[Virée] Sindanarie (acceptée le 21/04/1457)

Exclusion de l'Ordre pour absence prolongée juin 1462


Sindanarie

Citation :

Né(e) le 02 Janvier 2007

Sindanarie fête son anniversaire le 02 Janvier.

Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Comté du Limousin et de La Marche
Village : Guéret

Niveau : 2
Points de réputation : 171
Argent : 191

Sindanarie est meunier.
Sindanarie possède un culture du blé et un culture du maïs.

Vote du Haut Conseil du 24 au 31 mars 1457 (2009) : 4 étapes suivantes
Entretien avec Nith, Salle Thierry du 7 au 13 avril 1457
Vote des membres du 13 au 20 avril 1457 : 17 pour Ecuyère.
Courrier de réponse envoyé le 21 avril 1457
Intronisée le 22 mai 1457 par Enguerrand de Lazare à Ryes

Citation :

Expéditeur : Sindanarie
Date d'envoi : 2009-03-22 23:01:14
Bonsoir à vous, Baron,

Voici, comme vous m'avez informée que je devais le faire, une lettre à qui de droit quant à ma candidature à l'entrée dans l'Ordre de la Licorne. Je vous remercie pour votre dernier courrier, qui me donnait la marche à suivre.

Respectueusement,

Sindanarie

Messires, Dames,

Je prends aujourd'hui la plume pour postuler à l'entrée dans votre Ordre. Conformément à ce que votre Grand Maître, Enguerrand de Lazare, m'a fait savoir, voici les raisons, intimement mêlées à mon existence même, qui m'ont poussée à demander l'honneur de rejoindre vos rangs.

Sortie de l'ombre au mois de janvier de l'an de grâce 1455, j'arrivai à Guéret, bourgade du Limousin et de la Marche que je n'ai que peu, par la suite, quittée. Peu après être sortie de mon état de vagabondage pour me fixer en ce village et y acquérir une petite maison, je m'engageai dans sa garnison.

C'est à cette école que j'ai appris, graduellement, ce que servir signifiait. Peu après mon arrivée au sein de la grande famille de ma garnison, la guerre contre l'Anjou, qui devait être suivie par la première des deux campagnes de Bretagne que j'ai connues, éclata. Brusquement, nombre de mes camarades furent appelés au combat, mais, encore trop faible pour les suivre, je ne pus partir au début des hostilités. Cependant, après des mois de batailles en Anjou puis en Bretagne, nos troupes eurent besoin de renforts, et, enfin ! je fus désignée pour les rejoindre.

Jusqu'alors, j'avais eu peine à comprendre ce qu'était réellement le service armé. Ce n'est que sur les champs de bataille de Bretagne que j'ai compris que servir mon Roy, ce n'était pas rester dans une caserne à m'entrainer, mais bien agir, avec précision, discipline, et art. Dans les collines bretonnes, ce sont des frères d'armes que j'ai découvert, une immense famille soudée, solidaire, indestructible.

Revenue changée de cette première campagne de Bretagne, ayant découvert un sens nouveau à la vie que je menais à la caserne, j'ai commencé à m'intéresser beaucoup plus à ce que je pouvais faire pour être digne d'une si vaste et si généreuse famille. Le temps a passé, lentement, mois après mois. J'ai défendu ma ville avec zèle en temps de trouble, mais également aidé, de mon mieux, à la défense de la capitale de notre Comté, Limoges, quand sa caserne a dû être construite. Ma volonté de servir le Limousin s'est, dans un autre domaine, exprimée par ma participation à trois Conseils Comtaux successifs, sous la Comtesse Nebisa de Malemort, la Comtesse Dame Ned de Chardonnay et le Comte Dege Jagellon.

Un an après la campagne de Bretagne de 1455, les relations entre le Royaume de France et la Bretagne se sont de nouveau tendues. Nous sentions de nouveau, du fond de notre caserne de Guéret, souffler le vent qui avait précédé cette première campagne. Inquiets, peut-être, nous avons suivi pas après pas la marche vers le conflit. J'ai étudié la rébellion de ce Duché, les réactions, les jeux d'alliances, et la guerre a éclaté, comme nous l'avions pressenti.

