La poudrière

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La tête de sa douce sortie, lancant des éclairs de la trappe... En même temps la vision des éclairs pouvait s'expliquer par le fait qu'avec la fummée ca devenait cauchemardesque... Mais tiens cette tête aimée disparu d'un coup et un petit fracas ce fit entendre... Aie Aie Aie... Elle était enceinte qu'elle idée de monter a l'échelle?

Alcalnn répondit à son Frère par un regard inquiet... La petite boutade se serait elle transformée en drame? Mais ouf... Heuresement icelle passa la tête par la trappe a nouveaux sortant sans problèmes.

Suivit par Bulvai comme de bien entendu, car qui d'autre aurait suivi l'Escuyère que son ombre? D'ailleurs bizar qu'il ne se soit jamais posé la question si il n'avait pas des cornes...

Enguerrand avait déjà la posture du sergent instructeur chef... Dommage son effet devait être un peu gaté par le coin de sourire qui pointait de sa bouche.

Mais qui voilà donc venus nous rendre visite icelieu. Ne serait ce pas mes deux punis préférés? Que nous vaut cette visite inattendue? Serait ce volonté de votre part de nous assister dans ce grand nettoyage qui nous occupe depuis quelques temps déjà? J'ai ouï dire que vous êtiez devenus tous deux experts ès balais, peut être pourrions nous le vérifier. Les étages sont spacieux, il y aurait, je vous l'assure, largement de quoi faire.

Ah bein il y allait fort... Ca s'annocait super pour les deux impétrants chevaliers. Il aimerait être a sa place... ou pas! Remarque il avait bien briqué lui en son temps le pont de l'Immaculée... et Cronos était un supérieur bien pire que ce qu'on pouvait trouver ici...

A moins bien sur que vous ne soyez venus ici pour vous livrer à quelques unes de vos frasques, auquel cas je me verrais dans l'obligation de vous punir sans coup férir, tant la licorne n'aime pas voir frères ou sœurs estropiés par quelque faute d'inattention ou manipulation hasardeuse.

Oulà... Il avait une vision apocalyptique... de ce qu'étaient capables de faire ces jeunes escuyers. Ca se trouve ils avaient juste entendu un bruit et s'étaient inquiétés de la présence d'intrus? Non, non, non... Pas la peine de les menacer Engué, se dit Alcalnn in peto. Il passait vraiment pour un tyran sur le coup.

Invité

Bulvaï monta à la suite de Nennya et les deux écuyers s'arrêtèrent devant les deux frères plus anciens. Nennya les regarda et les salua d'un simple "Frères" tandis que Bulvaï les salua d'un hochement de la tête. Visiblement c'était Enguerrand qui avait laissé tomber la bourre enflammée, il en avait encore le sourire au coin des lèvres et les regarda bras croisés sur sa poitrine. Bulvaï regarda Alcalnn son suzerain, une légère grimace voulant dire que les plus anciens avaient eu raison des plus jeunes, puis il regarda Enguerrand et soutient le sourire énigmatique du cavalier lorsqu'il prit la parole. Il le laissa parler, il l'écouta et attendit qu'il ait bien terminé, mais l'écuyer ne comptait pas se dégonfler : avait il bravé un interdit en venant icelieu entrainant sa sœur ? il ne le pensait pas vraiment, rien ni personne ne les avait empêché d'entrer dans la tour pas plus que la porte n'était barricadée. Était ce un mal de satisfaire sa curiosité ? Peut-être mais quoi qu'il en soit, en venant ici l'écuyer n'avait pas mit en danger sa vie ni celle de sa sœur, la soif de connaissance l'avait aussi poussé, et l'écuyer était persuadé que l'avenir souriait aux audacieux et il n'était pas de ceux qui restait au garde à vous attendant le bon vouloir d'un supérieur, il obéissait aux ordres quand il en avait mais en l'absence d'ordres, il avait toujours fait preuve d'initiative et d'audace.

La curiosité frère cavalier, voir les volets des fenêtres de cette tour s'ouvrir chaque jour sans y voir un frère entrer ou sortir à de quoi attiser la curiosité. Est ce mal pour un écuyer de vouloir découvrir, apprendre même si parfois pour cela il faut prendre des initiatives ? Nos vies doivent elles se résumer à nettoyer les chevaux, les brosser, les nourrir et faire les corvées ? Aristote vous a mit sur notre chemin, passant par cette tour, ce ne doit pas être un hasard..... il marque un léger temps d'arrêt ... maintenant si vous avez autres choses de plus importantes à faire, nous savons où se rangent les balais.

Bulvaï regarda Enguerrand et attendit sa réaction, il ne laissa paraitre aucune émotion et obéirait au cavalier mais il espérait au plus profond de lui que l'assistant du maitre d'armes ferait preuve d'indulgence vis à vis de deux écuyers qui ne souhaitaient pas s'endormir sur leurs lauriers mais qui bien au contraire souhaitait apprendre tout ce qui pourrait leur permettre de suivre la voie que le cavalier et l'errant avaient commencè à suivre.

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La jeune écuyère écouta son frère Enguerrand, il avait l'oeil sévère et le ton moqueur, Nennya appréciait l'homme mais pas ses punitions.Quand il dit "punis" la jeune femme pensa "écuyers" quand il dit "nettoyage" l'écuyère compris "visite ponctuelle", quand il dit "frasques" Nennya entendit "chefs d'oeuvre"...un dialogue bien intégrée par celle ci.
Bulvaï pris la parole et sa soeur en fut très étonnée, quand son Bubu évoqué les corvées et autres tâches supposées de l'écuyer, elle eut envie de pouffer de rire, mais Nennya ne voulait pas encore faire sa niania alors elle se tut.Il avait parfaitement raison et elle ne pouvait en dire plus, ils avaient été intégrés au prestigieux ordre royal de la licorne, suivaient les cours, faisaient les corvées, participaient activement à la réorganisation de Ryes et effectivement, ils étaient là dans la tour, était ce le fait du hasard, Nennya n'osa y penser, elle savait très bien pourquoi elle était là et ce qu'elle allait faire de sa vie dans l'ordre.Il fallait avouer que Nennya avait du mal à comprendre certains principes licorneux, certaines décisions, mais elle obéissait sans rien dire et cela était parfaitement justifiable.Nennya, en entrant ici, avait eu une soif de connaissances assez irraisonable, mais les corvées se succédant, cette soif se limitait...et commencait à perdre son sens.Elle laissa la suite à Enguerrand, qui décidait du sort des recrues, elle regarda Alcalnn qui ne disait mots...se rappelant que le Vicomte avait été aussi son maistre d'armes et celui qui l'avait éduqué à coups de bâtons.

