Le dortoir des Hommes d'armes

Sujet: Re: Le dortoir des Hommes d'armes Ven 24 Jan 2014 - 13:05

Le Dortoir était désert quand il y entra. Normal, ils étaient tous à l'entrainement... Entrainement que lui venait de quitter, après s'être fait aboyé dessus comme un chien par le Capitaine, blessé dans son autorité. Il empaqueta ses affaires, calmement. Pas grand chose à vrai dire. Il n'avait qu'une tenue de rechange et une statuette protectrice. Il avait accepté d'abandonner titres et passé pour venir ici. Prêt à tout reprendre du départ. Prêt à se sacrifier pour des camarades de combat. Sauf que là, il n'en aurait jamais la chance. On le toisait de haut et on le détestait ouvertement.

Quand son sac fut près, pas plus de 4 minutes devaient s'être écoulées depuis l'épisode dans la salle d'armes. Il attendit un peu, regardant par la fenêtre. Est-ce qu'on lui donnerait une chance? Une vraie chance? Ou est-ce qu'on le garderait en le punissant sévèrement? Ou alors s'était fait, il était officiellement viré... Patient, il attendit la fin du temps imparti, se demandant si quelqu'un pousserait la porte, ne serait-ce que pour discuter au calme de tout ça.

Sujet: Re: Le dortoir des Hommes d'armes Lun 27 Jan 2014 - 14:25

Personne ne vint. Alors le jeune homme prit ses affaires, et s'apprêta à quitter la forteresse, non sans l'envie avant de partir de s'expliquer au calme avec le Capitaine. Ne restez plus qu'à le trouver. Il quitta le Dortoir avec ça en tête, refermant avec soin la porte derrière lui.

Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 29/06/2015

Je pose mon sac, fais le tour de la pièce, choisi un lit libre et ressort aussitôt, il y a plus intéressant que le dortoir pour l'heure.

Un simple sac de toile contenant quelques affaires de toilettes et son armure de cuir. Voilà tout le paquetage qu'Edouard avait prit pour venir ici.

Il trouva, non sans mal le dortoir des hommes d'armes, posa son sac près d'un lit vide, et sorti pour aller s'entraîner.

Nombre de messages : 264 Grade : Ecuyer Date d'inscription : 19/05/2017

Orthon trouva le dortoir facilement sur les indications de Gauvin. Il ne rencontra pas grand monde dans les couloirs, certainement que les autres hommes d'armes étaient affairés à différents travaux et entrainements. Il poussa la porte et vit des lits alignés.

Observant les lieux, il aperçut quelques affaires sur certains couchages. Ceux-là étaient donc pris. Un coup d'oeil autour de lui et il ne chercha pas plus loin, le premier lit à sa droite était libre. Il posa son sac dessus et s'éloigna pour aller rejoindre l'infirmerie.

L'Impétueux entra donc dans le dortoir des Hommes d'Armes, un lieu simple, sobre, pragmatique.
Tout était pensé pour que le soldat n'ait point de distraction si une alerte venait à retentir et puisse réagir immédiatement en sachant trouver chaque pièce de son équipement ayant une place attribuée.

Un nouveau sourire éclaira son visage de montagnard et il s'amusa à s'installer, rangeant avec une discipline de fer chaque chose à sa place, la paillasse fut implacablement tirée au carré, son coffre fut compartimenté et rangé de façon pratique, ses armes rejoignirent le râtelier du dortoir de la porte, logique.

Il regarda son couchage d'un oeil aussi critique que s'il inspectait celui de l'un de ses hommes et, lorsqu'il fut satisfait, prit la route de l'infirmerie.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 07/03/2018

Conduit par Maurice, le nouvel homme des Licorne fut invité à poser ses maigres affaires dans le dortoir des hommes. Peu content de la sobriété du lieu, il se doutait tout de même de la vie spartiate qui devait régner au quartier-général de cet Ordre.