De retour sur les chemins, les armées du Limousin et de la Marche ont répondu à l'appel de leur Roy. Marchant sans relâche sur la Bretagne félonne, combattant sans répit, j'ai vu tomber mes camarades et mes frères, impuissante à changer leur sort. Je ne sais ce que j'aurais donné pour tomber à leur place, tant la douleur fut, au début des combats, immense. Mes camarades sont tombés, et, finalement, en juin 1456, je suis devenue l'une des chefs de lance de la Compagnie d'Ordonnance du Limousin et de la Marche, en même temps que mon Gouverneur me nommait, malgré mon absence, sergent d'une lance de ma garnison.

Après quatre mois de mobilisation à nous battre pour notre Roy, en Bretagne puis en Orléans, où nous avons participé à la reprise de la capitale, nous sommes rentrés en Limousin. Nos vies ont été changées. Certains ont choisi de quitter l'armée, sans doute en réaction contre les moments terribles que nous avions vécus. D'autres ont choisi de continuer à servir leur Comté, allant jusqu'à abandonner leur solde durement gagnée dans le seul but de permettre à notre comté de surmonter son pillage, perpétré par un membre du Conseil d'alors.

Je suis restée dans ma garnison. Rien ne put me détacher de l'armée, qui était devenue, bien plus que quiconque, ma véritable famille. Et rien ne put m'empêcher de continuer de servir, autant que possible, mon Comté, en participant à un Conseil dirigé par la Comtesse Ewaele de la Boësnière, qui voulut me faire accéder au titre de Dame de Viam à l'issue de son mandat. Je suis toujours restée dans la garnison de Guéret, dont je suis, aujourd'hui, Gouverneur.


Voici, Messire, Dames, quel fut mon parcours. Voici mon existence. Quel rapport cela a-t-il avec l'Ordre de la Licorne, me demanderez-vous ?


Les rapports sont nombreux.

En premier lieu, mon admiration pour votre Ordre, qui a dépêché de ses membres pour grossir l'armée du Limousin lors de la campagne de 1456.

En deuxième lieu, je crois reconnaître mes propres valeurs dans celles de l'Ordre de la Licorne telles que sa Charte les décrit.

Je refuse le crime, à quelque échelle qu'il soit. Et, quand un Chevalier de la Licorne, quand le comte Stannis a été assassiné dans mon Comté, je n'ai pu que m'indigner. Cela m'a été insupportable que de ne pas pouvoir agir, et, quand le régent Jakamer a annoncé que l'Ordre de la Licorne aiderait à traquer l'assassin de cet homme que, malgré des divergences de vue, je ne pouvais m'empêcher d'admirer, cela a joué un rôle de déclencheur dans la présente candidature : vous ne laissez pas le crime impuni.

Par ailleurs, ma loyauté envers mon Comté et envers le Royaume de France demeure sans faille.

Et, par dessus tout, je veux servir mon Roy, ma vie dût-elle s'en voir abréger. Qu'importe la mort ! Elle m'a trop épargnée pour qu'encore je la craigne.

Ne me reconnaissant plus qu'à peine dans la manière dont mon Comté est dirigé, liée cependant au Limousin par allégeance, je me tourne vers mon Roy, et souhaite mettre à son service, par le biais de l'Ordre de la Licorne, le bras qui jusqu'ici a servi le Limousin, sans se dérober en aucune occasion.

En espérant, Messire, Dames, vous avoir convaincu de la pureté de mes intentions, je m'en remets à votre jugement en ce qui concerne ma candidature.

Sindanarie, Dame de Viam

J'aime bien: on voit qu'elle sait écrire et décrire sa vie, sans fioriture ou détail pompeux. Elle a de l'expérience, elle a de la volonté, elle souhaite servir.

Je suis pour la suite de la procédure.

Je me souviens effectivement l'avoir croisée pendant la mobilisation en Bretagne, mais sans en avoir de souvenirs plus précis que çà...
Tu peux nous parler un peu d'elle, Engue ?

Oui, je le peux.

Sindanarie je ne la connais pas personnellement, mais j'ai toujours pu apprécier son travail et son sérieux. Elle a fort bien résumé son histoire et ses différentes fonctions.
Je sais qu'elle a fait du bon travail lors de ses passages dans le conseil, et j'ai également toujours apprécié ce qu'elle faisait à l'armée.
Elle est sérieuse, dévouée et appliquée.
Elle semble particulièrement choquée par la mort de Stannis et c'est ce qui l'a décidée à franchir le pas et demander à nous rejoindre.

