[ARCHIVES] Le chantier du future haras

Invité

Le flamand terminait de mettre de l'ordre dans un coin puis se retourna.
Il pouvait contempler le travail achevé par tous ses frères au prix de blessures et d'un dur labeur éreintant.
Il passa un revers de main sur son front et un sourire s'afficha sur son visage comme rarement ces temps ci.

Il se posa dans un coin soufflant lentement... prit une gorgée flamande de sa gourde et se mit a revasser ...

Invité

Psycho était fier du travail accompli par ses frères et lui-même. Tous avaient donné sueur, et sang pour accomplir cette œuvre. Œuvre commune… Psycho observait maintenant un peu en retrait la scène… Ses frères et sœurs observaient tous ou presque le travail accompli…
Psycho retourna auprès des autres afin d’aider au rangement des outils…
La nuit tombait peu à peu, le vent donnait des frissons à chacun des travailleurs, épuisés, cassés, par cette longue journée. Psycho songeait déjà à la bonne bière Flamande qu’il allait pouvoir déguster en taverne… Cela lui redonna force et courage de finir le rangement.

Enfin quand le moment de retourner au château fut venu Psycho aperçut l’homme d’arme Zarhroc qui demandait de l’aide…

Bonsoir mon frère, puis-je t’aider ? Psycho se pencha pour aider son frère à se relever…
Je crois que tu as mérité une nuit à l’infirmerie… à moins que tu ne préfères faire escale par la taverne ?

Malgré la fatigue Psycho trouva la force de rire…

Invité

Quand elle arriva au chantier, il faisait presque nuit noire.
Ses frères et ses soeurs semblaient exténués et elle maudit cette satanée fièvre
qui l'avait tenue éloignée du haras depuis quelques jours. Elle aurait tant
aimé les aider davantage ! Mais le corps parfois commande à l'esprit et cette fièvre avait eu raison de sa volonté.

Elle s'approcha de Zarhroc qui avait bien du mal à faire le moindre pas.
Sa jambe surement !
Psycho l'avait empoigné d'un côté et elle offrit son bras afin que son frère
puisse trouver un équilibre.
La Pitchoune jeta un regard inquiet à Enguerrand. Lui aussi semblait mal en point. Il grimaçait de souffrance et elle se promit de lui proposer
l'un de ses massages que l'on disait souverain pour détendre le dos.

Elle contempla le haras enfin terminé. Liagan et Mackx venaient de dresser une échelle le long de la façade à la demande expresse de
Zalina.
La Pitchoune se demanda ce que Zalina avait encore en tête et elle sourit,
en secouant la tête :

Probablement un hommage à rendre, se dit elle...

Et suivant le pas hésitant de Zarhroc , Psycho et elle le conduisirent près de la charette et l'aidèrent à se hisser dessus.

Dans la nuit au bleu de Sable, un chevalier de Sable et d'Azur trottinait lentement. La campagne Normande etait calme, on pouvait juste percevoir la lueur de feux de cheminée non encore couverts par ci par la, nulle activité exterieure si ce n'est cet éleveur qu'il avait croisé une heure aupar'avant et qu'il avait aidé à retrouver sa vache partie brouter une are trop loin.

Voila en bref les evenements qui avaient agrementé son voyage alors qu'il approchait de Ryes.

Alors qu'il arrivait enfin, il vit se detacher une masse qu'il n'avait jamais vue au pied des remparts, et des gens affairés autour. Il suspecta quelque nouvel exercice donné aux homme d'armes ou aux écuyers et s'approcha.
Ce n'est qu'en arrivant au beau milieu des nouvelles constructions qu'il en compris la fonction.
Il s'approcha alors lentement du lieu où se trouvaient quelques personnes dont il ne distinguait point encore les traits et qui n'avaient point remarqué sas présence. Il verrait bien si ils étaient bien entrainés à reperer des mouvements suspects.

Invité

C'est Psycho qui arriva en premier, suivi de tout près par la Pitchoune ! Zarhroc allait pouvoir se lever.

