Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
AccueilAccueil  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Sony PULSE Elite – Casque PS5 sans fil (blanc) à 119€
119 € 149 €
Voir le deal

 

 La poudrière

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: La poudrière   La poudrière EmptyMer 9 Avr 2008 - 11:36

Une des tours de la forteresse avait spécialement été aménagée pour accueillir la réserve de poudre de la Licorne. Le choix avait été porté sur une des tours Nord de Ryès, située dans l'enceinte intérieure, non loin de la salle d'arme. Les murs de la tour avaient été renforcé, ceux ci mesurant près d'une toise d'épaisseur, tandis que son toit avait été relativement allégé, afin qu'en cas d'explosion, la majeure partie de la charge s'évacue vers le haut.

Le rez de chaussée accueillerait les pièces lourdes, bombardes, serpentine, ribaudequins. Pour l'instant, une seule antique pièce trônait fièrement en son centre, vieille bouche à feu ayant connu les dernières batailles de la guerre de cent ans, probablement encore plus dangereuse pour les servants que pour les ennemis visés.

Le premier étage abritait les armes portatives, essentiellement couleuvrines. Certains modèles étaient spécialement destinés à être utilisées par les hommes de pied, d'autres pouvaient être fixées sur les remparts en cas d'assaut de la forteresse.

Le deuxième et le troisième étage étaient occupés par les stocks de poudre à proprement parler. Tonneaux de petite taille, aspés de fer, soigneusement alignés sur des étagères à deux pouces du sol, afin d'éviter que la poudre ne soit mouillée.
L'étage inférieur était destiné à la poudre à petits grains, utilisée pour les armes de petit calibre, et l'étage supérieur abritait la poudre à gros grain, pour les plus grosses pièces à feu.

Le centre de la tour était creux, les étages aménagés en paliers circulaires reliés par des escaliers de pierre. Un monte charge constitué d'une plate forme de bois, maintenue par de lourdes cordes montant jusq'au sommet de la tour permettait de monter et descendre aisément le matériel.

L'accès à la tour se fait par une large porte double, solidement renforcée. Le passage vers la cour de la forteresse a été aménagé sous la forme d'un large couloir traversant l'aile droite de la forteresse.


Dernière édition par enguerrand_de_lazare le Lun 21 Avr 2008 - 9:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyLun 14 Avr 2008 - 10:30

Grincement d'une porte qui n'a pas été ouverte depuis fort longtemps. L'homme, errant de la licorne, pesait de tout son poids sur l'un des battants, afin de faire céder la couche de rouille ayant pris demeure sur les imposants gonds de cet huis.
Las! Malgré tous ses efforts, rien n'y faisait. Ce panneau de bois refusait obstinément de s'ouvrir.
Suant, grommelant, l'errant s'accorda un brève pause, étudiant soigneusement l'ensemble. Trois toises de haut sur deux de large. Une serrure massive et imposante, qui, sans la clé qu'il avait retrouvée en salle d'arme, aurait âprement résisté à ses assauts. Trois gonds sur chacune des portes, celles ci renforcées par d'épaisses plaques métalliques fixées par de gros clous de fer, afin d'éviter que la porte ne vole en éclat en cas d'explosion imprévue.

Réflexion. A quoi bon user le peu de force physique qu'il avait à s'acharner pour ne rien obtenir en retour.

Première vérification: le sens d'ouverture. Rapide coup d'œil. Bien. Il n'allait pas refaire le coup de la tour de guet, à vouloir ouvrir de toutes ses forces une porte...à l'envers de son sens normal d'ouverture...cruel souvenir s'il en était, d'ailleurs.

Deuxième point: la serrure. La clé avait tourné correctement, il avait même entendu le léger cliquetis signifiant que les portes du paradis, de la poudrière, étaient décloses. Nouvelle vérification, juste au cas où. Un tour à droite. Cliquetis. Un tour à gauche. Idem. Parfait.

Troisième point: Voilà le problème...il ne voyait pas de troisième point. Si au moins il possédait quelque grammes de poudre, il pourrait...mmhh..;à la réflexion, ouvrir la porte d'une poudrière à l'aide d'une explosion ne serait peut être pas la chose la plus recommandée au monde. Ou alors, un pied de biche, à la rigueur...ou une barre de fer...ou...une canne! Nom d'un chien! Bien sur! Depuis de longues minutes qu'il réfléchissait profondément, il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait en mains l'outil idéal pour faire céder ces peu coopératrices portes.

S'avançant vers celles ci, un fin sourire aux lèvres, il glissa dans l'interstice laissé par les deux battants le bout de sa canne, la faisant pénétrer en douceur. Une fois qu'il ne pu plus avancer plus outre, il appuyé fortement latéralement sur celle-ci effectuant un mouvement de levier sur l'une des portes.
Dans un grand fracas résonnant dans le couloir, accompagné d'une gerbe de limaille de fer et de particules de rouille mêlées, le battant céda enfin, s'ouvrant violemment, manquant de faire chuter l'errant dans son élan.

Et là...devant ses yeux ébahis...et rendus légèrement larmoyants par le nuage de cette poussière qui, après une si longue période de repos et d'entassement méthodique sur le sol dallé de la tour, venait de découvrir les joies et plaisirs de voler à nouveau en tout sens. Toussant, pleurant, l'errant acheva d'ouvrir les deux battants de la porte, laissant la lumière pénétrer dans les lieux, découvrant par là même un objet recouvert d'une grossière toile grisâtre. Il ne fallut pas plus de quelques secondes à l'errant pour reconnaitre en cette masse dissimulée, fantôme des pièces d'artillerie, une vénérable bouche à feu, laissée là de nombreuses années auparavant, abandonné sans vergogne après avoir probablement tant et tant tonné, ou, se peut, suite à une explosion malencontreuse lors de sa dernière utilisation...

D'un pas lent, il se dirigea vers celle-ci, la main dextre tendue devant lui, afin de retirer la pièce de tissu qui recouvrait l'engin, impatient qu'il était de dévoiler la pièce, et, pourquoi pas, tenter de la faire revivre à nouveau.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyDim 20 Avr 2008 - 23:37

Somnolent paisiblement, le Chat fut interrompu par un grincement des plus désagréable, celui qui vous empêche d'être enmené dans les bras de Morphée au pays des songes... Non loin de là un Frère semblait avoir un problème avec un nuage de poussière noirâtre qui l'avait aspiré... Faisant une croix sur une petite sieste bien mérité, Blackney déscendit de son perchoir et traversa l'espace qui le séparait de l'antre brumeux...

Ainsi l'odieux assasin de la petite sieste n'était autre qu'Enguerrand! Fichtre! Mais que faisait il ici? Ah il avait ouvert la porte qu'Alcalnn avait vainement tenté d'ouvrir se disant qu'elle ferait un bon coin pour ce planquer l'histoire d'en écraser une petite? Mais si!