Donc pour moi c'est étape suivante sans aucun problème.

Et bien ce sera étape suivante pour moi aussi alors.

Etape suivante pour moi aussi

4 étapes suivantes : ce sera donc pour un entretien.
Courrier IG envoyé à l'instant :

Citation :

Le Haut Conseil de l'Ordre royal de la Licorne à Dame Sindanarie,
Salut et connaissance de vérité.

Qu'il vous soit connu que votre lettre a reçu la meilleure attention de la part dudit Haut Conseil dans son ensemble.
Item que les votes ont souligné vos qualités et les promesses qu'elle contenait.
Item que nous attendons en ce jour que vous nous communiquiez vos disponibilités pour un entretien avec ledit Haut Conseil afin de juger au mieux de vos motivations.


Donné en Ryes ce Ier jour d'avril del an de grasce MCDLVII


[HRP : le RP de l'entretien se déroulera sur 7 jours IRL, pas un de plus.]

Citation :

Expéditeur : Sindanarie
Date d'envoi : 2009-04-02 20:07:22
Bonjour à vous, Dame,

Je vous remercie pour votre missive. Pour ce qui est d'une date d'entretien, je vous proposerais volontiers le lundi 6 avril, à moins que vous y voyiez un inconvénient.

Respectueusement,

Sindanarie

[HRP : c'est entendu.]

Un volontaire, ou deux ?

Bah, pourquoi pas...

Je te laisse la contacter, Nith ?
Je vous préparerai la salle Thierry que je nettoie demain soir. Elle sera donc toute à vous pour lundi, dès dimanche soir même.

Citation :

L'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne,
à dame Sindanarie,
Salutations et connaissance de vérité.

Le Haut Conseil de l'Ordre de la Licorne vous attend en la forteresse de Ryes, afin de pouvoir procéder à un entretien avec des membres dudit Conseil.
Cet entretien débutera en le 6e jour du mois d'avril, en cette année même.
Veuillez vous présenter au poste de garde, il vous sera alors indiqué le lieu de cette réunion.

Faict en Ryes, ce2e jour d'avril de l'an de grâce MCDLVII.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle avait l'admiration très, très discrète, hein... Au point que j'en viendrais à qualifier ça de mensonge pour bien passer en sachant que j'étais d'ici, personnellement. Mais je suis mauvaise langue, aussi, moi...

Rester dans la pénombre n'était pas vraiment ce qu'il cherchait, ni ce dont il avait besoin d'ailleurs. Mais les circonstances avaient précipité les choses. Humeur noire congruante à l'ambiance tout aussi sombre de la pièce. Mais le pire était l'attente... Ce temps où il n'avait rien à faire si ce n'était penser, réfléchir, tenter de comprendre le pourquoi, le comment... Pourquoi cela tardait-il temps? D'ailleurs, comment allait se passer cet enterrement? Il était loin de tout ça, tant géographiquement que moralement. Après tout, il ne faisait pas partie de la famille du défunt, mais une certaine complicité s'était tissée entre les deux chevaliers, bien avant même qu'ils accèdent tous les deux à ce rang. Témoin du mariage de ce Poitevin tant décrié, mais malheureusement même pas spectateur de ses derniers instants. La peste soit de ce misérable...

Et voilà, on le laissait quelques instants seul sans tâche à accomplir sur l'immédiat, et il était reparti dans ses morbides introspections: trouver, juger, condamner le mécréant... Sans cela, il ne trouverait pas le repos. Même après que le corps soit inhumé, même après qu'il ait dit ses derniers mots au défunt: non, il fallait qu'il achève cette histoire de la seule et unique manière envisageable pour lui.

Au moins, cette pseudo-obscurité avait un avantage: le moindre nouveau rayon de lumière se remarquait aussitôt. La porte s'ouvrit donc, ce qui attira inévitablement son attention. Il n'avait pas entendu les coups frappés sur la porte, aussi fut-il un peu surpris de voir entrer la candidate. Il dandina sur son séant, afin d'adopter une posture plus convenable. Il n'avait pas fait apporter son fauteuil habituel, comme si par ce simple fait il voulait se remémorer comment il était difficile et douloureux de rester ici bas sur terre. Bon, revenons au présent...

