Arrivé d'Orgerix

Après un long voyage, Orgerix arriva devant la forteresse des chevaliers de la Licorne. Avant de monter le talus, il s'arrêta pour observer le château. La première impression qu'il eu fut une sensation de force brute et d'austérité. Nul doute, c'était bien une forteresse, ou des guerriers habitaient, et non une résidence de quelque riche noble. Un rempart haut, le pont-levis relevé, entouré par des tours massives.

Il se reprit et poussa son cheval sur le chemin qui menait à la barbacane. Il mit pied à terre quelques mètres avant la porte massive, qu'il parcouru à pied. C'était la première fois qu'il ressentait ce sentiment de petitesse, comme s'il n'était qu'un atome insignifiant. Lui, toujours habitué à commander, se retrouvait bientôt en compagnie de l'élite de l'ost Royal.

Il frappa à la lourde porte et attendis qu'un garde vienne lui ouvrir.

Celui-ci, un peu travaillé du ventre par le mâl ragout servi au banquet de la veille, arriva jusqu'à l'oeil de boeuf surplombant le pont levis et lança, de derrière sa muraille:

Qu'è'qu'vous voulez?

Orgerix attendis un peu et entendis la voix encore embrumer de sommeil du garde. Il leva la tête et vis celui ci, à la mine revêche, sûrement car il venait de se réveiller.

Bonjour messire, j'ai une lettre pour le Grand Maître ou pour un des grands officiers de l'Ordre des Chevaliers de la Licorne. Pourriez vous descendre le pont-levis afin que je vous la remette ?

Pestant intérieurement contre le fâcheux, le garde descendit de son perchoir au-dessus du pont levis et appela alors à l'intérieur de la forteresse:

Oh, Gros Louis! L'est où encore, ce failli caqueux...GROS LOUIS!

Le Gros Louis, encore perclus de sommeil était encore aux latrines. Finissant son affaire à la vitesse de l'éclair, s'essuyant avec ce qui lui venait sous la main ( Un ordre du Grand Maistre? Baaaaaah, l'a bien 6 mois, à vue de nez... ), il accourut aussi vite que possible.

Qu'est-c'ta, Courtaud, failli enfant d'putain, à crier comme un gargoulet en chaleur après les filles?

Ferme donc ton clap-merdaille, Gros', et va m'quérir l'capitaine, c't'urgent on dirait! Un quidam qu'aurait missive pour le Haut Conseil, on dirait!

Tu m'déranges de la fosse d'aisance pour un badin qu'est pas fichu d'savoir envoyer un pigeon? C't'une blague, ostie?

Dépêche, abruti, le cap'taine a d'mandé à c'que chaque demande de c'genre lui soit r'mise!

C'va, c'va, j'men va te l'chercher...Mais tu l'enverras point au paradis!

Et le Gros Louis de courir de toute la puissance de ses 2 petons surchargés de mâle graisse de volaille jusqu'au bureau du capitaine...

Et le Gros Louis déboula, au propre comme au figuré, dans le bureau du capitaine qui, alors, était en train de rédiger un ordre de mission. Le maroufle, frappant 3 coups à la massive porte de chêne fut invité à entrer fissa, et à dire ce qui l'amenait pour pareil tapage.

C'Courtaud, Cap'taine, m'a d'mandé d'vous prév'nir qu'y aurait un quidam pour vous à la porte...'Prétend avoir une missive pour le Grand Maistre ou que'qu'un du Haut Conseil, d'après ses dires...Et comme z'aviez mandé qu'on vous prévienne à chaque posssibilité de ce genre, ben...

T'as bien fais, Gros Louis. Retourne à ton poste sur le bastion Ouest, je m'en charge. Va dire à Courtaud que j'arrive.

Et le capitaine de se presser en direction de la porte, descendant une bonne partie du donjon, et toute la cour, jusqu'à la barbacane. Le capitaine, arrivant alors, demanda à Courtaud:

Qu'est ce qui se passe, Courtaud? Louis m'a dit que tu avais l'air pressé.