Sujet: Re: La poudrière Jeu 16 Oct 2008 - 12:09

Silence des deux ecuyers, plantés devant eux. Enguerrand pu prendre quelques secondes pour les observer tous deux. De bonnes recrues, il le savait, qui, lorsqu'elles étaient mises sur la bonne voie, pouvaient montrer d'appréciables qualités. Mais une tendance parfois exaspérante et quelque peu dommageable à se laisser aller à une imagination et une fougue parfois difficilement contrôlables.

Immobile, bras toujours croisés, il écouta la réponse apportée par Bulvaï.
Quelques instants de silence encore, jetant un coup d'œil en coin en direction d'Alcalnn, puis, fixant à nouveau tour à tour les deux écuyers, le cavalier reprit la parole.

Ainsi donc voilà votre vision de la vie d'écuyer, frère? Tout du moins vision de ce que nous apportons aux écuyers en cette forteresse? En ce cas, notre mission aurait donc échoué. Certes brimades, punitions et corvées font partie prenante de votre éducation, et vous en savez quelque chose, n'est ce pas?

Discret sourire réapparaissant au souvenir de l'épisode de la salle d'arme.

Certes, initiatives, apprentissages et découvertes sont parmi les pierres angulaires de ce qui, se peut, fera de vous un jour Chevalier de la Licorne. Toutefois, je ne suis pas persuadé que fourrer son nez de dextre et de senestre soit particulièrement recommandé...à moins bien sur que vous ne souhaitiez découvrir par vos escapades et expéditions secrets cachés en quelque pièce à l'accès autorisé qu'à quelques uns de nos membres parmi les plus importants?

Le regard s'était fait soudain plus froid.
Il s'agissait là d'un avertissement, les deux écuyers devraient le comprendre. Certes, quelque peu démesuré en comparaison de leurs actions, mais il préférait de loin prévenir que devoir sévir. Que se passerait il si un jour quelques esprits curieux parvenaient à dénicher les archives secrètes de l'ordre, ou tout lieu renfermant informations et documents ne devant être connus que de certains.

Pour finir, j'ai certes probablement foules de choses importantes à faire, je le concède parfaitement. Par ailleurs, comme je vous l'ai signalé, cette tour aurait c'est évident, besoin d'un fort bon coup de balais. Maintenant...à vous de voir et me me prouver votre valeur et réussir à me décider à aller dans un sens ou dans l'autre, après tout...

Les cartes étaient entre leurs mains. Ils allaient donc devoir prendre décisions et jouer serrés s'ils voulaient ne pas re gouter au plaisir de tenir en leurs mains leurs désormais forts connus manches à balais. A eux de trouver les bons mots et la bonne attitude, sans risquer de se fourvoyer en penchant par trop dans un sens ou dans l'autre.

Visiblement désormais plus intéressé par la situation, et qui sait sensiblement amusé également, le Cavalier les regarda à nouveau tour à tour, attendant leurs réponses et réactions.

(HRP: des réponses et des actions de bulvai et Nennya vont dépendre la suite du RP. Je lancerai les dés en fonction de cela et adapterai le RP selon ce que les deux protagonistes feront. A vous de vous montrer malins et de chercher la bonne voie. HRP)

Sujet: Re: La poudrière Ven 17 Oct 2008 - 2:11

Et bien ça pour une nouvelle c'était une bonne nouvelle, enfin pour le moment s'en était une, en espérant qu'Eng en profite pas pour lui en faire voir de toute les couleurs... et ça c'était son truc... de lui en faire voir hein ! pas les couleurs, lui il porte toujours les mêmes, il y a connait rien en couleur.

Pour l'instant c'est un sourire ravi qu'elle affichait aprés avoir apprit le nom de son Parrain, elle aurait eut du mal à aller voir quelqu'un d'autre, non pas par timidité, enfin si peut être, par peur de déranger également, et ça elle aimait pas déranger, et puis Eng il avait l'habitude lui, qu'elle vienne le déranger.

Le tout était de le trouver pour le moment, et l'embêter avec touuuuutes les questions qu'elle avait à lui poser, qui fait quoi, on fait quoi, je fais quoi, et quand c'est qu'on l'fait.

En tout cas ça revenait à chercher une aiguille dans une meule de foin, et une sacrée meule moi j'vous l'dis. Pas dans les jardins, pas à la bibliothèque non plus... aprés tout qu'est ce qu'il irait y faire lui qui savait tout ? sisi il sait tout ...même que des fois c'est énervant ! Bref, il était pas dans la tour Hermes non plus, pi qu'est ce qu'il irait faire là bas aprés tout ? c'est elle qui mettait à jour les dossiers du Limousin, restait la salle d'armes... et cette tour... jolie tour d'ailleurs, grosse et tout... bon elle était pas franchement adepte des tours. D'une c'est haut, de deux c'est gros, de trois... heu... ben y en a un mais elle s'en souvient plus la Bess.

Alors le souci c'est pas la tour en fait... non le souci ce sont les portes ... enfin pour être plus précis les portes "ouvertes" et des portes ouvertes dans une tour qui à l'air de pas être habitée ben ça s'fait pas....en tout cas elle aime pô çâ l'ex Cap, ça lui rappel des idées de machins à cacher et qui le sont plus. Les machins ça se cache derrière des portes fermées... et pas ouvertes et pi c'est tout !

Réfléchir d'abord, c'est pas l'moment de s'atirer des ennuis et encore moins de se faire remarquer. Donc on réfléchit...on n'est pas à Venta là, on est quand même dans un truc bien gardé.... donc ... conclusion, si c'est ouvert c'est que ça doit l'être....normalement.

Et le meilleur moyen de vérifier que c'est normal ? ben faut aller voir pardi ! La curiosité est un trés vilain défaut... qu'elle n'a pas, elle n'est pas curieuse elle est inquiète de la sécurité d'une tour... enfin de ce qu'elle devrait cacher ou protéger.

Quelques pas encore, hésiter et lancer un coup d'oeil alentour... s'enfoncer à l'intérieur, la poussière est maitresse des lieux, et pas que apparemment... elle y connait rien en bombardes et chataîgnes, c'est le truc d'Eng ça, mais elle sait reconnaitre un outil à kaboum quand elle en voit un..et là c'est le cas ! et pi pas un p'tit en plus.

