arrivée d'un lyonnais

Helsinki avait ,il y a quelques mois de ça, commencé à échanger avec l'ordre de la Licorne. Il avait connu cet ordre royal alors qu'il était à Lyon.

[A LYON, CE MATIN LA]

Alors que comme tous les jours il allait s'adonner aux tâches quotidiennes , il reçut un pigeon qui vint tout remettre en question .
Il le lut, puis le relut , et le relut encore afin d'être sûr de tout bien comprendre.
Il devait se préparer, sa destination lui demanderait bien une vingtaine de jours de marches;
Mais l'excitation du départ proche était là.

[SUR LES CHEMINS]
Aprés avoir dit aurevoir à tous ses amis, il prit son cheval, quitta Lyon quelques jours plus tard alors qu'il avait fait les provisions nécessaires pour le chemin. Il regarda le coeur serré la ville qu'i connaissait si bien, Il pensa à tous ses amis. Il s'arrêta dans quelques auberges, coucha au claire d ela lune mais il n'eut toujours qu'un objectif indéfectible Ryes. le chemin fut long , l es paysages changeants, un matin il se trouva sur une grande plaine d'où émergeait une forteresse. Son coeur se serra . Intimidé, il avança au pas jusqu'aux
N'était ce pas celle dont on lui avait parlé.

Il arriva bientôt prés des barbacanes, ne sachant pas trop s'il devait attendre qu'on vienne ou décliner son identité il choisit pour la deuxième option.

Eh oh du château ,
Je me suis déplacé en toute amitié depuis lyon .
En effet j'ai reçu un courrier de votre grand maistre me demandant de me rendre ici.
Ce que j'ai fait illico
je suis Helsinki demeurant à Lyon futur homme d'armes .

Il fouilla sa sacoche à la recherche de quelques parchemins. l'écho qui se répercutait dans les murs se faisait entendre à des kilomètres à la ronde. Il fut quelque peu glacé; Il attendit examinant les environs qu'une personne se présente.

Blackhorn était toujours à la lecture des exploits de l'ancien Grand Maistre quand il entendit parler à la grande herse.
Il posa le livre enluminé avec délicatesse, veillant à ne point l'abïmer. Il n'était pas bien sûr qu'il avait le droit de le sortir de la grande bibliothèque et veillait à ne pas l'endommager, refermant sur l'ouvrage la pièce de tissu qui lui servait à le protéger.

Puis il se leva, rajusta sa tenue, veillant à dégager la poignée de son épée sur son flanc gauche comme à l'accoutumée. Il sortit enfin du Poste de Gué et s'avança vers la herse...

Holà! Bien le bonjour Voyageur. Je suis Blackhorn, en charge d'acceuillir les visiteurs de notre Forteresse.

Vous prétendez vous nommer Helsinki et venir de Lyon? C'est bien ça?
Montrez-moi donc ce courrier que vous dîtes avoir reçu de notre Grand Maistre, que je vérifie son authenticité et que vous êtes bien attendu.

Ensuite seulement, si tout est en règle, je vous laisserai entrer et vous donnerai les indications nécessaires...

Puis, se campant bien droit sur ses pieds, Blackhorn croisa les bras, affichant un regard qu'il espérait sévère voulant montrer qu'ici, on ne rentrait pas juste avec de belles paroles...

Bien qu'ill attendait une arrivée , les pas le surprirent et la voix encore plus. Laissant un peu sa recherche de courrier , il entendit l'homme lui demander le courrier, et se camper droit devant lui interdisant toute entrée dans la forteresse, mais ce fameux courrier qu'on lui demandait, il le chercait , il avait déjà retourné deux de ses sacs mais il ne le trouvait pas .

Je suis particulièrement confus....

Il se voyait déjà faire le retour à Lyon pour aller chercher ce courrier mais il savait qU'il l'avait rangé pendant tout le trajet.
Il n'avait point été volé, point vue de bandits donc le courrier était là mais où .....

Pendant quelques instants , ne se souciant plus de l'homme qui venait de se présenter à lui ,il chercha , quand lui revint en mémoire la cachette secrète qu'il avait trouvé. Enfin il sortit le parchemin roulé en un petit tube, qui se craquelait maintenant, délicatement, enfin le plus délicatement qu'il pût il déroula le parchhemin, le parcourut des yeux. Il semblait que c'était bien celui qu'on lui demandait.

Il le tendit à l'homme

Je crois que c'est ce parchemin que vous voulez voir.

Spoiler:

Blackhorn regardait l'homme qui fouillait fébrilement sa besace, tournant et retournant son contenu...
Soudain, il lui sembla voir une lueur dans son regard et il le vit glisser sa main dans ses chausses pour un sortir un tube de corne, duquel il sortit précautionneusement un parchemin qu'il déroula lentement, prenant garde à ne pas le déchirer.
Il lui tendit...

