[RP] L'effondrement

La phase rude de l'hiver avait commencé depuis quelques jours, et au froid s'était ajouté une couche de neige épaisse. Dans l'absolu elle était déjà importante, mais pour la région de Ryes, proche de la mer et plus habituée à la pluie, c'était vraiment exceptionnel. Le lourd manteau blanc qui s'était abattu dans les cours avait aussi frappé les toits de la forteresse et si les sommets des tours, avec leurs toitures coniques pointues, restaient à peu près du noir de l'ardoise qui les couvrait, les autres bâtiments n'étaient plus que d'un blanc immaculé.

La chose aurait pu avoir un aspect plaisant et dépaysant, mais c'était sans compter la masse que représentait autant de neige. Et peu à peu, dans l'aile Droite, et notamment au dessus de la salle d'armes, des grincements et de craquements inquiétants se firent entendre depuis la charpente. Ils durèrent quelque temps avant de cesser, donnant l'impression que les poutres avaient finies par s'ajuster et trouver une nouvelle stabilité. Sauf que ce n'était pas le cas, et un instant plus tard ...

Broooom, craaaaaac.

Dans un énorme vacarme, une large partie du toit du bâtiment venait de s'effondrer dans un mélange de poutres, d'ardoise, de poussière et de neige, enfouissant la salle d'armes et une partie du couloir y menant. Le silence se fit ensuite, comme si tout le monde retenait son souffle en se remettant de la surprise et en cherchant l'origine de ce bruit.
Puis la stupeur passa, et la cloche d'alarme se mit à retentir dans toute la forteresse ...

voila l hiver était là ;depuis des années le geant fréquentait la forteresse ;mais lui l'homme
du sud n'avait put vraiment se faire a ce temps froid et surtout humide ,il se leva et jeta
deux grosses buches dans la cheminée ,puis revint s assoir a sa table ,mais au lieu de
jeter un oeil a ses livres il resta pensif les yeux fixés sur les flammes dansantes de l'âtre
ces prochains jours devait arriver quelqu' un d important pour lui;et cela le contrariait
un peut ;l arrivée de sa fille bien sur cela faisait un membre de plus pour l 'Ordre qui en
avait vraiment besoins ,mais savoir que sa chair allait bientot etre là ,cette pensée le
rendait un peut triste ,il se rappelait la jeune fille qui zozotait et qui maintenant toute
jeune était devenue une jolie petite dame qui préférait la bagarre a la quenouille
perdu dans ses pensés il sursauta de sa chaise ,un énorme bruit venant de l 'aile droite!

il comprit de suite cette neige lourde avait certainement fait effondré la toiture ;
le temps de sauter dans ses bottes ,et de prendre son mantel ,d un bond il fut dehors
de sa piece ,courant dans les couloirs en espérant que personne ne sois blessé ou pire.
le son de la cloche n 'augurant rien de bon ;
il apercu son viel ami Maurice en compagnie d'autres hommes d'armes

Vite Maurice ! des pelles et rameute du monde par ici dépêche toi !

Le jeune homme s'était levé aux aurores ce jour, profitant d'un paysage somptueux, la région ensevelie sous une épaisse couche de neige. Il avait pris la relève d'un frère d'armes sur les remparts une bonne heure à l'avance. Le froid n'était pas un problème pour Pyraethus, c'était un bon moyen de garder en tête que l'on était encore en vie, et ça, pour l'impétrant c'était le plus important. Après quelques heures, on vint le remplacer. Il envisagea d'aller faire un tour au village de Ryes, mais le destin en voulait autrement. Un bruit assourdissant fît écho entre les murs de la forteresse tandis qu'il allait franchir la herse. Il y eut un silence avant que la cloche ne retentisse avec virulence.

Sans la moindre hésitation, et avec vigueur, il s'élança vers ce qui semblait être le problème du jour. À mi-chemin, au niveau de la fontaine de la première enceinte il comprit de quoi il s'agissait. La toiture de la salle d'armes n'avait pas supportée le poids de la neige... Cela lui valut une grimace. Comme si le spectacle qu'il avait contemplé un peu plus tôt avait de suite perdu un peu de sa valeur. À l'entrée il constata qu'un homme était déjà en train de se charger les bras de pelles. Prenant soin d'observer la zone, il se laissa quelques secondes de réflexion avant que ses yeux ne s'arrêtent sur une brouette de fortune. Il s'en approcha pour s'en emparer, délaissa l'individu de quelques pelles qu'il récupéra dans sa brouette et franchit de justesse les différentes portes qui menaient à l'endroit sinistré. Arrivé sur la zone le spectacle était désolant. Il y aurait beaucoup d'efforts à fournir pour dégager les décombres, et davantage pour reconstruire la toiture. Mais quoiqu'il en coûte, ce n'était pas comme si nous avions le choix. Déchargeant la brouette, se munissant d'une pelle, il fit une petite ronde avec minutie pour vérifier que personnes ne soient bloqués, ou même blessés. Il commença à charger de la neige dans la brouette, tout en tâtant le terrain.

Il y a quelqu'un ? Tout va bien ? Personne n'est blessé ?

Kenawee commençait a trouver le temps long......il faut dire que la neige c'était remise à tomber et avec son cheval, ils étaient tout blancs. Elle lui avait mis une couverture sur le dos.....et patientait lorsqu'un gros bruit se fît entendre.

Broooom, craaaaaac.

Jetant un oeil autour d'elle, elle s'aperçut que les toits étaient vraiment couverts d'une très épaisse couche de neige et baissant la tête, elle n'avait pas fait attention mais de profondes traces de pas parsemaient le tapis blanc et elle ne voyait plus ses pieds. Quand elle était petite......il n'y avait pas très longtemps à dire vrai, elle adorait courir dans la neige quand elle était fraîche et épaisse. Son attention fut encore distraite par un nouveau bruit.

c'était un son de cloche !

Que se passait-il ? Elle sursauta et aussitôt pensa à son père. Il devait être là mais ou ? elle ne connaissait pas du tout la forteresse n'ayant pas encore dépassé la cour et ses nouveaux frères et sœurs, Y avait-il des blessés ? Elle caressa la tête de son cheval pour le rassurer puis le laissa sur place.

Ne bouge pas mon grand, je reviens.

Elle se dit qu'elle n'avait pas choisi le bon jour pour arriver et surtout se présenter car avec tout se remue-ménage, tout le monde était fort occupée. Le plus important pour le moment était de dégager la pièce qui était en-dessous. D'ailleurs qu'elle était cette pièce ?