Le bonjour à vous aussi. Vous pouvez prendre place,dit-il en pointant du doigt la chaise en face de lui.

Non, je n'ai guère besoin de votre convocation, connaissant déjà le contenu, pour l'avoir moi-même écrite. D'ailleurs, vous ne seriez guère ici si vous ne disposiez pas de ladite convocation.

Nous pouvons donc entrer dans le vif du sujet. Vous nous avez déjà détaillé votre parcours dans votre lettre de candidature, aussi vais-je vous épargner pour ne pas tout devoir répéter.
Commençons donc: quelles étaient vos relations avec feu Stannis? Le connaissiez-vous bien?

Sindanarie

Citation :

Né(e) le 02 Janvier 2007

Sindanarie fête son anniversaire le 02 Janvier.

Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Comté du Limousin et de La Marche
Village : Guéret

Niveau : 2
Points de réputation : 171
Argent : 191

Sindanarie est meunier.
Sindanarie possède un culture du blé et un culture du maïs.

Citation :

Expéditeur : Sindanarie
Date d'envoi : 2009-03-22 23:01:14
Bonsoir à vous, Baron,

Voici, comme vous m'avez informée que je devais le faire, une lettre à qui de droit quant à ma candidature à l'entrée dans l'Ordre de la Licorne. Je vous remercie pour votre dernier courrier, qui me donnait la marche à suivre.

Respectueusement,

Sindanarie

Messires, Dames,

Je prends aujourd'hui la plume pour postuler à l'entrée dans votre Ordre. Conformément à ce que votre Grand Maître, Enguerrand de Lazare, m'a fait savoir, voici les raisons, intimement mêlées à mon existence même, qui m'ont poussée à demander l'honneur de rejoindre vos rangs.

Sortie de l'ombre au mois de janvier de l'an de grâce 1455, j'arrivai à Guéret, bourgade du Limousin et de la Marche que je n'ai que peu, par la suite, quittée. Peu après être sortie de mon état de vagabondage pour me fixer en ce village et y acquérir une petite maison, je m'engageai dans sa garnison.

C'est à cette école que j'ai appris, graduellement, ce que servir signifiait. Peu après mon arrivée au sein de la grande famille de ma garnison, la guerre contre l'Anjou, qui devait être suivie par la première des deux campagnes de Bretagne que j'ai connues, éclata. Brusquement, nombre de mes camarades furent appelés au combat, mais, encore trop faible pour les suivre, je ne pus partir au début des hostilités. Cependant, après des mois de batailles en Anjou puis en Bretagne, nos troupes eurent besoin de renforts, et, enfin ! je fus désignée pour les rejoindre.

Jusqu'alors, j'avais eu peine à comprendre ce qu'était réellement le service armé. Ce n'est que sur les champs de bataille de Bretagne que j'ai compris que servir mon Roy, ce n'était pas rester dans une caserne à m'entrainer, mais bien agir, avec précision, discipline, et art. Dans les collines bretonnes, ce sont des frères d'armes que j'ai découvert, une immense famille soudée, solidaire, indestructible.

Revenue changée de cette première campagne de Bretagne, ayant découvert un sens nouveau à la vie que je menais à la caserne, j'ai commencé à m'intéresser beaucoup plus à ce que je pouvais faire pour être digne d'une si vaste et si généreuse famille. Le temps a passé, lentement, mois après mois. J'ai défendu ma ville avec zèle en temps de trouble, mais également aidé, de mon mieux, à la défense de la capitale de notre Comté, Limoges, quand sa caserne a dû être construite. Ma volonté de servir le Limousin s'est, dans un autre domaine, exprimée par ma participation à trois Conseils Comtaux successifs, sous la Comtesse Nebisa de Malemort, la Comtesse Dame Ned de Chardonnay et le Comte Dege Jagellon.

Un an après la campagne de Bretagne de 1455, les relations entre le Royaume de France et la Bretagne se sont de nouveau tendues. Nous sentions de nouveau, du fond de notre caserne de Guéret, souffler le vent qui avait précédé cette première campagne. Inquiets, peut-être, nous avons suivi pas après pas la marche vers le conflit. J'ai étudié la rébellion de ce Duché, les réactions, les jeux d'alliances, et la guerre a éclaté, comme nous l'avions pressenti.