Faut pas s'approcher de ces trucs là, ça elle a comprit, donc elle s'en approche p....

Un cri !

Si elle l'a entendu ! 'tendez faut pas être sourd pour entendre que quelqu'un à crié plus haut ! Et puis c'est pas une couarde la tite Bess, elle a fait la Bretagne j'vous fré dire ! alors comme en plus elle est doublée d'une indescriptible bêtise quand il s'agit de pas de vautrer dans la gueule du loup, ben elle monte l'épée au poing.

Oui l'épée au poing, j'ai dit qu'elle était bête, j'ai pas dit idiote non plus !

Marches aprés marches, s'arrêter sur le palier pour écouter... des voix, mais elle ne sait pas qui, toute manière elle connait personne ici, donc comment reconnaitre une voix qu'on connait pas encore ? Il y fait clair ici, plus qu'au rez de chaussée déjà, preuve en est que ça n'est point si peu fréquenté que vu de l'extérieur, des armes à kaboum..à petit kaboum cette fois, la poussière porte trace de visite sur le sol, et elle entend parler de l'étage supérieur. S'avancer pour atteindre les marches y menant, avant d'hésiter.

Le ton semble sec, un peu plus elle croirait entendre Eng qui râle à cause des retardataires à Vannes.... hésiter...si c'est lui, elle le cherche, donc elle l'a trouvé, si c'est pas lui, elle l'a pas trouvé, et donc elle n'a rien à faire ici, sinon autre que la volonté de se faire prendre la main dans l'sac... s't'à dire être là ou il ne faut pas au moment même où il le faut pas. Un peu plus elle en danserait un pied sur l'autre à hésiter.

Bon, apparemment ya pas mort d'homme, y a pas d'voleur, et pi si ça râle au dessus y vaut mieux pas y aller.

Faire demi tour vivement, trop évidemment, sinon ça ne serait pas marrant, parce qu'il est bien évident qu'aprés tout ça faut qu'elle se fasse prendre la belle. Trop vivement ais-je dit pour qu'elle se souvienne des lieues, et se prennent une étagère de plein fouet.

C'est fou ce que ça peut faire mal..... et puis ça peut faire du bruit aussi, c'est dinque ce que ça peut être assourdissant...surtout quand on souhaite rester discret. Rentrer la tête dans les épaules et fermer les yeux...fort trés fort, une prière à Aristote aidant le tout : jevousenpriemondieufaitesquonmemettepasdehorspromisjerecommenceraisplusetpifaitesqueladouleurs'arreteparcequej'airudementmalquandmême.

Rouvrir les yeux et tenter dans une sorte de croassement pas féminin pour deux deniers de lancer un :

y a quelqu'iiiinnnnn ?

Invité

Quelque chose d'anormal se passa. Bulvai prit la parole dans un flamboyant plaidoyer en faveur de la jeunesse et de leurs libertés. Curiosités, connaissances, punitions, corvées... Voilà son idyllique vision de la vie d'un ecuyer... On aurait pu rajouter: "se battre contre de vieux dragons qui protègent un trésor" ou encore "passer par le fil de l'épée tout un chateau pour une pucelle..." quoique pour le chateau...

Nennya ne pipait quand à elle mot... Etrange, très étrange, elle qui d'habitude ne mache pas ses mots. Aurait on là une Tendre et Douce qui aurait préférer faire le dos rond en attendant que ca passe? Ou Saint Georges l'avait il devancé? Ah tiens petite statistique du jour: 3 Montgommery pour un Saint Julien...

Puis ce fut Enguerrand qui se retourna et par un long monologue de l'oeil affirma à l'Errant qu'il s'amusait comme un fou. C'était son truc faire le sermont. Avait il pensé a prononcer ses voeux? Père Enguerrand, ca rendait bien.

Cela dit il fallait faire attention a ne pas croire que ce que disait Enguerrand était pur sadisme. Il fallait vraiment se montrer circonspect avec certaines salles de la forteresse. Si jamais l'un d'entre eux se retrouvait dégringolant d'on ne sait quelle cachette, atterissant sur la table du Haut Conseil en pleine réunion, le Chat ne donnait pas cher de leur peau...

D'autant plus que pour ce qui était du savoir une bibliothèque fournie les attendait a la Licorne. De même a Montgommery. Niveau curiosité il y en avait pour tout les goûts.

Alors que son Frère finissait par un choix dès plus palpitant pour les deux escuyer on entendit une voix de poissonière stridente se faire entendre:

y a quelqu'iiiinnnnn ?

Décidement on ne pouvait pas bisuter en paix les nouveaux ici! Lancant un regard interrogateur a son Frère, Alcalnn se demanda si on n'aurait pas une troisième balayeuse dans peu de temps...

Invité

Bulvaï regardait Enguerrand, il ne bougeait pas et l'écoutait tout en cherchant à décrypter le sens caché des paroles du cavalier qui faut bien le reconnaître s'exprime souvent par métaphores ou par énigmes. Il regarda Alcalnn, qui regardait Nennya, qui regardait Bulvaµî et Enguerrand : étrange "réunion" que celle-ci, étrange endroit d'ailleurs, si poussiéreux et pourtant si intéressant.

Puis le silence se fut, comme si Enguerrand voulait marquer ses dernières paroles : "découvrir par vos escapades et expéditions secrets cachés en quelque pièce à l'accès autorisé qu'à quelques uns de nos membres parmi les plus importants". L'écuyer trouvait tout de même cela fort peu probable, la forteresse portait bien son nom, c'était une forteresse et en tant que telle, son accès était plus que difficile, par ailleurs, l'orléanais ne douta pas un seul instant qu'une pièce recélant parchemins compromettants, secrets de l'Ordre ou dossiers de renseignements généraux ne soit ouverte au quatre vents, bien au contraire, non seulement l'accès devait en être très fortement contrôlé, mais de plus la porte devait certainement être dissimulée ou tout au moins dans un recoin où personne n'irait la chercher.

Bulvaï parcourut la pièce du regard, tout ce qu'il y avait d'intéressant à voir était recouvert sous une épaisse couche de poussière, corvée d'écuyer ou instruction, il se rendit compte qu'il ne pourrait y échapper. Il regarda l'assistant du maistre d'armes.