Balançant le tout sur sa paillasse indiquée, il ne prit point le temps de tout déballer que déjà il devait se rendre à l'infirmerie.
Marchant aux côtés de son accompagnateur-garde, il avait quelques questions à lui soumettre :

- Dites-moi, comment marche les tours de garde au sein de la forteresse ? Et qui est mon supérieur ? Et aussi, comment suis-je convoqué aux évènements et différents cours ? Je n'ai reçu aucune information sur ces points importants.

Le Baccard avait entendu parler d'une nouvelle recrue pour l'ordre, il se souvint de son arrivée plutôt récente et de l'impression qu'il avait eu en arrivant dans le dortoir vide, de se dire que le manque d'effectif ne frappait pas seulement les provinces mais aussi les ordres royaux.
En bon écuyer, ce qu'il tenait à transmettre aux braves qui souhaitaient les rejoindre, c'est que l'espoir demeurait et que se sortir les doigts pouvait faire la différence.

Il entra dans le dortoir et y trouva Maurice et le nouvel homme d'arme fraichement débarqué, avec un sourire franc il s'écria :

Salut à vous deux, Maurice merci, je me charge de la suite.

Alors que le garde prit congé il regarda son nouveau frère et reprit :

Tu dois donc être Ferdinand notre nouveau frère, sois le bienvenu parmi nous, je suis Thiberian, actuellement écuyer dans l'ordre, je ne suis pas arrivé depuis très longtemps mais bien assez pour répondre à tes questions si tu en as et t'aider à t'intégrer.
Comme tu le vois le dortoir est austère mais si tu es habitué à un plus grand confort, comme nombre d'entre nous qui sommes nobles et avons des moyens pécuniers important tu peux loger à l’extérieur sans problème tant que tu restes joignable pour les mobilisation. Ryes n'est pas un monastère après tout.

Avant de t'en dire plus, y'a t'il des choses que tu voudrais savoir ?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 07/03/2018

Ô joie ! Un ami, un collègue, une âme vivante dans ce dortoir en plus de Maurice. Se retournant vers l'entrant, il laissa Maurice quitter la pièce.

- En effet, je suis Ferdinand, ce nouveau frère et je suis très heureux de te rencontrer. Et ton aide serait la bienvenue, et pas qu'un peu. En recevant la lettre d'acceptation et en arrivant ici, je n'ai eu que peu d'informations sur les entraînements, sur les participations aux manœuvres ou sur les tours de garde. Je ne sais comment ceci se passe. Et surtout à qui dois-je m'adresser comme supérieur ? Qui est capitaine des hommes d'armes ?

Le Baccard sourit à son interlocuteur, il est vrai que les conditions d'accueil n'étaient pas au top de leur niveau et c'était un problème à régler d'ailleurs :

Oui je t'accorde qu'actuellement l'accueil n'est pas folichon, vois tu Ryes fut longtemps une citadelle remplie d'hommes et le dépeuplement frappe hélas partout, il faut donc faire avec un nombre d'hommes plus restreint.
J'ai déjà évoqué les conditions d'accueil et une réflexion semble en cours à ce sujet, en attendant et bien sache que je suis là pour t'aider du mieux que je le pourrais dans la mesure de mes humbles moyens.

Tu as donc été accepté comme homme d'armes, ce rang est un peu à part puisq'il s'agit plus d'une période d'essai qu'autre chose, si elle se passe bien -ce dont je ne doute pas un instant- tu seras nommé au grade d'écuyer comme moi. Tu entreras donc officiellement dans le chapitre et si tu te demande : oui tu auras voix au chapitre, l'expression n'existe pas pour rien.
Actuellement le choix d'un nouveau Grand Maitre pour l'ordre est en cours et étant entré au chapitre, j'ai pu voter malgré mon arrivée toute récente donc tu vois, tu auras assez vite ton importance dans l'ordre.