Ben écoute Psycho, j'accepte ton aide avec grande joie !
Tu peux pas imaginer comme cette aide m'est précieuse... Taverne ou Infirmerie ?
Déjà... la charette là-bas, c'est parfait. Après, c'est les médecins qui décideront, moi, j'y connais rien...

L'homme d'arme commença à prendre appui sur ses deux camarades et se leva difficilement :

Doooouuuuucement... là... c'est parfait... Allez, enfin un peu d'exercice !

Partant à cloche pied, en appui sur chacun de ses deux sauveurs, il arriva tranquillement, mais surement, à la charette.

C'est presque fini...

Le Zar était déjà tout essouflé, quelle idée a eu cette pierre de ce mettre sous son pied ?
Il finit par monter sur la cariole, s'installa, puis remercia son frère et sa soeur.

Au moins, je suis sûr de ne pas être abandonné devant ce haras ! Je vous remercie mille fois ! Buvez trois ou quatre verres à ma santé, j'en aurai bien besoin !

Zalina arriva au nouveau haras avec tout un cortège. Une lueur de joie raviva son regard à la vue du bâtiment. Cela avait été long et laborieux, beaucoup y avait laissé bleus, bosses ou pire mais il était bien là. Le soleil couchant lui donnait quelque chose d’irréaliste.
Nombreux frères et sœurs étaient rassemblés. Le Capitaine Deny avait fait le déplacement, Nith était enfin réveillé, Fufu de retour, Guillaume ne semblait pas encore arrivé mais il ferait bientôt nuit… et Guilhem s’emblait s’amuser à jouer les espions. Elle ne put résister à l’envi de le faire râler.

Bonsoir Commandeur Guilhem. Vous apprenez quelque chose d’intéressant ?
Comment va l’épaule ?

La petite Peste avait eu l’occasion de bien s’entrainer dans l’art de mettre au centre de la scène quelqu’un qui se voulait invisible. Guilhem venait d’en faire les frais.
Elle lui adressa un clin d’œil et s’avança devant les boxes. L’échelle était bien là, installée au milieu du bâtiment, comme elle l’avait demandé. Elle s’arrêta au pied et demanda l’attention de tous.

Messire Rehaël, mes frères et sœurs,
Je ne suis pas douée pour les discours et Maistre Rassaln ne les appréciait pas énormément. Alors on va faire court.
Comme vous le savez, ce haras était une idée de Maistre Rassaln, ancien Capitaine, Héraut… et Maistre d’Armes de la Licorne, pour résumé sinon la nuit va nous prendre.
Il n’a pas eu le temps d’achever son projet mais nous l’avons fait pour lui. Il voulait un haras pour fournir des montures à tous les membres de l’Ordre. Des chevaux Licorneux pour des cavaliers Licorneux. Vous avez travaillé dure sous les directives de Frère Enguerrand et de Frère Silec pour le toit afin que ce rêve devienne réalité. Aujourd’hui, il est fonctionnel, bien que pas entièrement fini. Il est temps d’y apporter la dernière touche.

Engue, tu as le marteau et les quatre clous ?

En attendant que son frère apporte les outils, elle déballa son précieux colis et le tendit au Capitaine Rhuyzar.

Maistre d’Armes, c’est à vous que revient l’honneur d’accrocher la plaque du Haras du Taureau Furieux.
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Enguerrand, toujours appuyé contre le mur du haras avait observé les arrivants. Dépité de ne pouvoir se lever, il préférait ronger son frein afin de ne pas se voir infliger une nouvelle chute catastrophique.

La petite peste, visiblement tout à la fois fortement émue et enjouée à l'idée d'avoir fini cette partie du haras, était revenue à eux, portant une plaque sous le bras.

Elle s'adressa à tous ceux présents, déclamant un court discours de remerciement, puis posa la question fatale à l'écuyer.

Engue, tu as le marteau et les quatre clous ?

Les clous et le marteau. Il ne savait même plus combien de fois il avait tenté de se relever afin d'accomplir cette tâche. Prenant une grande inspiration, il tenta de se relever à nouveau, essayant au maximum de ne pas s'appuyer sur son pied douloureux.

(lancer de dé=10 ...comme quoi, avec un peu de persévérance...)