Elle ne réfléchi pas une seconde et couru vers le bruit. Déjà plusieurs personne s'affairaient. Avisant des pelles.......elle en prit une et commença à déblayer avec les autres. Elle n'avait pas pensé à se présenter.......Pour le moment, ce n'était pas important, elle verrait cela plus tard. Près d'elle, plusieurs personnes déjà au travail et soulagement, elle aperçu son père occupé lui aussi à enlever cette maudite neige......Pourvu qu'il n'y ait personne d'enseveli.

Elle n'était pas très épaisse mais elle avait des muscles du à son entraînement et comptait bien les mettre au service de la citadelle et ça commençait maintenant......ici......elle était enfin arrivée ou elle voulait être.

Bien sûr, elle n'était peut-être pas comme son père l'avait espéré....... à apprendre tout ce qu'une future épouse devait savoir, cuisine, broderie et discussions entre amies mais elle était comme elle, elle aimait.......un futur soldat pour défendre le Royaume.
Son père s'y ferait et puis même s'il ne voulait pas le reconnaître, il était fier qu'elle soit près de lui dans cet Ordre qu'il aimait tant.

Ce matin là, ça caillait sévère, comme toujours en Normandie...Quelle idée de foutre une forteresse ici n'est ce pas ?
L'humidité lui faisant rouiller les jointures, le Baccard avait décidé de bon matin d'aller s'échauffer un peu à la salle d'armes et de se consacrer à l'entretient de son équipement, quand vous avez été maître armurier ça laisse des traces voyez vous.

Toujours est il qu'il y avait eu tellement d'action depuis des mois qu'il n'était pas vraiment en manque d'entrainement, la pratique quotidienne du combat pendant des mois l'avait rendu aussi affûté que dans sa pleine jeunesse même s'il semblait se fatiguer bien plus vite qu'avant hélas. C'est pourquoi après quelques exercices et s'être réchauffé il décida de se concentrer sur l'entretien de son barda.

Il aimait la salle d'armes, il aimait le calme et la sérénité qui y régnait, c'était un lieu dédié à la culture du corps mais aussi à la discipline de l'esprit, un lieu ou l'on apprenait autant à se servir d'une épée qu'à refréner les bas instincts qui étreignent un homme qui regarde la mort en face. Car si le courage ne peut s'apprendre, le stoïcisme oui !

Il était nonchalamment posé sur le bord de la fenêtre à regarder tantôt le paysage tantôt la lame qu'il affûtait lentement, tendrement lorsque l'incident se produisit.
Il ne comprit pas grand chose à vrai dire, il entendit un grand bruit et en fut si surpris qu'il tassa la tête dans son cou par réflexe et quand il tourna la tête il s'aperçu que le plafond s'était effondré sous le poids de la neige et qu'il...Et ba qu'il était bloqué de son côté.

Il serait volontier resté bouché bé avec une bonne tête de vainqueur plus longtemps afin de bien prendre la mesure du bordel qui venait de se produire si une sensation de chaleur poisseuse n'avait pas commencé à se répendre le long de ses chausses, quand il baissa les yeux ce fut la douleur qui s'y ajouta lorsqu'il constata qu'un gros fragment de bois de la taille d'un bras d'enfant était solidement planté dans sa cuisse gauche...Il soupira longuement, plus dépité que terrassé par la douleur qui n'était pas insupportable tant que le froid n'arrivait pas trop vite.

La journée promet d'être excellente...

Et bien sur il n'entendait pas ce qu'il se passait de l'autre côté, il entendait simplement les gens beugler et la cloche sonner en contre bas dans la cour...Pas que la fenêtre avait été cassée ou même était ouverte hein, juste parce que hey...Y'A PLUS DE TOIT !

Lors de l'effondrement, le Grand Maître n'était pas à la forteresse, mais en train d'y revenir, sa monture parcourant d'un pas tranquille -et prudent, avec la neige masquant toutes les imperfections de la route- le chemin montant vers le siège de l'Ordre. Les sons étouffés et le paysage presque uniformément teinté de gris et de blanc avaient plongé Walan dans ses pensées, mais il en fut bien vite sorti lorsqu'il entendit le son de la cloche d'alerte. Il était encore assez loin des murs, mais il n'y avait guère de doutes sur son origine.
Lançant donc son cheval dans un galop aussi brusque qu'imprudent, manquant plusieurs fois de le voir chuter ou se briser une jambe, le chevalier parcouru la distance restante au plus vite avant d'arriver devant les grilles du poste de garde. Ce n'est qu'après les avoir franchies que, bien vite, la source de l'alerte lui sauta au yeux.

Se rendant vers l'aile droite au plus vite, il ne démonta qu'une fois arrivé aux portes du bâtiment autour duquel s'agitait déjà du monde. Il n'aurait su dire si quelqu'un avait déjà pris en charge l'organisation des opérations, mais il savait qu'il allait probablement devoir s'y mêler bien vite ... grande maîtrise oblige. Il lui fallait donc évaluer au plus vite la situation. Il monta donc l'escalier quatre à quatre pour arriver, enfin, là où se tenait autrefois la salle d'armes.

Avisant Boucanier ainsi que les deux impétrants déjà présents, le brun interrogea le premier sans vraiment perdre de temps en politesses et en tâchant d'éviter des questions inutiles.

Y avait-il du monde dans la salle ?

Sans attendre la réponse -mais espérant toutefois que quelqu'un pourrait l'informer sur ce point-, Sans Repos lança d'une voix forte en direction des débris.

Est-ce que quelqu'un m'entend !? Quelqu'un est-il bloqué ?

Après tout, c'était surtout ça l'urgence : secourir les éventuels malheureux qui seraient coincés sous le mélange de neige, de poutres et d'ardoises brisées. Ça et s'assurer que le reste du bâtiment n'allait pas s'effondrer, pensa-t-il brutalement. Car ils étaient à l'étage après tout, et le plancher de la salle d'armes désormais recouvert de débris était aussi le plafond de la salle commune du rez-de-chaussée ... il ne manquerait plus que le sol se dérobe sous leurs pieds pendant qu'ils essayaient de dégager les décombres.

Dans quel état sont les poutres intermédiaires ? Et le reste du toit ?

Il s'adressait là à tous les présents, des fois que l'un ou l'autre ait déjà vérifier sans avoir eu le temps d'en parler.
S'il n'y avait personne à secourir et pas de danger que l'écroulement se propage, alors ils avaient le temps. Si par contre l'un ou l'autre était vrai, alors le danger était réel et l'urgence très claire.