Pour ce qui est de nos supérieurs, en gros tout ce qui est au dessus de ton grade peut te donner des instructions, après...d'après ce que j'ai pu observer, Ryès n'a rien d'une citadelle militaire classique.
Comprends pas là que nous ne sommes pas des soudards et qu'il y a très peu de chances que tu sois traité comme tel, les membres te parleront donc toujours de façon courtoise, ils tentent de représenter un idéal chevaleresque même à l'abri des regards extérieurs. Vois ça comme une sorte d'auto-discipline mentale à laquelle il faut tâcher de s'astreindre...Entre nous je suis pétris de titres depuis des années et j'ai déjà beaucoup de mal à m'astreindre aux bonnes manières, autant te dire que ce n'est pas toujours simple de faire bonne mesure à côté du vernis paladinesque des chevaliers.

Il ne pu s'empêcher de rire et reprit :

Pour les directives militaires ce sont donc les chevaliers qui donnent les ordres et plus souvent encore les Lieutenant commandeur, comme Walan, Karyaan, Gauvin, Kantin...Bref en vérité si c'est un chevalier et qu'il te donne une directive, ne cherche pas midi à quatorze heures et obéis y. De toutes façons même s'il n'est pas Lieutenant il y a fort à parier qu'il relaye un ordre direct du Grand Maitre ou d'un officier.
Leur honnêteté n'était pas à remettre en cause, tu peux t'en remettre à eux les yeux fermés je te l'assure.
Pour le reste, on t’attribuera un parrain sous peu parmi les Chevaliers et tu pourras de toutes façons te référer à lui pour absolument tout ce qui te passe par la tête...Donc ne t'inquiète pas trop, tu ne resteras pas à l'abandon comme une âme en peine.
Et même si je suis ton égal, tu peux aussi venir me voir pour ce que tu veux et je tâcherais de trouver des réponses à tes questions, si l'autorité permet beaucoup de chose, la fraternité en permet plus.

Le Chevalier Gauvin donne parfois des entrainements aux armes également, je ne peux que te conseiller d'y participer. N'étant pas dans une caserne personne ne te l'ordonneras, néanmoins tu dois bien te douter que dans une telle configuration c'est ta bonne volonté qui sera prise en compte. Tu auras parfois l'impression d'être livré à toi même, que personne ne verras ton investissement mais je t'assures déjà que ça ne sera pas le cas. Je ne connais pas tous les Chevaliers depuis longtemps, mais je connais Walan depuis une décennie, il a été mon modèle dans l'armée de ma province et était déjà tout en haut de l'échelle quand je fus jeune recrue, je l'ai rejoins peu à peu pour devenir son égal parce qu'il a fait partie de ceux qui ont toujours su voir le travail et élever les méritants. Il ne fera pas exception ici et je ne doutes pas que les autres Chevaliers soient taillés dans le même bois.

Il reprit son souffle et reprit :

Je parle beaucoup je sais, mais quand on arrive dans un lieu vide comme ce dortoir...On a tendance à se poser des questions, à être assaillis par des doutes, j'y suis passé.
Je n'ai qu'un seul conseil : profite de ta période d'homme d'arme pour te faire un avis sur tout, pour te demander en ton for intérieur si cette vie est pour toi. Car je pourrais te mentir et te dépeindre la vie ici comme un paradis que ça ne te rendrais pas service.
Seul ton avis compte et l'ordre à besoin d'hommes capables d'en avoir un. La voie de la chevalerie est un sacrifice, un sacerdoce et il n'a de valeur que s'il est choisit librement, à la lumière de la vérité.

Le géant des montagnes regarda ensuite son nouveau frère longuement, bien plus sérieux à présent et lui posa une énorme paluche sur l'épaule et ajouta simplement :

Encore une fois, sois le bienvenue mon frère ! Que dirais tu d'une bière ?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 07/03/2018

Ferdinand écoutait attentivement, hochant la tête de temps à autre pour lui montrer qu'il comprenait les propos évoqués.