Etrange. Pas de douleur insurmontable. Pas de sensation de recevoir une hache sur les orteils.
Un pas puis un deuxième.
Aucune pierre venant subrepticement butter contre son pied.
Etonné, il continua sa progression en direction du marteau et du petit sac de clous posés à terre devant lui.

Toujours pas d'incident. Il se baissa, ramassa les objets et s'avança jusqu'à Zalina.

Voilà pour toi ma soeur.

Il lui tendit le marteau et le petit sac, un sourire aux lèvres, encore surpris de se retrouver debout sans que rien ne soit venu entraver sa tâche.

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Invité

*Il avait demandé aux gardes de les laisser, qu'ils aillent s'occuper des chevaux, et attendre en taverne. S'il n'était pas en sécurité ici, il voyait mal où il pourrait l'être alors... Menant Cimériès, suivi par Gil, ils arrivaient au haras. Un grand sourire éclaira son visage.

Attendant derrière Zalina, il scrutait le visage des personnes présentes. Combien avaient connu son père ici? Aucune idée, peut-être aurait il l'occasion de poser la question, plus tard. Puis la jeune femme sorti une plaque. Il lut et reconnu un meuble. Le même que sur ses armes et son gant. Le Taureau Furieux de son père...

La bouche entr'ouverte, touché, il attendait la suite.*

Liagan était là, debout, les yeux à moitier fermé. Il luttait pour allé jusqu'au bout de la cérémonie. Il n'en pouvait plus. Aussi il écouta alina avec a plus grande intention qu'il put le faire à ce moment.

Il attendit avec éxitation le moment où Zalina allait faire je en sais quoi avec son marteau et ses cloues, bien que Liagan eut une petite idee dans la tête.
Il attendit donc debout dans le froid parmis ses frères de l'ordre.

Guilhem observait en silence quand soudainement derriere lui:

Citation :: Bonsoir Commandeur Guilhem. Vous apprenez quelque chose d’intéressant ?
Comment va l’épaule ?

Il sursaute et se retourne

Humpf euh... oui ca va... euh... mieux... et vous?

On le sentait assez gêné de s'etre fait avoir comme un bleu.

Invité

Ils étaient tous là debout dans la nuit qui les enveloppait
doucement, à sourire attendris comme devant un jeune enfant qui ferait
ses premiers pas.
Et en fait ce haras était bien comme leur enfant, et tous le regardaient avec une fierté non dissimulée.
Il y avait là un jeune homme brun qui semblait ému lorsque Zalina découvrit la plaque aux lettrines dorées :

Le Haras du Taureau Furieux ...

La Pitchoune ne le connaissait pas plus que celui que Zalina avait appelé "Guilhem" et qui avait essayé, en vain, d'arriver incognito.
La Pitchoune souriait sous cape en observant comment, en un tour de main, Zalina l'avait fait passer de l'ombre à la lumière.
Elle remit à plus tard les présentations et observa la pause de la plaque
sur le fronton de leur haras.

Caturix écouta la jeune cavalière faire son discours, ce qu'elle n'avait guère l'habitude de faire apparemment. Cependant elle s'en tira fort bien et lorsqu'elle eut finit et qu'elle découvrit la plaque, l'errant fut éblouie par la beauté de celle-ci. Nul doute qu'elle avait du mobiliser l'un des meilleurs artisans du Royaume pour avoir ce résultat...

Enguerrand amena le marteau et les clous pour accrocher la plaque, mais il semblait avoir subit quelques désagréments ces derniers temps... Attendant la suite de la cérémonie, Caturix se mit à observer l'assistance....

Akane observait une Zalina émue qui faisait son discours sur Rassaln, et son projet. Elle n'avait pas connu l'homme, mais ses exploits lui avaient été narrés par son amie, trop vite disparue elle aussi.

La plaque était magnifique, maintenant elle allait être à tout jamais apposée sur le haras, moment solennel, plein d'émotion et de fierté pour tous ceux qui avaient participé à la construction du bâtiment.

Un jeune garçon se tenait aux côtés de Zalina, ému , touché également...De qui pouvait il s'agir ? Probablement , de la famille du défunt à qui on rendait cet hommage aujourd'hui...