Quelques minutes avant l'effondrement, Gauvin était entré dans la salle d'arme afin de préparer la pièce pour un petit entraînement quotidien. Vêtu de son gambison et de son armure il posa sa cape sur la table à l'entré de la salle d'arme ainsi que son épée au pommeau gravé de l'antique licorne cabré d'argent de l'Ordre. Pourquoi le maître d'arme était ainsi équipé, simple pour lui on combat comme on s’entraîne, si vous ne vous entraînez pas avec tous votre équipement le jour ou vous l'aurez sur le dos vous ne serez pas alaise, moins rapide et plus vulnérable. Enfin c'est ainsi qu'il voyait les chose. Il salua Thiberian qui venait de finir son entrainement et qui d'après ce que le chevalier voyait était maintenant en plein entretien de son matériel. Mannequin en place, épée et bouclier d’entraînement en mains il commença à frappé et se déplacer en garde autour du plastron d’entraînement. Soudain un bruit sourd et un craquement, là juste au dessus de lui.

Le chevalier leva la tête et vit la poutre principale de la toiture céder. Il tenta de courir hors de la salle en criant "Attention!!!" et lâchant épée et bouclier mais en vain. Une poutre en tombant le frappa à l'épaule le faisant chuter et lui provoquant une vive douleur, malgré les pièces de son armure. Puis un autre choque cette fois sur la tête et un poids sur tout le corps comme écrasé. Heureusement pour lui la poutre au niveau de sa tête avait permis la création du poche d'air en retenant la neige. Gauvin, coincé, ne pouvait plus bouger, son épaule lui faisait extrêmement mal, du sang coulait de sa tête suite au choque et le froid était là lui aussi. Il ne savait pas si quelqu'un allait pouvoir venir le sortir de là, aurait on entendu l'effondrement ? Le trouverait on assez vite ? Même lui ne saurait dire à quelle distance de la porte il était. D'où il était il n’entendait rien, mais il appela comme il pu un petit moment :

A l'aide !! Aidez moi !!! Je veux pas mourir ici !!!

Axel avait eu droit à une "perm". L'Anjou c'est sympa mais c'est un peu, disons, calme... ET là ça faisait quelques temps que la Précieuse y était. Un petit détour par Ryès pour rendre visite à son mari chéri s'était donc tout naturellement imposé à elle lorsque Karyann avait récupéré les clés du castel rose comme on l'appelait à présent; malgré l'aversion pour cette couleur de la dauphinoise...
Elle avait donc profité que la neige avait calmé toutes les ardeurs des andégaves pour s'éclipser une petite paire de jours. Elle avait donc chevauché sous la neige. N'importe quelle autre duchesse aurait réclamé une calèche ou tout autre truc couvert, mais en Briançonnaise d'adoption, galoper dans le froid et la neige s'était juste comme retomber e enfance.
Elle s'était donc emmitouflée comme rarement depuis qu'elle avait passé la Loire et avait même recouvert les reins et la croupe de sa jument d'une couverture paillée pour éviter un coup de froid. Après quelques heures de trajet elle s'était arrêtée pour se réchauffer dans une auberge, il ne lui restait que quelques lieues à parcourir , mais ses doigts n'étaient pas loin de chopper l'onglet , et la BLonde savait qu'elle aurait besoin de ses doigts lors de ses retrouvailles avec Thib... D'ailleurs qui n'a jamais besoin de ses doigts me direz-vous .

Bref... Elle entra dans l'auberge, s'assura que l'on bouchonne et donne sa ration à ponette , puis ôta quelques unes des couches qui la recouvraient et s'installa. Le menu était simple mais parfait pour l'occasion : de la soupe aux navets et une tartine de lard fumé, accompagné de vin chaud. Le rêve pour la dauphinoise qui avait cheminé depuis l'aube. Elle commanda son repas et s'adonna à son passe-temps favori en taverne, écouter les conversations des autres clients.
Rien de bien intéressant à vrai dire, un paysan qui se plaignait de cette neige, si épaisse qu'il devait se frayer un sillon dedans pour atteindre son étable, tel autre , un commerçant avait vu son marché s'effondrer car son partenaire commercial n'était jamais arrivé à destination, perdu dans une tempête. Des Normands sous la neige quoi... Dans les ALpes on ne s'étaient jamais demandé comment on pouvait passer un hiver sans manteau neigeux, donc cela l'amusait presque.
Elle avait fini son souper lorsqu'un nouvel entrant parut et demanda à la ronde, si quelqu'un avait des nouvelles de la forteresse. Axel perdue dans ses pensées , ne capta que quelques mots avant de sauter au visage du nouveau venu : la cloche d'alarme, un grand fracas...
Elle l’assomma de questions et lorsqu'il fut acté que c'était bien de Ryès qu'il s'agissait ,elle fila en trombe sans oublier de laisser tinter quelques piécettes pour sa pitance.
Elle fonça bride abattu jusqu'à la porte de garde et appela.

Olà c'est moi Axel !!

le geant tout a ses efforts répondit a peine au Grand Maistre ;

j ai bien peur que oui au moins une personne là dessous !

il apercu sa fille dans le groupe près de Maurice ,mais ne prit pas le temps de la saluer
il aurait bien aimé la prendre dans ses bras et lui réserver un autre accueil mais là ce n était
point le moment ni le temps ,forçant pour soulever une poutre il lui sembla entendre un bruit
au milieu des décombres ;

silence !écoutez doit y avoir quelqu'un par là silence !!

Maurice ramène toi par là avec trois ou quatre gens fait vite !on va dégagé ici!

effectivement une plainte s élevée sous les décombres ,en tendant bien l oreille il reconnu
la voix de Gauvin ; Gauvin était là dessous

Putain Gauvin est là allez on degage doucement !vite le temps presse ! un autre groupe
pour dégager près de la fenêtre ! et en douceur on ne sait jamais !