- En effet ! Le doute est le terme adéquat. En me voyant lâché ici sans ordre, conseil ou invitation,j'étais quelque peu perdu. Je ne demande pas à ce qu'on me tienne la main, mais un minimum de... compréhension dans ce vaste Ordre avec des coutumes propres auraient pu me servir. Mais si un guide est en pleine élaboration, c'est une excellente nouvelle. Cela permettra à nos futurs compagnons de ne point se retrouver dans notre délicate situation.

Mais vous avez... enfin tu as été d'une aide précieuse, et j'ai hâte de connaître le nom de mon chevalier-parrain qui pourra m'accompagner dans la découverte de l'Ordre et des missions.

Il regarda la main sur son épaule.

- Une bière ? Comment refuser !

Dans le bureau du prévôt qu'il occupait encore pour l'instant, même s'il lui faudrait bientôt déménager, Walan avait été averti de l'arrivée d'un nouvel homme d'arme. De deux nouveaux en fait. Le premier avait déjà dû avoir le temps de s'installer, mais il ne savait pas si c'était déjà le cas du second. Terminant la lecture de plusieurs messages qui lui étaient parvenus, il finit par refermer le coffre dans lequel il rangeait ceux-ci et par descendre les escaliers du Donjon. Après avoir traversé la haute cour, puis une partie de la basse, il arriva à la tour Hestia et entra ainsi dans le dortoir.
D'un petit signe de tête, il salua Thiberian, avant de s'adresser au visage inconnu.

Bonjour, je suis Walan de Meyrieux. Bienvenue à la Licorne, Ferdinand-Marie. Un autre homme d'armes, Aldonce, devrait également arriver sous peu.

Une petite pause, pour vérifier que ledit Aldonce n'était pas en train d'arriver derrière lui, puis il poursuivit.

Te voici engagé sur un chemin long et ardu, mais qui a peu d'équivalents.
Pour vous aider, chaque homme d'armes se voit désigner un parrain lorsqu'il rejoint l'ordre, vers lequel il peut se tourner pour poser des questions ou faire part de ses interrogations. Ce qui n'empêche pas de poser des questions à d'autres membres, évidemment.
Gauvin veillera sur Ferdinand-Marie, et Malwyn s'occupera d'Aldonce. Ce sont deux membres du Haut Conseil -et chevaliers, donc.

Allons faire un tour de la forteresse, et faire les présentations avec les membres qui sont là. L'homme d'arme Aldonce pourra nous rejoindre en chemin, j'imagine.
Thiberian, à toi de voir si tu as d'autres occupations ou si tu souhaites nous accompagner.

Après une petite pause pour répondre à d'éventuelles premières questions, le brun sorti pour commencer le tour* ...

(* Par ici : https://ordredelalicorne.forumactif.com/t4659-rp-visite-de-la-forteresse-ferdinand-marie-et-aldonce#128710)

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 07/03/2018

Deux pour prendre une bière, c'est sympathique. Etre à trois, c'est sans doute plus convivial. Enfin, c'est ce qu'imaginait Ferdinand-Marie en entendant des pas s'approchant de plus en plus.
Mais à la présentation du personnage, auquel d'ailleurs il pouvait enfin mettre un visage sur des lettres, il se rendit compte que le problème aller changer.

- Bien ! Merci de vos mots Messire de Meyrieux.

Effaçant l'idée de la bière de son esprit, il croisa les bras de son dos, le haut du corps penché vers l'avant.

- D'accord, c'est noté. J'ai hâte de rencontrer mon parrain et mon nouveau collègue, du coup. Vous m'excuserez dans un premier temps si je ne retiens pas tous les noms.

Et d'un regard accompagné d'un geste de remerciement pour les précieux conseils de Thiberian et Ferdinand emboîta le pas de Walan.

Alors qu'ils allaient prendre cette fameuse bière, ils furent coupés dans leur élan par Walan qui se pointa comme une fleur, normal, le Grand Maitre qui se pointe dans les dortoirs où il n'a pas ronqué depuis des temps immémoriaux, voir jamais en fait !
Les yeux du Baccard s'étrécirent par pure méfiance, le vieillard de Meyrieux avait il entendu toutes les roses qu'il lui avait jeté ? Bon Dieu il espérait que non ! La honte que ce serait pour sa réputation si ça venait à se savoir dans leur province natale !