Invité

La cérémonie des intronisations finie, sous l’impulsion de Zalina sur une phrase qui ne demandait aucune tergiversation, Silec se dirigea vers le haras.
Celui-ci était fini elle avait dit.
Silec voulais s’en rendre compte par lui-même, pas qu’il n’ai pas confiance aux dire de la petite peste comme certains la nommait, mais plutôt par curiosité.
La construction avait été finie en un temps record après le toit qui lui évoquait de bons souvenirs.
Silec écoutait les diverses déclarations, quand Zalina en vint à la sienne.

Une plaque devait être posée concrétisant le labeur et surtout l’idée.
Il attendait avec impatience la suite des événements

Le Capitaine avait "suivi" Zalina pour accueillir Rehaël, puis jusqu'au haras dont la construction était terminée, laissant de côté ses dossiers et ses listes, pour admirer l'ouvrage réalisé... les plans avaient été suivis à la lettre, le bâtiment avait fière allure et malgré sa taille imposante semblait relativement fonctionnel. Il ne manquerait plus que des cours, des montures et une équipe de volontaires et de chevaliers expérimentés pour le faire fonctionner...

Beaucoup de Licorneux s'étaient réunis pour l'occasion, elle était de taille, une des dernières volontés du Taureau Furieux, de Rassaln... Il écouta sa jeune assistante résumer pour ceux qui ne le connaissaient pas ce grand ami disparu et ravala son étonnement lorsqu'elle lui tendit le marteau...

Maintenant la plaque pour l'accrocher, il prit les clous un à un et les enfonça pour fixer le tout, dans un joli "blong blong" fort poétique et de circonstance... Le travail achevé, il se tourna vers l'assemblée.

Ainsi nait le souhait d'un vieux compagnon disparu... il aurait aimé le voir je n'en doute pas. Son souvenir restera à travers cette oeuvre, pour toujours j'espère, pour longtemps j'en suis sur...

Guillaume arriva en retard... bien en retard. il faudrait bien qu'un jour ou l'autre il se refuse à accepter toutes les charges qu'on lui proposait, ou il allait en arriver à vraiment perdre de vue la plus importante à son coeur. Mais en attendant cette résolution, il avait encore achevé trois chartes pour le secrétariat d'Etat, un projet pour l'armée des Flandres, remis à jour plusieurs projets pour la Licorne, et fit une petite sieste... une trop longue sieste

Se réveillant en sursaut, il se rappela de l'inauguration du haras. "Foutredieu" jura-t-il tout haut. Enfilant son pourpoint d'azur qui restait à Ryes au point d'en avoir pris l'odeur, farfouillant pour se repasser le collier au cou, chipotant pour le placer droit, repasant une main dans ses cheveux pour leur donner un semblant d'ordre, il dévala ensuite quatre à quatre les escaliers le séparant du haras.

Avisant un intendant, il lui lança: "J'ai encore besoin de parchemin sur mon bureau, merci" sans ralentir. Puis enfin, il arriva sur place, tout juste pour entendre les paroles de son capitaine et pour attendre la suite des événements un peu en retrait.

Invité

*Un peu l'impression qu'Il est là. Emu, ne sait pas trop quoi faire... S'approche encore de la jeune fille, lui tend la bride avec un sourire.*

Il est à vous, à l'Ordre de la Licorne à présent. Prenez en bien soin.

*Ne savait quoi dire d'autre, n'ajouta donc rien. Il était content d'être là, d'avoir vu ça, d'avoir entendu ça.*

[Imprévu, absent jusqu'à demain soir, sorry...]

Zalina regarda le Capitaine clouer la plaque. Pourvu que lui ne se tape pas sur les doigts… Il y avait eu assez de blessés pour aujourd’hui et ils auraient besoin de tous ses doigts pour finir missives et dossiers qui l’attendaient à son bureau.
Par chance, il réussit à merveille et sans le moindre bobo.

Pour toujours, Capitaine. Nous y veillerons. Pour toujours…

Voilà, le haras était maintenant prêt à accueillir les chevaux. Zalina avait encore du mal à réaliser. Il y avait si longtemps qu’elle criait pour voir le projet avancer… elle allait pouvoir se reposer.
Ce n’est qu’en entendant Rehaël lui parler qu’elle réalisa vraiment. Une petite moue devant le vouvoiement reprit par le jeune homme et elle lui offrir son plus beau sourire en acceptant timidement la bride de l’étalon.

