avouer qu'autour il n'existe que des collèges et que le biens se font rares exceptés à l'extérieur de l'enceinte proche de Saint Germain. C'est du moins le plus proche.

Je te remercie, Feodor.

Le document glissa sur la table sous ses doigts, passant ainsi du grand maréchal au capitaine prévôt. Elle le parcourut rapidement avant de le passer à ses aînés, tout en écoutant la suite avec intérêt.

Saint Germain est quasiment à un tir de couleuvrine de notre Porte. Sa situation pourrait être un désavantage mais j’y vois au contraire l’opportunité de n’être pas contraint dans la presse de la cité, entre autres...
Quelles sont les options possibles ? Et sont-elles réservées uniquement à la vente ou également à l’octroi tels que les hostels intramuros ?

[HRP : n’hésite pas à mettre le document original en « code » pour qu’on puisse le garder avec une mise en page correcte, et/ou en retirer les balises « list » ]

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 05/11/2015

Feodor opina et sourit. Il comprenait le désagrément que de devoir prendre quartier dans un bien pouvant lui être retiré à tout moment. La chose venait d'être rectifiée. Tout était a nouveau légitime.

Maintenant, il convenait de répondre à une autre demande. L'idée faisait son oeuvre et il pensa immédiatement à un bien pouvant répondre à ce que désirait Sya

Et bien, je pense à l'Hôtel de la Garance rue de la Garancière et tout porche de Saint Sulpice.
Certes à l'extérieur de l'enceinte de Paris mais non loin de votre Porte.

S'accorde un moment

Ces hôtels peuvent être réquisitionnés par la Couronne et donné effectivement.

A nouveau une pause

Mais les désirs d'un Roi peuvent être d'humeur changeante. Alors si votre ordre en a les moyens, l'office a cette possibilité de vendre cet hôtel dans la mesure où il n'est pas bien royal pour le moment.

Regarde un parchemin.

Aux alentours de 28000 écus cela vous coûterait.

Il laissa ensuite le temps à ses interlocuteurs d'ingurgiter tout ce qu'il venait de dire et d'encaisser la somme évoquée.

Code:: [quote][list][list][img]http://img4.hostingpics.net/pics/282441GrandMare769chaldesLogis.png[/img][/list][/list]

[list][b][color=darkblue][size=16]Lettre patente, de l'Office du Grand Chambellan de France & du Maréchalat des Logis du Roi.[/size][/color][/b][/list]

De par Feodor de Talleyrand, en sa qualité de Grand Maréchal du Logis.

Qu'il soit su de tous, en la cité de Paris comme en tout le Royaume de France, que la Couronne confirme sa mise à disposition de bonne grâce & pour récompenser les services rendus hier, aujourd'hui et à venir, à [b]l'Ordre de la Licorne [/b]:

[b]La Porte de Saint Michel[/b] flanquée de sa tour , à bas talutée de 15 mètres de hauteur et de 8 mètres de diamètre.

Ainsi, le dit ordre pourra jouir, de cet édifice, jusqu'à fin de l'ordre, ou saisie déclarée par Sa Majesté.

Qu'ainsi il soit dit, pour la gloire du Royaume de France.

Donné le dixième jour de l'an de grâce MCDLXIII.

[img]http://i56.servimg.com/u/f56/12/97/86/05/faodor20.png[/img]
[img]http://i56.servimg.com/u/f56/12/97/86/05/grand_10.png[/img][/quote]

Pendant les discussions, Julios en avait profité pour se mettre un peu plus au courant des détails de l'affaire puis avait laisser les deux conseillers mener les débats.
Cependant, alors que la question d'un achat avait été abordé, il sentit un discret - mais néanmoins assez franc - coup de coude provenant du côté d'Ellesya.

Hmm.

Un hotel à l'extérieur de l'enceinte mais suffisamment proche de la porte pourrait nous convenir. Avec quelques hommes d'armes, il ne devrait pas nous être trop difficile d'en assurer la sécurité.
Et dans le cas où Sa Majesté nous retire la porte en elle-même, un lieu pour nos frères et soeurs de passage dans la Capitale nous sera toujours utile.

La somme demandée est conséquente, surtout alors qu'une longue et couteuse campagne vient de se terminer.
Nous devrions pouvoir la réunir en complétant les ressources de notre domaine avant quelques dons de nos membres mais si la possibilité nous était donné de payer cette acquisition en plusieurs fois, cela pourrait nous aider, du moins je suppose. Termina t-il en adressant un regard interrogatif à ses deux maîtres négociateurs.

Sya resta un moment silencieuse, perdue dans ses souvenirs et réflexions. Ayant souvent séjournée plus ou moins longuement en la capitale, elle fouillait ses réminiscences pour retrouver ce qui pouvait concerner le dit hostel. Ce qui se dessinait à son esprit la détendit. Le montant ne la fit guère tiquer malgré la conséquence de la somme. Il revenait à Julios de trancher et plusieurs options se dessinaient déjà dans sa caboche, au besoin. De la Porte à l’Hostel, le Capitaine voyait déjà une partie des usages différents dont ils pourraient faire profiter chacun.

Son regard clair passa de Feodor à Julios. Ce dernier exprimait un accord sur le principe. Elle se contenta d’opiner du chef en lui adressant un léger sourire.

Cela me semble tout à fait envisageable, en effet.
Je crois voir de quel bâtisse il s’agit mais si tu as des documents en sus à nous fournir, ce sera le bienvenu.