Si fait, cap'taine. C'est c'quidam-là, qui voudrait vous donner que'que chose, j'pense. V'voulez que j'l'envoie balader?

Laisse tomber, 'm'en charge. Fais baisser le pont-levis, et amène 2 hommes avec toi, on sait jamais.

Tout d'suite, cap'taine!

Et le pont-levis de s'abaisser. Orgerix vit alors, quand il put observer l'intérieur de la forteresse, 4 hommes se profiler sur le pont-levis en train de s'abaisser.

Il y avait un archer, flèche encochée, et deux hommes d'armes, dont il déduit que le plus court devait être celui qui lui avait adressé la parole. Le dernier, enfin, paraissait le plus gradé au vue de son âge et de sa mise. C'est cet homme qui s'approcha de lui, et gardant le visage neutre, comme celui qui a vécu cela des centaines de fois:

Le bonjour, voyageur.

Je me nomme Erwyn of Kylebonhamm, 35e du nom, capitaine de cet Ordre de Chevalerie Réal. Que puis-je pour vous? L'on m'a dit que vous souhaitiez voir un membre du Haut Conseil...

Invité

Totox avait entendu de l'animation , il etait sorti voire ce qui se passe et avait alors suivi les autres a la porte.

Aux ordres du capitaine il s'etait placé pour faire nombre face a ce visitteur inattendu.

Orgerix vit disparaître le garde et attendis que le pont-levis se baisse. Après une dizaine de minute, il commença à s'impatienter.

*Et bien, il en mais du temps à faire descendre le pont-levis*

A ce moment, il entendit un bruit de chaîne et vit le lourd pont-levis se baisser. La première personne qu'il vit fut un archer, prêt à tirer. Par, réflexe, il mis sa main sur son épée. Puis, il se reprit et l'éloigna ostensiblement.

*Idiot, c'est le meilleur moyen d'aller rencontrer le Très Haut. S'ils voulaient te tuer, ils n'auraient pas pris la peine de baisser le pont-levis. Tu t'attendais à quoi ? Te faire recevoir comme le Roy ? Alors que tu n'es pour eux qu'à peine plus haut que le paysans que tu as croisé en venant.*

Il vit alors l'homme le plus âgé s'avancer et se présenter.

*C'est donc pour ça que le garde a mis autant de temps. Il a cru que je voulais voir le Haut Conseil, alors que je n'ai qu'une lettre pour eux...*

Orgerix s'inclina devant le Capitaine et se présenta.

Monseigneur, je suis Orgerix sans nom. Il me semble que votre homme a mal interprété mes paroles. Je n'avais qu'un message à vous faire parvenir, et jamais je n'aurais songé à vous déranger dans vos occupations. J’ai caressé le fol espoir de pouvoir rejoindre votre noble ordre, et c'est à ce dessin que j'ai écrit cette lettre.

Il alla vers son cheval et sorti une lettre qu'il tendis vers le Capitaine.

Indiquant la lettre à Totox:

Amène la moi, veux tu?

Se tournant alors vers son porteur:

Non point que je me permettes de douter de votre personne et de vos intentions, messire Orgerix, mais on n'est jamais trop prudent...

Vous avez donc fait tout ce chemin pour délivrer une simple missive que vous auriez pu envoyer par un simple pigeon? Vous m'intriguez...

Orgerix eu un sourire désabusé. Il avait un sentiment de déjà vu. Redevenir un inconnu, tout reprendre au départ...

En effet, monseigneur, vous ne me connaissez pas, et, pour autant que vous sachiez, je pourrais très bien être venu pour vous tuer...

Il donna la lettre au garde qui s'approchait

J'ai pour habitude de remettre moi même les lettres importantes. Les pigeons ne sont pas complètement fiables et je ne peux pas me permettre que des lettres comme celle ci se perdent.

Invité

Totox s'approcha du visiteur , ne le quittant pas des yeux. Pret a parer tout geste malvenu.

Il prit la lettre et marcha a reculon sans le quitter des yeux pour la remettre a son capitaine.