Bon trêve de feignasserie, il faut se bouger:


-Bonjour mon Frère! Et que fais tu donc icelieux? Qu'est ce que tout ceci? lanca t il dans la pénombre régnante....
Revenir en haut Aller en bas
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyLun 21 Avr 2008 - 9:03

Lentement, comme au ralenti, la poussière reprenait sa place dédiée, recouvrant à nouveau les lieux d'une couche grisâtre. Les poumons d'Enguerrand le brûlaient encore, ses yeux restaient des plus irrités, mais il commençait à y voir plus clair, et à pouvoir apprécier l'ensemble de cette tour.
Certes, la lumière restait particulièrement absente en ce lieux, et cela valait probablement mieux pour le moment, l'utilisation d'une quelconque torche étant des plus contre indiquée dans pareil endroit.


Bonjour mon Frère! Et que fais tu donc icelieux? Qu'est ce que tout ceci?

Demi tour vif de l'errant, surpris par cette arrivée inattendue. qui donc pouvait l'avoir déjà rejoint? Plissement des paupières pour discerner au mieux la silhouette. Cette démarche. Et cette voix bien sur.
Un sourire vint s'afficher sur le visage d'Enguerrand. Une pensée pour la tour et ses trésors cachés.
Quelque chose lui disait que cette découverte allait être du goûtson frère licorneux.


Bonjour frère Alcalnn. Permets moi de te montrer ce que je pense être la poudrière de la forteresse. La porte fut récalcitrante, et j'étais prêt à mener un siège en bonne et due forme, mais elle a accepté de céder à mes assauts, me dévoilant tout ceci.

D'un geste de la main dextre, il désigna l'espace dégagé derrière lui, et les étages supérieurs que l'on pouvait deviner dans la pénombre.

Mais viens, suis moi si cela t'intéresse, j'ai quelque chose à te montrer qui, si je ne me trompe, devrait fortement t'intéresser.

Un signe de la tête vers la masse sous la toile épaisse, puis, en deux enjambées, Enguerrand se plaça à ses côtés.
Un moment d'hésitation.
Sa main s'approchait du tissu rendu gris par les années.
Puis, d'un geste sec, il retira la toile, découvrant l'antique bouche à feu qui dévoilait enfin ses forme.
Piteuse combattante que voilà. Ombre d'elle même. Abandonnée, délaissée, soumise à l'usure des années et à la lente érosion de son métal. A peu qu'elle ne lui renvoie sa propre image, depuis les champs de Vendôme.
Ne pouvant retenir un sifflement entre ses dents, il jetta un regard à son frère, puis entama un rapide examen.
Faisant le tour de l'engin, lentement, il en observait les moindres détails.
Renforcer l'affût à cet endroit...Consolider le tube ici...Ajouter une plaque d'acier par là...Rééquilibrer l'ensemble...
Après quelques instants d'observation, il se retourna vers Alcalnn, l'air soudain bien moins fatigué et préoccupé que quelques minutes auparavant.


Je crois, mon frère, que nous avons devant les yeux une véritable pièce de collection, et qui n'est pas loin de pouvoir à nouveau donner de la voix.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyLun 21 Avr 2008 - 10:24

Bonjour frère Alcalnn. Permets moi de te montrer ce que je pense être la poudrière de la forteresse. La porte fut récalcitrante, et j'étais prêt à mener un siège en bonne et due forme, mais elle a accepté de céder à mes assauts, me dévoilant tout ceci.

Avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit, Alcalnn éternua trois fois. La poussière venait de s'engoufrer dans ses narines et l'avait douloureusement chatouillée. Se reprenant il put répondre:

-Arf effectviement je comprend mieux pourquoi j'ai été tiré de mon petit somme réparateur... son sourire en coin collé au lèvres...

Jettant un coup d'oeil, il vit que l'endroit sentait la poussière, mais que l'air y était sec, un bon point pour une poudrière n'est il pas?


Mais viens, suis moi si cela t'intéresse, j'ai quelque chose à te montrer qui, si je ne me trompe, devrait fortement t'intéresser.

Le Chat est d'un naturel curieux, c'est donc intrigué, que Blackney s'avanca dans la pièce pour voir de quoi il en retournait et si la fin de sa sieste était justifiée...

Aristote lui en soit témoin, c'était justifié! Une belle, enfin belle c'est vite dit, bouche a feu toute rouillée! Une chose pareille on devrait la refondre et en faire une nouvelle... les techniques évoluaient sans cesse! Avec un peu de chance, Guillaume aurait rapporté quelquonques manuscrit Liégois ou autres les informant des nouvelles techniques de fonte...

Mais il semblerait qu'Enguerrand avait d'autres vues sur cette bouche à feu:


Je crois, mon frère, que nous avons devant les yeux une véritable pièce de collection, et qui n'est pas loin de pouvoir à nouveau donner de la voix.

Se rapprochant, Alcalnn vint l'examiner. Premièrement elle n'avait pas été enclouée. L'enclouage consistait a mettre un clou sur le trou de mise a feu de l'arme et la rendant inutilisable tellement il était dur de le sortir.

-Je crois qu'on a sorti là une antiquité mon Frère... Elle doit dater de Bralic ou qui sais je encore... Si je me souviens bien un de nos frère était friand de coulverine et autres amres à feu. Il s'avanca pour voir si quelquonques anotation était sur le fût de l'arme mais celui ci était trop rouillé...

-J'ai moi mesme une bombarde, dont je ne me sers guère, que je pourrais ammener à Ryes, elle s'appelle Rohana, du nom d'une de nos Duchesse... Qu'en penses tu? car là ou elle était a Montgommery, elle finirait par ressembler a celle là...
Revenir en haut Aller en bas
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyMer 23 Avr 2008 - 10:23

Les deux hommes en étaient là de leur observation quasi religieuse de la bête, quand Alcalnn reprit la parole. Vif intérêt de la part d'Enguerrand, une lueur apparaissant dans ses pupilles.

Si ce que tu me dis est juste, et qu'un frère affectionnait pareille activité, peut être pourrons trouver quelques stocks de poudre encore en état, et, avec un peu de chance, d'autres armes à feu...qui me seraient fort utiles pour un secret projet que j'ai en préparation.

Sourire énigmatique apparaissant sur le visage de l'errant, avant de reprendre d'une voix amusée.

Rohana, dis tu? Voilà qui me fait penser à ma pauvre cunégonde, probablement abandonnée quelque part dans les ruines de l'ancien château du Coucou. Je suis sur que cette vénérable dame serait au mieux en nos murs de Ryès. J'ai pour ma part toujours ressenti une pointe de tristesse en voyant de fort bonne et bien forgées pièces d'artilleries, ayant effectué plus que leurs 400 coups, et réduites à l'état de ramasse poussière dans un quelconque entrepôt.

Un regard, à nouveau, porté sur la tour s'élevant au dessus de leurs têtes. Ombre, silence, impression de relatif abandon. Bientôt, il l'espérait, ce lieu revivrait, avec l'aide de ses frères et soeurs. Il était persuadé que la poudre, même si peu appréciée des chevaliers, comme toute arme de jet, jouerait sous peu un rôle encore plus important dans les conflits. A eux de savoir en maitriser ses subtilités et l'utiliser de la meilleure façon qu'il soit.