Il était trop tôt pour le savoir et de toutes façon la relique chevaleresque ne se risquerait pas à lui balancer un subtile tacle dont il avait le secret au sein de l'ordre, ici la tenue était importante. L'Impétueux se reprit donc et sourit :

Bonjour Grand Maitre.
Je vais vous laisser la suite je n'ai nulle doutes que ma présence ne sera que superflue et très certainement plus utile ailleurs, je souhaitais simplement faire bon accueil à notre nouveau frère et veillé a ce qu'il ne se sente pas trop seul et perdu. Selon d'où on vient les pierres froides de Normandie peuvent paraitre un peu inhospitalières de prime abord !

N'hésitez pas à les envoyer à la salle d'armes par la suite, je suis sur que le Chevalier Gauvin sera très heureux de faire souffrir son nouveau filleul à l'entrainement.

Le nez dans la création des plannings de garde, Maurice vint m'annoncer que mon filleul venait d'arriver. Ne l'ayant pas croiser dans la cour, je me suis dit qu'il devait surement être au dortoir. Ni une ni deux, je gravis les marches de la tour et salua les personnes déjà présente.

- Bonjour, chevalier Malwyn, j'ai entendu dire que mon filleul était arrivé.

La marche fut longue (un peu trop je sais !) mais ils finirent par arriver dans les dortoirs des hommes d'armes !
L'Impétueux se retourna alors vers le nouvel homme d'arme et lui indiqua les couches disponibles.

Bien nous voici dans tes appartements mon frère !
Bien sur il s'agit de locaux mis à disposition des hommes d'armes, si tu as les moyens de te loger plus confortablement, si tu vis à proximité de la forteresse ou que tu possèdes des terres non loin tu peux parfaitement te débrouiller cela va sans dire.
Si ce n'est pas le cas, tu es ici chez toi, tu peux choisir la couche que tu veux parmi les disponibles.

Il le laissa déposer son barda et attendit de lui faire face à nouveau.

Nous avons un peu de temps alors profitons du calme du dortoir.
Avant toute chose, as tu des questions ?

Le languedocien avait soigneusement suivit son responsable tandis qu'il avait observé avec attention le cheminement jusqu'au dortoirs des hommes d'armes. Il installa son unique bagage sur une couche libre, tâtant le matelas du poing tout en acquiesçant. Laissant son regard dérivé sur la pièce, il finit par se retrouver face à face avec Thiberian.

Je vais m'installer ici, cela me semble très bien.
Peut-être ne dormirai-je pas toujours en ces murs, mais ce ne sera que très occasionnel, je pense.

Il y eut un silence, léger, avant qu'il n'ajoute.

Que va-t-il advenir de ma jument ? Pourra-t-elle être soignée en ces lieux ?

Sinon, je n'ai pas vraiment de question. Je m'interroge plutôt sur le mode de vie en interne de la forteresse, les repas, les entraînements...

Et de lui sourire, attendant ses réponses et autres indications.

Gauvin avait prit la direction du dortoirs des Hommes d'Armes dans la matinée et y avait déposé une missive sur le lit de Joker. Il y avait peu, la dernière missive informait que ce dernier était par choix du Haut Conseil de l'Ordre, le filleule de Gauvin.
Le dernier qui avait été attribué au Chevalier était partie en claquant la porte suite à un manque de tact du Chevalier. Le Maître d'Arme voulait éviter que cela ne se reproduise et suite à des discutions faite aux États Généraux et au Haut Conseil de l'Ordre, il avait été convenu de rapprocher parrain et filleule. Il l'invita alors à venir le rejoindre à la taverne de l'Ordre pour discuter et mieux faire connaissance. Sur la missive l'impétrant pouvait lire :

Citation :: Joker,

Comme je te l'ai annoncé de manière officiel je suis ton parrain ici dans l'Ordre. J'aimerais donc m'entretenir avec toi, pour que l'on face plus ample connaissance.
Pour cela je t'invite à me rejoindre en début de soirée à la Taverne de la Licorne.