Nous pourrions voir l’accord qui serait à acter peut-être ? J’imagine que nous devons nous pencher sur les clauses notamment.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 05/11/2015

Feodor écoutait en passant de julios à Sya. Tout en les écoutant, il commença à rédiger un acte de reconnaissance. Une fois terminé, il fit glisser le parchemin sur la table en direction de son amie.

Tenez Sya. Je pense que cela peut vous convenir.

Citation :: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

A tous ceux qui liront ou se feront lire la présente annonce.

Qu'il soit su de tous, en la cité de Paris comme en tout le Royaume de France, que, l'office du Logis reconnait à l'ordre de la Licorne l'acquisition de l'hôtel particulier de la garancière situé près de Saint germain des Prés moyennant le versement d'une somme de vingt huit mille écus.
Trois mille écus seront versés à la signature de l'acte et cinq mille écus à la remise des clés du dit hôtel.
Toutefois, l'ordre ne pourra définitivement jouir de sa pleine possession et en faire héritage que lorsqu'il se sera acquitté des vingt mille écus restant.
A ce titre, l'office reconnait avoir reçut de l'ordre de la licorne, quatre lettres de change d'une valeur chacune de cinq mille écus qu'il ne pourra faire valoir qu'à échéance mensuelle à partir de la date du dit acte.

Qu'ainsi il soit dit, pour la gloire du Royaume de France.

Donné en Paris, le VIII janvier MCDLXIIII

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[center][img]http://img4.hostingpics.net/pics/282441GrandMare769chaldesLogis.png[/img][/center]

A tous ceux qui liront ou se feront lire la présente annonce.

Qu'il soit su de tous, en la cité de Paris comme en tout le Royaume de France, que, l'office du Logis reconnait à l'ordre de la Licorne l'acquisition de l'hôtel particulier de la garancière situé près de Saint germain des Prés moyennant le versement d'une somme de vingt huit mille écus.
Trois mille écus seront versés à la signature de l'acte et cinq mille écus à la remise des clés du dit hôtel.
Toutefois, l'ordre ne pourra définitivement jouir de sa pleine possession et en faire héritage que lorsqu'il se sera acquitté des vingt mille écus restant.
A ce titre, l'office reconnait avoir reçut de l'ordre de la licorne, quatre lettres de change d'une valeur chacune de cinq mille écus qu'il ne pourra faire valoir qu'à échéance mensuelle à partir de la date du dit acte.

Qu'ainsi il soit dit, pour la gloire du Royaume de France.

Donné en Paris, le VIII janvier MCDLXIIII

[img]http://i56.servimg.com/u/f56/12/97/86/05/faodor20.png[/img]
[img]http://i56.servimg.com/u/f56/12/97/86/05/grand_10.png[/img][/quote]

Une fois que la Capitaine eut parcouru le document, Julios le prit à son tour pour en prendre connaissance.
Une fois fait, il ouvrit un petit coffret et en sortit cire et sceau.

Ça me semble parfait.
Si vous permettez, il n'y manque que le sceau de l'Ordre pour confirmer notre accord cela mais nous allons y remédier sur le champ.

Citation :: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

A tous ceux qui liront ou se feront lire la présente annonce.

Qu'il soit su de tous, en la cité de Paris comme en tout le Royaume de France, que, l'office du Logis reconnait à l'ordre de la Licorne l'acquisition de l'hôtel particulier de la garancière situé près de Saint germain des Prés moyennant le versement d'une somme de vingt huit mille écus.
Trois mille écus seront versés à la signature de l'acte et cinq mille écus à la remise des clés du dit hôtel.
Toutefois, l'ordre ne pourra définitivement jouir de sa pleine possession et en faire héritage que lorsqu'il se sera acquitté des vingt mille écus restant.
A ce titre, l'office reconnait avoir reçut de l'ordre de la licorne, quatre lettres de change d'une valeur chacune de cinq mille écus qu'il ne pourra faire valoir qu'à échéance mensuelle à partir de la date du dit acte.

Qu'ainsi il soit dit, pour la gloire du Royaume de France.

Donné en Paris, le VIII janvier MCDLXIIII

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Julios, Grand Maître de l'Ordre Royal de la Licorne
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A tous ceux qui liront ou se feront lire la présente annonce.

Qu'il soit su de tous, en la cité de Paris comme en tout le Royaume de France, que, l'office du Logis reconnait à l'ordre de la Licorne l'acquisition de l'hôtel particulier de la garancière situé près de Saint germain des Prés moyennant le versement d'une somme de vingt huit mille écus.
Trois mille écus seront versés à la signature de l'acte et cinq mille écus à la remise des clés du dit hôtel.
Toutefois, l'ordre ne pourra définitivement jouir de sa pleine possession et en faire héritage que lorsqu'il se sera acquitté des vingt mille écus restant.
A ce titre, l'office reconnait avoir reçut de l'ordre de la licorne, quatre lettres de change d'une valeur chacune de cinq mille écus qu'il ne pourra faire valoir qu'à échéance mensuelle à partir de la date du dit acte.

Qu'ainsi il soit dit, pour la gloire du Royaume de France.

Donné en Paris, le VIII janvier MCDLXIIII

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Julios, Grand Maître de l'Ordre Royal de la Licorne
[img]http://i21.servimg.com/u/f21/11/13/93/34/sceaul12.gif[/img][/quote]

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