Je suis sur que nous allons trouver quelque trésor par ici. Serais tu partant pour une petite exploration des étages supérieurs?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyMer 23 Avr 2008 - 23:13

Alcalnn rêvait paresseusement de sa tendre et douce bombarde... une des rares a avoir fait trembler les remparts de Fougères.... Elle était courteaude et bien en chère... un vrai bijoux. Jamais eu de long feux que du bon rendement. Du 1 coups par tranche de 10 minutes guère plus. Un vrai bonheur.



-Projet? Quel projet mon Frère? Serait ce de faire sauter la forteresse? fit il en riant...

Il était vrai qu'il faudrait penser un de ces jours a installer un boulevard afin d'utiliser au mieux les nouvelles capacité que l'artillerie a poudre amenait. Fini le temps ou quelques trébuchets démonté dans la reserve assurait au chateau une bonne défense anti artillerie. Il fallait maintenant faire de la sape, de la contre sape, du boulvard de la tranchée... Un travail harrassant de terrassier, de pionnier.... Il faudrait penser a former les Hommes d'armes a ces techniques, ou a lever des milices de manouvriers....


-Je te suis mon Frère. J'espère simplement que cette histoire ne va pas prendre un tour explosif... Essayons de trouver des ouvertures pour nous éclairer... et ce faisant il lui emboita le pas...
Revenir en haut Aller en bas
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyVen 25 Avr 2008 - 17:42

En observant le regard de son frère, Enguerrand eut confirmation qu'il avait trouvé là adepte des choses de la poudre. Voilà qui, se peut, pourrait lui apporter aide dans ses projets, tâche qu'il savait par avance des plus ardues.
Sourire amusé traversant le visage de l'errant à la saillie d'Alcalnn.


Non point mon frère, nulle explosion, du moins je l'espère. Mais plutôt tentative d'équiper notre forteresse en arme à poudre afin que, dans l'éventualité d'un assaut sur nons murs, nous ayions quelques mots doux à envoyer à nos assaillants.

Certes, il le savait, les armes de distance, de tout genre, étaient fort dépréciées par les chevalier. Tellement aisé pour un simple paysan équipé d'une vulgaire arbalète de faucher en pleine course un robuste et aguerri chevalier, expert en art de la guerre, mais dont l'épaisse cuirasse ne pouvait le protéger des traitreux carreaux, flèches ou billes d'acier.

Aussi, la découverte de ce lieu va, je l'espère, grandement m'aider, et, peut être convaincre les plus réticents. Je voudrais également apprendre à nos frères à se servir de ces armes, en commençant par les couleuvrins portatives. Après tout, ne dit on pas qu'il est toujours préférable de bien connaitre son ennemi avant que de l'affronter?

Enguerrand adressa un clin d'oeil à Alcalnn, avant de désigner le premier étage de la main.

Je gage que là haut nous trouverons partie de ce que nous cherchons, et que ces panneaux de bois correspondent probablement à des ouvertures ménagées en les murs pour apporter lumière dans ces lieux.

Se retournant, Enguerrand s'avança vers l'escalier de pierre, toujours appuyé sur sa canne. La montée fut pénible, l'épreuve restant pour lui toujours aussi douloureuse. Reprenant souffle une fois l'escalier gravi, il embrassa d'un regard le palier circulaire. Des rateliers, vides pour la plupart, mais certains recouverts de bâches poussiéreuses qui attirèrent immédiatement son attention.
Mais d'abord, la lumière. Cela leur permettrait d'y voir plus aisément.
Quelques pas vers un des panneaux, montés sur de solides charnières. Ceux ci s'ouvraient vers l'extérieur, fixés par leur partie supérieure, et une crémaillère permettait de les maintenir ouverts.
Après quelques forcements et deux ou trois coups d'épaule, Enguerrand parvint à en ouvrir le premier, et le maintenir en position ouverte.

Un rais de lumière pénétra alors dans la tour, éclairant faiblement l'étage.


Ouvrons en plus, il faut faire enfin rentrer l'air pur en ce lieu. J'espère que rien n'a moisi par ici, sans quoi nous serons pris.

Sans hésiter, il s'avança vers un autre des panneaux, reproduisant le même geste que précédemment.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptySam 26 Avr 2008 - 12:06

Le doux son assourdisant d'une bombarde d'une tonne et demi... voilà un répondant des plus joyeux! Lavalois et Bretons s'entre écharpaient avec des bons boulets, tantot de fer, tantot de pierre... Toujours le même résultat, des morceaux de corps éparses...

-Certes du répondant, en ces temps de guerre, Ryes pourrait être un lieu stratégique de choix. Mais j'espère que non, car cela signifirait que ma belle ville d'Avranches serait tombée, et moi avec. fit il en référence aux évenements.

Il fallait croire en la stratégie déployée par le Domaine Royal... Espérer... un mot que ceci. Nul doute que tot ou tard, les Bretons tateraient du bon acier Normand qui les avait maintes et maintes fois répoussés.
Que ne rêvait il de remettre Rohana sous Fougères et la réduire en cendre!


-Convaincre les plus réticents? Voilà qui va être difficile mon Frère. Non je ne veux pas te décourager, mais tu t'imagines aller voir Rhyuzar et lui dire "Capitaine vous avez oublié vostre coulverine pour la joute!"? Il rit imaginant la scène et surtout la réaction du Capitaine qui avait tout, sauf de l'humour.

Blackney réfléchis aux panneaux évoqués par son Frère... Si ils étaient comme la porte, ca n'allait pas arranger les choses...

-Il faut espérer que ces paneaux daigneront s'ouvrir. dit il en commencant a son tour la lente escalade qui les menait au premier étage.

Alors qu'Enguerrand s'arrêtait pour reprendre son souffle, Alcalnn se dit qu'il allait fouiner quand quelques bruits sourds émirent un rayon lumineux.


-Bien! s'exclama t'il en aidant son Frère. Certains paneaux étaient plus rouillés que d'autre. Certains ne s'ouvrirent même pas. Au bout d'un moment, la salle fut transpercée de plusieurs raie de lumière faisant ressortir les ombres de fines particules de poussière en suspension.

-Mon Frère, je crois que nous avons là l'artillerie légère de la forteresse... dit il d'un soupir religieux.... Puis n'y tenant plus il souleva une bâche qui lui fit découvrir quelques tonneaux... L'un d'eux, percé, n'attendait que la main d'Alcalnn pour savoir ce qu'il contenait... De la poudre, noire qui tachait les mains...

-Tu cherchais de la poudre mon Frère? En voilà trois tonneaux! fit il triomphal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyMer 10 Sep 2008 - 11:58

Alors qu'il se rendait chaque jour à la salle d'armes, cela faisait quelques temps que l'écuyer remarquait que les volets des quelques fenêtres d'une des tours nord de Ryes, une tour située dans l'enceinte intérieure, étaient ouverts dans la journée et qu'il les voyait refermés le soir quand il rentrait au dortoir des écuyers. Il en déduisit logiquement une activité quotidienne dans cette tour. Cela ne lui aurait pas parut curieux si ce n'est un détail : il ne voyait personne entrer ni en ressortir de la tour, pas plus qu'il n'entendait parler de cette tour dans les différentes conversations de tous les jours, comme si un mystère entourait cet élément nord de la forteresse. Il en avait parlé à sa sœur Nennya qui après l'avoir écouté fut elle aussi étonnée qu'on y voyait personne, ni à la porte, ni aux fenêtres.