Bonne journée à toi,
Gauvin

Puis le Chevalier repartit à ses occupations pour la journée, il attendra l'homme d'arme ce soir à la Taverne de la Licorne.

Spoiler:

Sujet: Re: Le dortoir des Hommes d'armes Ven 24 Jan 2020 - 0:11

Après un rapide duel aux portes - on ne coupe pas à la tradition, lui avait-on dit - le nouvel homme d'armes avait donc entamé un petit tour rapide de la forteresse. Enfin... non pas qu'il avait tout vu/tout fouillé, loin de là, mais chemin faisant jusqu'à la Tour Hestia, le Louveterie avait été observateur, tâchant de faire coïncider ce qu'il voyait avec les indications reçues. Une manière rapide de se dire "ça c'est par là, ça j'dois y aller juste après, oh puis on m'a dit d'aller là, aussi...". Mais la chose la plus importante dans l'immédiat était à ses yeux de "prendre possession des lieux", en quelque sorte. Pas de conquête en vue, juste qu'il se sentirait tout de même mieux intégré dans l'endroit s'il y déposait quelques affaires et y prenait un bain, si possible. Car qu'il s'agisse de Pomponne ou de Tours, se taper plus de 60 lieues pour rentrer chez soi, c'était pas une sinécure. Puisqu'il passerait du temps ici, autant qu'il s'y mette à l'aise au plus tôt !

[ Arrivé de Birkut ]

Bon comme elle avait décidée d'être gentille, elle lui avait permis de passer la herse avant d'avoir nettoyé les douves.
Ils firent vite un arrêt à la tour Arès pour voir la mobilisation qui se préparait, ensuite en l'entraîna aux dortoir des hommes qui en plus de trouve dans la même aile, c'est à dire, "l'Aile Droite, ainsi nommée car elle se trouve à la droite de l'entrée. C'est là que se situe une bâtisse accolée au rempart, entre deux tours, dites Hestia et Arès. La grande double porte de bois et de fer au centre de cette bâtisse est fermée aux personnes extérieures à l'ordre. A l'intérieur se trouvent, au rez-de-chaussée, une vaste salle commune faisant office de taverne et de lieu de stockage de différentes denrées, et à l'étage la salle d'armes où le maître d'arme donne ses cours et une infirmerie accueillant les blessés.
De l'étage, on a accès également aux deux tours : la tour Hestia accueille les dortoirs des hommes et femmes d'armes, des écuyers, quelques chambres et une salle commune dédiée aux impétrants ; tandis que la tour Arès accueille la salle dite "des missions externes" où l'ordre discute de ses mobilisations et les bureaux du maître de guerre"

Une fois la porte du dortoir passée, oui même pas peur, elle entre chez les hommes, mais tout façon, peu de chance d'en croiser.

Alors ici c'est le dortoir des hommes, et comme le nom l'indique, c'est que pour le hommes! Donc pas de bêtises ! Dépose tes affaires puis nous continuerons la visite.

En attendant, elle s'assit sur un lit

Ah ... Au fait, je suis responsable du poste de garde mais également des femmes et hommes d'armes, donc si t'as des doutes, interrogations ou autre, tu peux me demander

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 11/03/2021

Une fois la herse passé, il suivit Lamya dans ce lieu majestueux ont son père lui avait tant parlé, c'était encore mieux que ce qu'il avait imaginé.
Une fois rentré dans le dortoir, il déposa ses affaires comme le lui conseilla Lamya, afin de pouvoir continuer la visite

Responsable aussi des hommes d'armes? Tu dois être fort occupé avec toutes ces responsabilités!
Pour le moment je n'ai pas de question particulières, mais je n'hésiterai pas à en poser lors de la visite si besoin

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