Je sais où sont rangés les balais, cette tour mérite d'être rangée.

Il regarda l'assistant du maistre d'armes, savoir s'il devait aller les chercher de suite ou si un autre ordre lui serait donné lorsqu'un voix se fit entendre en dessous.

y a quelqu'iiiinnnnn ?

Bulvaï leva les yeux au plafond avant de regarder Nennya, ils n'étaient donc pas les seuls curieux, décidément cette tour était une halle et si Enguerrand et Alcalnn voulaient rester seuls, c'était loupé.

Invité

Tiens apprendre par le balais, voilà une notion qu'il allait être enseigner aux écuyers...le balais est de forme ronde et composés de fibres naturelles, paille ou fagots de bois...la grande leçon du jour, alors un coup il fallait prendre des initiatives un coup il fallait balayer, Nennya ne dit rien mais elle n'en pensait pas moins sur la politique licornesque qui tendait à être éparse sur ce que chacuns avaient à enseigner.De ce qu'elle retenait d'Enguerrand, c'était l'homme qui lui enseigna à tenir une maison et à nettoyer, grâce à lui Vignats serait "plus propre que propre"?Au moins, elle était sure que le balais serait dument utilisé sur un champ de bataille, c'est que ce genre d'objet cai faisait mal.
Bulvaï s'inclina, il était surement plus sage que sa soeur, qui ne se retrouvait plus dans les conseils incohérents de leurs supérieurs à chaque licorne sa propre vision de l'écuyer.Nennya consentit, elle obéissait cela s'arrêtait là, les initiatives étaient récompensées de punitions, bref elle allait surement tiré un enseignement du balais, est ce qu'il fallait aller de la droite vers la gauche?Fallait il appuyer pour faire sortir la poussière?

-Je viens avec toi pour aller chercher les balais petit frère.

Mais quand elle se retourna on entendit un cris strident, une chouette qui parlait, la jeune femme était en plein délire dans cette tour.

y a quelqu'iiiinnnnn ?

La jeune femme répondit tel un huhulement de chouette.

-Ouiiiiiii il y a quelqu'innnnnnn

Elle songea à qui pouvait venir dans la tour, une femme?Kalian?Kamala?Bess?Elle ne les connaissait que de nom.

Sujet: Re: La poudrière Sam 18 Oct 2008 - 0:37

Observation attentive de l'un et l'autre des deux écuyers.
Résignation? Voilà qui était des plus surprenant.
Décevant également? oui, il devait bien l'avouer.
Un ton de voix volontairement autoritaire, une posture un tant soit peu stricte, quelques paroles floues pesées avec soin, et les voilà tous deux sombrant dans la solution qui, pour être la plus évidente pour qui ne voulait chercher n'en était pas la plus simple et celle qui représentait, au fond, la facilité.

Oui. Décevant.
Mais soit. Si tel était leur choix, alors il en sera ainsi.
Dommage. Il y avait pourtant tant de possibilités, tant de façons de se sortir d'une passe difficile. Mais plus tard. Il leur expliquerait plus tard. D'abord, la leçon. Ensuite les explications.

Il allait répondre quand leur petite conversation fut brutalement interrompue par le cri d'un quelconque animal marin égorgé sauvagement et...Ha...mais non....ce timbre de voix...il l'avait déjà entendu là encore...Mainte et mainte fois d'ailleurs...Ho bon sang!

Large sourire s'affichant sur le visage du Cavalier.
Dame qu'il était bon parfois de se retrouver comme par chez soi.
Une effluve portée par le vent. Un coin de bois rappelant souvenir d'enfance. Une rencontre. Une sensation.
Et là...hé bien là...une voix...Comme quoi...tout peut arriver.

Penchant légèrement le buste par delà les deux jeunes écuyers placés devant lui, il s'adressa à l'étage du dessous d'une voix forte et claire.

Viens donc par ici, chère Bess. pas deux comme toi dans toute cette forteresse n'ont ce cri de guerre là, je peux te l'assurer....Et Aristote sait combien ce bâtiment a connu de voix tonitruantes...

Léger rire s'échappant de la bouche du Licorneux, avant qu'il ne reprenne.

Il y a effectivement quelqu'un et ô sublime chance, tu vas pouvoir te joindre à deux te tes frères et sœurs écuyers tout comme toi. Allons monte. Et méfie toi, les marches sont glissantes, il semble qu'il soit facile d'en dévaler quelques paires sans crier gare.

Sujet: Re: La poudrière Sam 18 Oct 2008 - 2:29

hé bé... vla que les chouettes sont de la partie, ben qu'est ce que ça allait donner, à défaut de croasser comme un corbeau, elle se demandait encore quoi répondre au hullulement, lorsqu'une autre voix qu'elle aurait reconnut entre mille se fit entendre.... Eng.

Viens donc par ici, chère Bess. pas deux comme toi dans toute cette forteresse n'ont ce cri de guerre là, je peux te l'assurer....Et Aristote sait combien ce bâtiment a connue de voix tonitruantes...

Le tout suivi d'un petit rire.....Tonitruante tonitruante..j'ai pas tonitrué moi ! j'ai juste demandé si y a quelqu'un... et c'est là qu'on se demande si le mieux serait pas de faire comme si tout le monde avait entendu une voix, et partir sans demander son reste... genre y a personne quoi !

Il y a effectivement quelqu'un et ô sublime chance, tu vas pouvoir te joindre à deux te tes frères et sœurs écuyers tout comme toi. Allons monte. Et méfie toi, les marches sont glissantes, il semble qu'il soit facile d'en dévaler quelques paires sans crier gare.

C'est pas normal... c'est pas normal c'est pas normal c'est pas normal.... ou alors il prépare un de ses coups de kaboum qui ferait bondir "le lapin blanc", ou alors y a anguille sous roche... parce que faut bien réfléchir là, moi escuyère, lui cavalier... en gros ça fait genre qu'il va m'en faire voir de toutes les couleurs.

C'est marrant comme ça ressemble à un avertissement quand on vous dit : vient par ici...on entendrait presque le sussurement satisfait du serpent sournois et persifleur qui a senti du bout de sa langue une proie sensationnelle.

Sauf qu'il est trop tard pour reculer, il y a quelques temps on lui avait dit de faire un pas avant l'autre, c'est marrant comme les scènes les plus anodynes vous ramènent à d'autre temps, d'autres lieux, d'autres rencontres. Ben là c'est presque aussi dur, comme si le couperet allait tomber une fois que sa tête dépasserrait du sol..ou du plafond, enfin ça dépend d'ou on se place à vrai dire.