Bulvaï regardait l'édifice par la fenêtre de la salle d'armes lorsque Nennya vint le rejoindre et regarda ce qu'il semblait contempler songeur.


Alors frère, toujours songeur face à cette tour ? lui demanda t-elle

Il ne répondit pas de suite. Il regarda autour de lui : ils venaient d'étudier quelques livres sur l'art de la guerre, Bulvaï se plongeait régulièrement dans des manuscrits relatifs à l'utilisation de la claymore tandis que Nennya se renseignait sur les haches de guerre, ils avaient tout rangé, ils était donc libres à cet instant. Son regard se reporta sur la tour.

Oui sœur, toujours songeur. Cette tour m'obsède, personne n'en parle, personne ne dit mot sur cette tour et je n'ai jamais entendu un de nos frères en parler, on ne voit entrer personne, pas plus qu'on ne voit sortir des frères, pourtant les volets sont ouverts et fermés chaque jour, il y a donc une activité, mais il n'y a pas de bruit. Il la regarda dans les yeux. Il parait que la curiosité est un vilain défaut, mais il faut en avoir le cœur net, viens.

Il la prit par la main, elle avait toute confiance en son frère aussi se laissa t-elle emmener. Ils sortirent de la salle de garde, et Bulvaï s'arrêta. Il regarda la cour de la forteresse, il n'y avait personne. Il reprit sa marche vers la porte de la tour et s'arrêta à nouveau, il regarda encore une fois la cour de la forteresse, les remparts, ne voyant personne il posa la main sur la poignée de la porte.

Prête soeurette ?? Elle acquiesça. Il tourna doucement la poignée et poussa délicatement la porte vers l'intérieur de la tour qui manoeuvra sans bruit. Tu vois soeurette, on vient ici chaque jour, même la porte ne fait pas de bruit, elle en aurait fait si elle n'était jamais ouverte.

Doucement à pas de velours ils entrèrent dans la tour puis il referma la porte derrière eux puis firent quelques pas vers le centre de la tour. L'édifice était creux, les étages étaient aménagés en paliers circulaires reliés entre eux par des escaliers de pierre. Un monte charge constitué d'une plate forme de bois, maintenue par de lourdes cordes se trouvait au centre de la tour, Bulvaï leva la tête et vit qu'il montait jusqu'au sommet permettant de monter et descendre aisément des charges aux différentes plateformes. Il y avait autour des écuyers de lourdes, pièces d'artillerie, l'écuyer en avait entendu parler et il avait vu des gravures dans quelques livres de la bibliothèque mais il était encore incapable de mettre un nom sur un engin. Une antique pièce trônait fièrement au son centre non loin du monte-charge, une vieille bouche à feu à la gueule noircie. Les deux écuyers regardèrent partout autour d'eux, étonnés de leur découverte puis Bulvaï revint vers l'engin au centre.

Dis, tu as vu ce truc … t'imagine quand il crache … si tu es en face …. J'en ai froid dans le dos rien que d'y penser !! il s'éloigna pour regarder aux alentours. Vient soeurette, regardons encore ce qu'il y a icelieu, mais évitons de faire du bruit, faut pas qu'on se fasse remarquer, on ne doit certainement pas avoir la permission d'être ici, il la regarda en souriant, d'accord ça ne me dérange pas d'être puni avec toi mais autant éviter non ?

Exités par leur découverte, les deux écuyers continuèrent à fouiller silencieusement le rez de chaussée de la tour.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyMer 10 Sep 2008 - 12:56

La jeune femme avait reçu un mot de son frère, il avait fait un découverte et voulait en savoir plus, elle le rejoignit avec enthousiasme, il était là, il guettait fièrement le moindre bruit. Elle lui posa une question, et son petit frère lui en dit plus qu'elle ne voulait savoir, effectivement la curiosité est un vilain défaut, mais Nennya l'avait en commun avec lui...Il lui prit la main et l'entraîna dans la tour mystèrieuse, la jeune femme avait le coeur qui battait fort, il tourna la poignée: de l'artillerie, la jeune femme échappa un "waa", les yeux illuminés par la cachette, effectivement, ils ne devaient point se trouver là. La punition pendait au nez des jeunes curieux, mais Nennya voulut éviter d'être prise alors elle fit aussi discret que son petit frère.

-Evitons petit frère, je veux devenir chevalier et non la femme au mille punition.

Elle eut un sourire, leur périple continuait au fur et à mesure qu'ils avancaient. Nennya était impatiente de tester l'artillerie mais son rang ne lui permettrait pas de le faire.

Elle tenait fermement la main de son frère, qui l'entraîna dans les dédales de la belle tour truffée d'armes.Nennya marchait doucement, mais il y avait un bruit de fond qui lui paressait étrange, une présence?


-On est pas seul Bulvaï.

Si ils se faisaient prendre, ses oreilles allaient chauffer, elle ne devait que peu se déplacer en ce moment, voire pas du tout, mais elle ne restait pas en place, c'était un cruel dilème.Elle ne pouvait laisser son petit frère seul, il ferait trop de bêtises sans elle. Ils avancèrent tout de même, il y avait un trou dans une porte, la pupille glissa son regard dedans.
Revenir en haut Aller en bas
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyMer 10 Sep 2008 - 17:56

[Suite du RP. Bulvai, normalement, on aurait du reprendre à la suite de la question d'Alcaln - magie du RP qui permet de sauter 5 mois IRL ^^-, mais comme tu as dit que les activités dans la tour avaient lieu depuis plusieurs jours, on repart sur tes bases.]

Allers retours en cette tour secrète et jusqu'à leur arrivée récente totalement désertée.
Essais? Non point, afin que de ne pas risquer de se faire entendre par toute la forteresse.
Tout au plus inspection détaillée des lieux et des réserves. Nettoyage des affuts et des tubes de métal.

Sélection fine et délicate de la poudre. Séchage pour celle qui le nécessitait. Elimination discrète des tonneaux pourris.
Mèches trempées dans solution de potasse, séchant lentement afin que de se consummer sans s'enflammer.
Refouloirs et louches entreposés sur l'un des murs.
Dans des tonneaux, petites billes de plomb rassemblées, bientôt projectiles mortels crachés sur ennemis à venir.
Plus loin, empilement de boulets de pierre, soigneusement sélectionnés afin qu'aucun ne se risque à éclater une fois le boutte feu donné.

Inventaire répété encore et encore de tout ce que cette caverne pouvait offrir aux deux errants extasiés.
Devenu presque invisible au sein de la forteresse, Enguerrand venait, dès qu'occasion pouvait se présenter, en ce lieu béni qui voyait rassembler bonne partie de ce qui sur cette terre représentait pour lui l'équivalent poudrier d'un Walhalla nordique.
D'aucuns auraient pu sourciller fortement devant pareille découverte, tandis que d'autres, peut être parmis les plus sages, somme toute, auraient pu prendre jambes à leur cou en découvrant ce lieu obscur. Mais lui et son compère ne pouvaient que revenir encore et encore en cet endroit, telle limaille de fer attirée par un gigantesque et puissant aimant.