Personne ... Axel écarquilla les yeux et avança sa monture, la grille n'était pas fermée, ce qui n'était pas vraiment dans les habitudes de Ryès. On n'y entrait pas comme dans un moulin, mais là l'heure devait être grave, la herse relevée et personne d garde. Mais bon sang que s'était-il passé. Elle pénétra dans la cour, vide elle aussi. Son sang battait dans ses tempes au point qu'elle en avait la nausée. La Précieuse ferma les yeux, elle avait bien entendu un espèce de brouhaha, mais l'angoisse qui l'étreignait, l'empêchait de se concentrer sur sa provenance.Laissant son souffle s'apaiser , et son coeur reprendre un rythme plus calme, elle se concentra sur les sons plus ou moins lointains qu'elle entendait.
Les voix venaient de sa droite, elle fit faire un quart de tour à sa jument et s'y rendit au petit trot c'était pas le moment de se gameler sur les pavés glissants.
Là une vision d'horreur s'imposa à elle. La tour qui abritait la salle d'arme s'était en partie effondrée, de la neige partout , des débris de pierre et de bois . EN cet instant, le vide absolu s'insinua dans son esprit, plus de son , plus d'image. Elle apercevait pourtant Boucanier et Walan qui s'agitaient et interpellés les personnes présentes. Mais la seule chose que la blonde vit en cet instant, ce fut la réserve de la taverne de Ka a Briançon, où lors d'une avalanche elle resta bloquée plusieurs heures , presque deux jours entiers avant d'être secourue. Cela faisait si longtemps qu'elle avait presque oublié, mais il lui sembla à cet instant qu'elle était à nouveau bloqué entre un fut de bière et un sac de pomme et de poissons séchés, sauvée d'une mort certaine par les nombreux futs de génépis qui avaient retenu tels des étaies le plafond de la cave et lui avait permis d'avoir suffisamment d'air autour d'elle pour ne pas suffoquer durant son emprisonnement.
Les mains d'Axel tremblaient et s'étaient refermées fermement sur les rênes. Sa jument incommodée par une main si dure , ramena la dauphinoise à la réalité d'un violent coup de tête. En effet, la secousse fut si forte que la blonde fut projetée sur l'encolure de la bête à deux doigts de se retrouver cul par dessus tête dans la neige. Ainsi réveillée, elle reprit ses esprits et posa pied à terre, toujours tremblante. Elle monta les marches et s'adressa à son Grand Maitre, le Prévot étant déjà en pleine action de déblaiement.

Walan puis-je être utile ?

Ce n'était ni très protocolaire, ni très précis, mais là tout de suite la Précieuse n'avait guère trouvé autre chose à dire...

La réponse de Gauvin rendit l'urgence plus palpable encore. Constatant que Boucanier avait bien pris en main le début du dégagement de décombres de ce côté, le Grand Maître s'adressa simplement à Pyraethus, Maurice et aux quelques autres habitants de la forteresse déjà arrivés.

Suivez les directives du capitaine-prévôt pour dégager tout ce que vous pouvez.
Je m'occupe de la fenêtre. Kenawee et Axel, avec moi.

Le ton était impératif et ne laissait guère de place à la discussion et le chevalier avait déjà fait demi-tour pour redescendre dans la cour, sans même vérifier qu'il était suivi, trop concentré sur la . Il avait sélectionné les deux femmes pour une bonne raison : les fenêtres de l'aile Est, sans être des meurtrières, n'étaient pas non plus extrêmement larges, et il leur serait probablement plus facile de s'y glisser qu'à un colosse comme Boucanier. Et comme il lui semblait par ailleurs se souvenir qu'Axel s'y connaissait en soins, elle serait d'autant plus utile si elle réussissait à rejoindre le (les ?) blessé de l'intérieur.

De retour dans la cour, un coup d’œil sur la façade du bâtiment l'assura que la fenêtre était toujours intacte, et il s'engagea donc à grand pas -et à travers la couche épaisse de neige- vers les ateliers pour y chercher une échelle. Heureusement, la forteresse n'en manquait pas vu le nombre de travaux d'entretien qui nécessitaient de tels outils. Arrivé aux ateliers, il lança.

Que l'une de vous deux m'aide à porter ça, et que l'autre prenne une ou deux de ces cordes.

LE "ça", c'était l'une des longues -et lourdes- échelles de bois soigneusement rangées. Le brun s'était saisi d'une extrémité d'une main, désignant de l'autre des rouleaux de corde. Et dans tout ça, il n'avait toujours toujours pas vérifié s'il avait bien été suivi par l'écuyère et la femme d'arme ...

Bizarre. Le son ne faisait pas penser à un orage, malgré le grondement lointain qui s'était propagé sur la plaine. Pourtant, par reflex, il leva le nez. Certes, le ciel était gris - ce qui était assez normal en cet hiver normand - mais pas menaçant non plus. De fait, il ne s'expliquait pas encore tout à fait ce vacarme soudaine, et ponctuel, qui se répété sous forme d'échos dans la vallée. Il continua d'avancer vers la commanderie de l'ordre, qu'il n’apercevait pas encore.

Il avait bien reçu la lettre de son Grand Maître. La dernière fois qu'il avait mis le pied dans la commanderie, c'était il y a un bon moment. Beaucoup de chose s'étaient passée, et a la fois très peu. Quelque chose lui était tombé dessus, avait enveloppé son esprit, l'avait endormi. L'apathie l'avait alors frappé et il s'était reclus chez lui, dans ses montagnes du centre de la France. Il n'était présent que pour la famille. Il ne s'était même pas montré pour les amis. Et puis, petit à petit, il avait fait montre d'un intérêt ténu pour la vie du Duché, posant des questions à celle qui n'était alors pas encore son épouse. Il avait repris contact avec certains proches. Il s'était même remis a traficoter quelques planches de bois, ou quelques branches pour en faire de petites sculptures. Il avait ensuite repris l'exercice physique, notamment en se mettant à la lice du village. Il était sorti de l'ombre pour retrouver la lumière. Et donc, il y a quelques jours, cette fameuse lettre de Walan. Il n'avait jamais voulu quitter la Licorne. D'ailleurs il ne l'avait pas fait, malgré les circonstances peu en sa faveur d'absence, et malgré d'autres choses qui sont aujourd'hui du passé et qui n'ont plus vraiment d'importance. Il revient, à l'appel de son Grand Maître et avec l'envie de revoir ces visages familiers.
Le bouclier et le paquetage son accroché a la croupe du cheval. La maille est passée, mais doublée d'une épaisse fourrure. L'air, ici, à l'approche des côtes normande, devient plus humide que dans son Auvergne. Il a toujours du mal à respirer dans ces premières heures, et la première nuit passée au château était toujours appréciée car il se sentait toujours fatiguée la première soirée.