Ensuite il s'ecarta pour laisser les 2 hommes terminer leur conversation.

Etudiant la missive, le chevalier observait alternativement celle-ci et son porteur. Finissant sa lecture:

Bien. Elle sera remise au conseil. J'imagine qu'en attendant, nous ne pouvons décemment vous laisser dehors en plein automne?

Entrez vous reposer un peu, et passer la nuit. Cela vous fera surement du bien...

Invité

Aux mots du capitaine , Totox s'ecarte pour lasisser entrer le voyageur...

Je vais vous conduire a l'ecurie

Zalina était sortie depuis près de 2 heures. Après avoir fait le tour de la forteresse en courant, elle se présenta, essoufflée et les cheveux en bataille, au poste de garde et montra son laissé passé.

Bon... Bonjour... Capitaine. Messire... Totoxlezerox.

Laissant le temps au garde de vérifier le papier, la jeune fille en profita pour reprendre un peu son souffle. Se tournant vers Orgerix elle reconnut son coéquipier de soule. Elle le salua.

Bonjour m'sieur Orgerix. Pardonnez ma tenue, j'avais besoin d'un peu d'exercice...
Comment allez-vous ?

La jeune fille n'eut pas la force d'ajouter son flot de questions habituelles.

Invité

Totox reconnu dame Zalina qu'il avait vu il y a peu...

Il fit mine de verifier le laisser passer , pour la forme . Entra dans le poste de garde , profita pour se rincer le gosier d'une rasade du delicieux Calva du cavalier Kratos et ressortit en souriant ...

Tres bien Dame Zalina , vous pouvez entrer et monte-rer a messire orgeryx ou il peut passer la nuit.

Zalina reprit son précieux laissé passé.

Merci messire Totoxlezerox.
M'sieur Orgeryx, si vous voulez bien me suivre. Je vais vous conduire à la taverne. Vous y trouverez de qui dormir et faire un bon repas. Puisque vous avez l'accord du Capitaine.

Orgerix allait refuser l'invitation du capitaine quand il vit arriver Zalina.

Bonjour Zalina, ça va bien ? Je ne savais pas que tu étais entré dans les chevaliers de la Licorne. Sinon, j'ai entendu des rumeurs de duel entre le Comte Gaelik de Plantagenet et le Baron Aragos. As tu des nouvelles ?

Il suivit ensuite Zalina mais ne put aller loin car un garde massif lui barrait l'entré.
Je crois Zalina que tu vas devoir aller à la taverne toute seule et que le capitaine m'a donner une chambre dans le corps de garde.

[HRP] je n'ai pas les accès à l'intérieur du château Wink

[/HRP]

Je ne suis pas chevalière de la Licorne, mais l'écuyère du Lieutenant-Commandeur Guillaume De Jeneffe. Ils me laissent donc entrer les embêter.

Zalina adressa un clin d'œil à Orgerix. Elle ne savait pas faire grand chose mais pour enquiquiner son monde, elle était imbattable et démontrée ses talents dans le Poitou.
La jeune fille perdit vite son sourire.

Duel ?? Entre le Comte et Aragos ??? J'avais un mauvais pressentiment depuis quelques jours mais je n'étais pas au courant.
Connaissez vous les raisons de ce duel ?

Dame Lady a t'elle retrouvé sa fille ?

Zalina s'aperçut soudain que le soleil était déjà haut. Elle aussi avait un duel sur le feu.

Pardon messire Orgerix, je dois vous laisser quelques heures... le temps de prendre une raclée. Pour vous rendre à la taverne, c'est facile.
Vous continuez tout droit le long du pont basculant, vous passez le second poste de garde en leur montrant bien votre laissez-passer... D'ailleurs, vous avez un laissez-passer ?
Une fois là, vous entrez dans la grande cours. Les écuries et la taverne se trouvent tout de suite sur votre droite. Les chambres et les consommations sont payantes pour les visiteurs mais elles sont délicieuses et valent bien plus que leur prix.

Je vous retrouve là bas dès que je tiens de nouveau debout. J’aurai fortement besoin d’un verre. Cela vous convient ?