Peu de paroles échangées dans leurs tâches quotidiennes. Tout au plus de fins sourires à la découverte de telle pièce nouvelle, demandant attention et soins afin que de lui rendre éclat et efficacité d'antant.

Parfois l'errant songeait à sa propre pièce d'artillerie. Cette bonne vieille Cunégonde qui avait vu l'un de ses boulets siffler aux oreilles d'un oiseau désormais rôti. Celle là même qui, prise de guerre, avait vu triste et détestable parade de deux dames blanches en les rues de Vendôme. Celle là enfin, désormais à jamais enfouie sous les décombres du château de ces lucioles qui, faute d'avoir pu éclairer de leur présence la face de la terre pour des années encore, s'étaient contentées d'illuminer le ciel de touraine d'un fantastique et salvateur brasier, faisant se consummer tout ce qui avait été leur force et leur union.

En ces moments là l'errant sentait ressurgir ses vieux démons, compagnons de route si familiers, sournois, tapis dans l'ombre de sa mémoire. Il connaissait les signes annonciateurs d'une nouvelle victoire de ses souvenirs. Illusions et hallucinations. Regard qui se brouillait. Vent chaud qui soudain semblait souffler autour de lui. Voix qui, imperceptiblement, se transformaient, déformées par la puissance irréelle de son passé tortueux.
Il connaissait aussi désormais le moyen de vaincre ce péril destructeur.
Pincée de cette poudre noire, si différente de celle qu'ils manipulaient en ces lieux, mais aux conséquences ô combien plus dévastatrices.
Pincée de pavot portée aux lèvres. Bourse de cuir à sa ceinture, comme une bouée à laquelle le marin naufragé pourrait se raccrocher.

Un bruit en contrebas.
Serait ce quelque rat qui viendrait hanter ces lieux?
Il détestait cette vermine. Souillant les tonneaux de poudre, rongeant cordes et mèches de lin, amassant débris en tous genre dans le fut des canons, au risque de voir la pièce exploser si quelque étourdis servant n'en vérifiait pas la propreté.
Immobile, il s'était redressé, l'oreille aux aguets.
Des pas. Des voix? Aurait on trouvé leur repaire?
Du deuxième étage où il se trouvait, il ne pouvait voir ce qu'il se passait au rez de chaussée. La lumière des plus faible ne parvenait pas à percer suffisamment pour aider son observation.
Un coup d'oeil autour de lui.
Où était Alcalnn?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyVen 12 Sep 2008 - 23:16

Ce qu'aimait Alcalnn dans la Poudrière c'était qu'il y avait toujours quelque chose a découvrir d'interessant. Une vielle toile de lin pouvait cacher un trésor pour tout amateur de choses qui font boum. Un veuglaire par ci, un scorpion par là... On avait même découvert des pots explosifs rempli de flèches, pointes et autres objets mortels.

Qui avait amassé ce butin de guerre? Fruit de saisies sur des fiefs félons? Bagages d'armées ennemies vainques? Dons généreux anonymes? Bref entre, qui, pourquoi, comment et où, l'Errant se creusait pas mal le crane.

Mais ce qu'il aimait par dessus tout c'était de faire découvrir a son Frère, qui bien que très occupé en dehors de Ryes, avait toujours l'entrain d'en enfant, des pièces nouvelles.

Certaines étaient bizarre, d'autre inidentifiables, d'autres enfin très très particulières.

Parfois on pouvait lire l'histoire d'un fut lorsqu'il avait été enclouté, lorsque les barils portaient des traces de sang, d'autre encore étaient vierge de leur fonderie.

Pour l'heure Alcalnn était occupé dans l'étage supérieur où son Frère et lui n'étaient pas encore allé. Il se débattait avec une toile d'araignée particulièrement tenace et fournie, lorsque des sons autres que le farfouillement habituel de Enguerrand se firent entendre...

Il passa la tête par la trappe, et c'est la tête en bas qu'il s'adressa a lui:


-Tu as entendu?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptySam 13 Sep 2008 - 8:55

Les deux écuyers ne savaient plus où regarder, le rez de chaussée était comme une caverne aux mille trésor, ils étaient excités à l'idée de trouver toujours quelque chose de nouveau, ce qui était le cas et la plupart du temps ils découvraient quelque chose d'inconnu, d'innommable. Nennya suivait Bulvaï qui ne faisait pas attention à ces recommandations, elle semblait percevoir un bruit de fond, une présence, lui avait plutôt de regarder les pièces, de fouiller, de remuer le bric à brac et par conséquent de faire du bruit, mais il était tout de même conscient qu'ils étaient entrés dans la tour sans y avoir été autorisés. Après avoir explorer le rez de chaussée, Bulvaï s'approcha de l'escalier qui montait, il aurait bien voulu une exploration plus détaillée mais elle nécessitait plus de temps, plus de lumière et il y avait tant de choses à découvrir icelieu. Il s'apprêta à monter l'escalier lorsque Nennya leva un doigt et les yeux en l'air lui intimant de faire silence et d'écouter. Il s'arrêta un instant et reporta son attention sur les bruits environnants.

J'entends rien Nennya … t'es sure que tu as entendu quelque chose, quelqu'un ? Il la regarda souriant, confiant, rassurant. Ce n'est peut-être que quelques vieux rats qui jouent dans la vie, allez viens, allons voir plus haut.

Il montèrent doucement les escaliers jusqu'au premier étage. Ils reprirent leurs fouilles et se rendirent vite compte qu'il n'y avait pas de pièces lourdes mais des armes portatives. Certains modèles avaient l'air d'avoir été conçus pour être utilisées par les hommes à pied, d'autres pouvaient être fixées sur les remparts en cas d'assaut de la forteresse. Bulvaï prit une arme portative et regarda Nennya.

Regarde p'tite sœur, même avec ça les moins costauds, les plus faibles, ceux qui n'étudient pas l'art du combat chevaleresques, ceux qui vouent leur vie à la destruction ont une chance maintenant face à des chevaliers armés et entraînés. Va falloir qu'on étudie ça aussi si on ne veut pas être en retard sur les champs de batailles.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyDim 14 Sep 2008 - 12:42

Nennya avait du entendre des voix, peut être l'enfant?Non Bubu ne pouvait avoir raison...Elle continua à lui tenir la main, celui ci l'entraîna plus haut, on aurait dit deux enfants qui découvraient un trèsor. Les yeux de son frère était illuminés, il ne put résister à l'attrait de l'arme et en pris une dans les mains, la jeune femme leva les mains

-Frère fait attention ces armes sont difficiles à utiliser et je ne veux pas d'un accident.

Elle chuchota plutôt fort, Nennya s'en mordit les lèvres, elle entendait des bruits, et ce n'était pas juste l'effet de son imagination.

-Gentil frère, il me semble entendre des bruits, je ne suis point folle...

Ils avancèrent ensemble main dans la main, Nennya sentait qu'ils allaient être surpris dans leur exploration, une voix s'approchait, ce son, Nennya le connaissait, ce n'était point un vilain rat.
La jeune femme avanca laissant passer son frère adoré en premier, peureuse la petite pupille?Oui surement elle avait un ptit dans le ventre, l'instinct maternel pouvait se manifester.