Il se présenta aux grilles qu'il vit ouvertes, voyant des villageois passer dans un sens - surtout - puis dans l'autres avec une certaines paniques. Il déclina son identité au jeune page qui se trouvait là, pas certain d'être reconnu et fut rapidement mis au parfum, confirmant les craintes qu'il avait. Il avait un peu forcé l'allure lorsqu'il avait vu le toit effondré. Impossible pour lui de savoir si cela été récent ou pas, mais l'intuition l'avait poussé à accéléré le pas. Le jeune lui ouvrit la grille et pris son cheval. Il posa son paquetage ou il pouvait pour monter le plus rapidement en directions des vois. Il en reconnu certaines et, après rapide analyse, il entendit les premiers ordres données, notamment ceux donnés par Boucanier et se joignit au groupe composé de Maurice et d'autres villageois pour aider, pour l'instant noyé dans un effort de groupe d'excavation de gravats. Progressivement, il compris que au moins Gauvin était là dessous. et immédiatement, son instinct de médecin pris le pas se posant la question de savoir s'il y avait des blessés ou pire. Il envisageait les prochains mouvements, vers l'infirmerie qu'il connaissait mais sans trop de détails. Il était pour le moment préoccupé à son action de déblaiement.

Je vais prendre les cordes... Kewanee, à vous l'échelle ma soeur.

Axel se saisit des cordages présentées par le Grand Maître, elle n'avait pas eu à réfléchir longtemps elle se savait incapable de supporter le poids du fardeau que représentait l'échelle; celle-ci était énorme alors que la Blonde, elle, était si minuscule. Tout en se chargeant des rouleaux, Axel sentit sa gorge se serrer. La Précieuse était inquiète et n'arrivait pas à mettre le doigt sur le pourquoi de cette angoisse latente. Bien sûr le bâtiment à demi effondré,la neige et le froid qui engourdissait tout le monde, Gauvin visiblement prisonnier suffisaient amplement à expliquer cette boule au creux de son ventre, mais elle était sûre qu'il y avait autre chose.
Et soudain cela la frappa. Elle connaissait cette sensation. Elle se rapprocha de Walan et la main tremblante elle l'arrêta :

Vous avez vu Thib?

le geant malgré le froid transpirait ,le fer vêtu était là a portée de main ,dans
un enchevêtrement de poutres ;le plus gros était déblayé ;on pouvait apercevoir nettement l'armure de son ami ;
relevant la tete il apercu son Filleul ,le moment de surprise passé ;il se dit que décidément c'était la journée des retrouvailles ,apres sa fille , voila que son Filleul se pointait a Ryes ;mais ce n était point le moment des effusions ,Gauvin était
la dessous et avait l air de souffrir ;et la venue de Ysaoth était presque une providence ,un geant de plus !

tu tombes bien ,attrape l autre bout de cette grosse poutre et a trois on soulève
apres ce sera a toi de travailler , tu es médecin ,Gauvin ne pouvait espérer mieux dans son malheur !

Le sang s'écoulait le long de sa cuisse, le froid s'y insinuait lentement mais ça...C'était plus parce qu'il n'y avait plus de toit qu'autre chose, pas de panique.
Il entendit enfin des voix venir du couloir, il allait répondre lorsqu'il entendit des cris sous les décombres, ceux de Gauvin ! Il avait croisé Gauvin a peine quelques minutes auparavant et il était tellement dans ses pensées qu'il avait déjà oublié ! Paye ton frère en carton !

Il regarda l'étendu des dégâts, Gauvin devait se trouver à peu près au centre de la salle, il était le plus proche puisque les autres devaient à présent déblayer le couloir comme ils pouvaient.
Il prit une grande inspiration et beugla comme jamais :

Je suis de l'autre côté, je suis plus près de Gauvin je vais tenter de le rejoindre comme je peux...La majorité de la salle est sous les décombres et la neige, il n'y a plus de toit...Vous pourrez peut être nous rejoindre par le toit...J'espère...Dépêchez vous, je ne sais pas comment il peut encore respirer là dessous.

Il claudiqua ensuite jusqu'au gravât et commença à déblayer comme il pouvait, attrapant une hache d'armes parmi les débris il entreprit de l'utiliser comme levier pour déplacer les poutres mais la douleur se fit violente et il sentit un afflux de sang s'écouler le long de sa jambe lorsqu'il prit appui, dans un grognement de douleur il lâcha la hampe de l'arme et comprima sa plaie.

Bordel...Gauvin ? Gauvin tu m'entends ? Parles, ne ferme pas les yeux et reste éveillé ! Parle moi, aide moi à te trouver. Raconte ce que tu veux mais continue à parler. Es tu blessé ? Tu te trouve au centre de la salle ? Tu vois des poutres qu'il ne faudrait pas déplacer pour ne pas que tout te tombe dessus ?

A la douleur s'était jointe la sueur, pour si peu d'efforts c'est quand même misérable...Il tendit l'oreille pour essayer de localiser son frère tout en déplaçant ce qu'il pouvait mais il aurait besoin de panser sa plaie sous peu sans quoi il s'évanouirait.

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Ven 1 Mar 2019 - 10:58

Si l'expression du Grand Maître ne changea guère, son regard se teinta de compassion lorsqu'il entendit la question d'Axel. Il imaginait bien son inquiétude, notamment pour avoir plus d'une fois eut à en ressentir une similaire lorsque Marie Alice ne s'était pas encore retirée hors du monde et participait aux combats. Lorsqu'il répondit, toutefois, ce fut d'une manière qui se voulu honnête.

Non, je ne sais pas où il est ...

Qu'aurait-il pu ajouter, si ce n'est des hypothèses ou des paroles faussement réconfortantes.

Retournons aider, nous serons vite fixés.

D'une saccade, il chargea son extrémité de l'échelle sur son épaule, comptant sur Kenawee pour faire de même et entamant la traversée de la cour dans l'autre sens. Porter une échelle à deux n'était déjà pas forcément évident, mais en rajoutant la neige et l'urgence, ça aurait pu donner lieu à un certain nombre de rires vu l'aspect de leur démarche si la situation n'avait pas été si grave.
Bon gré mal gré, ils finirent toutefois par se retrouver au pied de l'Aile Est, où ils purent plaquer l'échelle contre le mur de manière à atteindre la fenêtre.

Désignant celle-ci, Walan s'adressa aux deux femmes.

Vous devriez pouvoir vous glisser dedans je pense. En tout cas, il vaut mieux que vous passiez en premier plutôt que je bouche le passage. Je vous apporterai les cordes et je tâcherai d'entrer ensuite.

C'est que, sans faire partie des géants de l'Ordre, le brun n'en demeurait pas moins plus épais que les deux femmes et il lui faudrait sans doute un peu de gesticulations pour réussir à entrer là où elles pourraient probablement le faire sans grande difficulté ...

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Sam 2 Mar 2019 - 19:29

Citation :: Je m'occupe de la fenêtre. Kenawee et Axel, avec moi

Que l'une de vous deux m'aide à porter ça, et que l'autre prenne une ou deux de ces cordes.