Nous en prendrons le plus grand soin. Vous avez ma parole, Messire Rehaël. Oh oui… très grand soin…

La jeune fille se perdit un instant dans les yeux de la monture puis lui caressa le museau.

Et si nous allions tout de suite voir ta nouvelle maison, Cimériès ? Tu vas être le premier à quatre pattes à la voir, mais nous allons vite te trouver plein de copines. Tu vas voir.

La jeune fille releva la tête pour inviter tout le monde à les suivre pour une petite visite et apprécier le travail effectué par ceux qui cognaient, sciaient et suaient depuis des semaines sur le projet.
Le Grand Maistre était arrivé. Elle lui sourit puis reprit la parole.

Qui veut faire une petite visite avant d’aller se réchauffer en fêtant çà en taverne ?

Tirant doucement sur la bride, elle entraîna Cimériès dans son tour du propriétaire rapide, toujours en s’adressant à son nouvel ami à crinière. La nuit tombait maintenant rapidement et dans quelques minutes, ils ne verraient plus rien.

Le bâtiment qui est fini, c’est les boxes des juments. Mais tu y seras bien le temps que le bâtiment pour les étalons soit construit. On a prévu des boxes plus larges pour les juments qui seront encore avec leur poulain.
Tu vas aussi pouvoir profiter du pré clôturé et de la bonne herbe verte et tendre. Mais uniquement quand il ne fera pas trop mauvais. Il ne faut pas que tu attrapes un coup de froid.

Derrière le bâtiment des juments, il y aura un autre près, beaucoup plus grand que celui-ci. Mais il sera surtout pour les dames et leur bébé. Si tu es sage, tu pourras aussi y aller de temps en temps.
Et tout à droite là bas, il y aura bientôt la carrière pour l’entraînement, pas le tien, je te rassure, et le dressage des poulains, et une lice.

Tu vas être bien parmi nous… Qu’est ce que tu en dit ?

Comme seule réponse, elle eut un petit coup de nez. Plutot bon signe.

Invité

Pris par beaucoup de pensées totox eut un flash.

*Defection ...le haras*

Il quitta sa chambre , devala les escaliers en courant , traversa la cour pour rejoindre le lieu. Il arriva en meme temps que le Gm , aparemment lui aussi etait en retard. Il se placa a l'ecart pour ne pas deranger. Rhuyzar etait present aux cotes du jeune fils de Rassaln et Zalina emmenait un etalon vers les boxes.

Invité

Toujours assis sur cette charette, Zarhroc regardait la scène qui était en train de se passer avec des yeux plus qu'émerveillés. Tout ce beau monde réunit ici ! C'est plutôt quelque chose de magnifique à voir.
Beaucoup d'émotion pour l'inauguration de ce haras, quelle fierté d'avoir participer à un tel projet !
Toutes ces pensées lui faisaient presque oublier sa douleur...

Le jeune homme ne manquait pas une seconde de ce spectacle, le capitaine accrochant la plaque, Zalina présentant sa future maison à ce bel étalon... dont on tenait beaucoup apparement...
Une pensée à son ancien propriétaire, que Zarhroc n'avait pas eu la chance, d'après ce qu'il savait de lui, de rencontrer...

Pas un bruit ne dérangeait cette inauguration, à croire que le monde s'était arrêté pour ça !

Alors c'était donc ça la petite surprise de la Petite Peste! La plaque commémorative qui donnait son nom au haras était un fort bel ouvrage, raffiné et élégant. La petite touche qui achevait la première partie de la construction du haras, bien sûr il ne doutait pas que Zalina avait d'autres projets en tête pour améliorer encore et encore son petit bijou, pour ne pas dire bébé...

La plaque fut clouée par le Capitaine Rhyuzar, dans un silence solennel. Le moment était émouvant, un voeu réalisé, un travail bien abouti et un souvenir qui perdurerait.