-Petit frère je sent que ca va mal se passer

Elle serra plus fort sa main comme si il y avait un danger.Elle retint sa respiration, les bruits se faisaient plus forts et mieux audibles, elle regardait son frère qui s'avancait de plus en plus.
Revenir en haut Aller en bas
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyJeu 18 Sep 2008 - 0:35

Mouvements se confirmant par en dessous, tandis qu'au dessus de lui des bruits de pas se faisaient aussi entendre, avant que de ne voir le visage d'Alcalnn se découper par la trappe menant à l'étage ou son frère se trouvait, comme suspendue dans les airs, apparition proche en nombre de points d'une licorneuse sainte barbe.

Tu as entendu?

Hochement de tête à l'attention du Normand, tandis que le Limousin se tenait immobile, l'oreille aux aguets.
Nouveaux sons de voix. Bruits de pas, se rapprochant progressivement. Deux personnes. Des licorneux? Probablement.
Les voilà désormais au premier étage, farfouillant et remuant les lieux en tout sens.
Froncement de sourciles de l'errant. Voilà leur terrain de jeu découvert. Et surtout, question tournant en sa cervelle, par qui?
Mais ces voix...ces voix lui rappelaient quelque chose. Une femme. Un homme...Il se devait de les identifier avant toute chose.

Regard porté vers le chat au dessus de lui. D'un signe de la main, lui signifier que les intrus étaient désormais au premier étage, et lui indiquer leur nombre probable. Nouveau geste afin que son frère le rejoigne en silence, afin qu'il puisse prouver cette fois encore le digne port de son félin surnom.
Communication silencieuse et brève de deux hommes habitués aux infiltrations discrètes.

Nouveau regard autour de lui. Le deuxième étage, où il se situait, était destiné à la réserve de la poudre de grain fin. En dessous donc, les réserves d'armes portatives. Ils avaient, son frère et lui même, eu le temps déjà de ranger convenablement cette zone là, prenant soin de ne pas laisser le moindre tonnelet de poudre à proximité des armes à feu, toutes les réserves étant désormais entreposées aux deux niveaux supérieurs.

Fin sourire se dessinant sur le visage de l'errant alors que ses yeux se posaient sur une longue table de bois sur laquelle reposait le fruit de toutes ses actuelles attentions.
Geste bref de la main en direction de sa ceinture, effleurant légèrement la bourse de cuir pour se poser sur une petite pièce métallique.
Parfait. Il était là.
Il allait apprendre à ces intrus là qu'on en pénétrait pas n'importe comment dans un tel lieu. Mais avant, écouter et observer, afin de poser noms et visage sur ces deux voix là.

Se rapprochant lentement et à pas feutrés de la table en question, il attendait que le chat ne le rejoigne afin que de lui pésenter son plan.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyJeu 18 Sep 2008 - 21:37

Enguerrand lui fit signe, en hommes de guerre consommés qu'ils étaient, de le rejoindre, ainsi que l'age, le sexe et le nombre d'intrus. Alcalnn était sûr que Enguerrand était capable de deviner ce qu'ils avaient mangé au petit déjeuner, mais il ne poussa pas trop loin.

Si jamais les intrus mettaient le bazar dans leurs rangements, fermez les yeux les enfants, vas y avoir du vilain....

Toujours est il que le chat se laissa descendre souplement de la trappe qui l'avait soutenue et avanca silencieusement jusqu'a la table ou il s'y accouda et tendit l'oreille vers son Frère.

A ce moment là il entendit les voix. Pas la peine il savait dès lors qui s'était. Mais voyons ce que Enguerrand avait a dire. Ca se trouve ca allait plaire au Chat.


Qu'est ce que les deux jeunes fouineurs venaient bien faire ici? Une bêtise? La curiosité? L'envie de savoir ce que deux "vieux croutons" pouvaient bien mijoter ici? Impossible, personne ne les avait vu aller et venir dans la tour. Ils s'y rendaient très tôt ou très tard suivant l'envie. Deplus ils n'y allaient pas en même temps. Enfin ils évitaient d'avoir des fréquences régulières de visites.

Pourquoi? Bonne question. En fait la première excuse avait été le fait que les armes a feu n'avait pas bonne presse pour un ordre de Chevalerie, qui aux yeux du monde passait pour gardien des traditions.
Mais en fait c'était plus par jeu pour le Chat et goût du mystère partagé avec son Frère Enguerrand.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyJeu 18 Sep 2008 - 22:56

Bulvaï était fasciné par toutes ces découvertes dont les armes portables qui se trouvaient à cet étage, il en avait prit une et la tournait dans tous les sens afin de comprendre le fonctionnement et d'essayer d'évaluer son efficacité.

C'est folie p'tite soeur ! imagine des fantassins armés de .... de ça ! face à nous, face à une charge bien en règle de la Licorne ... ils vont nous trouer avant qu'on ne puisse leur mettre des grands coups d'épées. Il fit la moue ! Crois tu que c'est efficace ce genre de choses ???

Il reposa l'objet puis son regard se perdit à observer l'étage pendant que Nennya se pencha vers lui

-Gentil frère, il me semble entendre des bruits, je ne suis point folle... puis serrant la main de l'écuyer, Petit frère je sens que ca va mal se passer.

L'écuyer s'arrêta immobile, lui intima le silence d'un geste du doigt. Lui aussi entendait maintenant des choses, des bruits qu'il n'avait pas perçus jusqu'à présent occupé qu'il était avec cette découverte. Il ne chercha pas à s'enfuir ou se cacher bien au contraire.

T'inquiéte pas p'tite soeur, nous sommes dans notre forteresse, nous ne faisons pas de mal, et personne ne nous a dit que cet endroit est interdit d'ailleurs je n'en ai vu mention nulle part. Si ce n'est pas un chat courant derrière une souris, ce sont certainement des frères, qui sont là comme nous, animés peut-être aussi par la curiosité.

Nennya le regarda, il n'avait pas envie de partir malgré les bruits qu'ils entendaient. L'envie d'affronter le courroux d'un frère plus gradé que lui ? non, il n'avait pas peur et bien au contraire il était finalement heureux de pouvoir rencontrer quelqu'un qui pourrait peut-être leur expliquer cet armement, il entraina sa sœur vers l'escalier menant au second étage et s'arrêta regardant vers le haut.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyVen 19 Sep 2008 - 22:25

Nennya n'était point rassurée sur son sort, c'était bien des pas qui avancaient et la jeune femme avait peur de tomber sur plus fort qu'elle ou plus gradée, mais Bulvaï l'avait entraîné et elle le suivait comme un mouton, cela était une lecon à retenir si ils étaient en combat tous les deux...

La jeune femme tenait fermement la main de Bulvaï qui n'avait aucune peur concernant une punition éventuelle.Ils prirent les escaliers, Nennya faillit tomber, les marches étaient étroites.Ils n'étaient point discrets les deux compères, l'écuyère regardait droit devant elle, évitant de lever les yeux pour voir qui les attendaient punition en main.

Son pas devint hésitant lorsqu'elle en des bruits rapprochés, elle n'avait pas eu le temps d'admirer les armes, et elle se doutait que les écuyers n'apprenaient pas à manier ce genre d'armes, pourtant c'était si tentant...