Kena déposa le morceau de bois qu'elle tenait à la main et entreprit de suivre le Grand-Maistre vers une fenêtre apparemment.

Citation :: Je vais prendre les cordes... Kewanee, à vous l'échelle ma soeur.

Elle ne répondit rien à la sœur qu'elle ne connaissait pas mais se mît à l'autre bout....il fallait sûrement déplacer une échelle d'après ce qu'elle voyait. Celle-ci était très grande mais elle était formée à l'entraînement et il ne devrait pas y avoir de problème.

Elle était inquiète car elle avait entendu qu'il y avait au moins une personne ensevelie et si elle avait bien compris, c'était le filleul de son père. Il devait être très inquiet. On avait encore du mal à voir comment se composait la pièce qui c'était écroulée. Elle entendit sa soeur demandait des nouvelles d'une personne u'elle semblait n'avoir point vu.....elle pût voir l'angoisse dans son regard.

Le Grand-Maistre avait mis l'échelle sur son épaule et Kena fît pareil. Elle avait envie de sourire car c'était assez cocasse vu la taille de l'homme et la sienne mais elle tiendrait bon même si la neige glissait........ ses frères et soeurs aavaient besoin d'elle. Ils étaient arrivés cahin-caha.

Citation :: Vous devriez pouvoir vous glisser dedans je pense. En tout cas, il vaut mieux que vous passiez en premier plutôt que je bouche le passage. Je vous apporterai les cordes et je tâcherai d'entrer ensuite.

Passez par le fenêtre......oui facile vu son corps. Elle grimpa et se glissa à l'intérieur et tendit la main pour prendre la corde ....ou aider Axel !

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Dim 3 Mar 2019 - 11:51

La réponse de Walan lui coupa le souffle, à dire vrai , elle préférait celle-ci à il est mort, il est blessé , il est coincé avec Gauvain... AU moins il y avait un espoir qu'il soit ailleurs...
Elle reprit contenance et régla son pas sur celui de Sans Repos. Ce n'était pas vraiment difficile étant donné que l’attelage peinait dans la neige . Ils arrivèrent bientôt au pied de la l'aile Est, Walan accola la lourde échelle contre la muraille et désigna une ouverture au-dessus d'eux. Il s'agissait d'une fenêtre assez étroite et la Précieuse comprit aisément pourquoi le grand Maitre les avait choisies Kewanee et elle.
La jeune fille grimpa sans attendre et s'engouffra dans la fenêtre . Axel avait confié une corde à Sans Repos et décida de s'attacher la seconde autour de la taille avant de monter à l'échelle.

Vous en aurez bien assez de celle-ci Walan et ainsi nouée elle ne m'encombrera pas .

Eviter de réfléchir, éviter de se projeter sur ce qu'elle allait voir, et surtout éviter de penser à Thib, voilà ce qui la motivait en cet instant. Faisant fi des barreaux glissants, elle escalada le mur, mais elle avait oublié un détail... Elle ne mesurait pas même 5 pieds de haut et lorsqu'elle tendit le bras elle fut trop courte de 2 ou 3 pouces . Elle appela donc sa jeune sœur.

Ma soeur je vais avoir besoin de votre aide pour atteindre le montant de la fenêtre. Je vais vous envoyer la corde pour que vous m'aidiez à me hisser . Je vois une pierre sur laquelle je puis poser mon pied pour prendre de la hauteur, mais je crains de glisser, vous assurerez ma montée, il ne me manque guère que quelques pouces pour vous rejoindre.

Axel rassembla la corde en un gros nœud facile à lancer, et ajusta sa visée pour atteindre la lucarne sans risquer d'assommer Kewanee de ces lourds cordages.

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Mar 5 Mar 2019 - 13:10

Gauvin entendait des voix, la dessous il avait du mal à distingué à qui elle appartenait mais il les entendait un peu. Son épaule lui faisait un mal de chien, avec le choc de la poutre elle avait surement été démise. Sa tête saignait encore et il avait comme un son qui résonnait sans cesse dans sa tête. Comme si frère Jaque sonnait les matines en permanence. Le Chevalier tenta après tous de bouger mais en vain, la poutre sur lui était trop lourde et la neige n'arrangeait rien du tout.

Ici!! Je suis Ici.

La neige bougeait, puis il vit une pelle juste sous son nez. De l'air frais arrivait enfin à son niveau. Il tenta de ce manifester, pour éviter d'être achevé avec un coup de pelle.

STOP!! Je suis juste là!!! Sous la poutre... je peux pas bouger... mami à fait des gâteaux...

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Ven 8 Mar 2019 - 15:10

Elle entendit la voix de sa sœur Axel. Celle-ci lui jeta la corde qu'elle attrapa du premier coup.....heureusement car ils n'avaient pas de temps à perdre ne sachant ni le nombre, ni l'état des blessés.

La corde dans ses mains, elle chercha une poutre ou une pierre qui puisse lui permettre de l'arrimer. Elle la fît passer autour d'un étai qui n'avait pas bouger et se pendant après.....rien ne bougea. Sa sœur n'étant pas plus épaisse, elle lui envoya l'autre bout en faisant attention de ne pas lui jeter sur la tête.

C'est bon ma sœur, vous ne risquez bien....ça tient. Je vous attends et elle se pencha pour l'attirer à elle quand elle apercevrait son corps.

Citation :: Ici!! Je suis Ici.

Nous arrivons mon frère, je suis avec notre sœur Axel. Elle se demandait par ou le Grand-Maistre allait arriver car vu la carrure de l'homme...........il était comme son père et.....resterait coincé dans la fenêtre.

Citation :: STOP!! Je suis juste là!!! Sous la poutre... je peux pas bouger... mami à fait des gâteaux...

Elle se retourna et catastrophe, la neige est déblayée mais trop près du pauvre frère immobilisé.

Arrêtez de creuser avec la pelle, vous allez le blesser. Servez-vous de vos mains.

Elle se retourna juste pour attraper Axel qui passa bien sûr aisément tout comme Kena par la fenêtre. Elle se tourna vers elle et lui montrant leur frère Gauvin qui semblait seul pour le moment :

Il faudrait, je pense passer nos cordes sous la poutre mais nous avons besoin de frères pour la soulever car elle est énorme. Quand pensez-vous ma sœur ?

En plus, ils n'étaient pas loin. Elle-même avec ses mains, essaya de déblayer autour de lui. Il devait avoir les jambes cassées ou peut-être brisées. Mais pourquoi réclamait-il si mami avait fait des gâteaux......un gourmand sûrement ou......peut-être pire il délirait.