Orgerix sourit en entendant Zalina.

Oui, ça je le sais bien... Enfin, je suis quand même content de te voir. Pour ce qui est du duel entre Aragos et le Comte Gaelik, je crois que c'est du à une parole d'Aragos, qui aurait dit que le Comte était un imposteur et un voleur.

A l'entente de la perte d'Angeline, il s'assombrit.

Non, au dernière nouvelles. Pas une trace de celle ci...
Mais maintenant que tu m'en parles, il me semble que j'ai croisé Angeline à Vaudémont. Oui, c'est ça, je me rappelle. J'étais sur le marché quand j'ai cru la voir. Mais comme je la croyais au Poitou, je me suis dit que je m'étais trompé. Et je n'ai pas fait le rapprochement quand j'ai vu l'avis de recherche. Tu as de quoi écrire ? Il faut absolument que je lui écrive la nouvelle.

Zalina se tapa les hanches.

Ah non, je n'ai rien prit en sortant tout à l'heure.

Messire Totoxlezerox, vous auriez un bout de parchemin et un peu d'encre ? C'est pour une urgence.
Si Damoiselle Angéline est à Vaudémont, il faut prévenir sa mère au plus vite. Elle est très inquiète pour sa fille.

Pardonnez-moi, je dois me rende en salle d'armes rapidement. Déjà que çà va être ma fête, si en plus je suis en retard, ils vont me tuer.

Zalina salua Orgerix, Totoxlezerox et le capitaine et partit en courant.

Le cours étant fini pour aujourd'hui, Zalina alla retrouver son ami. Surprise de ne pas le trouver en taverne, elle partit vérifier s'il était toujours à la porte de la forteresse.

En attendant la réponse du haut conseil, Orgerix s'installa dans une salle du corps de garde. Il parcouru du regard la salle. Aucun mobilier, pas de chemin, bref rien. Mais bon, c'était déjà mieux que de dormir sous la tente.

Il jeta un regard à la fenêtre et vit Zalina revenir à la porte. Se penchant à la fenêtre, il l'appela.

Hé Zalina, j'ai trouvé une pièce ou passer la nuit.

Zalina sourit en voyant la tête d'Orgerix passée par la fenêtre. Elle espérait que le Lieutenant-Commandeur Bralic ne le tuerait pas.

A oui, je vois çà. Vous êtes bien installé ?
Si ce n'est pas indiscret, je peux vous demander pourquoi vous êtes venu à la forteresse ?
Voulez vous que j'ailles vous chercher une boisson chaude ?

Ma foi, je dirais pas non à une boisson chaude. Mais vient ici pour qu'on puisse parler tranquillement.

Attendez une seconde.

Zalina repart en courant à la taverne. Elle revient quelques minutes plus tard avec deux verres de vin chaud et un morceau de pain.
La jeune fille vérifia que Bralic n'était pas dans le coin et se faufila dans la salle de garde.

Tenez m'sieur Orgerix. Ce n'est peut être pas le meilleur alcool mais c'est celui qui vous réchauffera le mieux. A la votre !
Je vous ai prit aussi un bout de pain.

Oh, j'ai eu des nouvelles de Luçon. C'est bien damoiselle Angéline qui était en Lorraine. Elle est saine et sauve et rentre bientôt en Poitou.

Orgerix regarda les verres que tenaient Zalina et sourit

C'est pas exactement à quoi je pensais quand je parlais de boisson chaude, mais avec toi j'aurai du m'en douter.

Orgerix pris le morceau de pain, le rompis en deux et donna une moitié à la jeune fille.

Lady a retrouvé Angeline ? J'en suis ravi. Mais le chemin de la Lorraine au Poitou est long et dangereux pour une jeune fille. Pourvu qu'il ne lui arrive rien.

A ce propos, j'ai eu des nouvelles du duel du Comte de Sablart et d'Aragos. Le comte a remporté le duel, comme il l'était prévisible. Mais bien que ce soit un duel à mort, il a épargné Aragos après l'avoir mis a terre.