Le parchemin lui semblait authentique, le sceau conforme, bien que la signature sembla effacée.

"Très bien Messire, permettez que je vérifie que vous êtes bien attendu".

Blackhorn rentra à nouveau dans le Poste de Garde où il avait descendu le registre, puisque Virginia était absente pour quelques jours.
Il l'ouvrit à la page des autorations d'admission et put vérifier que le Sieur Helsinki était bien attendu et accepté par l'Ordre comme homme d'Armes. Il alla à la porte donnant sur le chemin de ronde et mis ses mains en porte-voix:

"Holà Maurice, où donc es-tu?"

La seconde suivante, il entendit un bruit de ferraille qu'on renverse et vit Maurice s'étaler de tout son long sur le chemin de ronde, caché auparavant par un contrefort de la muraille. Celui-ci le releva, remettant son casque et ramassant sa lance qu'il avait laissé tomber...

Blackhorn éclata de rire!

"Alors Maurice, encore en train de dormir dans un coin, je t'ai réveillé peut-être? File prévenir Soeur Sindanarie qu'un nouvel Homme d'Armes est arrivé, il s'agit de Frère Helsinki, il est à la herse et je le fais rentrer dans le poste de garde le temps qu'elle arrive pour le guider vers ses quartiers."

Rentrant à nouveau dans le poste de garde, il alla vers la herse et entreprit de remonter celle-ci en empoignant vigourement le tourniquet. Il avait auparavant jeté un coup d'oeil par habitude, vérifiant que personne d'autre ne se cachait à proximité... Hormis deux silhouettes sur la route d'accès mais encore à bonne distance de l'entrée, personne d'autre à l'horizon....

"Bienvenue Frère Helsinki, veuillez rentrer dans le Poste de Garde, vous êtes attendu. Soeur Sindanarie, responsable des Hommes d'Armes est prévenue. Elle va venir vous acceuillir et vous mener à vos quartiers. En attendant, vous pouvez poser votre besace et vos affaires sur cette table. Cette outre contient de l'eau fraîche pour vous désaltérer. Pour les boissons plus... agréables, je suis sûr que vous reconnaitrez la Taverne, vous passerez devant quand vous irez vers vos quartiers. C'est généralement l'endroit le plus animé hors période d'alerte."

Se penchant vers le cornet qui le reliait à la salle des machineries, Blackhorn lança:

Holà, de la Herse! Laissez donc entrer notre nouveau Frère Helsinki, il est attendu et en règle!

La herse se leva lentement mais finalement sans trop de grincement... les chaines couvertes de poix luisante disparaissaient dans les deux orifices du haut tirées par les engrenages et tourniquets de la salle du dessous... Quand Helsinki fut rentré et suffisamment éloigné, Blackhorn lança à nouveau dans le cornet:

C'est bon les gars, vous pouvez refermer!

En quelques instants la herse, dont la montée avait parue si longue, retomba pesamment comme un couperet.
La Forteresse était à nouveau en sécurité...

Blackhorn rentra à nouveau dans le Poste de Garde après avoir revu Maurice.
Celui-ci l'avait informé n'avoir pas réussi à trouver Sindanarie. Blackhorn se tourna alors vers Helsinki:

Frère Helsinki, je vais te remettre un plan pour te permettre de t'installer. Sindarie viendra te voir ou te fera appeler dès qu'elle en aura le temps.

En attendant voici les lieux où tu peux aller et ce que tu devras y faire pour finaliser les formalités:

Pour commencer, le dortoir pour prendre une place, ensuite tu passeras a l'infirmerie et tu renseigneras ta fiche médicale.
Ensuite il y a la salle d’arme mais celle la tu la connaîtras bientôt mieux que le contenu de ton sac!
Et enfin, la Salle de Réunion des HA où tu pourras faire connaissance de notre responsable : Soeur Sindanarie.
Si tu as des questions, tu pourras lui poser.
Quant à la Taverne, je pense que tu la trouveras aisément...

Helsinki fut surpris par l'austérité du lieu. La voix neutre le glaça tout comme ce qui l'entourait. Il avait peu l'occasion de se faire appeler Helsinki , en effet tout le monde parmi ses connaissance l'appelait Hels. Il se demanda un quart de secondes ce qu'allait être sa vie ici. il passa la herse , il était entré dan la forteresse, le mot de taverne eut l'effet de le faire sourire . Au moins il état sur qu'on avait pas tout oublié .
Il pensa une dernière fois à ses amis laissés bien loin de l'autre côté de la herse.
La forteresse où il entrait, l'intimidait plus que tous les castels où il était allé . les hauts murs l'oppressaient et il eut envie de pousser un cri comme un nouveau-né crie devant un monde immense.

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