Dépêchez-vous, je pense que notre frère est à bout de force !

Elle était vraiment inquiète.....pourvu qu'il n'ait pas fait une hémorragie ou qu'il est un morceau de bois planté dans la jambe......

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Mar 12 Mar 2019 - 13:41

Une fois Kenawee et Axel entrées dans la pièce, Walan grimpa à son tour sur l'échelle. Il pu ainsi entendre et voir la situation à l'intérieur, lui permettant de comprendre que Thiberian et Gauvin, au minimum, avaient été enfermés par l'effondrement et que l'un d'eux au moins était encore sous les décombres. Il lui fallait entrer pour aider et, comme prévu, la chose n'allait pas être de tout repos. Avec détermination, le chevalier entreprit donc de se glisser à travers l'étroite fenêtre. Difficilement, lentement et en se demandant s'il n'allait pas finir par rester coincer, il progressa petit-à-petit. La reptation fut bien trop lente à son goût mais, après ce qui lui paru une éternité, il parvint à passer.

Se relevant et frottant machinalement ses mains sur ses vêtements, il tenta de se faire une meilleure idée de la situation. Avec un froncement de sourcil, il remarqua la tache sombre s'étendant sur les vêtements de Thiberian du côté de la cuisse et Gauvin coincé sous la poutre. D'un ton ferme, il lança au Dauphinois tout en s'avançant vers le maître d'armes enseveli.

Thiberian, va t'asseoir et bander ça avant de te vider de ton sang.

Puis, à Kenawee qui avait commencé à placer des cordes sous la poutre.

Je vais essayer de soulever suffisamment pour que vous le sortiez de dessous. Si on n'y arrive pas en une fois, essayez de mettre des cales pour qu'on le fasse progressivement.

En espérant qu'il ne soit bloqué que par ça, ajouta-t-il en silence pour lui.
Vers l'autre côté du tas de décombres, où on entendait encore Boucanier et les autres s'affairer, il cria.

Thiberian et Gauvin sont blessés. Essayez de dégager un simple passage pour qu'on puisse les faire sortir dès que possible !

C'était l'essentiel après tout. Qu'un simple trou permettant d'y faire passer un homme soit fait et ils pourraient se débrouiller pour évacuer les blessés à un endroit où ils pourraient être soignés plus efficacement. Et ensuite, ils auraient tout le temps pour déblayer le reste des débris ... Revenant à Gauvin, Sans Repos examina brièvement la situation pour voir où il serait le plus simple de se mettre pour obtenir le meilleur effet, puis se saisit de la corde et regarda les femmes d'armes.

Prêtes ? Allez !

L'effort était brusque et intense, et le madrier à moitié coincé sous d'autres débris peu facilement manœuvrable, mais il se souleva légèrement. Serait-ce suffisant pour dégager le chevalier ?

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Mer 13 Mar 2019 - 22:33

Kena regardait le GM qui forçait pour passer par la petite fenêtre......elle n'aurait pas parié son salaire qu'il y parviendrait vu sa carrure mais à force de rage et de ténacité, il y parvînt. Elle lui confia les cordes qui allaient servir à lever la poutre. Le temps passait et elle était inquiète pour les jambes de son frère coincées depuis un très long temps maintenant.

Citation :: Je vais essayer de soulever suffisamment pour que vous le sortiez de dessous. Si on n'y arrive pas en une fois, essayez de mettre des cales pour qu'on le fasse progressivement.

Oui Grand-Maistre, nous allons faire ainsi.

Elle tourna autour d'elle pour trouver quelque chose pour caler la poutre une fois que le frère l'aurait soulever. Elle était très longue et de bonne facture......sûr que ce n'était pas un bois léger.......sûrement du chêne vu la taille et elles étaient aussi menue une que l'autre et elle avait peur que s'il était coincé, elles ne puissent le tirer. Elle aperçut des boucliers et des heaumes, se dépêcha de les amener à côté de Gauvin et lorsqu'elle fût prête, prévînt Axel.

Ma soeur, quand notre Grand-Maistre aura soulevé la poutre, nous glisserons vite les boucliers et les heaumes pour éviter qu'elle retombe sur sa jambe et s'il n'est pas coincé, nous le tirerons. Tu es d'accord ?

Puis se tournant vers Walan :

Grand-Maistre, nous sommes prêtes. A 3.....1.2.3

Elle prenait des décisions ne pensant même pas qu'elle n'avait peut-être pas le droit. Tant pis, elle verrait plus tard si elle se faisait réprimander. Après tout, elle c'était toujours débrouillée seule, son père étant occupée avec l'Ordre et sa mère avec la mairie aussi elle en avait pris l'habitude.

Citation :: Prêtes ? Allez !

Le Grand-Maistre avait levé la poutre aussitôt les deux sœurs glissèrent leurs objets et Kenawee jeta un oeil sur la jambe du frère. Pas de morceaux de bois plantés c'était déjà ça.

Vite ma soeur, on tire !

Elle entendait Walan qui soufflait sous le poids de la poutre......pas de temps à perdre.

Ca y est Grand-Maistre , on l'a tiré assez pour pouvoir s'occuper de lui. Vous pouvez lâcher.

A côté d'eux, les autres avaient réussi à déblayer un passage.

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Ven 15 Mar 2019 - 11:39

La poutre que Boucanier avait demandé de soulever était lourde. Mais bien plus encore, elle était en partie bloquée par l'enchevêtrement de pierre qui la rendait plus ou moins inamovible. Les efforts des deux gaillard était pourtant manifeste. Les mâchoires serrées, les deux hommes fournissaient un effort particulier pour un résultat inexistant.
Pire, Ysa eu l'impression de voir le tas bouger. Sans vraiment savoir où se trouvait Gauvin, il lui paraissait dangereux de continuer de tirer comme des mulets sur les gravas au risque de déséquilibrer le tas et écraser leur frère. Il cessa l'effort, laissant échapper de la fumé par sa bouche, une goutte de sueur lissant le long de sa tempe pour se perdre dans les poils de sa barbe. Il regarda son parrain

On arrivera a rien par là et on risque de faire tomber le château de carte et mettre en danger Gauvin. Je vais voir s'ils ont ...

C'est exactement à ce moment là que Walan leur lança un ordre, après avoir fait un rapide point sur la situation. Il fallait donc faire un passage, et, gardant à l'esprit ce qu'il venait de constater, il prit donc la mesure de l'ensemble de l'entrelacs de pierres.
Ne touche pas a la poutre Boucanier. Il faut la conserver car elle équilibre le tout j'ai l'impression. Il va falloir dégager les pierre de cette zone et celle ci une par une, c'est le seul moyen.