Redresser les épaules, parce qu'aprés tout elle a rien fait de mal naméo ! tu fais ta cap...fais ta cap... fais ta cap, un pas aprés l'autre, fermer les yeux avant de lever la tête sur la scène qu'elle voit descendre - ben oui ... réfléchissez un peu, elle monte des escaliers là, donc les gens elle les vois descendre... 'fin quelque chose du genre quoi - afficher un sourire confiant bien loin de la confiance qu'elle a en ce moment, et essayer d'éviter la petit voix fluette, devant tout ce monde.

Deux escuyers, un homme et une femme a qui elle adresse un signe de tête, Alcaln avec qui elle avait fait connaissance en Bretagne, signe de tête également - se souvient-il seulement d'elle? - et enfin Eng qui affichait un air ravi - tiens, revoilà l'image du serpent sournois et persifleur -

Ah ben Eng ! c'est toi que je cherchais justement ! Sourire façon Bessou, en espérant que ça fonctionne.Enfin... Parrain devrais-je dire.

Voilà, la bonne nouvelle...ou mauvaise - parce que là du coup elle est plus certaine - en espérant que ça lui ferait oublier l'espèce de petit air matois qu'il affichait

Je vois que tu as retrouvé tes joujous préférés, j'ai le droit à un cours particulier moi aussi ?

Et toc !

Invité

Une tête connue pour avoir été de la prise de Vanne et des diverses tribulations en Bretagne passa la trappe fatidique. Pendant ce temps Enguerrand avait signé l'arrêt de corvé des jeunes escuyers par la lacheté prononcée de Bulvai qui n'avait pas fait mine de se rebeller en tant soit peu vu l'injustice de la situation... Il faudrait qu'un jour Alcalnn lui en touche d'ailleurs deux mots. En revanche il sentait bien, grace a un sixième sens ultra developpé qu'avec sa douce il y avait plus de réticences voir un brin de rébellion quand s'était pas carrément une insurrection qui risquait de poindre.

Bon elle avait compris ca, mais soit elle ne voulait pas faire passé son jumeau pour une poule mouillée, soit elle adorait faire du balais...

Remarque il était sur au moins que sur un champ de bataille avec un balais en main elle ferait fureur...

-Bonjour Soeur. Adressa le Chat a la nouvelle arrivante au cri si particulier...

Visiblement elle et Eng se connaissaient très bien. Normal vu qu'il était sous ses ordres pendant la campagne avant qu'il ne devienne Grand Sloubi Royal... Tiens a se propos il avait des récriminations a lui faire quand a l'attitude bornée de son Maréchal sur une fermeture de frontière que Alcalnn en personne avait ordonné avec force de moyens et droits de péage. Il avait eu l'intention de lui en faire part un peu plus tard, mais ils avaient été dérangés....

Invité

Bulvaï s'apprêtait à aller chercher des balais avec Nennya lorsque Bess arriva, il s'empressa de mettre son avant bras devant sa sœur pour l'inviter à ne pas descendre de suite. Apparemment Bess connaissait bien Enguerrand et elle était également intéressée par tout ce que les plus anciens pourraient lui enseigner, d'ailleurs elle ne manqua pas de le faire remarquer directement au cavalier.

Bulvaï n'était pas du tout pressé et regardait Enguerrand, après tout, le connétable avait bien dit à la jeune femme de monter et de se joindre à ses frères et soeurs écuyers, allait il lui demander aussi de se joindre au nettoyage ? D'ailleurs en ce qui concerne le nettoyage, l'orléanais n'était pas un passionné du rangement et du ménage, mais s'il avait dit au cavalier qu'il souhaitait que ce dernier lui enseigne plutôt ce qu'il savait sur les engins de guerre qui se trouvaient sous la poussière quand ce dernier lui avait demander de choisir entre apprentissages, initiations, découvertes et ménage, quelque fut sa réponse, l'assistant du maistre d'armes lui aurait répondu qu'il fallait faire d'abord un brin de ménage avant toute chose, même les hommes les plus sages, les plus respectés pouvaient aussi faire preuve d'une hypocrisie flagrante, et l'orléanais avait bien senti que d'une manière ou d'une autre, à partir du moment où Enguerrand lui avait laissé le choix, les deux écuyers n'échapperaient pas à la corvée, alors il avait préféré opter pour le balai avant qu'on ne le lui impose telle une punition supplémentaire qu'on donnerait à un sous fifre récalcitrant.

Bulvaï regarda également l'errant, il ne mouftait pas non plus et se contentait de dire bonjour aux écuyers qui arrivaient comme si tout ce qui se passait présentement était tout à fait normal mais peut-être que le chat était comme les écuyers, respectueux de la hiérarchie, et que par conséquent, il s'effaçait devant le cavalier comme le faisaient les écuyers.

Invité

C'était Bess, elle reconnut son visage, Enguerrand devait la connaître ils se tutoyaient et semblaient avoir été complices. Elle écouta la conversation, Bulvaï ne bougeait pas, il attendait quelque chose. Nennya le regarda, que voulait il lui dire par cette immobilisme?Elle compris après la dernière phrase de l'écuyère, le cours particulier?Et imitant son frère, elle fit la non pressée, peut être qu'il en donnerait un, et cela exciterait les neurons de son ptit frère qui trouverait ca injuste qu'ils balayent et pas elle?Tout était suspendu aux lèvre de l'errant.

Alcalnn ne disait rien et cela était étonnant, peut être ne voulait il pas s'impliquer et espérait il laisser à Enguerrand les joies de punir les écuyers.Elle envisageait de quitter la tour, mais se serait désobéir aux ordres, et cela Nennya ne se le permettait pas, peut être un mouton la niania...elle se l'autorisait pour sa charge de chambellan mais pas pour la Licorne, cela était des plus étranges, elle ne comprenait plus par quel bout il fallait s'orienter au sein de l'ordre.

Elle avait soudain le rose pivoine aux joues, devait elle parler, ou rester à attendre, son coeur s'accéléra, elle sentit l'enfant remuer dans son ventre.Elle toussa pour rompre ce silence gênant, c'était le mot, elle était embarassée par la situation, d'une simple curiosité cela tournait à la punition.Elle attendit la réponse de l'errant et se prépara à aller chercher les balais avec Bulvaï, il fallait qu'elle bouge avant de tomber et qu'on pense que c'était une flaibarde une nouvelle fois...