Le Grand Maistre et Totox étaient arrivés un peu en retard, mais sans grande conséquence. La cérémonie se poursuivait, agrémentait par les commentaires de la petite peste. D'ailleurs, qui était donc le jeune homme qui conversait avec elle?

Nith regarda tranquillement la fin du discours puis sourit en voyant Zalina s'écartait avec un cheval et le jeune homme, en l'abreuvant de paroles, si ce n'était en l'inondant... Rhalala, elle était pratiquement intarissable lorsqu'il s'agissait de chevaux...

Liagan regardait attentivement Zalina et l'autre sieur entrain de clouer la plaque. Il entendit vaguement le nom de Rassaln, Qui était-il il l'ignorait, mais cependant Liagan était presque sur que ce fut un homme bon. Il essailla de rester attentive, malgré ce froid. Heureusement la pluie n'était pas là.

Liagan suivit Zalina et les autres faire la p'tite visite. Quand il vit le travaille accomplit celà lui réchauffa le coeur.
Pendant quelques secondes, il s'imagina entrain de se laver, et de pouvoir recommencer ses entrainements, de bien festoyer et aussi de se reposer un peu.
Il rouvrit les yeux et continua de marcher avec les autres. Rien que de penser à la fête qui les attendaient, il fit un sourire et continua d'écouter Zalina.

Hé bien voilà. Enfin, le haras était prêt. Non pas encore entièrement mais au moins l'inauguration avait pu avoir lieu dans les temps, et le premier des chevaux, et non des moindres, avait trouvé sa place, guidé par Zalina.

Les licorneux rassemblés en ce lieu semblaient tous des plus fiers de voir cette tâche accomplie. Nul doute que la petite peste saura les faire déchanter à sa façon, lorsqu'il s'agira de construire le reste des bâtiments. Mais après tout, malgré les courbatures, le froid et les blessures, Enguerrand trouvait que cette expérience avait été extrêmement positive.

Ils avaient travaillé de concert, unis vers un même but, et il s'agissait là à ses yeux d'un des premiers objectifs d'un ordre de chevalerie.

Son pied le lançant à nouveau, il resta adossé à son mur, sans vouloire tenter de bouger pour le moment. Plus tard, viendrait l'épreuve, toute relative, du retour à la forteresse. Pour l'instant, profiter de l'instant présent, chasser les pensées troublées qui l'assaillaient, sourire avec ses compagnons, féliciter ses frères et soeurs, voilà qui comptait plus que tout...ou du moins était ce ce qu'il tentait de se persuader.

Invité

Après avoir aidé à ranger le matériel dans le local, la jeune femme tenta de se délasser un peu. Maharet avait entamé les travaux sans dormir et la fatigue aidant, elle se sentait épuisée. Elle n’était pas bâtie pour ce genre de travaux mais elle avait mis du cœur à l’ouvrage comme ses frères. La chance avait été avec elle, car, elle faisait partie des rares personnes à ne pas s’être blessée. Elle n’avait pas comme les autres abattus autant de travail, elle avait su à peine clouer des planches. Au lieu de se dire qu’elle n’avait servie à rien, elle se fit la promesse d’être plus assidue. Chacun était tellement plein de bonnes intentions et elle, s’était contentée de rester en retrait. Dès aujourd’hui, elle ferait en sorte d’être plus présente. Même sa réserve ne devait pas être un frein. Il lui fallait trouver sa place parmi la licorne.

Toute à ses réflexions, elle entendit zalina la voix de Zalina. Maharet sortit de la réserve vers elle. Là, elle vit ses frères et sœur, son parrain le capitaine Rhuyzar, le grand Maistre et des visiteurs. En se rapprochant, elle entendit mieux le discours que faisait la cavalière. Dans ses mains, un objet… une plaque. Elle tenta de distingué ce qu’il y était écrit malgré la distance. Peine perdue. Cependant, elle comprit qu’il s’agissait de la plaque du haras. Elle n’avait pas connu la personne qui était l’instigateur du projet le capitaine Rassaln, mort bien avant son intronisation et dont elle avait glané les informations dans la galerie des braves. Et apparemment, le jeune garçon présent aux côtés de la petite peste était son héritier.

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