Boulot de chien a vrai dire. Sans ce risque de briser l'équilibre, la solution de Boucanier de virer la poutre avait l'avantage de la simplicité et de l’efficacité, mais pas de diminuer le risque. Certes, dans l'urgence, le risque valait parfois le coup. Mais là, les filles et Walan étaient arrivé auprès des blessés. Il n'y avait plus urgence de les retrouver. Il fallait simplement dégager un passage. Changement de tactique, mais du coup, c'était plus chiant à faire. Il regarda les hommes autour de lui, habitants pour l'essentiel au village.

Mettez vous en rangs derrière le Chevalier Boucanier et moi. On va faire une chaîne. Nous deux on dégage les pierre prudemment et vous les virez plus loin pour ne pas encombrer le passage qu'on dégage.

Il attendit que Boucanier valide l'ordre cependant, puis ils se mirent au travail. Parfois, il fallait analyser la pierre a dégager, il allant doucement pour ne pas que celles du dessus ne leur roulent dessus. Des petites pouvaient tenir en équilibre de plus grosse. Mais, malgré ce travail de fourmis, le tout avançait avec rigueur et sans baisser de régime. Boucanier était une force de la nature et Ysa essayer de se caler a con rythme, y trouvant une certaine énergie. Et petit à petit, le passage se dégagea.

Sujet: Re: [RP] L'effondrement Sam 16 Mar 2019 - 19:25

le geant suait sang et eau ,il y avait longtemps qu'il ne sentait plus le froid.
c'était un travail de Titan que de vouloir déplacer ces énormes poutres
son filleul a coté de lui s'activait avec autant d'Energie que lui .mais peut
etre que moins fatigué ,il réfléchissait un peut plus ;

Citation :: On arrivera a rien par là et on risque de faire tomber le château de carte et mettre en danger Gauvin. Je vais voir s'ils ont ...

il avait raison ,le colosse s'octroya une toute petite pose pour lui aussi réfléchir
et analyser la situation ;
Ysaoth,aussi c'était arrêté ;s'ils avaient continué ils risquaient plus de tuer Gauvin
que de le sauver ;il devait déjà etre mal en point pas la peine d'ajouter a sa douleur

Citation :: Mettez vous en rangs derrière le Chevalier Boucanier et moi. On va faire une chaîne. Nous deux on dégage les pierre prudemment et vous les virez plus loin pour ne pas encombrer le passage qu'on dégage.

il ne s'offusqua nullement a entendre son filleul donner des ordres ,bien au contraire il les confirma a Maurice et a son équipe

Allez Maurice ,l'Ecuyer a raison ,tous derriere nous qu'on degage rapidement
le Chevalier de sous ce fatras !

Et voilà... la réalité la rattrapait . A peine avait-elle pénétré dans la pièce que la fenêtre desservait que la respiration d'Axel se coupa. Elle n'entendait qu'à peine ce que lui disait la jeune Kenawee . Son regard était rivé sur Thibérian et surtout sur la blessure béante qu'il avait à la cuisse. Plus rien n'existait en cet instant que la nausée qui l'envahissait à la vue du sang de son Géant . Elle voulut s'avancer vers lui mais ses jambes ne lui obéissait plus, et elle aurait pu rester ainsi interdite de longues minutes si la voix de Walan ne s'était pas faite entendre. Un peu par réflexe, le timbre de Sans Repos lui permis de refaire surface.

Mon Ange écoute le grand Maitre , je m'occupe de toi dans un instant...

Disant cela elle lui sourit, détacha le foulard qu'elle portait autour du coup et le lui glissa dans la main, non sans effleurer celle-ci du bout des doigts. C'était plus fort qu'elle. La Précieuse ne pouvait pas ne pas vérifier même de la pulpe de son index s'il allait bien . Lorsqu'il lui rendit son regard, elle se détourna et reporta son attention sur les ordres donnés. Obéir, suivre des commandes était finalement bien plus aisé que de réfléchir lorsque l'on a l'esprit ailleurs. Alors elle s'exécuta sans trop penser. Elle attendit le signal et étaya le madrier . Puis se faufilant jusqu'à Gauvain, elle le saisit par une épaule tandis que la fille de Boucanier se saisissait de l'autre .
La femme d'arme donna le signal et elles dégagèrent le chevalier, permettant à Walan de reposer la lourde pièce de bois qu'il soutenait. Gauvain respirait mais semblait avoir sombré, Axel réalisa que ses connaissances en médecine risquaient probablement d'être trop maigres.
Pourvu que Ysaoth arrive vite, songea-t-elle.
De l'autre côté de l'éboulis, les frères s'activaient. Pour l'heure les murs tenaient le coup mais pour combien de temps encore. QU'ils fassent vite par le Très Haut car ni Thib, ni Gauvain ne pourraient passer par la lucarne qui les avaient accueillis.
Elle posa sa main sur le bras de Kewanee qui était accroupie près de Gauvain.

Ma sœur je vous le confie, je vais voir notre autre blessé.

Un regard vers Walan comme pour demander son assentiment ou plutôt s'excuser de ne pas le faire. Rien ne pourrait l'empêcher d'aller vérifier que son mari ne se vidait plus de son sang. Elle respira un grand coup en s'approchant de lui car elle s'avait que ce n'était pas pour rien qu'Arwel l'avait traitée de pleurnicheuse de longues années, les larmes lui venaient si aisément. Elle s'agenouilla auprès du Géant et posa ses yeux sur sa jambe. Le sang semblait avoir cessé de couler grâce au garrot qu'il avait noué autour de sa cuisse. Elle en fut soulagée . Elle déchira le tissu pour observer la coupure. Elle grimaça , c'était bien profond et elle distinguait sans mal quelques éclats incrustés dans la chair. Il faudrait sans aucun doute une pince pour les retirer avant de désinfecter à l'alcool puis recoudre. Elle leva les yeux vers Thib et un sourire en coin, elle ironisa :

Mon amour je pense que tu es bon pour m'offrir un nouveau foulard...

Elle lui fit un clin d'oeil, puis poursuivit.

Tu as eu beaucoup de chance, mais ta jambe doit être nettoyée et surtout recousue. Ne bouge pas, le sang a cessé de couler mais si tu t'actives trop il pourrait s'épandre de nouveau. Je vais retourner auprès de Gauvain, j'ai peur qu'il soit bien plus touché que toi...

Elle déposa un baiser sur la main ensanglantée de son Impétueux, puis se releva pour retourner auprès de son Frère inconscient.