Sujet: Re: La poudrière Mar 28 Oct 2008 - 16:06

Voilà donc Bess arrivée à leur niveau.

Parrain? Intéressante information. Il ne manquerait pas d'en deviser plus sereinement avec la jeune femme. Mais plus tard. Il avait tâche à accomplir et il ne se défilerait pas.
Et voilà maintenant que la jeune écuyère, sans qu'il ait à fournir effort particulier, venait de se proposer d'elle même à se joindre aux deux autres.
Parfait.

Le sourire, décidément, était bien à sa place et pour rien au monde il ne quitterait le visage du Cavalier.

Bonjour à toi Bess. A nul autre pareil une entrée comme celle ci serait possible, n'est ce pas? Mais fi de cela, te voilà parmi nous, et j'en suis ravi. Toi qui parles de cours particulier ne saurait être plus juste. Je venais justement de m'en entretenir avec ces deux écuyers là.

Un signe de tête en direction du frère et de la soeur puis, désignant du bras une fois de plus l'étage autour d'eux.

Vois tu, ce lieu recèle mille mystères et découvertes surprenantes. Malheureusement, je ne sais si je peux vous en montrer quelques unes. Le temps. L'envie. L'intérêt.
Bulvai vient justement de se proposer à effectuer quelque ménage icelieu, ce qui, je dois l'admettre, serait des plus utile au vu de l'abandon notoire de cette tour là à la poussière et la décrépitude.

Le regard à nouveau planté sur les trois écuyers.

Aurais tu un quelconque avis là dessus pour ta part?

Invité

La terrible araignée avait encore frappée. Un pauvre petit moucheron était tombé dans sa toile machiavelique... Que de plaisir en perspective pour les trois escuyers. Mais cela avait de bon de les souder dans l'adversité.

Cependant Alcalnn voulu intervenir:

-Vous vous demandez surement pourquoi nous nous tapissons ici dès que nous avons un peu de temps. Vous avez constaté que ces étages étaient bondés d'arme a feu et de poudre. Or donc il nous fallait oeuvrer avec prudence, tant pour éviter d'avoir a expliquer a notre cher Grand Maistre pourquoi la moitiée de la forteresse avait volée en éclats tant pour ne pas avoir une bombarde a moitiée fendu sur son affut par inadvertance.

On ne confiait pas ce genre de jouets dans les mains de jeunes jouvenceaux inexpérimentés.

-Mais ne vous inquiétez pas! Pendant que vous briquerez chaque latte de plancher de cette tour, vous pourrez admirez les pièces entreposées ici et vous pourrez apprendre en regardant. N'oubliez pas cette règle, on touche avec les yeux...

Cette petite précision faite il laissa son frère poursuivre l'explication de leur quête...

Sujet: Re: La poudrière Ven 31 Oct 2008 - 11:41

Héhé cours particulier ! valà au moins quelque chose d'intéressant... mais paf le Parrain remet vite les pendules à l'heure... bon oui évidemment nos amis ici présents ne savent pas ce que sont des pendules, mais toi lecteur qui sait de quoi je parle, tu as compris que la belle vient de se faire rouler dans la farine.

Hein ? quoi ? faire le ménage ? m'enfin ... elle sait ce que sait que ça ! elle était fille de fermier ! faut pas l'oublier quand même ! Elle se renfrogne, et voilà qu'il lui demande son avis ... ah ben ça elle va le donner par contre !

Et Alcaln qui en remet une couche par dessus ! c'est pas bientôt finit ? Eh ben elle va dire ce qu'elle pense l'escuyère puisqu'on lui demande ! après tout faut pas s'géner namého !

Mon avis ? t'as pas l'envie ni l'intérêt ? ah en ça alors ! depuis le temps que tu me serine avec tes machines à Kaboum !!! pour une fois que je suis prête à écouter tout ce que tu veux et toi tu veux pas ? ou alors....

Plissement de paupière...si c'est ça il a pas le droit !!! c'est pas correct de se venger de façon aussi... mesquine ! valà c'est mesquin ça !

Ou alors tu veux te venger que j'ai refusé une Bombarde à La Colm ! et ça c'est ... c'est mesquin ! y pas d'autre mot ! ah si un autre !!! c'est ...puéril voilà ! T'as pas le droit de me punir pour un truc qui ne concerne pas la Licorne ! Et un grand cavalier comme toi ne saurait se servir de mesquinerie et de puérilité pour assouvir une vengeance !

Croiser les bras, regard à Alcaln, parce que pas question de se laisser avoir non plus hein !

Et pi je voudrais pas dire, mais nettoyer quand on le fait bien ben on peut pas regarder ailleurs en même temps ! donc si on brique les lattes, j'vois pas comment on pourrait vous observer travailler en même temps ! C'est pas une bonne manière d'apprendre à mon sens....

Lèvres pincées, toujours bras croisés, pas question de se laisser faire sans rien dire ! namého !

Sujet: Re: La poudrière Mar 4 Nov 2008 - 12:48

Comment s'attendre, pour qui la connaissait à un autre type de réponse de la part de la jeune femme. Après tout, ils se connaissaient si bien, ayant passé longues heures ensembles à travailler, parfois se disputer, ou se chamailler, pour savoir comment déclencher telle ou telle réaction chez l'autre.
Un zest de provocation et c'était la réponse immédiate, non pas du berger à la bergère, mais de l'écuyère au Cavalier. Voilà ce qui faisait la force de certains.

Quelques instants de réflexion, observant tour à tour les trois écuyers devant eux.

Bien bien bien. Analysons donc la situation. Nous avons ici deux experts ès balais, visiblement tout prêts à redorer le plancher de ces lieux à hauteur de leur éclat d'antan. Voilà chose intéressante, et je suis persuadé que les lattes sous nos pieds vous en seront des plus reconnaissantes. Qu'en tireront ils au final? Impossible de le savoir, chacun puisant dans les tâches et punitions ce qu'il veut bien y trouver.

Léger haussement d'épaules avant de s'adresser à Bess.

Et nous avons ici une nouvelle venue à l'entrée en matière si pittoresque, qui se targue de ne pouvoir effectuer deux choses en même temps sans risquer d'y perdre concentration. Bien sur, cela pourrait déclencher salves de remarques ironiques ou narquoises de ma part, ce dont je me garderai bien.