De retour sur les chemins, les armées du Limousin et de la Marche ont répondu à l'appel de leur Roy. Marchant sans relâche sur la Bretagne félonne, combattant sans répit, j'ai vu tomber mes camarades et mes frères, impuissante à changer leur sort. Je ne sais ce que j'aurais donné pour tomber à leur place, tant la douleur fut, au début des combats, immense. Mes camarades sont tombés, et, finalement, en juin 1456, je suis devenue l'une des chefs de lance de la Compagnie d'Ordonnance du Limousin et de la Marche, en même temps que mon Gouverneur me nommait, malgré mon absence, sergent d'une lance de ma garnison.

Après quatre mois de mobilisation à nous battre pour notre Roy, en Bretagne puis en Orléans, où nous avons participé à la reprise de la capitale, nous sommes rentrés en Limousin. Nos vies ont été changées. Certains ont choisi de quitter l'armée, sans doute en réaction contre les moments terribles que nous avions vécus. D'autres ont choisi de continuer à servir leur Comté, allant jusqu'à abandonner leur solde durement gagnée dans le seul but de permettre à notre comté de surmonter son pillage, perpétré par un membre du Conseil d'alors.

Je suis restée dans ma garnison. Rien ne put me détacher de l'armée, qui était devenue, bien plus que quiconque, ma véritable famille. Et rien ne put m'empêcher de continuer de servir, autant que possible, mon Comté, en participant à un Conseil dirigé par la Comtesse Ewaele de la Boësnière, qui voulut me faire accéder au titre de Dame de Viam à l'issue de son mandat. Je suis toujours restée dans la garnison de Guéret, dont je suis, aujourd'hui, Gouverneur.


Voici, Messire, Dames, quel fut mon parcours. Voici mon existence. Quel rapport cela a-t-il avec l'Ordre de la Licorne, me demanderez-vous ?


Les rapports sont nombreux.

En premier lieu, mon admiration pour votre Ordre, qui a dépêché de ses membres pour grossir l'armée du Limousin lors de la campagne de 1456.

En deuxième lieu, je crois reconnaître mes propres valeurs dans celles de l'Ordre de la Licorne telles que sa Charte les décrit.

Je refuse le crime, à quelque échelle qu'il soit. Et, quand un Chevalier de la Licorne, quand le comte Stannis a été assassiné dans mon Comté, je n'ai pu que m'indigner. Cela m'a été insupportable que de ne pas pouvoir agir, et, quand le régent Jakamer a annoncé que l'Ordre de la Licorne aiderait à traquer l'assassin de cet homme que, malgré des divergences de vue, je ne pouvais m'empêcher d'admirer, cela a joué un rôle de déclencheur dans la présente candidature : vous ne laissez pas le crime impuni.

Par ailleurs, ma loyauté envers mon Comté et envers le Royaume de France demeure sans faille.

Et, par dessus tout, je veux servir mon Roy, ma vie dût-elle s'en voir abréger. Qu'importe la mort ! Elle m'a trop épargnée pour qu'encore je la craigne.

Ne me reconnaissant plus qu'à peine dans la manière dont mon Comté est dirigé, liée cependant au Limousin par allégeance, je me tourne vers mon Roy, et souhaite mettre à son service, par le biais de l'Ordre de la Licorne, le bras qui jusqu'ici a servi le Limousin, sans se dérober en aucune occasion.

En espérant, Messire, Dames, vous avoir convaincu de la pureté de mes intentions, je m'en remets à votre jugement en ce qui concerne ma candidature.

Sindanarie, Dame de Viam

Les questions types:

Citation :

- pourquoi demander à entrer dans un OR ?
- pourquoi la Licorne plutôt qu'un autre OR ?
- parcours personnel si ce n'est pas dans la lettre de motivation.
- ce qu'il pense que la Licorne peut lui apporter
- ce qu'il pense apporter à la Licorne

Entretien jusqu'au 16 avril environ. Comme toujours, pas de contact tant que l'entretien n'a pas été achevé.
Pour jeter un oeil, c'est par ici: Salle Thierry

Vos questions ici même.