Bulvaï regarda à travers le trou de la porte, Nennya était en arrière par rapport à lui, elle attendait le feu vert de son petit frère.Elle avait le coeur qui battait fort, son frère tourna la poignée de la porte...
Revenir en haut Aller en bas
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyJeu 25 Sep 2008 - 10:30

Ces voix...il les connaissait...
Réfléchir. Tendre l'oreille.

Bon sang!
Ses deux punis!
Les voilà donc qui remettaient le couvert. Et ici de surcroit! Et ils venaient, aux bruits qu'il percevait, de manipuler une ou plusieurs des armes stockées en dessous.
Les fol! A faire pareille actions, ils pourraient un jour leur en couter bras ou jambe!
Un regard vers son compagnon. Fin sourire se dessinant sur son visage.
Prenant d'une main une poignée de bourre, puis y glissant une des mèches posée sur la table, il prit ensuite ce briquet d'amadou qu'il portait à la ceinture et dont il venait juste d'en vérifier la présence.

A voix basse pour n'être entendu que du chat.


Voilà mon frère qui va apprendre à ces deux fouineurs là prudence et réflexion avant que d'entrer en pièce inconnue.

Quelques pas, un dernier regard vers son frère, puis, d'un geste vif, allumer le briquet et porter la flamme à la mèche. En un instant, celle ci se mit à se consummer, l'étincelle progressant rapidement vers la bourre.
D'un mouvement, il lança le tout par le trou dans le sol menant à l'étage inférieur, la bourre déjà produisant apre et épaisse fumée, tout en criant d'une voix forte.


BOUTE FEU!!!

Nul doute que la présence d'une mèche allumée produisant fumée conséquente aurait quelques effets sur ces deux intrus là...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyJeu 25 Sep 2008 - 11:25

On aurait dit deux garnements jouant un mauvais tour a des passants. C'était d'ailleurs un peu l'état d'esprit. Enguerrand avait une idée, et pas une petite, une belle idée bien pensée... Fumiste on pourrait dire? En même temps c'était un sanctuaire sacré, même pas sur que le Tuturose soit au courant. Toute facon pour ce qu'il y connaissait en arme a feu...

Toujours est il qu'autant Bulvai que Nennya avaient déjà eu affaire a Rohana, la duchesse bombarde capricieuse du Vicomte, ainsi peut être que cela ferait redoubler de prudence les jeunes gens.


-Oh toi, tu vas faire quelque chose chenapan! dit il a voix basse en réponse a l'enthousiasme de son Frère.

Il le vit se saisir de son briquet en silex, et les yeux du Chat s'agrandirent... Ils n'allait tout de même pas faire péter la tour en entier avec ca? C'est que, du feu ici, c'était dangereux! Avec tout ces barrils de poudre, bien que étanchéisés et bien rangés.... Heureusement, en bas il n'y en avait pas... Il le vit ouvrir la trappe et hurler comme un garnement avant de projetter la mèche bien fumante dans le vide.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyMar 7 Oct 2008 - 23:36

La jeune femme leva la tête, un homme cria "bourdefeu", elle sursauta, son coeur s'accéléra, ils étaient découverts. Les voix...elle avait reconnu une en particuliers, celle du chat ronronant devant la machine de guerre. Elle se souvint de Rohana la bombarde du vilain matou, il l'aimait tellement, que Nennya en venait à se demander si il la préférait à elle.Elle revint à la réalité, lorsque la fumée se propragea, toussant avec forces. Elle ne distinguait pas bien d'ou cette mèche était sortie.Il y avait un trappe en haut ou la légère fumée s'évacuait. Elle attrapa le bras de son frère et lui montra l'origine de la supercherie. Que faire?Nennya ne voulait pas être punis, ils avaient découverts et s'interessaient comme tous hommes d'armes à l'artillerie...mais peut être que cela était un mal?Elle n'abandonerait jamais son frère, cela, elle en était persuadée. Reculer?Fuire avant la catastrophe était une solution, mais pas celle de Nennya et son frère était pareil. Elle lui chuchota en toussant:

-On monte.

Elle voulait non seulement voir la tête du deuxième protagoniste et la tête du chat errant qu'elle ne manquerait pas de saluer...Elle regarda son frère et lui fit des signes, il porta l'échelle pour qu'elle se hisse à la trappe du dessus, la jeune femme était peut être enceinte mais surement pas une lâche.Ils allaient tous les deux s'expliquer sur ce fait.L'écuyer avanca l'échelle, Nennya sortit sa dague, qu'elle utilisait pour les herbes plus que pour le combat, elle frappa de toute ses forces avec l'arme, la trappe s'ouvrit. Une tête dépassa, on aurait dit un démon tout droit sortit des enfers avec cette fumée qui se dégageait.Elle leva la tête en se tenant aux planches vacillantes, Bulvaï tenait toujours l'échelle pour pas que Nennya se retrouve les jambes dans le vide. Alcalnn était là comme elle le présumait...mais il y avait pire Enguerrand et là on pouvait dire que la situation était angoissante. Papi Enguerrand comme elle aimait le surnommer faisait réunion avec le chat ou peut être le démon Bellabre, pourquoi cela ne l'étonnait point?La jeune femme glissait au fur et à mesure qu'elle dévisageait les deux hommes, son pied dérapa.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyMer 8 Oct 2008 - 9:47

Alors que l'écuyer observait silencieusement, enfin c'est certainement ce qu'il pensait, les pièces d'artilleries présentes à l'étage, les évènements se précipitèrent : une bourre enflammée tomba sur le sol produisant une épaisse fumée tandis qu'un cri retentit à l'étage supérieur : Boute feu !!
L'écuyer n'eut guère le temps de comprendre, l'épaisse fumée lui picota les yeux et le fit tousser, il jura et maudit tous les diables. La solution judicieuse aurait été de se mettre immédiatement à plat ventre afin de respirer l'air moins nocif au raz du sol mais les écuyers n'étaient pas du genre à se jeter face contre terre et attendre que l'homme qui voulait les enfumer n'arrive armé, non l'écuyer réfléchissait rapidement à retourner la situation à leur avantage, il n'était pas homme à se rendre pour un peu de fumée.

Tandis que son regard cherchait une pique pour prendre la bourre en feu afin de la renvoyer à son expéditeur, Nennya l'attrapa par le bras et lui désigna une trappe menant à l'étage supérieur puis une échelle posée sur le sol. L'écuyer attrapa l'échelle puis l'installa afin que l'écuyère puisse ouvrir la trappe, cela favoriserait l'évacuation des fumées mais cela permettrait aussi de renvoyer cette satanée bourre qui les enfumait mais pour la moment, l'écuyer ne pouvait tenir l'échelle et prendre la pique.

A l'aide du pommeau de sa dague elle frappa la trappe pour la débloquer puis lorsqu'elle s'ouvrit violemment, la normande put regarder qui était l'auteur de cette fumiste farce. Elle ne bougeait pas, ne disait mot regardait par l'ouverture qui se trouvait à l'étage supèrieur alors que la fumée s'évacuait doucement et que l'écuyer repensait à la pique.

Soeurette ... Nennya, soeur Nennya, ne vois tu rien venir ??