Arpentant les lieux de long en large, il fit mine de réfléchir profondément, jetant par moment un énigmatique regard à l'un ou l'autre des présents, pour ensuite observer les armes rangées tout autour d'eux.
Après quelques allers et retours, il s'arrêta et reporta son attention sur le trio.

Bien. Ma décision est prise. Les deux experts, puisque telle est votre volonté, je vous déclare responsables des balais de la poudrière. Filez me chercher les deux meilleurs du lot, au rez de chaussée, et remontez sans perdre de temps ici même, je vous indiquerai par ou commencer.

Sans plus prêter attention au deux désignés, il se concentra sur Bess.

Ma chère...filleule puisque tel est désormais ta pun... ton nouveau titre. D'une, sache que pour le refus de bombarde, cela se règlera ailleurs, et différemment. Fin sourire apparaissant sur le visage du cavalier.Pour ce qui est de ta fine observation, je pense qu'il faut vérifier cela au plus vite. Tu penses donc...voire tu affirmes ne pas pouvoir briquer les lattes et observer notre travail? Nous allons donc le vérifier séance tenante.

Regard vers le plafond avant de redescendre sur l'ecuyère.

Toutefois, je vais me permettre une petite modification. Ces poutres là haut, désignant l'assemblage soutenant l'étage supérieure, et situé à trois toises de haut, me paraissant pour le moins poussiéreuses et emplies de toiles d'araignées. Non pas que je n'aime cela ou que je sois passionné de propreté, mais quitte à remettre à neuf certains lieux, autant le faire correctement, n'est ce pas? Voilà donc ta tâche. Te trouver de quoi grimper là haut et comment enlever toutes ces petites visiteuses...bien sur sans surcharger par cela la tâche de tes comparses qui œuvreront en dessous.

Petit coup d'oeil circulaire.

Bien je crois que nous y sommes. Alcalnn, et si nous allions jeter un coup d'œil à ces antiques traits à poudre? Désignant deux râteliers situés non loin d'eux, adossés au mur circulaire de la tour.

[hrp: A vous de jouer. Organisez vous comme vous voulez, soyez logiques et cohérents. Comme précédemment, la suite de l'action se fera en fonction de vos réactions et actions.]

Invité

Nennya haussa tout autant les épaules que son frère, elle fit un clin d'oeil à Bulvaï, qui avait une idée en tête, bon le balais ce n'était pas son affaire mais les armes oui...elle aimait bien toucher des yeux comme disait Alcalnn, et le faisait régulièrement quand il n'était pas sur ses terres, en pensant que le chat ne la voyait pas triturer les machines qu'il avait à Montgommery elle afficha un sourire malicieux, un pétit démon sa pupille.

La jeune femme pris les escaliers pour aller chercher les balais en compagnie de son frère.Elle pris son bras, si gentillement proposé pour l'aider à descendre, c'était plus de son âge tout cela.Elle lui chuchota:

-Tu crois que la leçon à retenir c'est quoi?Je puise là mais j'ai du mal à la saisir.On doit balayer pour faire quoi en fait?Je vais me creuser, peut être une question d'humilité comme dit mon sage parrain Nith.

Puis d'un visage charmeur elle le tapa!

-Tu m'as entraîné dans un bourbier mon frère, je crois que la leçon à retenir c'est quand en situation de combat tu es encerclé par l'ennemi il faut suivre son frère que si celui ci a des options valides à proposer.

Puis elle se mis à rire, non mais c'est vrai, si on pensait à un vrai combat, ils seraient morts tous les deux...repensant à la Bretagne et à la chute qu'elle avait subit elle préféra ne pas en rajouter, c'était trop vif encore.
Elle pris les balais si magnifiquement exposés, un rayon de lumière aurait pu les éclairer et on aurait cru à un signe d'Aristote.Elle pris le balais illuminé.

-Commençons donc mon cher frère, une suggestion, une stratégie à proposer?

Invité

Bulvaï s'était effacé et Nennya en esprit solidaire l'accompagnait... Restait Bess qui ne savait pas ce qui l'attendait... Les poutres disait Enguerrand? Bonne idée, rien de pire que de la poussière qui tombe dans un fût et qui embrase mal la poudre si on ne les nettoie pas.

Mais Enguerrand aurait bien pu être pire, Alcalnn avait quand a lui pensé a faire graisser les essieux avec de la graisse de porc... Rien de tel pour permettre de mieux faire jouer les différentes pièces mécaniques entre elles...

Rien de tel pour choper un haut-les-coeurs sauvage dégobillant...

-Et bien soit mon Frère puisque chacun a sa tâche attribuée, et que malheureusement nous n'auront pas l'honneur insigne de briquer les lattes petite sourire ironique Je crois que nous allons devoir nous sacrifier pour examiner ces vielleries sans grand interêt haussement de voix pour bien taquiner certainement pleines d'ennuyeux mystères et de découvertes banales... si il avait eu une auréole, elle aurait été doublée de corne... et encore heureux que Bess avait trop de travail pour lui sauter dessus...

Et il s'avanca donc vers ledit ratelier. Visiblement antique était un euphémisme... La pluspart des traits a poudre était couvert de rouille, certains avaient leurs manches cassés, d'autre l'affût fendu d'une trop grande utilisation... Personne n'avait pensé a les réparer...

Il fit l'inventaire dans sa tête de tout ce qu'il faudrait pour les réparation. Il se tourna alors vers Enguerrand...

-Il serait magnifique qu'un nouveau petit curieux se ramène par ici... On aurait pu lui donner quelques courses a faire... Il montra deux traits qui avaient leurs fût abimés... Mais ces derniers vont avoir besoin de plus qu'une simple réparation. Je crois que nous allons pouvoir faire un tour a la forge pour la refonte.... dit il le coeur a fendre l'âme...

Invité

Bien. Ma décision est prise. Les deux experts, puisque telle est votre volonté, je vous déclare responsables des balais de la poudrière. Filez me chercher les deux meilleurs du lot, au rez de chaussée, et remontez sans perdre de temps ici même, je vous indiquerai par ou commencer. Avait dit Enguerrand.

Bulvaï s'était retenu d'hausser les épaules : les deux experts en balai… pfffff … dire au cavalier qu'ils voulaient qu'il leur montre les différentes pièces d'artillerie et l'assistant du maitre d'armes leur aurait répondu qu'il ne pouvait le faire dans toute cette crasse, finalement quoiqu'ils fassent Bulvaï estimait qu'ils étaient baisés et qu'ils ne pourraient échapper à la corvée, du coup il regretta d'être venu en plein jour, la prochaine fois, il se faufilerait de nuit.

Nennya haussa aussi les épaules, elle prit le bras de son frère et l'entraîna vers les escaliers qu'ils descendirent pour percevoir les outils du ménage.

-Tu crois que la leçon à retenir c'est quoi?Je puise là mais j'ai du mal à la saisir.On doit balayer pour faire quoi en fait?Je vais me creuser, peut être une question d'humilité comme dit mon sage parrain Nith.

Il la regarda en souriant que pouvait il lui répondre. Humilité ... il avait voulut faire preuve d'humilité, résultat, ils allaient chercher des balais, non ce n'était pas une question d'humilité et l'écuyer pensait qu'on apprenait rien à balayer si ce n'est qu'il fallait le faire, question de propreté. Elle le regarda puis lui donna une tape, celle d'une sœur à son frère.

Tu m'as entraîné dans un bourbier mon frère, je crois que la leçon à retenir c'est quand en situation de combat tu es encerclé par l'ennemi il faut suivre son frère que si celui ci a des options valides à proposer.

Il la regarda hocha la tête de senestre à dextre en faisant la moue.

Non je ne suis pas d'accord : on ne laisse jamais un frère !! petit clin d'œil !! Non la vraie leçon à retenir c'est celle-ci : Fond, Forme, Ombre, Mouvement, Éclat, Couleur, Bruit, Lumière, Odeur et Traces …. Fomecblot ..... En clair, la prochaine fois on reviendra de nuit sans se faire attraper, pas vus pas pris ! c'est pas plus compliqué, c'est aussi simple que ça !!

Etant arrivé dans un coin poussièreux où étaient posés deux ustensiles de ménage qu'il fallait déjà nettoyer avant de penser à nettoyer quoi que ce soit, Nennya prit les balais, elle vacilla et Bulvaï crut qu'elle allait s'agenouiller devant, venait elle d'avoir une révélation ?

Commençons donc mon cher frère, une suggestion, une stratégie à proposer?

Il la regarda limite à éclater de rire

Oui j'en ai une, on va remonter voir Enguerrand et le chat, on prend chacun un balai en main, on le tient sur le coté, et on effectue doucement un mouvement d'arrière vers l'avant en laissant traîner les brindilles sur le sol de façon à pousser le petit tas de poussière un peu plus loin ….. et on recommence !! et si ça va pas, on pique la cane d'Eng pour lui refiler un balai pour qu'il nous montre comment on fait pour s'en servir !

L'écuyer se mit à rire et prit sa sœur par le bras en lui faisant un clin d'oeil

Et cette fois ci, évite de vouloir me casser le balai sur la tête

Les deux écuyers remontèrent l'escalier et se présentèrent sagement devant l'assistant du maître d'armes comme il l'avait ordonné, avec sur le visage une expression telle qu'on leur donnerait Aristote sans confession, et attendant qu'il leur montre par où il fallait commencer à balayer... pas Aristote, Enguerrand de Lazare.

Sujet: Re: La poudrière Ven 7 Nov 2008 - 15:16

Lever les yeux vers les poutres... manquer un battement de coeur. Saletés de poutre... elle allait quand même pas monter là haut pour nettoyer des siècles de poussière sous prétexte qu'elle avait été au mauvais endroit au mauvais moment tout d'même.

La dernière fois ça c'était soldé par des heures suspendue dans le vide, tout ça à cause d'un foutu chat de gouttière.

Souvenirs....
[...]déséquilibrée, un genou dans le vide, une main également, elle commença à basculer vers le sol.... sans un mot trop surprise sans doute... un geste instinctif elle se raccroche à la poutre un bras de chaque côté, les jambes de même, s'agrippant à elle comme une petite fille au cou de son papa, le tout la tête en bas... les yeux fermés elle reste là laissant son coeur se reprendre... [...]

Frissons, les couleurs quittent ses joues alors qu'elle reporte le regard sur Eng qui a visiblement décidé que le sujet était clos... Les poutres et les barques, elle peut pas. C'est tout. C'est idiot, et totalement incohérent peut être mais c'est ainsi. Perchée tout en haut des murailles penchée pour regarder des assaillants ça va. Sur le bord de l'eau à barbotter jusqu'aux genoux (grand maximum) ça va aussi.... mais monter sur une poutre ou monter dans une barque c'est impossible.

Tout ce qu'il voudra mais pas ça, faut pas compter dessus. Et tant pis si elle doit nettoyer les douves, punition dont on lui a déjà parlé, mais elle ne montera pas la haut. Finit l'envie d'apprendre quoi que ce soit, finit l'envie de tenir tête ou même de vouloir quoi que ce soit. honteuse ? peut être... peureuse ? surement.

Les deux autres escuyers n'ont pas chercher à comprendre eux et sont déjà parti à la recherche de leurs "outils", doivent savoir de quoi il retourne sans doute. Et Alcaln qui s'en va vers apparemment des choses beaucoup plus interressantes qu'un nettoyage de latte ou de poutres, les deux hommes lui tournent déjà le dos. Et bien tant pis pour elle mais elle montera pas la haut..pas question...

- Ah oué ? elle est ou la grande capitaine courageuse qui mène ses troupes ?
- Rien à voir
- Oh mais que si c'est pareil...on se dépasse Madame ! on va chercher ce qu'il faut et on montre au Parrain qu'on a des cojones comme il dit !

Non je ne peux pas ....

Voilà, ça c'est fait, relever le nez avec fierté, pincer des lèvres dans l'attente d'une punition sans doute exemplaire, mais non elle ne pliera pas. Ne pas avoir peur c'est de l'inconscience, reconnaitre ses peurs c'est déjà avancer. Et non elle n'a pas honte d'avoir peur. Les deux Licorneux n'ont sans doute pas entendu...aucun n'a réagit à ses propos.

Demande à quelqu'un qui n'a pas peur de monter là haut mais moi je peux pas. Et puisqu'il semble que ton seul désir soit de donner corvée et bien soit, je m'en acquiterais, et trouverais sans doute autre moyen d'apprendre à manier ces engins que de venir voir l'un des meilleurs que je connaisse pour ça.