Il n'eut pas le temps de terminer que la jeune femme dérapa. Elle glissa, partit en arrière et tomba. En un fulgurent réflexe, l'écuyer lâcha l'échelle qui tomba sur la sol et écarta les bras devant lui pour recevoir la normande qui s'accrocha à lui comme elle put dés qu'elle se rendit compte qu'elle ne toucherait pas le sol. L'écuyer sauveteur fit quelques pas hasardeux en arrière avant de trébucher dans le bric à brac entreposé là depuis des lustres, il tomba en arrière tenant toujours sa sœur dans ses bras, il ne s'occupait pas de sa chute, seule l'état de la jeune femme l'inquiétait, si elle perdait son enfant dans une mauvaise chute, il s'en voudrait toute sa vie, c'était lui qui l'avait entrainée dans la tour. Il chuta lourdement en arrière, Nennya dans ses bras et son ventre amortit la chute de la future maman.

Huuummpppfffff !!!!!!

Son cri fut un mélange d'exclamation de surprise et d'air sortant d'une vieille cornemuse qu'on dégonfle. Il regarda Nennya, elle n'avait pas l'air d'avoir eut mal, son visage, son regard n'étaient pas marqué de la douleur ou de la souffrance, l'écuyer pensait même apercevoir un sourire, de l'amusement, comme dans une farce qui a heureusement mal tournée. La fumée s'évacuait doucement par la trappe ouverte, l'écuyer toussa à nouveau.

Toujours couché sur le dos, sa sœur dans ses bras et sur son ventre, il regarda à nouveau autour de lui, les pièces d'artillerie, la fumée, il entendait des bruits de pas à l'étage supérieur, ils avaient été découverts, il ferma les yeux et pencha la tête en arrière se demandant qui pourrait bien descendre de l'étage supèrieur. Serait ce un frère fouineur comme eux ? Serait ce un frère plus gradé ? Et si tel était le cas, comment allait il réagir ? punir les deux écuyers ? Bulvaï n'était pas enchanté par cette perspective, certes il avait beaucoup appris lors de la punition menée par Enguerrand de Lazare, mais il aspirait à devenir chevalier errant de la Licorne et ce n'était pas en étant puni régulièrement qu'il pourrait y arriver, mais il se sentait responsable, il avait décidé de venir voir ce que cette tour contenait, il avait entrainé avec lui sa soeur comme elle l'aurait entrainé si c'était elle qui aurait découvert cet endroit, il allait maintenant assumer les conséquences de ses actes bien qu'au fond de lui il pensait qu'il n'avait rien fait de mal, rien fait d'interdit, juste de la curiosité. Il regarda la Normande.


Debout soeurette, soyons dignes lorsque le ou les frères présents à l'étage supérieur descendront voir l'effet de leur boule de poudre.

Il l'aida à se relever, puis se releva à son tour. Il s'étira, fit jouer ses membres pour s'assurer qu'il n'avait rien de casser dans sa chute même s'il s'en tirerait avec quelques bleus puis il ramassa l'échelle et l'installa à la trappe menant à l'étage supérieur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyDim 12 Oct 2008 - 13:03

Nennya dérapa, et s'étala comme une crêpe normande sur le pauvre Bulvaï, il avait eu bon réflexe. Elle eut mal au dos, mais son ventre rien, intact, elle se leva.

-Merci frère, je n'aurais jamais cru que tu avais de si bon réflexe.

Elle examina sur toutes les coutures son frère, quelques échimoses faisaient leur apparition sur son corps, la jeune écuyère rougit de sa bêtise, elle était penaude face à son petit frère, espérant de tout son coeur qui ne lui en voudrait pas. Bulvaï l'invita à monter voir les deux papis licornes, dont son futur mari, il allait l'entendre celui là quand ils seraient rentrés chez eux, mais le domaine privé se différenciait du domaine licorne, c'était son supérieur et elle faisait mine qu'il n'existait pas dans ce cadre là.
Honneur aux dames, elle pris l'échelle la positiona, et monta. Son premier réflexe aurait été de dire "Alcalnn Blackney, non d'une serpillère pas fraîche, je vais t'étriper non sans ménagement, fuit pauvre fou avant que niania se mette en colère", mais elle arriva à l'étage suivit de son frère avec un calme significatif, n'oublons pas qu'ils étaient en faute...faute d'apprendre, d'être curieux...


-Frères,

Dit elle avec une neutralité absolue.
Revenir en haut Aller en bas
Enguerrand_de_lazare

Enguerrand_de_lazare


Nombre de messages : 6520
Grade : Chevalier
Date d'inscription : 29/05/2007

Feuille de personnage
Nom: Enguerrand de Lazare
Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin
Rôle/grade: Chevalier

La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière EmptyMer 15 Oct 2008 - 15:16

(/HRP: gaffe aux descriptions des lieux. En premier post, j'ai bien précisé ceci: "Le centre de la tour était creux, les étages aménagés en paliers circulaires reliés par des escaliers de pierre.", donc nulle trace de trappe ou d'échelle... Wink /HRP)

Agitation en dessous d'eux. Nulle doute que son petit cadeau avait du être des plus apprécié par les deux écuyers. Quelques toussotements, des bruits de pas à foison, puis, apparaissant par le trou dans le sol, la tête de la jeune Nennya, disparaissant dans l'instant, comme happée pas en dessous.

Regard interrogateur d'Enguerrand à l'attention de son frère, tandis qu'un bruit de chute se faisait entendre sous leurs pieds.
Ceci expliquait donc cela.
Nouvelle agitation.
Quelques mots échangés, et bientôt, nouvelle ascension des deux intrus, apparaissant à leur étage sous le regard mi amusé mi courroucé du Cavalier, se tenant fermement sur ses deux pieds, bras croisés sur sa poitrine.

Observation silencieuse des deux nouveaux venus.
Puis, un fin sourire énigmatique se dessinant sur le visage du licorneux, celui ci prit enfin la parole.


Mais qui voilà donc venus nous rendre visite icelieu. Ne serait ce pas mes deux punis préférés? Que nous vaut cette visite inattendue? Serait ce volonté de votre part de nous assister dans ce grand nettoyage qui nous occupe depuis quelques temps déjà? J'ai ouï dire que vous êtiez devenus tous deux experts ès balais, peut être pourrions nous le vérifier. Les étages sont spacieux, il y aurait, je vous l'assure, largement de quoi faire.

Grand geste du bras accompagnant ses paroles, désignant tour à tour les étages inférieurs, et celui cis au dessus de leurs têtes.
Léger froncement des sourcils avant de reprendre, d'une voix plus sombre.


A moins bien sur que vous ne soyez venus ici pour vous livrer à quelques unes de vos frasques, auquel cas je me verrais dans l'obligation de vous punir sans coup férir, tant la licorne n'aime pas voir frères ou sœurs estropiés par quelque faute d'inattention ou manipulation hasardeuse.

Haussement d'un sourcil, le regard passant de l'un à l'autre des deux jeunes gens.

Or donc? Raison de votre présence?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La poudrière Empty
MessageSujet: Re: La poudrière   La poudrière Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
La poudrière
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne :: Première enceinte :: Aile Sud :: Les écuries et ateliers-
Sauter vers: